Crimson : [...]

Kid Kash : [...]

Eric Young :... Bon vous allez faire la gueule encore longtemps ? Vous en aviez un vous de plan B ? Non ! Alors arrêter de râler.

Kid Kash : Tu m’empêchera pas de penser que la piaule manque de prestige.

Eric Young : Ben évidemment, j'étais gamin la dernière fois que je suis venu ici.

Kid Kash : Donc on est d'accord, comme tanière pour notre gang ça manque de classe, et puis y a pas d'alcool, pas de billard, pas de fumette... et ce couvre feu à 20h ! Mec what the hell ?

Eric Young : Ben mémé à le sommeil fragile du coup si on rentre après 20h on risque de la réveiller et elle sera de mauvais poil.

Mémé Young : Hohé ! Mes petits brigands ! Mémé vous à préparé des cookies au chocolats tout chauds avec de grands verres de laits frais.

Eric Young : Chouette ! Merci mémé !

Kid Kash : Euh... oui merci m'dame... Crim's

Crimson :...'ci.

Mémé Young : Tenez je vous ai laissé une petite liste de course, il faudra racheter du sirop d'érable et de la pâte à pan-cakes, et s'il reste de la monnaie, vous pouvez vous acheter des bonboooons.

Eric Young : Wééé ! Merci mémé !

*pousse Kash du coude*

Kid Kash : Euh... merci m'dame.

Crimson :... Hmmm.

Mémé Young : Aller je vous laisse à vos jeux, mon rôtie de castor risque de bruler. A tout à l'heure mes gredins. Hihihi.

Eric Young : A tout à l'heure mémééééé !

Crimson, Kash et Young étaient assis sur des chaises en plastiques de toutes les couleurs, sur une petite table de coloriage ou était déposé un plat de cookie et trois grands verres de lait anciennement pot de moutardes Amora. La chambre était exactement comme dans la jeunesse de Young qui redécouvrait tout cela les yeux plein d'étoiles et le coeur gros de tout ces souvenirs, de cette insouciance, de son enfance dans ce petit trou paumé quelque part au fin fond du canada.

Kid Kash : ... J'veux crever.

Eric Young : C'est juste l'histoire de quelques semaines Ki...

Kid Kash : SEMAINE ? Y a une semaine c'était juste l'histoire de quelques jours !

Crimson : *Crunch ! Crunch !*

Eric Young : Wouay ! Mais l'bar à trappeur d'mon oncle ( Qu'a vachement la classe tu verra ) à pris un peu d'retard dans sa construction, rapport à onc' John-John Young qu'a un peu picolé pis qu'a renversé sa Molson Dry su' l'radiateur électrique qu'venais juste d'installer onc' John-David Young, du coup ça a pris feu et comme onc' John-Jordan Junior Young était trop bourré pour installer l'extincteur ben...

Kid Kash : Oooooh ferme-la.

Crimson : *Gloups ! gloups !*

Kash se retourne vers Crimson. Son grand camarade rouquin au visage toujours aussi fermé avait une petite moustache de lait... magnifique.

Kid Kash : Pas d'alcool, pas d'clope...

Crimson : Les cookies sont bon, le lait est frais...

Eric Young : Merci Crim's ! Enfin un qui positive !

Kid Kash : Pas d'gonzesses...

Crimson :... Hmmm... faut voir... Mémé Young ? Vous voulez un petit coup de main ?

Crimson se lève et sort de la chambre la chaise en plastic rouge toujours vissée sur les fesses.

Eric Young : Bah euh... Y a ma cousine Ada-Chelsea Young si son pied bot te gêne pas.

Kid Kash : Oh pis merde ! Si c'est l'affaire de quelques semaine j'ai le temps d'aller péter jusqu’à WFA-City pour botter quelques culs. Le rouquin, l'cul-bénie et Laurence d'Arabie vont s'prendre un p'tit passage à tabac bien en traitre des familles.

Eric Young : Chhhhht !

Kid Kash : Quoi chut ?

Eric Young : Dit pas "cul" trop fort, sinon mémé va te laver la bouche au savon.

Kash se lève d'un coup ( la chaise bleu toujours vissée à son cul ).

Kid Kash : MAIS ON L'ENCULE LA VIEILLE !

Crimson dans l'fond : "Oui oui deux minutes".

Young se lève furax ( la chaise verte toujours vissée à son boule ).

Eric Young : PUTOIS D'BORD DE MER DE MERCREDI ! TU PARLE PAS D'MÉMÉ COMME CA !

Kid Kash : "Putois d'bord de mer" ?

Eric Young :... la bouche au savon.

Kid kash : Bon vous m'soulez. Vous êtes en train de redevenir des louveteaux. Moi je suis un mâle alpha, je vais aller péter jusqu'a WFA-City, botter quelques CUL ! Et revenir ici à l'heure que je veux, au bras de deux biatch qui elles même auront les bras chargés d'alcool et ta mémé on la foutra à la cave pour pas qu'elle nous casse les couilles. Parce qu'on est les Brutal Redneck Coalition, on ne nous donne pas un toit, on le prend et maintenant la maison de ta mémé de mes COUILLES c'est notre tanière ! Pigé !

Eric Young : ... Bon pigé. Je vais chercher la pelle.

Kid Kash : Euh... pas la peine d'en arriver là... pis Crimson à l'air de l'apprécier ta mémé.

Eric Young : De quoi ?

Mémé Young au loins : "Oooooh ! Crimson petit coquin veux tu enlever tes mains !"

Eric Young : Qu... MÉMÉ ! CRIMSON T'ES UN HOMME MORT !

Kid Kash : Héhé ! Toujours bon pied bon oeil ce brave Crim...

Young et Kash arrivent dans la cuisine ou Crimson se suce des doigts à côté de mémé Young en train de faire sa tambouille de castor.

Mémé Young : Ce petit glouton ne connais pas la patience. Il a essayé de prendre un morceau de rôti.

Eric Young les larmes au yeux se précipite sur sa grand-mère pour un grocalin, il avait craint le pire.
Kash lève les yeux au ciels, prend son cuir et sort sur sa bécane.

Kid Kash : Des louveteaux les gars, vous redevenez des louveteaux.

Crimson : Hey ! "Mâle Alpha" !

Kid kash : Quoi ?

Crimson : Jarte les stabilisateur que t'as sur tes roues arrières, t'auras l'air moins con.

Kid Kash se retournant pour constater les petites roues installés sur sa bécane : ... BORD...de mer.

J'ai adoré Clown.

ATTENTION : cette promo est dotée d’une direction artistique inexistante (elle n’a aucune direction en fait) et n’a pas vocation à délivrer un quelconque message. (manquerait plus que ça !) Cette promo a été complètement improvisée (ranafout’ !) du début à la fin. Certains passages n’ont aucun sens et sont d’un goût douteux (pouah !). Cette promo est spécialement dédiée à Fabien Lacourt-Préjean, un mec que tu connais pas (moi pareil). Cette promo a été écrite… et c’est déjà pas mal. Merci.



« Ah les salauds ! Les enfoirés ! Pas un pour rattraper l’autre ! Comme par hasard ils me laissent tomber le jour de la grande démonstration, les tocards ! Et puis il faut voir les excuses bidons qu’ils m’ont sorti en plus… »

Gbacca fulminait sur le chemin qui le menait à la conférence de presse. Son costume trois pièces taillait petit depuis qu’il l’avait récupéré au pressing la dernière fois. Il aurait dû se douter que le joli sourire et le décolleté plongeant de la jolie poupée qui tenait la caisse ce jour-là cachaient quelque chose. La conférence n’avait même pas commencé que déjà la sueur perlait à son front. Et puis cette satanée cravate qui lui serrait le cou était un véritable supplice. Le brouhaha des journalistes qui attendaient massés dans la grande salle parvenait déjà à ses oreilles. Le grand moment était venu, l’expansion de l’expérience WFA était en marche, la machine était lancée et il était trop tard pour reculer désormais. Le projet devait être mené à son terme.

« Thib qui tombe malade… ‘‘j’ai attrapé la peste bucolique’’ qu’il me dit ! ‘‘Et je crois bien que j’ai un début de cancer des ovaires aussi’’, qu’il me sort derrière ça, l’escroc ! Quel culot ! Et ce traître de Clown Bastard qui m’annonce qu’il avait oublié qu’il avait rendez-vous au PCF avec Robert Hue, Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélanchon pour une séance de spiritisme afin d’entrer en contact avec l’esprit de Georges Marchais… Le scélérat ! Et sans un accroc dans la voix en plus ! Je suis vraiment une bonne poire, tiens ! »

Le headbooker entra en trombe dans la salle de maquillage à l’intérieur de laquelle l’attendaient deux maquilleuses blasées et une paire d’assistants encore plus stressés que le wookie.

« Merde, j’ai pas le temps pour ces conneries ! »

Mrcoffeeinthebank et Sexy Boy, tous deux tirés à quatre épingles, se jetèrent sur Gbacca et l’assirent dans le fauteuil. Les deux rombières se mirent en branle et commencèrent leur office après avoir ôté les binocles du HB.
« Mes lunettes, bordel ! Faites gaffe à mes lunettes ! »

« Relax patron ! Je vous sers un petit café ? Il est délicieux, c’est moi qui l’ai fait. J’ai même moulu les grains avec mes dents ce matin même ! Vous m’en direz des nouvelles ! »

« C’est un jour historique pour la WFA, patron ! Vous allez tout déchirer ! Vous allez les scotcher ! Allez les filles, rendez-le « dashing » ! Il doit conquérir le monde tout à l’heure ! »

Gbacca bu quelques gorgées du café offert par Mrcoffeeinthebank… et recracha aussitôt le liquide avec une mine dégoûtée.

« Putain mais c’est dégueulasse ! C’est du jus de chaussette, ton truc ! C’est infect ! »

« Je ne comprends pas, c’est du café de Nouvelle-Zélande, il y avait la tête de Jonah Lomu sur le paquet ! C’était un gage de qualité pourtant ! Mes excuses, Boss… Je… pour me faire pardonner, je peux vous masser si vous voulez… »

« NON ! Hors de ma vue ! Tu bookeras un match la prochaine fois pour la peine ! »

« Un m… m… un MATCH ?! NOOOOOOON ! Pas un match, je vous en supplie ! Je ferai tous les segments que vous voudrez, même un segment avec EoC si vous le désirez, tout mais pas un match ! Pitié ! »

« SECURITE ! Bordel j’ai dit SECURITE ! Oui, Sexy ? »

« C’est que… heu… on n’a pas eu de budget pour ça, hem… »

« Bon ok… Coffee ? Tu veux bien t’escorter tout seul vers la sortie, s’il te plaît ? »

« Bien sûr, patron ! Tout de suite patron. »

Mrcoffeeinthebank s’attrapa lui-même par le col et s’évacua tout seul hors de la pièce. La porte n’eut pas le temps de se refermer qu’un autre assistant déboula en trombe, c’était Godot.

« M’sieur Gbacca ! M’sieur Gbacca ! On est en retard, les journaleux s’impatientent, il y en a qui menacent de se tirer ! Tombstone s’est sacrifié pour gagner du temps et s’est présenté devant la foule pour un numéro de claquettes et de jonglage… mais c’est un public difficile ! il ne tiendra pas très longtemps ! »

« Nom de Zeus ! Il faut s’activer les enfants ! Il faut que je sois prêt avant que Tomb ne commence à raconter des histoires drôles ! »

« Je pourrais envoyer une paire de divas, patron. »

« Non, merci bien mon brave Sexy, mais Tomb est un grand professionnel, il va s’en tirer… »

« Je pourrais envoyer une paire de divas en bikini, patron. »

« Bon ok, feu vert pour les divas en bikini… mais n’envoie pas Kharma, hein ! »

Godot s’empara de la poubelle et vomit à cette pensée. Puis il se confondit en excuses avant de repartir au front. Sexy Boy dégaina son téléphone et s’éclipsa avec lui. Gbacca se retrouva seul avec les maquilleuses et se relaxa quelque peu… jusqu’à-ce que l’une des maquilleuses défit sa ceinture et chercha à lui retirer son pantalon !

« Mais madame, qu’est-ce que vous faites ? »

« Bah, m’sieur Sexy Boy nous a dit de vous préparer alors je vous prépare ! Enlevez votre froc que Josiane et moi on fasse not’ boulot. »

« Mais enfin ?! Qu’est-ce que cela signifie ? »

« Ben quoi ? Vous êtes timides ? Hey Micheline, regarde il rougit ! »

« Je ne vous permets pas, mesdames ! »

« Mais enfin, il faut bien qu’on mette votre engin et vos fesses en valeur pour le tournage, m’sieur ! »

« Je crois qu’il y a erreur ! Je vais juste faire une conférence de presse là, c’est tout. »

« Ah, c’est sûrement une scène habillée ! Ben fallait le dire tout de suite. »

« Une scène ? Attendez… je commence à comprendre. C’est Sexy Boy qui vous a engagées, c’est ça ? »

« Ouais. Il nous a recrutées avec Josiane sur le tournage de Blanche Fesse et les Sept Mains. Josiane et Micheline, les meilleures maquilleuses de l’industrie du Porno pour vous servir ! »

« Encore ce satané Fâhkr qui me met des bâtons dans les roues… »

« Oh sur notre dernier tournage, les bâtons ils ne les mettaient pas dans les roues, hahaha ! »

« Hihihi ! Micheline que t’es bête ! »

« Bon foutez-moi le camp, je vais y aller… mes lunettes ! »

Josiane remit les binocles à leur propriétaire et prit la tangente avec sa complice. Gbacca boucla sa ceinture et prit une grande inspiration en toisant son reflet dans le miroir…

Quelques secondes plus tard, Godot et Sexy Boy s’affairaient autour du headbooker, réajustant sa cravate, époussetant sa veste et passant un coup de peigne dans sa tignasse. La scène se déroulait devant un Tombstone affalé sur une chaise, trempé de sueur et haletant.

« Une… une minute de plus et je… et j’étais cuit, patron. J’ai chauffé la salle pour vous, patron. Je les ai éclatés ! Je les ai sentis… particu… particulièrement réceptifs à mes tours de… mes tours de magie. »

« Si tu fais référence au coup du ‘‘tire sur mon doigt, ça fera de la musique’’ et de la ‘‘disparition ninja’’, alors que, permets-moi de te le dire, on voyait tes pieds dépasser sous le rideau, c’était naze ! Heureusement que j’ai envoyé Velvet Sky et Stacy Keibler remuer leur popotins en bikini pour sauver la conf’ ! »

« Mais oui, mais bien sûr, môssieur Boy c’est le meilleur, les autres ce sont des gros nuls, hein ! On la connaît la rengaine. Tu te planques derrière les gonzesses, c’est facile ! T’avais qu’à y aller toi, occuper la foule de journaleux ! J’ai dix ans d’art dramatique derrière moi, je suis un artiste moi, môssieur Boy, je ne me laisserai pas chier dans les bottes par un proxénète de bas étage ! J’ai fait des galas en province, moi ! La salle des fêtes de Montmédy en 99, elle était complète, môssieur Boy ! J’ai connu des standing ovations dans les zéniths de Périgueux, Montluçon et… »

« Et la salle des fêtes de mon cul, tu y es monté sur les planches aussi ? »

« Si j’ai joué à Montcuq ? Mais bien sûr, môssieur Boy ! J’y ai fait salle comble ! Montcuq était ravi, Montcuq se souvient, Montcuq a adoré ! »

« DAMN ! Bon les gars, calmez-vous ! C’est le moment, j’y vais ! »

Godot cracha dans sa main et voulut frotter le visage de Gbacca pour effacer une trace de maquillage inopportune mais le wookie l’arrêta net.

« N’y pense même pas ! Tu fais ça, je fais jobber Slater contre des divas ! »

Godot battit en retraite, vaincu. Tombstone et Sexy Boy eurent à peine le temps de souhaiter bonne chance au wookie que Gbacca partit en direction de la scène. Il demeura derrière le rideau quelques secondes, le temps de procéder à un exercice de diction : « je vais chez ce cher Serge Dissept chasser les chaussettes sèches archi-sèches de l’archi-duchesse Britani, qui est bien supérieure à cette pétasse de Wallace ! » Puis le headbooker, tout pomponné, tout maquillé, affichant un sourire commercial émail diamant, entra dans la lumière sous la musique de « Eye of the Tiger » du groupe Survivor. Gbacca salua le parterre de journalistes de la main telle une Miss France à la foire à l’andouillette sur le marché de Troyes, puis il s’installa derrière un pupitre généreusement doté en micros en tous genres, sous les éclairs des flashs des centaines d’objectifs braqués sur la scène.

« Bonjour à toutes et à tous ! Merci à vous d’être venus aussi nombreux pour assister à cette annonce déterminante qui va changer la WFA et bouleverser le paysage audiovisuel français, à n’en pas douter ! Ah, je vois qu’il y a déjà une question, bien, allez-y monsieur mais je serais vous j’attendrais l’annonce… Bon je vous écoute. »

Un homme grassouillet se lève et un assistant lui apporte promptement un micro-main. L’homme pose sa question avec un fort accent du sud-ouest…

« Bonjour monsieur Gbacca, Jacquou Lecroquant, de Gras Magazine, je voulais savoir s’il y avait bien un buffet après la conférence de presse, comme c’était indiqué sur le communiqué. Voilà. Parce que… j’ai faim. »

Gbacca, d’abord décontenancé, se ressaisit et répondit…

« Mais oui, bien sûr, il y aura un buffet tout à l’heure, dès que cette conférence de presse sera terminée. Ne vous inquiétez pas… car comme j’aime à le dire, le gras c’est la vie ! »
Rassuré, le journaliste rendit le micro et reposa son auguste fessier sur sa chaise en murmurant « quel homme ! ». Le HB reprit donc sa meilleure imitation de Xavier Niel…

« Bien, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, ceci… est une… révolution ! La WFA est devenue leader sur le marché des e-feds en France en un temps record avec un succès incroyable grâce aux talents extraordinaires de mes collaborateurs, que je remercie chaleureusement au passage, des hommes qui, comme moi, n’ont pas hésité à sacrifier leur vie sociale et amoureuse, leur santé mentale et leur famille pour faire rêver et vibrer le public à travers leurs segments et leurs matchs ! La WFA a commencé dans l’humilité pour gravir les échelons et se développer petit à petit, étape par étape, pour devenir ce mastodonte du divertissement qu’elle est aujourd’hui. Cette logique d’expansion, nous avons décidé de la poursuivre ! Parce que le public en veut toujours plus, parce que nous sommes soucieux de satisfaire les demandes de nos fans adorés, parce que la WFA doit conquérir de nouveaux horizons, parce que nous sommes des capitalistes avides de fric et que j’ai envie d’avoir une piscine olympique sur la terrasse de ma villa en Andalousie et que ça coûte un bras, même avec des ouvriers portugais payés au noir… JE SUIS FIER DE VOUS PRESENTER… LA NOUVELLE COMPOSANTE DE L’UNIVERS WFA… »

Gbacca s’empara alors d’une petite télécommande et se retourna vers les double-rideaux avant de pointer le boîtier dessus et de presser un bouton. Les rideaux s’écartèrent aussitôt et révélèrent aux yeux de tous un écran géant sur lequel une animation démarra…


« THE WFA NETWORK !!! »




Les journalistes laissèrent échapper un “Oooooooh !” d’émerveillement. Les images s’enchainèrent et un logo WFA Network vit le jour avec en arrière-plan une mosaïque d’images représentant les différents programmes de la chaîne dans un déferlement harmonieux…

« La WFA se lance à la conquête de vos écrans plats avec sa propre chaîne et ses propres programmes originaux ! Il vous suffira de souscrire un abonnement pour la modique somme de 1000 € par an (vous ai-je déjà dit que les piscines ça coûte cher ?) et vous pourrez prolonger l’expérience WFA chez vous tout le temps comme vous le désirez ! Vous retrouverez vos catcheurs de la WFA favoris dans des combats en direct mais aussi vos divas préférées, Raw, Smackdown, les rediffusions des PPVs passés commentés par Jean-Michel Panda et Thierry Bastard, des débats enlevés animés par Heelmaniac et Showtime, les leçons d’histoire du catch de papy Tombstone, mais aussi plein d’autres programmes originaux dont nous allons vous diffuser des extraits tout à l’heure ! On est des fous à la WFA, c’est la fête ! Le WFA Network c’est l’aboutissement d’un rêve, c’est LA chaîne catch par excellence au service des fans ! WE DID IT ! WE DID IT ! WE ARE THE CHAMPIOOOOONS, MY FRIEEEEENDS ! I BELIEVE I CAN FLYYYYYYYY ! I BELIEVE I CAN TOUCH THE SKYYYY ! Hem… heu… **tousse** Est-ce qu’il y a des questions ? »

Le parterre de journalistes se leva comme un seul homme et des bras innombrables se tendirent. Le wookie donna la parole à une jeune femme blonde en tailleur Chanel bleu très sexy…

« Suzette Delamare, pour le magazine Marie-Chantal. Ne pensez-vous pas que la WFA véhicule une image négative et néfaste de la femme par le biais de ses… hum… comment appelez-vous ces catins déjà ? Ah oui ! DIVAS ! Ce WFA Network va-t-il poursuivre cette conception machiste ? »

« DAMN ! Heu… Eh bien… comme le disait un grand philosophe français, and I quote : j’ai perdu la tête-heu, depuis que j’ai vu Suzeeeette-heu ! Je perds la raison, chaaaque fois que je vois Suzooon ! Ouais ! »

La journaliste s’impatiente et Gbacca est de plus en plus mal à l’aise.

« C’est un scandale ! Je vous ai posé une question, j’attends de vous une répon… »

Une minuscule fléchette vient de se planter dans le cou de la journaliste qui perd connaissance. Le Headbooker se retourne et aperçoit Sexy Boy, dont la tête dépasse de derrière un grand rideau. Le gérant de la division féminine range sa sarbacane, montre un pouce levé au wookie et lui fait un clin d’œil, avant que la main implacable de Tombstone ne s’abatte sur son épaule et ne tire brutalement Sexy en arrière pour le ramener en coulisses.

Gbacca desserre un peu son nœud de cravate et éponge la sueur qui perle à son front tandis que deux brancardiers évacuent la journaliste de Marie-Chantal.

« Heu… une autre question ? Oui, vous monsieur avec la casquette rouge et la salopette en jean ! »

L’homme, visiblement très intimidé, se voit remettre un micro par un assistant et parle…

« Bon… bonjour ! Gé… Gérard Mansoif, du bimensuel Ca… Camions & Remorques. Est-ce que… Est-ce que le WFA Network proposera des… proposera un ou plusieurs programmes avec des… avec des camions… ou bien des… des remorques ? Voilà… »

Pris au dépourvu, le headbooker laisse d’abord sa mâchoire percuter le pupitre. Puis il se reprend et réfléchit quelques secondes…

« Eh bien, mon cher Gérard, je ne pense pas non. Désolé. Mais je parlerai de l’idée à la direction des programmes dans un avenir proche… ou jamais, hem… »

« Qu’est-ce que vous avez dit, monsieur Bacca ? »

« Non non, rien. »

« Ah, ben alors merci de votre réponse. »

« Quelqu’un d’autre ? Une question ? Oui, le monsieur là-bas qui vient de faire tomber deux de ses collègues pour se faire remarquer… Je vous écoute. »

L’homme porte un imper beige, ses cheveux mi-longs sont poivre et sel et il a une belle gueule d’enfoiré. Une fois en possession du micro, l’individu a l’air ravi, il a à présent les yeux mi-clos et il esquisse un sourire réjoui…

« Bonjour, je me présente : Francis Kuntz, journaliste d’investigation à Groland TV. Monsieur Bacca, je n’ai pas pu m’empêcher de mener ma petite enquête sur la WFA, héhéhé… et j’ai découvert pas mal de choses douteuses voire carrément illégales. Pour commencer, au cours d’un entretien avec un de vos collaborateurs, que j’appellerai ‘‘F. le Belge’’, ce dernier s’est plaint du rythme de travail démentiel, de la rémunération dérisoire et des coups de fouet ! Ensuite, j’ai enquêté sur les ramifications politiques de la WFA et j’ai pu établir des connexions entre votre ami Clown De Bastard et des réseaux communistes d’extrême gauche à Cuba, en Biélorussie, en Slovénie, au Turkménistan, au Boukistan et même à Saint-Pierre et Miquelon ! Certaines sources évoquent également de la corruption dans les hautes sphères de la WFA, des orgies sexuelles avec des prostituées venues d’ex-URSS et d’Asie, une caisse noire et des comptes bancaires très bien approvisionnés dans des paradis fiscaux… »

« Sexy ?! Sexy ? Bordel ! Qu’est-ce que tu fous ? »

Le wookie cherche Sexy Boy des yeux mais aucune tête ni aucune sarbacane ne daigne se montrer.

« Monsieur Bacca ! Les gens ont le droit de savoir, alors avouez ici et maintenant tous vos crimes ! Il y a quelque chose de pourri à la WFA. Les dérives, les trafics, les magouilles, tout ça doit s’arrêter. Et en plus vous avez le culot de vouloir imposer une chaîne de télé entièrement dévouée à la propagande de cette entreprise malfaisante ! »

Kuntz et son visage d’enfoiré scrutent le Headbooker qui est dans le plus grand embarras…

(suite et fin)


« Je… je ne sais rien de tout ça… heu… Je m’insurge ! Je proteste énergiquement. Toutes ces allégations sont… fallacieuses ! C’est parfaitement abracadabrantesque ! »

Kuntz lève les bras en l’air en signe d'apaisement et reprend la parole.

« Bon allez… on est entre gens civilisés, si vous ne tenez pas à répondre tout de suite et maintenant, au cours de cette conférence de presse, on peut peut-être trouver un endroit plus tranquille, où nous serons en tête-à-tête, rien que vous et moi. Ainsi, je pourrai avoir la primeur et l’exclusivité de vos confessions… et puis qui c’est ? Peut-être que je vous trouverai sympathique et que je fermerai les yeux sur certaines choses… en échange de parts dans votre société florissante pour commencer… et vous pourriez peut-être me présenter quelques charmantes divas. Héhéhé… »

Gbacca reste scotché par les propos du vil Francis Kuntz qui ne se départit pas de son sourire de petite putaine. Le malaise se fait pesant… les autres journalistes demeurent ahuris… Mais tout à coup, une musique se fait entendre…



Le parterre de journalistes lâche un « Oooooh ! » et certains pointent leur index vers quelque chose au-dessus de Gbacca. Ce dernier sent de la chaleur au-dessus de lui… il se retourne et lève la tête pour apercevoir le seul, l’unique Clown Bastard en jetpack !!

« CB ?! Nom de Zeus ! C’est bien toi ? »

« Bien sûr que c’est moi, mon petit chat ! Avec les amis du PCF, après la réunion, on a zappé sur BFM TV pour voir comment tu t’en sortais… Quand on a vu le carnage, on s’est décidé à agir ! »

« Tu as un plan, mon bon ? »

« Plus ou moins, mon lapin… plus ou moins… Attrape déjà mes jambes et essaie de ne pas regarder en bas quand on prendra de l’altitude, mec ! »

Le Headbooker attend que Clowny descende de quelques mètres puis il s’empare des jambes du Hardcore Little Bastard. CB remet les gaz et voilà les deux HB qui survolent les journalistes abasourdis. Gbacca sort une petite télécommande et appuie sur le bouton en visant à l’aveugle l’écran géant au loin derrière lui.

« Mesdames et messieurs les journalistes, veuillez regarder cet aperçu des programmes du WFA Network ! Merci d’être venu et n’oubliez pas le buffet froid qui sera servi après la fin de la vidéo ! Allez CB ! Vers l’infini et au-delàààààààààààààà !!! »

« OH HI YEAH ! SUPEEER… OH HI YOU ! BALOOOOOOU ! On s’éclate comme des petits fous avec le super Balou ! »

« Clowny ? »

« Ouais ma mignonne ? »

« Tu peux arrêter de chanter ça, s’il te plaît ? »

« Rooooh… Bon, qu’est-ce qu’ils foutent ces deux glandus ? Je vais bientôt être en panne de carburant, moi… »

« QUEUWA ? Et puis d’abord, où tu as déniché cet engin ? »

« On va dire que je l’ai gagné à une tombola… AH ! Les voilà ces petits salopards ! Ohé ! Les gars ! On arrive ! »

Les deux HB survolent une grande avenue et se rapprochent d’une SAAB rouge vif décapotable dotée de décorations sur le capot : un marteau et une faucille dorés ainsi que la phrase « Being a Commie ? Now that’s gangsta, biatch ! ». La conductrice n’est autre que Marie-George Buffet. A côté d’elle, à la place du mort se trouve Robert Hue qui fait de grands signes envers Clown Bastard pour le guider, tout en communiquant avec sa collègue pour gérer la vitesse de la voiture… Finalement, après quelques minutes de manœuvre, CB réussit à larguer Gbacca sur la banquette arrière de la décapotable, avant de l’y rejoindre lui-même quelques secondes plus tard. A bord de la SAAB, tout le monde se félicite et se fait des « highfive ». Clown tapote ensuite l’épaule de Robert qui lui tend un cigare et un zippo. Le HB l’allume, tire sur son barreau de chaise et expulse la fumée avant de lâcher, cabotin :

« J’adore quand un plan se déroule sans accroc ! »

La décapotable s’engage sur l’autoroute et se prépare à dévorer l’asphalte, baignée par un joli coucher de soleil…


Mais revenons à présent à la conférence de presse où les journalistes ne peuvent détacher leurs yeux de l’écran géant qui diffuse des images des différents programmes qui seront disponibles sur le WFA Network…


Tous les matins, réveillez-vous de bonne humeur et faites de l’exercice avec Layla et Britani dans WFA GYM !

On voit alors des images des deux divas en vêtements de sport ultra sexy mettant leurs formes en évidence. Les deux jeunes femmes procèdent à des mouvements de gymnastique et les caméramans se font plaisir avec des gros plans sur les fesses des deux animatrices…

« Et 1 et 2 et 3 et 4 ! On change et on passe côté gauche ! Et 1 et 2 et 3 et 4 ! Ouais ! Et on refait une série ! Allez Britani, bouge ton gros cul, c’est mou ! »

« QUOI ? C’est toi qui as un gros boule ! Tu aimes peut-être le nutella, mais ton corps ne l’aime pas. »

« Ton cul est tellement gros que pour le voir en entier, il faut aller sur Google Earth ! »

« RAAAAAAAAAAH !! »

« AAAAAAAAAAAAAAYYYAAAAAH !! »

Joey Styles, qui passait par-là se met à beugler…

« OH MY GAWD ! CATFIGHT ! CATFIGHT ! CATFIGHT ! »




Vous avez la fièvre acheteuse ? Vous voulez vous offrir les derniers objets à la mode et rendre jaloux vos proches ? Retrouvez notre expert Heath Slater et son assistante Maryse dans… SLATIE SHOPPING !

Slater et Maryse se trouvent dans un décor aux couleurs orange flashy et présentent une foultitude d’objets en tous genres…

« … Mais regardez-moi cette merveille, Maryse ! C’est du bel ouvrage, ça, c’est à n’en point douter un objet de collection ! »

« Mais qu’est-ce que c’est Heath ? »

« Comment ça qu’est-ce que c’est ? Mais enfin, il s’agit du tout nouveau godemichet Slatie en bois d’acajou sauvage ! Simple d’utilisation, différents modes de jeu disponibles, vitesse de vibration, de rotation et de pulsion réglable, ce gode fonctionne avec des piles AAA et il fera le plaisir des petits comme des grands, j’ai le même à la maison ! »

« Quel est le prix de ce magnifique objet ? »

« Vous n’allez pas me croire, Maryse… Chers téléacheteurs, vous allez pouvoir vous offrir le gode Slatie pour la modique somme de… 595 € seulement ! A ce prix-là, c’est une aubaine, non ? Et pour un godemichet Slatie acheté, nous vous offrons deux tubes de lubrifiant Slatie, eh oui, on est comme ça à Slatie Shopping, on veut faire plaisir à nos pigeons… heu… à nos clients ! »

« Ouah ! Est-ce que je peux l’essayer, Heath ? »

« Bien sûr, mais tout à l’heure dans les loges. »

« Super ! Et si nous passions à l’objet suivant ? »

« Mais avec grand plaisir, Maryse ! »

« De quoi s’agit-il, Heath ? »

« Voilà un objet que je qualifierais de ‘‘vintage’’ et qui s’adresse avant tout aux nostalgiques. J’ai l’honneur de vous présenter ce fantastique Minitel customisé aux couleurs Slatie ! Avec cet objet, vous serez branché et vous pourrez communiquer à volonté grâce à cette fenêtre ouverte sur le monde, heu… la France, heu… la Creuse et la Lozère, quoi ! »

« C’est incroyable, Heath ! »

« Evidemment que c’est incroyable, tous nos objets à Slatie Shopping sont incroyables ! Non mais visez-moi un peu cette merveille technologique ! »

« Et on me signale à l’instant que ce Minitel fait l’objet d’une offre spéciale ! »

« COME ON BABAAAAYYY ! C’est génial ! Si vous êtes l’un des 10 premiers téléacheteurs de notre Minitel, Slatie Shopping vous offrira… roulements de tambour… wait for it… ce ma-gni-fi-que téléphone à cadran Slatie en authentique bakélite !! OH YEAAAH, BABAYYYYY ! »




Vous aimez jouer ? Nous aussi ! Découvrez votre nouveau jeu présenté par Thierry Baccaro : WFA MOTUS !

« Ginette, vous gagnez la main, c’est à vous de jouer ! Avec la lettre P.»

« Piledriver : P-I-L-E-D-R-I-V-E-R. »

On assiste alors à une magnifique animation visuelle et sonore digne d’un Amstrad CPC 6128…

« Holala ! Vous avez trouvé le mot du premier coup, bravo ! Ca s’applaudit ! »

** silence de mort sur le plateau **

« HEY ! J’ai dit : CA S’APPLAUDIT ! »

Quelques personnes dans le public sont réveillées par les cris de Baccaro et applaudissent mollement…

« Ah quelle ambiance de folie ! Eh bien Ginette et votre partenaire Jeanine vous gagnez le droit de piocher chacune une boule… pensez à bien remuer les boules, surtout ! »

Les roulements de tambour sont lancés tandis que Ginette passe sa main dans le compartiment à boules et remue… La candidate extrait sa prise et la met en évidence.

« Ohlalalala… C’est une boule noire ! Fâhkr est contre vous visiblement… A vous Jeanine ! Je rappelle que si vous piochez une deuxième boule noire, vous perdez la main et vous devez nous payer 10000 €. »

Nouveaux roulements de tambour, Jeanine trifouille à son tour les boules… avant d’en extirper une…

« Ah ! Deuxième boule noire, Fâhkr is a bitch ! »

« Mais attendez une petite minute ! Il n’y a que des boules noires dans ce truc !! »

« Je… hum… et tout de suite, une page de pub ! »




Vous reprendrez bien un peu de jeu ? Oui ? Alors voici pour vous : les Z’amours WFA présenté par Thix !

« … eh bien passons à notre troisième couple pour achever la présentation de nos candidats et… Heu… je crois que nous avons un problème ! Vous êtes seul, monsieur ? Où est passée votre moitié ? »

Le candidat n’est autre que Mister Andernedy ! Ce dernier répond en mâchouillant son chewing-gum.

« Mais enfin, t’es abruti ou quoi ? On est là tous les deux ! »

Thix a l’air perdu et perplexe.

« Mais enfin, je ne vois que vous, vous êtes tout seul sur cette banquette. »

« Arrête de faire le mariole, tu veux ? Ce n’est pas drôle ! »

« Bon… ce doit être une mauvaise blague. C’est vous qui êtes derrière tout ça, Maître Galibert ? »

La voix off nie toute implication.

« Ben ça alors ? **mauvaise imitation de Régis Laspalès** Je ne sais pas ce qu’on vous a dit, mais ici on ne fait pas de tarif mi-couple masculin ! »

« Ecoute-moi bien asshole : je vais te dire qui on est ! WE HAIL… FROM GREEN BAYYYY WISCONSIIIIIIN-AH… MISTEEEEEEERRRRRRRR ANDER… NEDYYYYYYYYYYYYYY !!! NO ! ANDERSOOOOOOON ! NO ! KENNEDYYYY ! Mais vas te faire foutre ! Anderson ! Kennedy ! Non, ANDERSON ! NON, KENNEDY ! Je vais te démolir ta sale tronche, tu vas voir ! C’est moi le patron ! Non, c’est moi, asshole ! »

Thix reste sur le cul quelques instants… avant de s’amuser de la situation quand il voit Mr. Andernedy se casser lui-même la gueule !

« HOULAAA ! On en a connu des disputes de couple sur ce plateau, mais un truc comme ça ? Jamais ! Mais que fait le service d’ordre ? Il faut les séparer ! »

**Badumtss**




Sur le WFA Network, retrouvez toutes l’actualité de votre e-fed préférée grâce au JT WFA de 13h, présenté par Elise Sucette !

« … et on vient de l’apprendre à l’instant, François, le booker émérite du match entre Mensah X et Trent Barreta du prochain épisode de WFA Raw, vient tout juste de boucler sa quatrième phrase après deux heures d’effort ! Voilà une performance impressionnante de la part de celui que l’on surnomme affectueusement le ‘‘Putain de Bouffeur de Frites’’. Les Headbookers l’ont chaudement félicité et ils espèrent que François aura fini son booking à temps… Dans un tout autre registre à présent, c’est l’une des plus grandes énigmes de notre temps : mais d’où vient le bonnet que porte Clown Bastard, l’un des grands pontes de la WFA ? Simple couvre-chef ? Objet porte-bonheur ? Ou bien artefact extra-terrestre ? La rédaction a dépêché ses meilleurs enquêteurs pour enfin percer le secret de ce mystérieux bonnet. Un reportage signé Clara Morgane, Vincent McDoom et Jean-Baptiste Poquelin… »




Vous aimez les histoires d’amour entre étudiants ? La WFA aussi ! Alors ne ratez pas un épisode de votre feuilleton : Goldust et les Garçons !



(décor de cafétéria rose bonbon, Goldust, perruque blonde sur la tête, est assis à une table avec son amie et confidente Natalya…)

Nattie : « Alors Goldie ? As-tu enfin décidé avec qui tu vas aller au bal de fin d’année ? Dary ou Johnny ? »

Goldust : « Oh c’est trop dur ! C’est un vrai dilemme, c’est déchirant, mon cœur saigne… D’un côté, Dary est extrêmement riche, bien élevé, gentil, issu d’une grande famille irlandaise mais c’est un nain… et de l’autre côté, Johnny est beau comme un dieu, musclé, c’est le capitaine de l’équipe de rugby, il a remporté deux titres cette année et il est encore plus gentil… mais il est pauvre, dépressif, diminué mentalement et pauvre… Ohlala ! Comment vais-je faire ? »

Nattie : « Attention ! Voilà Johnny qui arrive ! »

Goldust : « Oh mon dieu ! Il ne faut pas qu’il me voie ! Vite ! Je vais me cacher sous la table ! »

John Cena : « Hey ! Salut Natalya, ça gaze ? »

Nattie : « Salut John. » **prout**

John : « Wow dégueu ! Heu… est-ce que tu sais où est Goldust ? Il faut que je lui parle. Le bal de fin d’année approche et j’aimerais qu’il soit ma cavalière… enfin même si je ne me fais pas d’illusion : je sais que Dary a jeté son dévolu sur Goldie... Mon rival a des arguments économiques que je n’aurai jamais. Je ne suis qu’un pauvre athlète sans le sou et j’ai seulement 35 de QI, mais… j’ai un cœur rempli d’amour qui ne demande qu’à se donner à un beau vieux travelot au maquillage doré ! »

Nattie : « Oh comme c’est beau, Johnny ! J’aimerais tellement qu’un homme me dise la même chose ! Je ne sais pas où est Goldie mais je lui parlerai, en tout cas, je suis certaine que ton message lui parviendra. »

John : « Wesh wesh, t’as vu ! Faut que je me tire, j’ai un entrainement. A la revoyure, Nattie et merci quand même ! »

Nattie : « Salut Johnny… Pssssit ! c’est bon, Goldie, il est parti, tu peux sortir de sous la table maintenant. »

Goldust reprend sa place à table…

Goldust : « Oh, Johnny est si charmant ! Ca ne va pas me faciliter les choses… Tiens ! Regarde ! On dirait un facteur là-bas… »

Nattie : « Mais oui ! Qu’est-ce qu’il fait dans la cafétéria ? »

Facteur : « Excusez-moi ? J’ai un télégramme pour un certain monsieur… heu… Dust ! »

Goldust : « Oui ! C’est moi. »

Facteur : « Tenez. Voici. Bonne journée à vous, au revoir. »

Nattie : « Tu en fais une tête ! Qu’est-ce qu’il y a d’écrit ? »

Goldust : « C’est un mot de Dary… il… me dit d’aller regarder dans la cour par la fenêtre ?! C’est bizarre. »

Nattie : « Qu’est-ce que tu attends, grande godiche ? Vas-y ! »

Les deux amis s’exécutent et quittent leur table pour aller scruter la cour à travers la baie vitrée de la cafèt’… Nattie et Goldie ouvrent de grands yeux et s’extasient : des milliers de roses ont été déposées dans la cour et une grande pancarte trône parmi les fleurs sur laquelle on peut lire « Goldust, veux-tu être ma cavalière au bal de fin d’année ? Signé : Dary ».

Nattie : « OMG ! Quelle classe ! **PRRROUUUUUUUTTTT** Oups, désolé… j’aurais pas dû reprendre de cassoulet. »

Goldust : « Holy shit, Nattie ! Malgré toutes celles qui se trouvent dans la cour, je peux te jurer que ça ne sent pas la rose ici !!! »





Vous raffolez des séries policières à l’américaine ? Pas de problème ! Le WFA Network vous présente votre nouvelle série : Les Enquêtes de Captain Obvious, starring Teddy Long !

(une scène de crime, un appartement, quelques policiers qui prennent des photos et fouillent dans les placards, le cadavre d’un homme gît au bout d’une corde, en-dessous de lui, un tabouret renversé sur le sol, travelling sur le capitaine Obvious de la police de Chicago…)

« Holla holla holla ! Aucune trace d’effraction, un ticket de caisse pour l’achat d’une corde et une lettre d’adieux signée sur la table de la cuisine relatant sa solitude et la perte de son job… Messieurs, j’ai trouvé ! Cela ne fait aucun doute. Cet homme s’est suicidé par pendaison ! »

Tous les policiers s’arrêtent et contemplent, interloqués et stupéfaits, le maître de la déduction. « Thank you, Captain Obvious ! » (applaudissements, félicitations, poignées de main)

« Allez ! Pour fêter ça, on va tous regarder Smackdown ce soir avec en main event, un TAG TEAM MATCH, PLAYA ! » **Teddy Long dance**




Votre soif de jeu est inextinguible, à l’image de votre soif d’alcool ? Le WFA Network a la solution ! Découvrez notre jeu « Qui Veut Gagner du Saint Emilion ? », animé par Jean-Louis Borloo !



Borloo : Bienvenue à vous qui nous retrouvez pour Qui Veut gagner du Saint Emilion ?, notre valeureux candidat Samoa Joe, qui nous vient du charmant village de Delirium dans la région de Tremens, arrive à la question qui vaut 10000 bouteilles, ce qui fait déjà une sacrée cave ! Il ne lui reste plus qu’un seul joker : le coup de fil à un ami. Tout va bien, Joe ?

Joe : Mouais, ça vaaa ! Par cont’, est-ce qu’on peut m’resservir un p’tit coup de poire, siouplé ?

Borloo : Bien sûr ! Tendez vot’ coupette… voilàààà. A la vôtre, mon bon. Vous voulez des chips ou des cacahuètes ?

Joe : Boarf ! Pas de cahouète. Mais c’est chentil, Jean-Louis…

Borloo : Allez ! C’est parti pour cette nouvelle question ! Avec quelle plante fait-on la tequila mexicaine ? Réponse A : avec le mezcal ; réponse B : avec l’agave tequilana ; réponse C : avec la plante des pieds ; réponse D : avec Vickie Guerrero.

Joe : Roooh… c’est fastoche, ça, p’tain ! Réponse B : agave tequilana.

Borloo : Est-ce que c’est votre dernier mot, Samoa Joe ?

Joe : Burp !

Borloo : Est-ce que c’est votre dernier rot ?

Joe : C’est pô mon dernier rot, mais c’est mon dernier mot, Cheanlouis.

Borloo : La tequila mexicaine est faite à partir de la plante appelée… agave tequilana ! Bonne réponse, Joe ! Bravo !

Joe : TOURNEE GENERALE !

Public : OUAAAIIIIIIIIIS !

Borloo : Z’avez entendu le monsieur ! Qu’on fasse passer les serveurs dans le public ! Je vous remets une lichette, Joe ?

Joe : Un peu, mon neveu ! Hé ho, pas plus haut que le verre, hein !

Borloo : Joe, vous êtes un candidat très sympathique, vous tenez très bien l’alcool et pour la peine, je vais vous faire une fleur : on va passer directement à la question à 1 000 000 de bouteilles ! Allez c’est la fête !

Joe : Wow, c’est chénial ! Merchi beaucoup, Cheanlouis ! T’es un chic type, tu sais ? Viens, faut qu’j’t’embrasse ma couille !

Borloo : Mais c’est rien, ça me fait plaisir je te dis ! Bon allez, la question ultime à un million de bouteilles… Tiens mais au fait, qu’est-ce que vous allez faire de tout ce bon vin français, Joe si vous gagnez ?

Joe : Ben… je vais le boire, pardi !

Borloo : Ah ! Ca c’est bien parlé !

Public : FARPAITEMENT ! JOE ! JOE ! JOE ! JOE !

Joe : Merzi les mecs !

Borloo : Bon, voici l’intitulé de la question attention : Parmi ces cépages, lequel n’entre JAMAIS dans la production du Jurançon AOC ? Réponse A : petit Manseng ; réponse B : Courbu Blanc ; réponse C : Fer Servadou… et réponse D : Camaralet de Lasseube.

Joe : Oh la vache ! C’te question ! J’en sais trop rien, môa…

Borloo : C’est la question à 1 000 000 de bouteilles, ça se mérite ! C’est difficile mais c’est comme ça. Je vous rappelle qu’il vous reste un joker : l’appel à un ami.

Joe : Ah ben ouais, j’vais utiliser ce truc-lô !

Borloo : Alors qui appelle-t-on ?

Joe : Mon copain Tonton Sam, y s’y connaît en Jurançon, normalement, l’est Basque !

Borloo : Très bien, appelons donc votre oncle tout de suite…

Joe : C’est pô mon oncle, c’est un copain !

Borloo : Ok ok !

Tonton : Ouais allô ?

Borloo : Bonsoir monsieur Sam, ici Jean-Louis Borloo pour Qui Veut Gagner du Saint Emilion ? Vous allez bien ?

Tonton : Salut Jean-Louis, ça va pas trop mal ma foi.

Borloo : Je suis avec votre ami Samoa Joe et il a besoin de votre aide pour la question cruciale ! Un million de bouteilles de Saint Emilion sont en jeu, l’enjeu est colossal !

Tonton : Oh merde, le salaud ! Il a intérêt à partager si je lui donne la bonne réponse !

Borloo : Eh bien, je vais vous passer Joe qui va vous poser la question. Attention car vous n’aurez que trente secondes pour entendre la question et y répondre, ne traînez pas !

Joe : Tonton, mon coupain, parmi ces cépages, lequel ne sert jamais à faire du Jurançon ? Petit Manseng, Courbu Blanc, Fer Servadou ou Camara… Cabaret de Lateube je sais pas quoi ?

Tonton : C’est Fer Servadou, mon gros ! J’en mettrai ma bite au feu !

Joe : Génial ! Merzi coupain !

Tonton : Pas de problème. Tu m’enverras quelques bouteilles. Bon sinon, ça va ? Tu vas la regagner cette ceinture WFA ou merde ?

Joe : Je vais zessayer, ouais ! Merzi Tonton. Je t’enverrai une caizze de vinâsse ! Bisous.

Tonton : Ciao.

Borloo : Alors Joe ? Allez-vous faire confiance à votre ami ?

Joe : Pour zûr, Arthur ! Réponse C, Cheanlouis ! C’est mon dernier mot !

Borloo : L’heure est grave… est-ce que notre ami Samoa Joe va rentrer dans l’histoire de ce jeu et remporter le million de bouteilles ? La réponse… est… OUIIIIIIIIIIIIIIIII ! Fer Servaudou est un cépage qui sert aux Gaillac et Marcillac ! BRAVOOOO ! Tout le public et moi-même levons notre verre en votre honneur !

Joe : TOURNEE GENERAAAAAAALE ! Youhou ! **coma éthylique**




Peut-être êtes-vous fans de cinéma ? Rassurez-vous ! Le WFA Network vous offre les derniers films issus des studios WFA !

MENSAH A TOUT PRIX !

L’histoire de quatre jeunes prétendants (Allen, Scooter, Seth et Ginger) prêts à tout pour conquérir le cœur d’un prince charmant à la peau couleur ébène venu du Ghana et qui a promis de l’or à celui qui gagnerait ses faveurs. Ces quatre jeunes gens vont entrer dans une compétition sans merci et leurs destins vont basculer quand ils franchiront la ligne jaune… c’est l’enfer carcéral et la vie en cellule qui les attend au bout du chemin… ainsi qu’un directeur de prison texan tyrannique et sadique qui organise des combats clandestins au sein même de son pénitencier ! Qui sera le meilleur ? Qui est prêt pour l’ultime sacrifice ? Qui veut MENSAH A TOUT PRIX ?

Avec :

- Jamie Foxx dans le rôle du prince Mensah (Mensah X a refusé le rôle car le personnage apparaissait moins longtemps à l’écran que « les putains de whities »)
- AJ Styles dans le rôle de Allen
- Kid Kash dans le rôle de Scooter
- Seth Rollins dans le rôle de Seth
- Heath Slater dans le rôle de Ginger
- JBL dans le rôle du directeur J.M. Nazi
- Et François Berléand dans un second rôle comme d’hab’, quoi.




Le WFA Network, c’est aussi des programmes qui mettent en lumière les problèmes de société, notamment les difficultés dans l’éducation de vos putains de sales gosses, avec… Batista le Grand Frère !

Père désemparé : Allez Kévin, maintenant tu éteins ton ordinateur, il est 23 heures et tu as cours demain matin ! Ca suffit !

Kévin : NAAAN ! Je discute avec des copains sur facebook-heuuuu ! Me prends pas la teuté !

Père désemparé : Mais tu les verras demain au collège tes amis, mon ange. Sois raisonnable un peu. Ta mère et moi on s’inquiète, ton dernier bulletin de note est très mauvais. Tu veux que je coupe internet ?

Kévin : Putain, tu fais ça, je te défonce, enfoiré ! T’as pas intérêt, je te préviens ! Nan mais il est ouf, lui…

** DING DONG **

Père désemparé : Chérie ? Tu peux aller ouvrir ou tu as déjà pris ton troisième valium ?

Mère désemparée : Non, c’est bon, j’y vais !

La maîtresse de maison va ouvrir la porte. Face à elle se tient nul autre que l’Animal, Dave Batista !

Batista : Bonsoir m’dame, la famille Dubois c’est bien ici ?

Mère désemparée : Oui c’est ici, monsieur. Qu’est-ce que vous voulez ?

Batista : Je suis Batista le grand frère, vous et votre mari avez contacté la production pour régler les problèmes de discipline de votre fils… heu… (il consulte son avant-bras sur lequel figure une liste de prénoms. Ils sont tous barrés d’un trait sauf un) Kevin ! Voilà !

Mère : Oh Dieu merci, vous êtes enfin là pour nous aider ! Mais entrez donc ! Vous voulez boire quelque ch…

Batista : Non merci, c’est gentil. Où il est votre garçon, m’dame ?

Mère : Il est enfermé dans sa chambre à l’étage, il est encore devant son ordinateur. Il passe sa vie devant son écran, on ne sait plus quoi faire avec son père. Tiens d’ailleurs, Robert est là-haut en train de se disputer avec Kévin…

Batista : Bien. Restez tranquillement ici, je m’en occupe.

L’Animal s’engage dans l’escalier, les insultes et les cris hystériques du jeune adolescent guident le grand frère au bout du couloir de droite. Robert est là qui est en train de craquer. Big Dave pose sa paluche sur l’épaule du pauvre homme et ce dernier se retourne. Quand il reconnaît le colosse, le visage du père s’illumine et des larmes de soulagement commencent à poindre aux coins de ses yeux…

Robert : Vous !? ENFIN ! C’est incroyable ! Merci d’être venu, monsieur Batista ! Kévin est à l’intérieur, il s’est enfermé dans sa chambre. Je n’en peux plus, je vous passe le relai, il est à vous…

Batista : Monsieur Dubois, écartez-vous, allez vous reposer en-bas avec votre femme. Surtout, rester en dehors de mon chemin. Tout va bien se passer… Kévin ? Je suis Dave Batista, le grand frère. Je viens t’aider. Ouvre cette porte.

Kévin : De quoi ? T’es qui toi ? D’où tu débarques chez moi et tu me donnes des ordres ?

Batista : Je te donne encore trois secondes, petit.

Kévin : Ouais, c’est ça ! Dans tes rêves que j’ouvre la porte, ducon ! Vas te faire foutre.

**BLAM !!!** La porte vole en éclats et l’Animal est dans la chambre de l’ado rebelle ! SPEAR ! Spear de Batista ! Il a coupé le gamin en deux ! Il le relève en lui attrapant le cou à deux mains, l’approche de son visage terrifiant empli de haine et lui hurle dessus.

Batista : Ecoute-moi bien petit merdeux ! A partir de cet instant, tu deviens ma chose, ma petite salope, ma biatch ! Tu vas obéir sans te plaindre, en silence et sans discuter au moindre de mes ordres ! Sinon, je te casse tous les os de ton corps un par un, je t’ouvre le bide et je fais de la corde à sauter avec tes tripes puantes ! Compris, sale petite merde ?

Kévin : Ou… oui.

Batista : Oui qui ? Tu crois que tu parles à un putain de clébard ? C’est ça ?

Kévin : Oui, m’sieur.

Batista : J’ai rien entendu ! Plus fort, connard !

Kévin : OUI MONSIEUR !

Batista : C’est mieux, mais la prochaine fois, j’aimerais que ce soit plus spontané !

Spinebuster sur le bureau du collégien ! OMG ! Kévin est passé à travers la table ! Big Dave arrache les câbles de l’ordinateur avant de s’emparer de l’unité centrale qu’il fracasse contre le mur à plusieurs reprises.

Batista : Et maintenant le gremlin, tu vas au lit et tu dors !

L’Animal ramasse la dépouille de Kévin : coup de pied à l’abdomen… et BATISTA BOMB ON DA FUCKING BED ! Le sommier a cédé. Le mioche ne bouge plus. Victoire du Léviathan dans ce squash match express.

Batista : Je te revois demain matin à 5 heures. On ira à la salle de gym te faire perdre un peu de graisse. Je vais te faire courir, je vais te faire soulever de la fonte, petit con, et tu vas aimer ça. T’as pas fini d’en baver, crois-moi ! Bonne nuit, gamin… et bienvenue en enfer !




Vous aimez vous moquer des cas sociaux et de toutes ces pseudo-célébrités ? Ca tombe bien, nous aussi ! Retrouvez Confessions Intimes sur le WFA Network, pour finir votre soirée en beauté !

Journaliste en voix off : Aujourd’hui dans Confessions Intimes, nous allons à la rencontre d’un jeune homme persuadé d’être à la fois une star mondiale, un sex symbol, un champion du monde de catch et un businessman hors pair : John Morrison ! Mythomane excentrique, mégalomane au psychique halluciné, vous allez voir que cet homme n’a aucune limite et ne recule devant rien pour étancher sa soif de reconnaissance, de gloire et de célébrité. Nous nous sommes rendus chez John pour partager quelques heures de son intimité et tenter de mieux comprendre comment ce doux rêveur mène sa vie au quotidien…

9h30 : Nous arrivons devant le domicile de John Morrison, de son vrai nom Bernard Fléchette, un appartement modeste dans un HLM situé dans les quartiers sud de Dunkerque. Lorsque nous sonnons, il est évident que nous venons de le réveiller… La voix de John nous parvient via l’interphone.

« Ouais, salut les gars ! Désolé, j’avais oublié que vous veniez ce matin… J’ai fait la teuf toute la nuit, j’ai levé de la donzelle toussa… Ben je vous ouvre. Cinquième étage à gauche, là où il y a le paillasson avec écrit ‘‘Greatness Inside’’. »

9h45 : Nous accompagnons John, vêtu d’un pyjama en soie, lunettes noires customisées, brushing impeccable et chaussons-lapins aux pieds, pendant que ce dernier prend son petit déjeuner : des BN à la vanille qu’il trempe dans du lait et un grand verre d’oasis cocktail tropical. Pas de « donzelle » en vue. John nous indique qu’elle doit être sous la douche, mais aucun bruit ne nous parvient de la salle de bain.

11h00 : John est dans la salle de bain et s’admire devant le miroir après s’être douché et coiffé. Il insiste pour que l’équipe de tournage et moi-même touchions ses abdominaux harmonieusement sculptés.

« Allez-y les mecs, touchez-les ! C’est le rêve de toutes les femmes du monde entier. Vous sentez cette force irrésistible qui émane de moi ? C’est ce que j’appelle la Lumière, tu vois ? La Lumière c’est moi, c’est John Morrison. C’est une énergie présente dans la nature et qui englobe toute chose, tu vois, mais elle se retrouve vachement concentrée en moi. John Morrison est l’incarnation de la Lumière. Je resplendis à l’intérieur… mais aussi à l’extérieur et sur les autres personnes, sur les truies, quoi. »

Journaliste : Vous voulez dire sur autrui, non ?

« Ouais, voilà c’est ça. Tu parles bien la France, toi. C’est cool. »

Journaliste : Vous semblez accorder énormément d’importance à l’apparence et à votre corps…

« Ah t’as remarqué ? Oui, pour moi c’est une question de vie ou de mort tu vois. Le corps c’est tout. Le corps c’est la vie. Si t’as pas un beau corps, ben tu restes chez toi et tu te suicides quoi. Y a pas à chercher midi à quarante à l’heure, tu vois. Attention hein ! Je dis pas que c’est facile d’avoir un corps de rêve comme le mien. C’est beaucoup de travail, c’est tous les jours. Rien que les cheveux, c’est beaucoup de boulot : avant-shampooing, shampooing, après-shampooing, lotions… d’ailleurs je vais bientôt lancer mes propres produits dans le commerce sous peu. Ca va faire un carton ! J’ai signé avec une grande enseigne… heu… Yves Roger ! »

Journaliste : Yves Rocher ?

« Non non, c’est Yves Roger, c’est deux mecs du quartier qui m’ont contacté. Ils m’ont dit qu’ils allaient me mettre en relation avec la maison mère située en Maghrébie. En échange, je devais payer 5000€ pour envoyer les échantillons toussa… C’est loin il paraît alors il y a beaucoup de frais de port… Bon allez, je m’habille et on va à la salle de muscu… »

11h30 : Nous accompagnons John Morrison, qui se surnomme lui-même le « Shaman of Sexy » ou bien « Guru of Greatness ». Bizarrement, les habitués de la salle de musculation, eux, surnomment John : « Nanard le Tocard » ou, plus sobrement, « l’aut’ con ». Nous interrogeons le gérant de la salle tandis que nous laissons John se déchainer sur les machines.

« Bernard a eu un petit accident il y a cinq ans… il a chuté en essayant un nouveau tapis roulant pour la course… Fracture du crâne, c’était pas joli à voir. Quand il est revenu rétabli de l’hôpital, il n’était plus le même homme. Il parlait de lumière, je sais pas quoi, qu’il allait conquérir le monde, devenir célèbre, ce genre de conneries. Boh… c’est pas bien méchant, au fond. On le laisse dans son délire, on joue le jeu pour lui faire plaisir et tout va bien. »

14h00 : John nous a donné rendez-vous dans un institut de beauté. Nous le retrouvons après sa séance d’UV… mais apparemment cela s’est mal passé et il se plaint au guichet…

« C’est un scandale vous entendez ! Vous avez changé l’intensité des rayons sans me le dire, du coup regardez mes cheveux ! Plusieurs de mes mèches ont grillé, nom de dieu !!! Je vais vous foutre mon avocat au cul ! NON JE NE PAIERAI PAS ! HORS DE QUESTION ! N’APPROCHEZ PAS, SORCIERES ! VILES CATINS ! C’EST CA ! APPELEZ LA POLICE ! »

15h30 : John a été emmené au commissariat et interrogé par les policiers. Le brigadier-chef Roussel nous en dit plus…

« Monsieur Fléchette a refusé de payer l’institut de beauté « Le Ticket de Métro » pour un motif fallacieux et mensonger. De par le fait, étant en état de surendettement personnel, monsieur Fléchette était de toute façon dans l’incapacité de régler le paiement. La gérante a décidé de porter plainte. On allait l’escorter au bureau du substitut du procureur, mais quand on a traversé le hall du commissariat, une jeune femme a reconnu monsieur Fléchette comme étant son agresseur : elle venait porter plainte pour un viol, m’enfin c’était pas très clair… il paraît qu’il aurait utilisé des objets et non sa… son… parce qu’il est impuissant… Enfin bref, monsieur Fléchette est placé en garde à vue et si vous voulez mon avis, ça sent la mise en examen à plein nez ! Désolé les gars, mais votre reportage tombe à l’eau… »

16h30 : Nous ne pourrons aller plus loin. Nous quittons Dunkerque, déçus, le cœur lourd, et nous rentrons à Paris. Nous souhaitons bonne chance et bon courage à Bernard, alias John Morrison. Nous vous tiendrons informés de ses démêlées avec la justice dans les prochaines semaines. Son avocat maître Lescrault pense pouvoir obtenir des juges qu’ils déclarent John irresponsable de ses actes et le placent dans un asile psychiatrique. En attendant, John illumine de sa Lumière sa cellule à la prison de Dunkerque…




Vous êtes insomniaques et rien ne peut vous endormir ? Challenge accepted ! Le WFA Network relève le défi et vous guidera jusqu’aux bras de Morphée grâce à… Voyage Au Bout de l’Ennui, avec Damien Sandow !

(Un salon chic et cossu dans un vieux manoir. Une peau d’ours sur un parquet de chêne devant une cheminée qui abrite un bon feu. Au mur, un portrait de l’Intellectual Savior of the Unwashed Masses. Sandow est confortablement assis dans un luxueux fauteuil, il tire sur sa pipe avant de la poser sur un réceptacle prévu à cet effet disposé sur une table basse.)

« Chers amis, soyez les bienvenus au manoir familial. Je suis Damien Sandow, érudit, intellectuel, écrivain, orateur, philosophe, maître de conférence à Harvard, et bien sûr, éducateur cérébral et sauveur de l’humanité. Ce soir, je m’en vais vous narrer avec un plaisir non dissimulé et je l’espère communicatif, l’intégralité du roman mythique en sept volumes de l’immense Marcel Proust, A la Recherche du Temps Perdu, qui est tout bonnement faramineux ! Tout homme se disant cultivé se doit de le connaître. Je commence…

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison, mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était pas allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour. »

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1 million de bouteilles

Putain que j'ai ri, Tomb'!

Mais y a une grosse diffamation! Le kawa de NZ est super bon! (sans déconner, ils adorent ça) alors

Une semaine avant le PPV, lors d'un show de la Old Art of Wresling, une fédération autrefois ouverte et dirigée par Chris Daniels, du temps où sa carrière ne se résumait pas à être dans le ring, mais aussi en dehors. Chris a passé la main en signant avec la WFA, à cause d'une stipulation contractuelle interdisant à un lutteur de la WFA de lutter ou diriger dans une autre fédération. Nous retrouvons en backstage Daniels et le nouveau promoteur de la OAW ...

Promoteur : Chris ! Tu sais que tu ne devrais pas être ici.

Daniels : Je le sais bien, mais je n'arrive pas à rester bêtement à la WFA à simplement m'entrainer. J'ai besoin de la OAW.

Promoteur : J'ai entendu dire que tu allais affronter Brock Lesnar à WFA Invasion. Je sais que tu n'as pas peur des gros mais ce n'est pas n'importe quel gros, là c'est du méchant.

Daniels : C'est justement pour ça que je suis ici. J'ai besoin des gars ici pour voir ce que je dois faire avec Lesnar. Tu sais, le catch c'est comme un jeu d'échec. Je dois avoir plusieurs coups d'avance. Et pour ça je vais regarder des matchs. Tu vas me choisir ton meilleur technicien face à ton meilleur powerhouse. Tu les mets dans le ring, et tu leur donnes carte blanche. Je veux voir ce qu'ils ont à proposer pour me fignoler un plan d'attaque.

Promoteur : Comme tu sens mon pote !


Présentateur : Ladies and Gentlemen, the following contest is the Main-Event and it’s scheduled for one fall !

Présentateur : First, please welcome the former owner of OAW and a current WFA Superstar, Christopher Daniels !


Présentateur : Introducing the first competitor, from France weighed at 266 pounds, The Brutal One, Uncle Berserker.


Le public hue fortement la montagne de muscle barbue qui entre sur la scène, une fois ce dernier arrivé sur le ring, il lève bien haut sa bière et la descend d’une traite. La brute barbue fait le tour du ring tout en matraquant les coins en hurlant « I’m a True Champion ».


Présentateur : And his opponent, …


Présentateur : From Tokyo, Japan, weighed this morning at 165 pounds, Sir Of Kung Fu, Wotoshira San.

San se présente sous l’écran, il s’arrête en haut et lève les bras bien haut ce qui déclenche la réaction très favorable de la foule. Il sautille sur place et pique en sprint en direction du ring, il glisse sous la corde et fonce vers le coin où il prend la pose pour le plus grand plaisir de la foule.



Les 2 hommes s’observent en tournant dans le ring, ils semblent chercher la faille dans la défense de l’adversaire, c’est Wotoshira qui porte les premiers coups, des Low Kicks, des Middle Kicks ! La Brute mouline dans le vent, sans pour autant réussir à porter un coup au feu follet. San a dû porter une bonne dizaine de coups et c’est le moment choisi par le français pour contrer un coup de pied, il le tient en respect dorénavant, et le repousse manu militari au sol ! Le nippon est étonné du revirement de situation, il roule jusqu’au coin et s’aide des cordes pour se redresser. Berserker s’élance pour un Splash mais son adversaire parvient à l’éviter et fonce sur le Brutal One, saute et se réceptionne sur les épaules de son adversaire et commence une série de coups de poings. Uncle tente de s’en débarrasser en lui portant un Powerbomb, San glisse le long du dos et Roll Up mais il ne parvient pas à coucher son opposant qui tient sur ses deux quilles ; Berserker reprend même le contrôle du combat en relevant son adversaire par la tête et Clothesline qui couche Wotoshira.

La brute épaisse prend son temps et tourne autour de son adversaire et commence le travail de sape, écrasement de la main ! Le japonais se tortille mais Uncle le traine vers les cordes et place la tête de ce dernier sur la seconde corde, recule et s’élance ! Il vient de s’asseoir sur le dos de Wotoshira en lui écrasant la gorge par la même occasion. L’arbitre commence le compte, Berserker s’extirpe des cordes à 3 en montrant ses mains à l’arbitre pour bien signifier qu’il ne tenterait plus rien pour l’instant. Elbow Drop suivi d’une Leg Drop. Tentative de tombé, 1… non ! San lève l’épaule et interrompt le compte du referee. Le public choisi ce moment pour encourager son favori, ce dernier tente de refaire surface grâce à une série de 5 coups de poing dans le ventre mais The Brutal One le calme directement via une énorme droite qui l’appuie contre les cordes. Le champion auto proclamé soulève Wotoshira San par la nuque et lui maintient les bras, Double Underhook Suplex !! Ce move envoie valdinguer le petit gabarit dans le coin opposé, Uncle le tire et se couche sur lui, 1…2 San se dégage à nouveau ! Il compte bien pousser Berserker dans ses derniers retranchements. Après avoir échangé quelques mots avec l’arbitre, The Brutal One exécute une descente du coude sur le torse de son adversaire suivie d’une Headlock qui le maintient au sol.

Le Japonais bondissant cherche désespérément un moyen de sortir de la prise, il roule sur tous les côtés mais son adversaire use de toute sa force et ne lâche pas la prise. Wotoshira lance ses bras en direction du visage de son adversaire, il parvient à lui tirer la barbe, ce qui lui permet de se remettre debout mais toujours sous le contrôle de la brute épaisse, s’en suit un, puis deux ensuite trois coups de genou qui font reculer la montagne de muscles. Ce dernier ne voulant pas perdre la main, assène un coup d’avant-bras sur le dos de San suivie d’un écrasement de la tête dans le coin. San titube et pose un genou à terre, Uncle s’approche de lui mais est accueilli par un Lowkick et Dropkick dans la face ! Uncle Berserker est sonné et étendu sur le sol, Wotishira grimpe alors sur le coin, Pheonix Splash !! Le tombé, 1…2 NON. Uncle, en se dégageant envoie paître San hors du ring en traversant les cordes ! Berserker se redresse d’une traite, il se projette dans les cordes et prend énormément de vitesse et énorme Suicide Dive qui touche la cible! Les 2 adversaires sont étalés en ringside, et l’arbitre commence son compte.

Le public se fait entendre et ne veut pas que ce match se termine en Count Out, des ‟Get Up San″ et des ‟Come On Wotoshira″ sont perçus dans l’aréna. L’arbitre en est à 6 lorsque Uncle est revenu sur ses jambes, il soulève son adversaire et le fait rentrer dans le ring, à son tour il y pénètre mais par les escaliers. Il enjambe les cordes et reçoit un Dropkick dans l’épaule, le japonais sait qu’il doit saisir cette opportunité, il relève son opposant et le projette dans les cordes, Front Flip Kick ! Il se projette dans les cordes et Running 450 Splash, 1…2 Dégagement du français! Le King du Kung Fu passe de l’autre côté des cordes et Slingshot Somersault Senton ! Il s’approche de Berserker, tape dans ses mains pour obtenir le soutien du public, sautille sur place et Standing 630 Splash ! 1…2…2,5 Dégagement en catastrophe de l’homme barbu, San le relève et l’envoie dans le coin et part pour un Splash mais … SPEAR de Uncle qui a littéralement coupé en 2 le High Flyer !! The Brutal One semble satisfait de la situation, il redresse son adversaire et le prend dans son étreinte, Bearhug ! San hurle à la mort, son visage devient écarlate mais malgré les ordres de son adversaire lui hurlant d’abandonner, Wotoshira ne souhaite pas abandonner. Ayant entendu la réponse, la brute épaisse resserre encore son étreinte et la termine avec un Running Powerslam ! Uncle s’affale sur le corps de son adversaire, 1…2… non ! Kung Fu’s King a mis le pied sur la corde.

La brute s’en arracherait presque les cheveux et la barbe, on voit à son expression qu’il aimerait en terminer rapidement, il redresse San et l’envoie dans les cordes, BicycleKick … non Wotoshira est passé par dessous les jambes de son adversaire, Rondhouse Kick dans la tempe du « True Champion » qui tombe à genoux, San prend de l’élan et Crossbody pour le tombé, 1…2…2,5 Uncle Berserker est toujours dans le match ! Le japonais commence à perdre son souffle, pas étonnant après les différents efforts consentis lors du match, ce qui laisse le temps à son opposant de reprendre ses esprits. Les 2 combattants sont désormais debout mais c’est San qui s’élance en premier, Running Elbow Smash, c’est esquivé ! San reviens vers Uncle à toutes jambes , BICYCLE KICK !!!! Uncle Berserker vient d’arracher la tête de San !! Berserker couvre son adversaire, 1…2…2,99 Nooooon, le feu follet résiste toujours ! Le français entre dans une colère noire, il relève le roi du Kung Fu, lui tient la tête face à la sienne et lui gueule quelque chose de totalement incompréhensible, il pousse San dans les cordes et Sitout Spinebuster !! Le public entonne des chants en faveur de leur chouchou, ce qui a le don d’énerver passablement Berserker.

Uncle Berserker soulève son adversaire, le place sur son épaule et l’assoit dans le coin mais San ne semble pas d’accord avec les plans de la montagne barbue ; il lui fait savoir par un coup de talon dans le sternum qui le fait chuter. Wotoshira se dresse sur le Turnbuckle et attend que Uncle soit debout, il saute et se tient debout en équilibre sur les épaules de son opposant, Hurracanrana ! Saut carpé pour se remettre debout, la foule exulte. Le japonais fonce à nouveau dans le coin et y grimpe, il fait le signe de la fin et s’élance, 630 Splash, c’est passé ! 1…2…3 NOOON !!! La brute parvient in extrémis à casser le compte, San est à genoux, le regard hagard, il supplie l’arbitre de compter plus rapidement, seconde tentative de tombé, 1…2… toujours pas, Uncle continue de résister.

Daniels quitte sa position d’observateur près du Time Keeper et se rapproche du ring. Il ne semble pas satisfait de l’action sur le ring. San tente de relever Berserker mais c’est un vrai poids mort, plus de 260 livres à soulever, il le claque une première fois sans réaction, il le claque une seconde fois, toujours rien, une troisième claque résonne dans l’aréna. BWWWAAAAAAH, The Brutal One est revenu à lui, il colle un droit en plein visage du japonais qui le fait tomber à la renverse. L’écumeur de bars redresse son adversaire et l’envoie dans les cordes, Wotoshira San esquive la masse de son opposant en passant par la droite et continue son chemin dans les cordes, RUNNING CROSSBODY !!!!!! Uncle Berserker couvre son adversaire 1…2… Dégagement à la dernière seconde de la part du roi du Kung Fu !! The Brutal One regarde désabusé le Ref qui lui fait le signe de 2, le match n’est donc pas terminé. Uncle commence à trembler et à perdre patience, il soulève San par le pantalon et le place en face de lui et lui fait le signe de la fin, il le plie en 2 et Sitout Piledriver ! C’est le finisher d’Uncle !! Personne ne peut se relever d’une telle prise après un combat de titans, Uncle s’agenouille aux côtés de San, 1..2…3 !!


Présentateur : Here is your winner, Uncle Berserker !!!!!

Daniels, à la vue du résultat : 'tain c'est pas vrai !

Le Fallen Angel, visiblement très irrité, retourne en backstage aussitôt. Il s'assied dans un couloir, sur une caisse. Alors qu'il a le visage plongé dans ses mains, il est rejoint par ... Dean Ambrose. Ce dernier prend place à côté de Chris, et engage la conversation :

Ambrose : T'as l'air désemparé mon pote, c'est le mainstream qui te fait cet effet ?

Daniels : Dean ? Je ne m'attendais pas à te voir ici...

Ambrose : Je me promène, je jette un œil à la nouvelle génération. Je me dis que bientôt, ces jeunes seront nos prochains rivaux à la WFA, je veux me mettre à la page constamment pour ne pas être surpris le moment venu.

Daniels : Je vois, je pense que j'aurai dû en faire autant et voir venir le Brock. Jamais, ô grand jamais je ne me suis dit "ce type, tu ne peux pas le battre". Pourquoi maintenant ? Pourquoi après 20 longues années de carrière il faut que je me retrouve devant un type que je n'arrive à battre même ne serait-ce qu'en rêve ? J'ai de plus en plus l'impression que la puissance brute prend une place dangereuse dans la lutte de nos jours. Ça ne me plait pas. Je n'arrive pas à me dire qu'on peut être au sommet en ne savant pas un minimum de prises risquées ou techniques.

Ambrose : C'est pas en pensant de cette manière que tu arriveras à battre un mec comme Lesnar. Pour lui ça va pas bien loin, il tape, il gagne. Point. Il n'a pas besoin de se torturer le corps et l'esprit pour faire durer le spectacle. Il s'en bat les steacks, tant qu'il gagne. Et il n'a pas tort, je vais te dire ! Je serais à sa place, avec une puissance pareille, je ne m'emmerderais pas à faire tout ce que je fais. La lutte ça peut être beau, tout ça, mais il est question de gagner. Or j'ai l'impression que tu penses plus à comment tu vas tirer du spectacle de ton match plutôt que de te soucier de la victoire.

Daniels : Je sais, mais ça me fait chier. Tout ce que je vois, c'est de la décadence. Je suis venu à la WFA pour tenter de sauver la face de la lutte, mais quoi que je fasse, ça ne fonctionne pas. J'ai essayé avec Punk. C'était mon objectif de base, et résultat ? Il anime un putain de talk show. J'ai tout fait de travers.

Ambrose : Pour le coup je ne vais pas te contredire. Mais en même temps tu t'attendais à quoi avec lui ? *se marre tout seul* Ce qui m'inquiète un peu par contre, c'est la suite de ta carrière. Tu as 40 balais, peu de temps devant toi, et qu'as-tu accompli ? Tu es respecté dans le monde de la lutte, mais tu n'as jamais été champion dans une fédération majeure. Tu crois pas qu'il serait temps de revoir cet état de fait ?

Daniels : Champion... C'est sûr que l'idée est plaisante. Mais ça n'a pas été globalement mon objectif mais bon...

Ambrose : Sérieux fais pas ta pleureuse Chris. La lutte c'est pas pour les fiottes et les dépressifs. Tu ne gagneras pas ton match face à Lesnar en restant les bras ballants. Le machin va pas faire dans la dentelle. Et si toi tu fais dans la dentelle, tu vas te faire écraser. Pourquoi ? Parce que tu seras prévisible. Tu vas mettre trois plombes à élaborer une stratégie pour au final te faire exploser dès que tu auras le malheur de passer plus de deux secondes à réfléchir. Face à un écervelé pas de place pour la réflexion. Tu agis et basta.

Daniels : Tu veux que je me rabaisse à son niveau pour gagner ce foutu match ?

Ambrose : Ouais.

Daniels : ...

Ambrose : Je ne te dis pas d'annihiler tout raisonnement, je te dis juste de jouer la carte de la spontanéité. Tu n'es pas assez spontané. Tu ne fais pas assez confiance en tes capacités propres, tu vas élaborer des plans rocambolesques pour au final que dalle. Parfois le peintre n'a pas à utiliser son pinceau le plus fin pour faire une œuvre. Parfois balancer le pot de peinture contre le mur peut suffire.

Daniels : Tu sais quoi ? Je vais me le faire, le Lesnar. J'aurais pu le vaincre l'autre fois si ces imbéciles du Gang n'avaient pas tout fait foirer. Faut que je me reprenne. Je suis un vieux lutteur, mais je suis encore bon. J'ai tenu tête aux meilleurs durant ma carrière. Je peux encore le faire. Tant pis si au final je me prends une branlée et que je dois achever ma carrière. Je ne laisserai pas Brock m'humilier et humilier l'héritage de la lutte que je représente.

Ambrose : Bien ! Et, au fait, penses à te trouver un partenaire tag team, je pense que ça te ferait du bien quelques temps! Mais si tu fais ça, tu vas forcément te retrouver sur ma route et celle de mon coéquipier Antonio Cesaro parce que nous ressortirons Tag Team Champions de WFA Invasion. Je te souhaite franchement une victoire éclatante face à Lesnar et que ca te serve de tremplin. Salut.

Dean tend la main à Daniels qui l'attrape, les deux homes se fixent et se serrent la main. Dean fait volte face et quitte la petite salle par la porte de secours alors que Chris retourne dans la pièce voisine pour signer des autographes aux fans présents dans la salle.

Quand on a la gueule de bois on se pose tout un tas de questions. Et parfois on trouve des réponses, mais pas forcément aux mêmes questions.

Promo du Gros JoeJoe

Qu'est-ce qui défini un grand champion ? Hein ? Qu'est-ce qui fait qu'on se souviendra plus facilement d'un type en slip avec une ceinture plutôt qu'un autre type en slip avec une ceinture ? D'ailleurs, c'est pas un con de vouloir à tout prix une ceinture quand on se balade en slip ? On n'a pas l'air très malin en slip, tout huilé avec une ceinture à la main. On ferait mieux de prendre un pantalon au moins. Les pectoraux saillants passent encore mais sortir de chez soi en moule burne faut vraiment être un abruti et ne pas avoir une forte estime de soi.

Mais revenons au postulat de départ. Qu'est-ce qui pousse des types en slips à se frotter les uns les autres pour gagner une ceinture. D'autant que la ceinture en question elle est moche la plupart du temps. Déjà la matière utilisée ces mêmes pas du vrai cuir de meuhmeuh, non non, même pas du lamantin. Et puis on cloue dessus tout un tas de trucs en plaqué or tout moche qui donne un effet bling bling tout dégueulasse. C'est peut-être pour ça que Chris Jericho s'était autoproclamé King of Bling Bling, parce que sa ceinture était aussi thuné qu'une bagnole passée chez West Coast Custom. Bon il s'est aussi autoproclamé Ayatollah of Rock N' Rolla mais visiblement c'est parce qu'il a dû voir le film de Guy Ritchie sous acides.

Donc en gros on a toute une bande de types, avec des soucis vestimentaires, qui se paluchent tous ensemble tous ensemble ouech ouech pour un bidule tout moche que pas même Marcel Gotlib ne voudrait. Et parmi tous ces gars il y en a un qui arrive à être un peu moins glandu que les autres afin qu'on se souvienne de lui.

Moué...

Sans vouloir faire mon Gérard Majax je reste quelque peu dubi et un poil tatif.

Mais bon admettons.

Qu'est-ce qui fait donc qu'on va être époustouflé devant un type en slip et pas un autre ? La chance diront certains, le talents diront d'autres, la couleur du slip affirmeront les derniers. Il est vrai que le rouge et le jaune sont définitivement attachés à Hulk Hogan, tandis que le rouge et le noir revient pleinement à Stendhal.

Mais prenons les trois loutres qui vont loutrer.. pardon... lutter pour le titre de la Ouéfa. Tiens d'ailleurs un élément qui prouve l'inanité de la chose c'est que cette fédération est gérée par un wookie corrompu jusqu'au bout des poils, un clown alcoolique qui, pour tout vêtement, ne porte qu'un bonnet (un très joli bonnet hello kitty d'ailleurs) et un pervers dont les reniflements fréquents laissent penser que son cerveau baigne dans la coke. Et encore je ne parle pas du Val Venis wannabee qui hantait les couloirs en taggant des odes à la gloire de CM Punk. Mais heureusement ils ont fini par le dégager après qu'il ait remplacé la bouteille de whisky du clown par du shampoing. Paye ta fédé d'handicapés...

Donc les trois pimpims.

Première remarque, sur les trois y en a qu'un qui se balade en slip. Les deux autres ont soit un pantalon, soit un short. On peut donc en déduire que Batista, car c'est de lui qu'il s'agit, a un sérieux problème d'égos. Encore ça c'est rien, car le type exige qu'on l'appelle "L'Animal". Ce qui traduit un sérieux traumatisme zoophile qu'il a dû vivre dans son enfance. Moche, moche.

Deuxième remarque, ils sont tous torse-poils mais y en a que deux qui ont les pectoraux saillants. Ou alors ceux de Samoa Joe sont bien cachés sous son amas de gras mais s'il piccolait moins et qu'il faisait un peu plus de sport il n'aurait pas ce problème.

Mais on ne peut retirer sa bouteille de Jaja à JoeJoe. On ne peut le priver de ce précieux nectar alcoolisé (en revanche l’ambroisie il s'en fout, c'est pour les tapettes... et Heel.). Enlever sa bouteille à JoeJoe c'est s'exposer à un risque terrible. Dîtes vous qu'à côté, les dix plaies d'Égypte c'est du pipi de chaton tout mignon.

Donc sur les trois participants, on en a un en slip et un deuxième en surcharge pondérale. Ça ne nous laisse que John Morrison. Et c'est vrai qu'il est beau gosse le JoMo (le vrai hein, pas celui de la Creuse). Il a du style, il a un pantalon choupi, un beau manteau en fourrure, une paire de lunettes de soleil hyper classe, un palace et une bombasse à ses pieds. Et en plus il est tellement sympa qu'il la fait tourner pour faire profiter ses potes.

Nan franchement à choisir, s'il y a un champion dont on se souviendra facilement c'est bien John Morrison. Et pis faut en avoir des del rio pour affronter les deux tocards précédemment cités en même temps. Il aurait pû se contenter de les laisser crever mais non ! Il a regardé le wookie droit dans le slip et il lui a dit "Morrison want one more match". Et le wookie s'est chié dessus et a accédé à sa requête.

Pis de toute façon il a le même nom de famille que le chanteur des Doors. Et ça c'est la classe ultime. Nuff' said.

Promo des Wrestling Class Heroes (coucou Heel )



WFA RAW, la semaine précédent Invasion.

L'ambiance est bouillante dans l'aréna alors qu'approche le prochain PPV.

Jim Ross : Bon sang, mon cher Matt, je ne pourrais pas être plus impatient que je ne le suis en ce moment, Invasion approche et toutes les cartes sont rebattues!

Matt Striker : A n'en pas douter, JR et avec en arrière-plan le Royal Rumble, les places sont chères, les champions sont en danger et les challengers tapent à la porte!

JR : Et là où la situation est sans doute actuellement la plus indécise, c'est très certainement la division par équipes! Après le règne éclair des Steamfield...

Striker : Qui n'a duré que trop longtemps!

JR : Après le règne éclair des Steamfield, la Brutal Redneck Coalition a la pression puisqu'ils n'ont pas un, mais deux challengers, et ce dans un TLC Match!

Striker : Et pas n'importe quels challengers, les Bad Mood Miracle, et surtout les Wrestling Class Heroes qui encaisseront une clause de rematch bien méritée. Une chose est sûre en ce qui me concerne JR, les titres risquent encore de changer de mains!

JR : Ne vous avancez pas trop vite, Matt, les BRC sont particulièrement retors et n'ont rien à jalouser de leurs adversaires dans l'art de la veulerie!

Striker : L'intelligence, JR, l'intelligence! Nous en avons été trop souvent privés par le passé, et à Invasion, on devrait assister à une vraie guerre tactique!



Le General Manager de RAW, JBL, est accompagné de son habituel cortège de huées réprobatrices. N'en ayant cure, il leur répond par cet impeccable sourire fait d'arrogance et de dentifrice Colgate qui a fait sa réputation.
JBL : Merci, merci, tout le monde. Je tâcherai de faire vite, si vous voulez bien donc, s'il vous plaît, veuillez rester le plus calme possible pour éviter de perdre trop de temps. Comme vous le savez, la situation autour des titres par équipes est un peu... tendue, délicate. Or je n'aime pas l'indécision, et j'espère que les mauvaises surprises du genre de Steamfield ne se reproduiront pas. Je veux donc la meilleure team pour cette ceinture, et personne d'autre. Nous avons été trop laxistes, et voilà ce qu'il est advenu : un bordel monstre! Alors il m'est venu une idée. Puisqu'une équipe est entre autres une association d'individualités... chaque membre des trois équipes impliquées dans le TLC d'Invasion va devoir prouver sa valeur en solo! Juste pour ce soir! Et pour cela nous aurons le droit à deux Triple Threats! A stipulation qui plus est, pour leur permettre de s'habituer à ce qui va les attendre à Invasion! Ce soir donc, Antonio Cesaro, Christian et Eric Young s'affronteront dans un Tables Match! Et puisqu'un Ladder Match n'aurait pas d'intérêt sans enjeu, Chris Jericho, Dean Ambrose et Crimson s'affronteront dans un Chairs Match!



Dean Ambrose : Bien, bien, bien, qu'avons-nous là? Nous sommes là pour...



Christian : On se permet d'intervenir assez rapidement parce que, comme monsieur Layfield ici présent, nous avons envie d'en venir aux faits. Vu qu'on savait que vous viendriez vous plaindre pour tout et pour rien, nous avons choisi de prendre les devants. Aussi, Dean, Dean, nous te le demandons formellement...

Chris Jericho : WOULD YOU PLEASE SHUT THE HELL UP!

Christian : La même!

Chris Jericho : Nous vous accordons néanmoins le fait que votre conduite est parfaitement censée, et qu'en comparaison de Steamfield, vous êtes des génies. En quoi, je ne sais pas trop, mais vous l'êtes, certainement.

Christian : Après tout, vous savez pertinemment que nous vous surclassons individuellement.

Chris Jericho : Christian, dis-moi, as-tu déjà été champion du monde en solo?

Christian : Tout à fait, et toi Chris?

Chris Jericho : Absolument!

Christian : Nous sommes donc deux catcheurs qui ont déjà été champions du monde, et eux?

Chris Jericho : Arf, bonne question! Il ne me semble pas en effet.

Christian : Vous savez que ce sera une partie de plasir pour nous, et que ce n'est que le prélude à ce qui arrivera à Invasion.

Chris Jericho : C'est inéluctable. Nous sommes les meilleurs au monde dans ce que nous faisons, et nous regagnerons ce qui n'aurait jamais dû nous être enlevé, le WFA Tag Team Championship! Car nous sommes les...

En choeur : WRESTLING! CLASS! HE...

Mon Dieu! Les BRC! Les BRC attaquent les WCH avec les titres par équipes! Surpris par l'attaque, les deux Canadiens sont sonnés! Les deux bikers, quant à eux, se regardent, pas forcément très enclins à se lancer dans de longues palabres pour expliquer leur geste. Ils lancent un regard bref, empreint de fermeté en direction des BMM, avant de retourner dans les coulisses, ceintures sur l'épaule, emmurés dans le silence.



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Le même soir, un peu plus tard...

The following contest is a Tables Match!



Introducing first, representing Bad Mood Miracle, from Lucerne, Switzerland, weighed at 232 pounds, Antonio Cesaro!

Premier à se présenter, le Suisse est accueilli par une volée de huées de la part d'un public bien remonté contre lui. N'y prêtant guère attention, il se pavane avec l'arrogance qu'on lui connait, agrémentant son petit rituel de quelques taunts censés prouver sa confiance.



From Florence, Ontario, Canada, weighed at 225 pounds, representing BRC, Eric Young!

Le biker fait son entrée à son entrée à son tour, chevauchant son engin de la mort jusqu'aux abords du ring. La réaction populaire à son encontre n'est guère plus chaleureuse, à l'image des pancartes “BRC = Boring Ratface Cowards” ou “Young, but already lame” qui lui sont adressées.



And from Toronto, Ontario, Canada, weighed at 212 pounds, representing the Wrestling Class Heroes, Christian!

Alors que Captain Charisma fit son apparition, le public semble d'un coup devenir un peu plus bienveillant. Les huées sont certes présentes, mais elles sont plus éparses, et même contrebalancées par quelques chants de soutien, soutien qui tient plus de la circonstance mais témoigne d'une admiration toujours présente envers le Canadien.

DING DING!

Christian vs Antonio Cesaro vs Eric Young

Les trois hommes se dévisagent et se jaugent, circulant à l'intérieur du ring à équidistance. Un temps d'observation au cours duquel chacun essaie de trouver une faille dans la défense de l'autre. Soudain, Young et Cesaro se précipitent de concert sur Christian et commencent à l'assommer de coups! Le Canadien, surpris d'une telle manoeuvre, essaie de se réfugier dans un coin du ring, mais c'est un Tables Match, et aucun risque de disqualification n'empêche ses adversaires de continuer à le frapper! C'est donc un déluge de coups de bottes et de poings qui s'abat sur Christian sous l'opprobre général. Young prend quelques pas de recul et s'élance pour un Corner Splash! L'Instant Classic se tient l'abdomen de douleur mais son calvaire n'est pas fini puisque Cesaro le cueille avec une Clothesline qui l'envoie à terre! Et les huées tombent avec plus de vigueur!

La moitié des BRC et celle des BMM se regardent et prennent quelques secondes pour contemplerleur proie gisant au sol. Apparemment, leur stratégie avait été planifiée de concert, comme en témoignent leurs sourires satisfaits. Ils prennent quelques instants en aparté pour discuter de l'attitude à adopter pour la suite des événements. Ils décident de maintenir leur opposant au sol à coups de Stomps, conclus par une descente du genou du Showtime, puis d'une descente du coude de la Swiss Sensation! Ce dernier relève immédiatement le Canadien et l'enserre dans un Abdominal Stretch sur le regard narquois de Young, qui prend bien soin de soutenir son regard et de le provoquer verbalement. Après quelques secondes dans l'étau, Christian parvient à trouver une porte de sortie en donnant un coup de coude dans les côtes de Cesaro, mais le représentant des BRC était vigilant et l'envoie à terre avec un Big Boot! Le plan des deux heels alliés d'un soir semble fonctionner comme sur des roulettes!

Alors que le membre des Bad Mood Miracle continue son travail de sape en tenant Captain Charisma dans un Headlock, Young quitte le ring et s'approche d'une des tables! Il la replie sur elle-même et la ramène vers le ring! Mais pendant ce temps-là, Christian est parvenu à se défaire de l'emprise de son adversaire, et la foule applaudit son courage! Il s'élance vers les cordes et fonce sur Cesaro... qui le contre avec un Tilt-a-Whirl Backbreaker! Suivi d'un Fallaway Gutwrench Slam! Visiblement énervé par l'outrecuidance du Canadien, il s'assure que ce dernier reste au sol à grands renforts de coups de pied après avoir replacé sa tête correctement en faisant craquer quelques-unes de ses vertèbres cervicales. Pendant ce temps, Young remonte la table sur un de ses pieds et la dispose dans le coin du ring.

Les deux hommes semblent pressés d'en finir et veulent aller au plus pressé. Le Suisse relève son adversaire et le saisit par le bras. Il le projette avec un Irish Whip vers le coin où se trouve vers la table! Mais Christian parvient à freiner sa course en se retenant aux cordes! Les spectateurs sur place poussent un soupir de soulagement! Young essaie de rétablir la situation en lui fonçant dessus, mais la moitié des Wrestling Class Heroes le contre avec un coup de pied dans l'abdomen! Il prend appui sur la table posée dans le coin et passe par-dessus le BRC ; lorsque celui-ci se retourne, l'Instant Classic lui porte un Standing Dropkick! Young se fracasse le dos contre la table qui ne casse pourtant pas! Cesaro essaie d'attaquer par surprise, mais Christian l'avait senti dans son dos! Il l'esquive et le pousse contre Young! Le Suisse arrive à toute vitesse, mais parvient lui aussi à se rattraper aux cordes in extremis avant de percuter Young et que les deux ne finissent à travers la table! Et alors qu'il compte capitaliser dessus pour reprendre l'ascendant, Christian l'accueille avec une Clothesline! Young lui fonce à son tour dessus mais se prend un Inverted DDT!

Le public, jusqu'ici encore assez mitigée, prend fait et cause pour Christian, qu'on sent à la fois surpris mais également agacé pour ce soutien venu de nulle part. N'y prêtant guère attention, il se dirige vers l'extérieur du ring. Il s'approche d'une autre table disposée à l'occasion du match. C'est alors que Cesaro, déjà relevé, essaie de le surprendre par-derrière. Pendant ce temps, Young s'approche, arrivant de l'autre côté afin de le piéger en sandwich! Mais Captain Charisma ne se laisse pas berner! Il se saisit du Suisse et lui fracasse la tête contre le plateau de la table! Et il projette contre les escaliers! Mais Cesaro renverse l'Irish Whip! Christian se dirige droit l'amas froid de métal... et prend appui dessus pour sauter sur Young qui se trouvait juste derrière! Et lorsque Cesaro s'approche à sa portée, il porte un Dropkick sur les escaliers, qui viennent heurter les jambes du catcheur de Bad Mood Miracle! Christian s'élance à nouveau en prenant appui sur les escaliers... Splendide Tornado DDT parfaitement exécuté!

Sans doute revigoré par la tournure qu'est en train de prendre le match, Christian semble prêt à communier avec le public qui s'est mis à l'applaudir vigoureusement. Des détracteurs se font toujours entendre cependant et ne semblent pas dupes du petit manège qui se trame ici. Ils ne sont pas prêts à acclamer celui qui reste associé aux Wrestling Class Heroes, même par défaut. Quitte à ne supporter personne. Mais ces derniers sont au final dans une proportion bien moins importante qu'à l'accoutumée. La majorité du public, déconcerté par cette situation très inhabituelle, semble avoir pris fait et cause pour celui qui les irrite le moins, qu'ils admirent ou respectent le plus, ou celui à qui ils casseraient la gueule en dernier si on leur demandait. Bien conscient de cet état de fait, Chrsitian invective la foule avec force taunts et appels au soutien de la foule. Il se lance même dans un tour du ringside, tapant dans les mains de tous les fans pressés contre la rembarde en se tapant la poitrine en signe de ralliement de ses Peeps!

Alors que ses deux opposants semblent avoir du mal à retrouver leur souffle, Christian remonte la deuxième table dans le ring, et la déplie. Il se saisit de la première, restée dans le coin, et la déplie à son tour complètement juste à côté. Les deux tables sont désormais disposées en parallèle et occupent une part non négligeable de la surface du ring, rendant l'acion particulièrement dangereuse. La fin du match semble proche! Pendant ce temps-là, Young et Cesaro ont repris leurs esprits, mais l'Instant Classic ne veut pas leur laisser le moindre instant de répit. Il se hisse sur le haut du turnbuckle et prend un fois de plus le temps de bien saluer la foule en regardant au loin dans les tribunes, son taunt de prédilection! Une fois, deux fois, trois fois... Tout le public y passe et semble apprécier! Et alors qu'il se décide enfin à sauter pour porter un Double-Ax Handle... Il est accueilli par un énorme European Uppercut de la part de Cesaro! Groggy, chancelant mais toujours debout malgré la violence du choc, Christian est à la merci de Young, qui lui porte une sorte de Cutting Neckbreaker modifié : Captain Charisma atterrit le dos contre la rembarde!

Agacés par l'attitude adoptée par Christian lorsqu'ils étaient au sol, les deux heels se défoulent sur le Canadien à coups de pied sous la bronca renaissante au sein de l'assistance. Ils le relèvent rapidement et le renvoient dans le ring. Lorsque les trois hommes se retrouvent tous sur le ring, s'engage une séquence d'échanges de coups de poing, une slugfest à trois où les “Bouh!” adressés en masse aux catcheurs de BMM et de BRC répondent aux “Yeah!” envoyés à l'attention de Christian. Les coups s'intensifient et gagnent en amplitude à force que la fatigue gagne les muscles de chacun. A la suite d'un énième coup,Young recule suffisamment pour se retrouver dans les cordes. Il s'appuie dessus et tente de porter une Clothesline sur Christian... qui esquive! Et c'est Cesaro qui reçoit le coup! Le Suisse se relève, passablement énervé contre son “partenaire” et les deux hommes s'échangent un regard noir chargé de tension. Captain Charisma profite du flottement... Spear sur Cesaro! Spear! Spear! Young ne réagit pas assez vite et Christian le saisit par les bras! Killswitch! Killswitch!

L'Instant Classic sait que le temps lui est compté, alors il choisit de relever immédiatement Young, le plus léger des deux, et de l'étendre sur l'une des deux tables! Et Christian se retrouve sur le haut de la troisième corde! Il semble prêt à en découdre et à finir ce match! Pendant ce temps-là, Young gît toujours, assommé, allongé sur la table! Il regarde le public et tape fort dans ses mains! Longtemps, très longtemps, inexplicablement longtemps. Et le public est derrière lui en l'encourageant de toutes ses forces! Il s'élance! Frog Splash! Frog Splash! Christian passé à travers la table... tout seul! Revenu d'on ne sait où, Cesaro a réussi au dernier moment à pousser Young de la table sur laquelle il était allongé, et Christian traverse seul la table! Le match n'est pas fini! Immédiatement, le Suisse relève son adversaire et le place entre ses cuisses! Il s'approche de l'autre table disposée dans le ring! Il le soulève et Neutralizer! Neutralizer! Et Christian passe à nouveau à travers une table! Victoire de Cesaro!



The Winner of this Match, Antonio Cesaro!

Le Suisse se relève un peu laborieusement, mais le sourire aux lèvres. Il demande à récupérer la ceinture par équipes et pose avec par-dessus le corps fumant de Christian, sous les huées nourries du public qui a peu goûté cette victoire en fouine. Cesaro jette un coup d'oeil rapide à Eric Young, encore chancelant, et repart en lui tournant le dos, après avoir reposé la ceinture à terre pour la rentre à son propriétaire.


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Justin Roberts: Ladies and gentlemen, the following contest is a Triple Threat Chairs Matchs !

La foule semble impatiente de voir ce second Triple Threat en guise d'amuse-gueule d'un match TLC pour les titres Tag Team qui s'annonce épique. Des chaises bordent la rampe d'entrée et le ringside, en grand nombre.



Le membre des BRC entre en premier. Sur sa moto, vêtu d'un simple pantalon d'aspect usé et serti de chaines, et d'un gilet en cuir noir siglé BRC laissant apparaitre ses muscles pour le moins impressionnants, il roule en direction du ring sans accorder le moindre regard à la foule. Arrivant vers le ring et fortement hué par le public il se fend d'un glorieux bras d'honneur qui a pour effet de décupler la vigueur de la foule à son encontre. Il se gare finalement vers la table des annonceurs, marche un moment autour du ring, se saisissant finalement d'une chaise et l'abattant de toutes ses forces sur une des rambardes de sécurité en guise d'échauffement. Il monte sur le ring et se met dans un coin, attendant patiemment.



C'est au tour de Dean Ambrose de faire son entrée, et de goûter à cette foule pour le moins hostile. Vêtu d'un slip noir, et d'un blouson en cuir argenté sur lequel le sigle BMM est brodé en lettre bleutées sur le dos, il avance tranquillement. Il regarde la foule avec assurance, et dédain, en marchant autour du ring. Il marque un temps d'arrêt devant la moto de Crimson, puis, l'air de rien se défait de son blouson et le pose dessus avec soin. Crimson enrage sur le ring et semble prêt à venir ouvrir les hostilités plus tôt que prévu, mais un officiel se hâte de venir prendre le vêtement. L'air provocateur, Ambrose se saisit d'une chaise et imite de manière caricaturale le membre des BRC, ce dernier se contentant de répondre par un signe explicite du majeur, suivi d'un autre signe tout autant explicite en passant son index sur sa gorge. La moitié des Bad Mood Miracle finit par monter sur le ring, se positionnant dans un autre coin. L'ambiance retombe progressivement, la foule attend le dernier protagoniste de la joute qui se profile. Les lumières s'éteignent brutalement, plongeant l'arène dans le noir. Une silhouette lumineuse se détache sur le titantron. Une ovation retentit.



Les lumières se rallument dès lors que retentit Break The Walls Down. Soigneusement décoiffé, grand sourire, Chris Jericho est le dernier entrant. Il marque un temps d'arrêt sur le titantron, surpris par les chants de soutien à son encontre. Si quelques huées sont présentes, la foule lui est largement favorable. Il avance très tranquillement, l'air détaché, se contentant de sourire à ses adversaires du soir mais esquivant habilement les mains des fans qui se tendent dans sa direction. Il s'immobilise devant le ring, toisant Crimson et Ambrose. Ces derniers grimacent, Crimson se fendant de nouveau de gestes d'une classe discutable. Tandis que la clameur de la foule commence à retomber, Jericho s'approche de la table des commentateurs, les saluant au passage, et se saisit d'une chaise. Il monte sur le ring du côté opposé à ses deux rivaux, utilisant les escaliers. Sans les quitter des yeux, il passe les cordes, puis pose sa chaise avant de s'assoir dessus, jambes croisées. "Chairs Match, boys !" La foule est hilare, le match est prêt à commencer. L'arbitre fait les dernières vérifications, la cloche sonne.

Triple Threat Chairs Match: Crimson vs Dean Ambrose vs Chris Jericho

Long temps d'observation entre les trois adversaires. Jericho, toujours assis, regarde à tour de rôle Crimson et Ambrose. Ces derniers s'échangent quelques mots, pointant Jericho du doigt. Mais Y2J se lève d'un bond de sa chaise et fonce sur eux, les contraignant à sortir du ring ! La foule adore, et le membre des Wrestling Class Heroes est seul, toisant ses adversaires en contrebas, et portant sa main à son oreille. Devant la tournure des événements, Crimson et Dean prennent une chaise, et montent rapidement sur le ring, cernant Jericho de face et de dos. Y2J ne réfléchit pas et fonce sur Crimson, un fracas métallique accompagnant le choc des deux chaises des belligérants. Ambrose met à profit ce moment et abat sa chaise sur le dos du King of Bling Bling, qui tombe sèchement au sol.

Malheureusement pour Y2J, ce n'est que le début, et un déluge de coups de chaises s'abat sur son dos, tandis que ses deux adversaires tentent de le mettre hors d'état de nuire d'entrée de jeu. Après de longues secondes, et un silence pesant de la foule, ils finissent par relever Jericho, qui ne tient plus sur ses jambes, le soulèvent, et l'envoient comme un vulgaire paquet en ringside. La foule hue violemment les deux hommes. Ces derniers n'en ont cure. Ils se regardent, leur entente semble terminée. Avec un timing parfait, ils se débarrassent de leurs chaises et se jettent l'un sur l'autre. Crimson prend rapidement le dessus, et envoie Ambrose à terre. Cela ne décourage pas le membre des BMM, qui repart à l'assaut. Il envoie des coups de genoux à Crimson. L'homme fort des BRC semble plier mais se reprend soudainement ... et Suplex sur Ambrose, qui s'écrase sur une des chaises !!!! Premier tombé de la partie, et 1, 2, non ! Dean se dégage, en se tenant le dos.

Crimson ne le laisse pas respirer, et l'envoie contre un turnbuckle. Il s'arme d'une chaise, et lui fonce dessus, mais Dean se dérobe et le champion par équipe percute le coin avec sa propre chaise. Titubant il ne voit pas son adversaire s'élancer dans les cordes ... et Bulldog sur Crimson, qui s'écrase sur la chaise restée au sol ! Oeil pour oeil, dent pour dent, entre les deux parias du public ! Ambrose met sa main sur son oreille, tout sourire, plagiant Jericho. Cela lui vaut des huées encore plus marquées. Il redresse ensuite Crimson, et tente de l'envoyer dans les cordes ... Sans succès, son opposant reste immobile et l'envoie à son tour dans les cordes. Dean revient ... Clothesline ! Esquivé ! Nouveau rebond dans les cordes, Ambrose semble sûr de lui ... mais se fait cueillir par un Flapjack ! L'impact est rude, le membre des BMM grimace, rampant sur le ring.

Crismon se saisit d'une chaise et tente de le frapper mais ... Ambrose roule à l'extérieur. Titubant il reprend tranquillement son souffle, jetant un regard à un Y2J toujours inerte. La moitié des Bad Mood Miracle semble enrager. Il se saisit d'une chaise et l'envoie avec force sur le ring. Il répète le geste mainte fois. Une dizaine de chaises parsèment désormais l'espace de combat. Cela ne semble pas atteindre Crimson, qui arbore une large rictus semblant vouloir dire "Tu veux jouer ? On va jouer.". Le public en revanche, apprécie nettement moins le spectacle et de longs chants "Boring" et "You can't Wrestle" retentissent. Une partie de l'arena décide même de troller à coups de "We want Tables". Des fans exhortent Y2J à se relever de leur voix éraillée mais en vain. Ambrose remonte sur le ring, au milieu des chaises, et se jette sur Crimson.

Nouvelle épreuve de force, qui tourne très vite en faveur du champion par équipe. Mais Ambrose parvient à passer derrière lui et le prend en Sleeper Hold ! Vicieux mais efficace, la prise est forte et Crimson ne parvient pas à s'en défaire. Ce n'est que lorsqu'il s'agenouille à bout de souffle qu'Ambrose le laisse filer. Sans perdre de temps et courant dans les cordes il revient sur son adversaire encore penché en avant... Knee Trembler ! Cette manœuvre à le mérite de faire réagir la foule tandis que Dean exulte, levant les bras. Nul doute que William Regal appréciera. Le membre de Bad Mood Miracle prend une chaise, et commence à envoyer des coups dans le dos de Crimson. Ce dernier encaisse ... mais ... il commence à se redresser ! Malgré les tentatives d'Ambrose, le biker parvient à se remettre debout, et même à arracher la chaise des mains de son assaillants, qu'il soulève brutalement ... et Spinebuster ! Spinebuster sur les chaises !

Et 1, 2, non ! Nouvel échec. Crimson s'en fiche, et semble réfléchir à sa prochaine manoeuvre. Ambrose gémit de douleur au milieu des chaises. Un bruit métallique se fait entendre en dehors du ring. Crimson se retourne. C'est Chris Jericho ! Chancelant, le membre des Wrestling Class Heroes martèle la moto de Crimson de coups de chaises tout en regardant son propriétaire. Ce dernier enrage, et sort de ses gonds quand Y2J achève sa besogne en envoyant un gros coup de pied dans la bécane, qui tombe sur le côté. Il sort du ring, et Jericho l'accueille avec un coup de chaise en plein abdomen. Plié en deux, il ne voit pas Chris passer derrière lui ... et nouveau coup dans le creux poplité ! (l'arrière du genou pour les novices, mangez de l'anatomie c'est bon pour la santé !). Le King of Bling Bling achève son œuvre d'un coup en pleine tête. Crimson est à terre. Mais Jericho jette un oeil en direction de la table des commentateurs et semble avoir une idée en tête.

Y2J traine Ambrose en direction de la table. Il fait le ménage, et allonge Crimson dessus. Sans prévenir, il s'empare du casque de Jim Ross.

Chris Jericho: Ladies and gentlemen welcome to Raw is Jericho ! Hey Striker, la forme ?

Il assène un coup de chaise à Crimson.

Matt Striker, excité et surpris à la fois: Chris, merci de nous rejoindre ! Vous démontrez une fois de plus votre talent. Nombreux sont les lutteurs qui viennent commenter les matchs de leurs acolytes mais je n'ai jamais vu un catcheur commenter son propre match en direct !

Nouveau coup de chaise de Y2J sur son rival.

Chris Jericho: Merci Striker ! Je tenais juste à dire bonjour aux millions de téléspectateurs qui regardent ce match, pour leur annoncer que ...

Nouveau coup de chaise !

Chris Jericho: A WFA Invasion ...

Chair Shot ... AGAIN !

Chris Jericho: Nous reprendrons ce qui nous revient de droit ...

Chair Shot ... AGAIN !

Chris Jericho: Mais avant cela, je voulais simplement rappeler que je suis le meilleur au monde dans ce que je fais. Merci Striker.

Y2J rend son casque à Jim Ross, qui le regarde l'air écoeuré. Striker, lui, est aux anges.
Jericho monte sur la table des commentateurs avec sa chaise, il relève Crimson de force ... CODEBREAKER ! CODEBREAKER DE Y2J avec la chaise ! La table s'effondre sous le choc. La foule adore !

Jericho parvient à se dégager et à se relever. Il s'en tire sans trop de dégâts, mais semble très fatigué. Le début de match houleux qu'il a vécu semble faire son effet. Crimson lui, reste inerte. Le nez en sang, il est allongé sur ce qui reste de la table des commentateurs. Chris ne se pose pas de question et monte sur le ring, il se dirige vers Dean Ambrose, lui aussi inerte ... Oh le ROLL UP ! Et 1, 2, 3 !! ! NON !!! Y2J se dégage à l'ultime seconde ! Salopard d'Ambrose, il a feint d'être blessé pour tenter d'entuber Dieu ! (l'objectivité de l'auteur ne saurait-être remise en cause, merci).

Jericho est énervé, et cela se lit sur son visage pour la première fois de ce match. Fini le sourire de facade, il laisse transparaitre sa colère. Ambrose lui fait face, l'air supérieur, un rictus sadique sur les lèvres. Epreuve de force ... Y2J prend le dessus et envoie un violent coup de genoux dans le ventre d'Ambrose ... et Suplex ! Le membre de Bad Mood Miracle s'écrase sur le sol du ring, toujours parsemé de chaises. Mais pas de temps mort, Jericho pose une chaise sur son ventre, court vers les cordes ... et Lionsault !!!! Le public ovationne Y2J, qui n'en a cure et semble s'être fait mal sur la manœuvre. Et voici les Walls of Jericho !!! Ambrose hurle ! Il semble prêt à taper mais donne tout ce qu'il a pour tenir. Il rampe désespérément, se contorsionne dans tous les sens ... il attrape une chaise, se démenant comme un diable. Il déséquilibre Jericho un bref instant, lui permettant de lui asséner un coup de chaise au prix d'un terrible effort. Jericho lâche la prise, et Dean reste au sol, complètement épuisé.

Le match semble avoir choisi son vainqueur, et Jericho va en finir avec Ambrose ... mais ... Crimson ! Crismon est de retour et envoie un coup de poing à Y2J dans son dos. Dans un surprenant réflexe, le King of Bling Bling se retourne instantanément et lui envoie une droite ! Et échange de coups à la "à toi, à moi" ! Malgré la carrure de son adversaire, Jericho résiste, et parvient même à faire vaciller Crimson ! Ce dernier lui fonce dessus par dépit ... et Arm Drag ! Crimson se relève a peine qu'il est séché par un Enzeguiri ! La foule hurle le nom de Y2J ... ce dernier semble profiter du moment, et est redevenu goguenard. Le champion par équipe se relève, le CodeBreaker semble l'attendre, irrémédiablement. OH ! LOW BLOW ! LE LOW BLOW D'AMBROSE SUR Y2J ! Il titube en se tenant l'entrejambe ... ET LE SPEAR DE CRIMSON SUR LES CHAISES ! Regard entendu d'Ambrose envers Crimson ... Tombé du membre des BRC ... et 1, 2, 3 !!! Victoire de Crimson !!



Ambrose quitte le ring, complètement épuisé. La foule hue fortement la scène. Crimson célèbre sobrement, posant son pied sur un Jericho inerte sur les chaises, complètement séché par l'enchainement final de ses adversaires.

Bonjour à tous, voici ma première promo, j'en ai deux autres à faire, regardez l'heure
Bon, j'ai fait du procrastinage jusqu'à la fin, du coup ce n'est pas une promo de qualité, mais j'espère que vous apprécierez tout de même !

Dimanche matin avant WFA Invasion.

Antonio Cesaro et Dean Ambrose se retrouvent à la salle de sport pour un dernier entrainement en commun avant le PPV du soir.

Dean : Imagine Antonio, devenir Double Champion Tag Team de la WFA ce soir dans un Triple Threat TLC match serait juste énorme et historique, on pourrait marquer de notre emprunte cette compagnie.

Antonio : Euh Wait, me concernant, on est toujours Tag Team Champions, on s’est juste fait voler par les bikers qui se sont octroyés un title shot après notre victoire en kidnappant la mère McMahon. Pour moi c’est pas une défaite, c’est juste un contre temps, on va récupérer nos biens ce soir et ce à la barbe et au nez des autres.

Dean : J’aime ton optimisme, on a quand même les Wrestling Class Heroes et les Bikers en face de nous, c’est pas rien. Mais je suis sûr que si on travaille bien en équipe et que chacun surveille les arrières de l’autre on peut sortir aisément grands vainqueurs du match. Et si on gagne de cette manière, rien ne pourra nous arrêter et on sera champions un très long moment et on règnera sur la division. Pas mal pour une équipe créée de toute pièce par JBL non?

Antonio : En parlant de JBL, je suspecte une intervention du fameux Gang dans le match, va falloir qu’on surveille ça, tu penses quoi d’une alliance temporaire avec les autres pour qu’ils n’interfèrent pas dans le match ?

Dean : T’es sérieux ? Tu crois un seul instant que les autres nous aideront si on se fait tous attaquer par le Gang ! Les BRC et le WCH ont peur de nous, si on se fait attaquer, ils laisseront faire, un peu comme moi je ne compte pas lever le petit doigt si le Gang les attaque, le seul que je pourrai sauver c’est toi, je ne vois aucun intérêt à te laisser sous leurs coups, tu es mon coéquipier.

Antonio : Tu es si gentil Dean, tu veux prouver ta bonne foi ou tu me lèche les bottes ?

Dean : La seule chose que je veux, c’est notre entente, plus elle est bonne mieux ce sera pour notre match, c’est donc pour ça que je surveillerai tes arrières et que tu en feras autant pour moi, si on pouvait enterrer la hache de guerre, ce serait pas plus mal.

Antonio : Reconnais que tu ne fais pas tout pour y arriver, tu veux être le meneur de la team, et je suis contre, tu te prétend le meilleur sur un ring, je suis sûr du contraire. Comme je vois, ce que tu veux est totalement contraire à ce que tu penses. Tout nous dissocie.

Dean : Contrairement à ce que tu penses, c’est faux. Ce que tu viens de dire, c’était avant, maintenant, je te vois comme mon égal et puis on a pas forcément besoin d’un leader dans la team. On fonctionne très bien ainsi et puis on pourrait même jouer sur ces prétendues tensions. Je t’explique, tout au long du match, on pourrait se tirer dans les pattes pour tous les surprendre à la fin et gagner. J’imagine déjà leurs têtes de gagnants (rires). On a quand même quelques choses en commun, notre soif de titres que ce soit solo ou tag team. Un truc que tu sais, au départ je n’étais pas pour cette alliance de circonstance avec moi mais je m’y suis fait.

Antonio : C’est plutôt parce que les titres solo sont bouchés, tu veux aller vers quel titre ? Le WFA oublie, le WHC oublie aussi, les seuls qu’on pourrait viser si on venait à se séparer, c’est les titres IC, Pure et US/TS unifié, des perspectives qui ne me font pas envie du tout, je vise le haut du panier, comme toi, un titre US/TV ferait tache dans mon palmarès, je suis quelqu’un d’ambitieux, à la limite je pourrais me contenter d’un Titre IC pour commencer, je pense que ce titre pourrait me convenir.

Dean : Personnellement, je ne vise rien d’autre que les titres majeurs donc comme tu l’as dit, tout est bouché donc je me concentre uniquement sur les titres Tag Team et rien d’autres pour l’instant, la perspective de faire encore un bon bout de chemin avec un Suisse me fait frissonner mais il sera ainsi.

Dean tape dans le dos d’Antonio et retourne sur le tapis de course alors que le Suisse va faire un tour du côté musculation, il va aller lever quelques kilos de fonte. Les 2 hommes se jettent continuellement des regards en signe de défis, plus Cesaro regardait Ambrose, plus celui-ci augmentait la vitesse de course. Plus Ambrose regardait Cesaro, plus celui augmentait la fréquence de levé du poids. Chacun des 2 hommes voulaient prouver à son coéquipier qu’il était le plus endurant et le plus puissant dans l’effort. Ils s’arrêtent simultanément et se retrouvent autour d’une bouteille d’eau.

Dean : Comme je vois, que ce soit dans un ring ou à la salle de gym, on aime tous les deux la compet’, et si on mettait cette rivalité à profit ? Je te défie sur mon terrain, l’endurance et je relève ton défi sur la force et la puissance et on choisit au hasard un troisième défit pour nous départager. On prend chacun un tapis de course et le premier a devoir ralentir ou abandonner perd la manche, ensuite, on va sur les bancs de muscu, on prend un poids à soulever et on soulève chacun à son tour, et idem, le premier à devoir arrêter perd et si je dis bien si, on est à égalité, …

Antonio : On se retrouve sur la troisième épreuve, j’ai compris. Pas besoin de m’expliquer 3 fois, je suis pas attardé.

Les 2 hommes vont vers les tapis de course, Dean sélectionne le programme à réaliser.

Dean : Voilà, on va donc courir 25 min avec des difficultés différentes au long du parcours, des portions en montées, des autres en descente ainsi que des morceaux de plat.

Antonio : OK ok ok. Allons-y, j’ai hâte de te mettre une raclée, les suisses sont toujours à l’heure.

Dean lance les deux programmes simultanément et les 2 démarrent sur un rythme assez facile, tout au long des cinq premières minutes, les gouttes de sueurs commencent à perler sur le front des coéquipiers mais aucun signe de faiblesse. C’est parti pour la première difficulté du programme, un petite côte, le tapis s’élève un rien mais Dean et Antonio restent stoïques et enchaînent les foulées. Ca fait maintenant 15 minutes qu’ils courent, Antonio comment à ralentir le train, il est quelques dizaines de centimètres derrière son coéquipier, Ambrose le remarque et commence à le narguer, Antonio est piqué au vif, il revient à la même hauteur sous le regard ébahi de Dean, Antonio lui fait un grand sourire manière de lui mettre la pression. La vingtième minute de course aura été déterminante pour Ambrose, Cesaro a encore décroché cette fois pour de bon, il a dû mettre pied à terre lors d’une nouvelle côte pour laisser gagner son coéquipier.

Dean : Alors je t’avais prévenu non ? Ca me fait un point, on va se laisser quelques minutes de repos et on fonce sur ton épreuve Antonio, tu comptes nous faire faire quoi ?

Antonio : Comme on s’est basé sur tes aptitudes sur ton défi, on se basera sur les miennes pour le mien, équitable non ? Donc on va devoir soulever 75 kilos le plus de fois possible. Mais je suis gentil avec toi normalement c’était 100 kilos à soulever mais j’aime la compétition.

Dean : Ok pour moi. On commence dans 5 minutes, ca te va ?

Antonio : OK, on se retrouve là-bas.

Dean va se passer la tête sous la douche alors qu’Antonio prépare les deux bancs de musculation. Dean vérifie qu’il n’y ait pas d’entourloupe vu qu’il connaisse bien son coéquipier qui est prêt à tout pour gagner. Ils se couchent chacun sous une barre et entame une première série de 10. Cette série est une formalité pour les deux coéquipiers. Dean et Antonio reposent la barre et se redressent.

Antonio : Bien, cette fois une série de 20.

Dean : OK

C’est reparti pour 20 levés de barres, les 15 premiers passent sans encombre, à partir du 18ième, Dean commence à faiblir mais parvient quand même à la boucler. Ils reposent leur barre à nouveau.

Antonio : Tu faiblis Dean, je le vois, je te laisse le choix, 10,20 ou 30 levés ?

Dean : Je vais te prouver que je peux te battre sur ton terrain. En avant pour une nouvelle série de 20.

C’est reparti pour 20 mais Dean serre de plus en plus les dents à chaque levé, Antonio à 18 depuis un long moment alors que Dean tente de le rejoindre, il est à 15. Dean revient difficilement au niveau de son compère, Antonio enchaine aisément avec le 19ième, Dean traine toujours la patte mais égalise. Idem sur le dernier et vingtième levé.

Antonio : Hum tu résistes encore, je pensais pas que tu arriverais au bout de ces 20 ci, tu veux continuer ou abandonner parce que je pense que tu es au bout du rouleau non ?

Dean : Quitte à perdre autant perdre la tête haute, on y retourne.

C’est reparti pour un nouvelle série, Antonio est toujours impressionnant niveau force brute, Antonio enchaine très vite ses 10 premiers levés alors que Dean est déjà à la peine après 2, il passe difficilement le cap des 3 puis repose la barre et se redresse, il a le souffle coupé et les muscles sont tétanisés.

Dean : Impossible d’en … faire plus. Je suis au bout.

Antonio : Mouais, enfin tu m’as impressionné, je ne te croyais pas capable d’en faire plus de 10 et tu l’as fait, ça je dois le reconnaitre mais ça me fait quand même un point, nous sommes donc à égalité, il va falloir se départager. Alors on part sur quoi ? Des pompes ? Des abdos ? Monter à une corde ? Je ne sais pas moi.

Dean : Hum, écoute je n’en sais rien et si on se quittait bon gagnant et bon perdant, aucun des deux n’a gagné ni perdu. Après tout comme on a dit tout à l’heure, on a pas besoin d’un leader pour fonctionner plus ou moins correctement alors je proposer de rester sur ce 1-1. Et je te paye un coup à boire tient ? Alors oui ou non ?

Antonio : C’est pas ce qu’on avait dit mais ca me convient je suis à bout de force aussi, l’entrainement fut long et dur par rapport à l’habitude mais je suis satisfait et en pleine possession de mes moyens pour ce soir. Ces titres reviendront à la maison ce soir.

Dean et Antonio repartent ensemble vers les vestiaires tout en parlant tactique pour leur match à Invasion.

Promo de Randy Orton pour WFA Invasion (SwantonBomb)


Avec réussite ou non, Randy Orton revisite les univers des autres lutteurs phares de la WFA. Croyez le ou non mais, une chose est sûre, il n'en ressortira indemne...


Chapitre 1 – La Vipère : Un wookie inattendu


_Ma chère Allanna. Tu as toujours été émerveillée lorsque je te racontais mes histoires et notamment mes différents combats. Bien que tout ce que je t'ai raconté, je crois que ne t'ai pas tout dit.

_Tout commença il y a fort longtemps. Le calme régnait à WFA City. Il y avait un roi ou reine, cela dépendait de l'époque. Il pouvait y avoir aussi bien un chauve qui avait une fâcheuse tendance à lever son majeur, ou une grande et belle femme fille de,... Parfois même un hispanique venait prendre le pouvoir, avant d'être ruiné, mais cela, ma belle, c'est une autre histoire. La paix régnait sur notre monde malgré quelques conflits d'intérêts. Mais tout cela s'arrêta brusquement lorsqu'un dragon fit son apparition. Et pas n'importe quel dragon, un dragon américain. Daniel Bryan était venu. Les lutteurs de la WFA combattirent tous Daniel Bryan mais aucun ne réussit à le vaincre. Tous les lutteurs de la WFA ont dû fuir WFA City. Tous les titres présents furent laissés au détriment du dragon. WFA City était tombé. Les superstars de la WFA ont dû trouver refuge dans des fédérations miteuses, tels que la WWE pour les plus attrayants où beaucoup de talents furent brisés, la PWG pour les plus mauvais où beaucoup de talents furent oubliés, ou encore la Shimmer pour les femmes,... Et pendant de longs mois, de longues années, la WFA City fut pris en otage.

_Qu'est-ce que tu fais papa ? demanda Allanna

_Ça ne te concerne pas petite fouineuse, en tout cas pas encore.

_Mais, euh,...

_Va chercher le courrier. Il y a peut-être...

_Mais il va bientôt arriver, je vais essayer de le surprendre dans les bois. À tout à l'heure papa.

Elle est tellement... alors où en étais-je ?

_Et ce fut donc à ce moment là que je fis mon apparition. À cette époque, j'étais jeune, tout autant que toi aujourd'hui, j'étais émerveillé devant les différentes aventures que me racontaient mon cher père et mon vénérable grand-père. Et je dois avouer qu'à l'époque, j'étais très élégant. Et bien évidemment comme toute bonne histoire, elle commence avec un Wookiee.



Randy Orton, torse nu, était en train de s'enduire d'huile à la vue de tous ses voisins. Les hommes étaient jaloux et les femmes étaient émoustillés (et d'autres le prenaient pour un homosexuel, homosexuel qu'il n'est pas). Exceptionnellement, ces deux larbins, Ted et Cody, n'étaient pas là, eux étaient homosexuels. C'est alors qu'une grande créature passa devant chez lui. Il était immense, 2m28 pour 112 kilos. Une belle bête, enfin bien poilue la bête. Randy avait déjà entendu parler d'eux. C'était des créatures qui pouvaient être très sympathiques mais dans la minute qui suivait, ils pouvaient t'arracher les bras tant ils étaient énervés. Celui-ci avait les yeux bleus.

Des grognements sortirent de la gueule du Wookiee. Ils étaient incompréhensibles pour les hommes. Mais le problème, c'est que Randy Orton les comprenait.

_Que... Je... J'entends des voix dans ma tête.

_C'est moi, Chewbacca.

_Qui ?

_Le Wookiee qui se tient devant toi.

Randy ne comprit pas sur le moment.

_Est-ce que cela vous direz de prendre part à une aventure, qui aboutirait à un combat avec un dragon ?

_Pardon ?

_Un dragon américain.

_Non, non, non.

_Nous sommes une compagnie de 12 déjà. Il nous en faudrait un de plus.

_Et vous m'avez choisi ? Pourquoi ?

_Vous brillez dans le noir à ce qu'on m'a dit.

_Qui est le chef de la compagnie ?

_Seth Rollins, la réincarnation du Dieu Seth.

Et oui, un wookiee et un Dieu égyptien réincarné. Dans quel monde vivons-nous ma puce ?


Chapitre 2 – ArNAKé


_Je suis Randy Orton et je suis la star numéro une de cette fédération. Et pas seulement dans cette fédération mais dans tout ce business. Personne ne peut être meilleur que moi, ni dans ici à la WFA, ni sur cette stupide scène indépendante.

Le public hurle et hue le champion du monde poids lourd. Mais Randy Orton n'en a que faire, il s'en fiche et continue son éloge.

_Vous êtes tous plus stupides les uns que les autres. Et vous l'êtes tout autant que ne le sont tous ces imbéciles et sans talents qui sont là derrière en coulisse. Je ne sais pas qui dois-je le plus blâmer ? Ces gens dits « superstars » tout bonnement ridicule ou bien ces dirigeants, assez stupide pour faire confiance à ces abominations.

Les sifflets se font entendre et se font de plus en plus forts.

_Regardez ce que cette fédération a fait. Autrefois, grande et puissante, vénérée de tous, crainte de tous. Et aujourd'hui, regardez ce qu'elle est devenue. Une fédération où un alcoolique se bat pour un titre mondial, où un homosexuel fait sa loi, où un mec se prend pour une lumière alors que sur Twitter il en vient à parler de l'arche de Moïse. Et que dire de cette idée stupide de se rendre auprès des fans de l'UHW. C'est gens sont des incompétents. Se rendre dans une arène où une fédération n'a pu survivre que grâce au rachat d'un mexicain totalement déconnecté de la réalité. J'en viens à la question essentielle : Quand aurons-nous le droit à un dirigeant digne de ce nom ?



Stephanie McMahon arrive sous les applaudissements de la foule. Les spectateurs n'attendent qu'une chose : que le clash arrive entre les deux.

_Attends une seconde Steph', tu l'auras ton bisou mais la dernière fois, ça s'est mal fini.

_Ferme la Randy.

_Non non non, c'est toi qui va la fermer. C'est pas la peine de monter sur ce ring. Nous savons tous où tout cela va nous emmener. Tu vas demander à un de tes guignols de se ramener pour un combat que je vais gagner.

_Pas tout à fait...





John Morrison fait son entrée avec Samoa Joe, Smac Red et le Big Show. Stephanie rentre en backstage, le sourire aux lèvres. Le public est en feu tandis que le champion de la WFA, l'un de ses challengers, Red et Show du Grenier approchent du ring avant de l'encercler lui et Randy Orton en se mettant chacun d'un côté. Le champion du monde poids lourd est encerclé par ceux qu'il a vivement critiqué quelques minutes auparavant. En parfaite harmonie, les quatre menaces montent sur le tablier. C'est sans peur que Randy Orton se jette sur Red mais celui-ci le voit arriver et porte un enzuiguiri kick faisant tituber le plus grand champion du monde poids lourd de l'histoire du catch moderne. Inconsciemment, il se retrouve face au Big Show qui lui met un bon coup de boule, qui fait déchanter Randy Orton. Les quatre sont autour du champion du monde dans le ring quand soudain...



C'est Dolph Ziggler ! Il n'est pas seul. Il est accompagné par Chris Jericho et Christian. Les Wrestling Class Heroes sont là ! Ziggler, Christian et Jericho foncent vers le ring avant de s'en prendre à Red, Joe et Morrison. Dans le même temps, Orton frappe le Big Show dans l'un de ses genous. Le geek est à genoux et Orton lui porte un DDT. Orton rejoint Ziggler pour frapper Samoa Joe. Red est mis K.O. avec un Codebreaker. Jericho rejoint son camarade des WCH pour mettre à terre le champion de la WFA. Jericho porte son Walls of Jericho sur John Morrison pendant que Christian met quelques baffes au visage du champion de pacotille. Ziggler et Orton tabassent Samoe Joe grâce à des séries de coups de poings qui acculent le challenger de Morrison dans le coin. Le Big Show, Red, Samoa Joe et John Morrison sont à terre.

Dolph Ziggler - futur Pure champion, Christian et Chris Jericho, les Wrestling Class Heroes – futurs champions par équipe et Randy Orton – champion du monde poids lourd – sont eux debout.


Chapitre 3 – Beau, qu'il est beau l'alcolo




Le champion de la WFA fait son entrée sous les hués du public et sous les acclamations des petites pucelles présentes dans la foule. Il arrive fièrement pourtant il n'y a pas de quoi se la jouer. Il va affronter un mec complètement bourré. Il avance vers le ring avant de faire sa pose de tarlouze habituelle. Mon dieu... on dirait une pub pour l'oréal, que c'est affligeant. Il confie sa ceinture à l'arbitre et ce qui est incroyable c'est que même la ceinture va mieux à l'arbitre qu'à JoMo. En même temps, c'est normal, l'arbitre c'est Randy Orton.




Et cette fois-ci, c'est le challenger au championnat de la WFA, Samoa Joe qui fait son entrée sous les applaudissements de la foule. C'est pitoyable ! Je me demande s'il est capable de souffler dans le ballon. Samoa Joe titube vers le ring tel un vrai poch'tron. Il devrait avoir honte, le business doit avoir honte. Il monte les marches qui mènent vers le ring et manque de se vautrer lamentablement. Quelle honte... Il semblerait que JoeJoe ait envie de dire quelque chose,... ah non il vient de roter.


L'arbitre, Randy Orton, est maintenant prêt à donner le signal pour que la cloche retentisse mais... il n'en a pas envie et demande un micro.

Randy Orton : Membres de la WFA Universe, fans de la Wrestling French Addict ! Voulez-vous vraiment voir ce match entre le grand frère de Justin Bieber et le Depardieu du catch ?

La foule le veut, quelle bande de c*ns...

Randy Orton : Si vous le souhaitez ce match, alors vous êtes aussi stupide que ceux qui l'ont organisé et ces deux imbéciles dans le ring.

Les spectateurs conspuent Randy Orton.

John Morrison s'approche de Randy Orton et lui prend le micro des mains.

John Morrison : Hey...

Un soutien-gorge vole aux pieds de JoMo. Ça doit être à la gamine de quinze ans, si ce n'est seize.

John Morrison : Tu te prends pour qui Randall ?

Randy Orton : Pour LE champion du monde poids lourd de la fédération.

Samoa Joe : Beurg...

John Morrison : Moi aussi je suis...

Randy Orton : Quoi ?! Tu oses te dire champion du monde ? Un vrai champion du monde se bat, ne se plaint pas et ne se cache pas.

Samoa Joe : Beurg...


Épilogue :

Mon nom est Randy Orton et ça me va très bien























à suivre...........................?

Un grand merci à Jgab' qui a quasiment fait la totalité du boulot ! En espérant me rattraper à la prochaine session ...

Promo de Ted DIBiase Jr.

WFA Raw

Raw commence seulement que le public est on ne peut plus chaud ce soir ! Une ambiance hors norme est présente dans la salle, alors que les dernières notes du générique s'égrènent. Le silence s'installe, les lumières baissent en intensité, alors que la foule attend de voir le début du show. Des chants divers retentissent, en l'honneur de John Cena, de Samoa Joe, de Randy Orton. Mais lorsque les images d'un titantron bien connu s'affichent quelques secondes avant que ne commence le theme song, c'est une déception massive pour les spectateurs.



Huées massives. Quolibets et chants dégradants retentissent en masse, là où quelques mois auparavant seule l'indifférence accompagnait Ted DiBiase Jr lors de ses entrées. Cela ne semble pas émouvoir plus que cela le jeune homme, qui esquisse même un grand sourire. Vêtu d'un costume de grande classe, laissant apparaitre une chemise d'un bleu éclatant, il entre accompagné de deux hommes de la sécurité. Il tend à chacun d'eux une liasse de billets, marque un temps d'arrêt sans accorder un regard à la foule, et sort de sa poche son téléphone portable. Un magnifique Sony Xperia L customisé, au reflets brillants, sur lequel la caméra s'accorde étrangement. Sourcils froncés, il semble préoccupé. Il claque des doigts: un homme arrive, tablette tactile à la main. D'apparence servile, il s'approche de Ted, qui échange quelques mots avec lui, puis repart. Les huées de la foule redoublent en intensité. DiBiase se contente de sourire, daignant enfin avancer sur la rampe d'entrée à une allure lente, avec ses bodygards. Regard hautain, démarche assurée, il fait mine de s'essuyer les pieds sur les escaliers en bordure du ring, et monte finalement. Il demande un micro. Il laisse la foule s'égosiller, et une longue minute passe, durant laquelle il réajuste son costume, regarde sa montre d'un air ennuyé, et joue avec son téléphone. Le calme revient peu à peu. C'est à ce moment précis qu'un fort "VIVE CAHUZAC ET GO DIBIASE, GOOOOOOOOO ! LET'S GO DIBIASE" émane d'une région éloignée de l'arène, vite couvert par un concert d'insultes des voisins du malheureux fan de Ted. Lorsque le moment lui semble propice, le jeune millionnaire prend finalement la parole.

Ted DiBiase: Hello useless people !

Trois mots. Nouvelle vague de huées. La caméra fait un travelling sur les gradins, et on voit nombre de banderoles à la gloire de Paul De Burchill, des "DIBIASE SUCKS, PLEASE FIRE HIM", des "NO DEAL WITH THE DIBIASE DEVIL", et j'en passe. Depuis l'annonce du match qui opposera le jeune playboy à Paul De Burchill avec comme enjeu la construction d'un orphelinat, les fans de la WFA sont on ne peut plus impliqués dans cette rivalité et DiBiase a atteint une côte d'impopularité qui dépasse les limites du kayfabe.

Ted DiBiase: Pourquoi ces réactions ? Pourquoi êtes-vous vexés ? N'êtes vous pas inutiles ? A quoi servez vous ? Je suis içi ce soir pour faire mon travail. Un de mes emplois en tout cas. Je suis Ted DiBiase le catcheur, mais je suis aussi homme d'affaires, jet-setteur émérite, divinement intelligent, et sans me vanter je suis un séducteur de classe internationale. Un peu comme Iron Man si vous voulez, pour vous donner une référence que vous connaissez, vous autres ignares. Mais en mieux.

Le public tente par tous les moyens de contrarier le jeune homme, qui semble lancé, et parti pour déranger tout le monde.

DiBiase: "The Iron Man", Ted DiBiase Jr. Ca me plait, je vais le noter. Et à l'heure où mon adversaire se vante d'être Robin des Bois, cela me parait tout à fait adapté. Mais qu'importe. Je suis içi, parce que ca fait longtemps que je ne vous ai pas parlé à vous autres moutons et chèvres, autrement dit à vous le peuple.

Des chants "We The People" retentissent dans les travées du stade.

DiBiase: Le bas peuple, même, devrais-je dire. Prolétaires, chômeurs, ivrognes, beaufs, pour la majorité d'entre vous. Car il y a une minorité de fans de catch respectables. Mon travail ce soir va être de vous expliquer ce qui va se passer dans un avenir proche. Et pour cela je vais rapidement revenir sur un passé moins glorieux.

"You suck ! You suck ! You suck !"

DiBiase: Il y a maintenant quelques années, j'étais un lutteur qui incarnait le futur de la WWE. Puis la WFA a pris le relais, sans modifier cela. J'étais promis à un grand avenir et les choses se sont très vite mises en place. Champion par équipe dès mes débuts, j'ai fait partie de la légendaire Team Perfection, une référence encore à ce jour. Puis j'ai manqué de remporter le titre du King of the Ring et d'accéder à une chance au titre mondial. Et là j'ai connu la plus grande disette de ma carrière. Mon premier échec et le seul à ce jour. De longs mois de souffrance, de blessures, entrecoupés de performances moindres et d'un statut allant decrescendo dans la carte.

La foule applaudit, et on entend des chants "One More Time !"

DiBiase: Mais malgré cela j'ai réussi à revenir. Je n'en ai jamais douté, il me manquait simplement une chose. La maturité. Je me suis trop reposé sur mon argent, j'en ai délaissé l'envie de catcher, de me battre. Et pendant un temps je m'en fichais, parce que croyez moi, j'en ai bien profité de ces longues nuits de fêtes ! Mais j'ai réalisé qu'il me manquait quelque chose. Je suis, comme je l'ai dit, un génie. Un catcheur de talent. Un homme riche, doué en affaire. J'excelle partout où je passe, et je n'échoue jamais. Dès lors il était hors de question pour moi de rester sur un échec à la WFA. Je vais atteindre le sommet de cette fédération, et je pourrais ainsi me proclamer "le meilleur au monde dans tout ce que je fais", sans vouloir paraphraser une connaissance à moi qui emploie ces mots trop à la légère. Je ne le fais pas pour vous, encore que la perspective de vous ôter toute envie de suivre cette fédération en devenant sa tête d'affiche me fait rêver. Je le fais simplement parce que j'en ai le potentiel, et qu'on m'a appris à ne pas gâcher ce potentiel. C'est l'évolution, la loi du plus fort. Tout était réuni pour que je sois une personne capable de choses énormes dans des domaines variés. Ce sont des personnes comme moi qui changent le monde et le rendent meilleur. Et ce sont des gens comme vous qui regardent le changement se faire, bras croisés dans leur canapé miteux.

Les huées reprennent de plus belle, et on remarque que certains fans jettent des objets. Les deux acolytes de DiBiase, restés en ringside, calment la foule, et ramassent les quelques détritus qui jonchent le pourtour du ring.

DiBiase: Continuez, je n'en ai rien à faire. Nous parlions justement de potentiel. Un mot intéressant. Le votre se réduit à jeter ces objets comme un singe ferait avec ses propres excréments. Mais le potentiel à également une signification plus large. Et notamment dans le cadre du marché que nous avons conclu avec votre ami De Burchill. Ce ne sera pas qu'un match à WFA Invasion, mais un symbole. Un symbole de la lutte entre l'humanité évoluée que l'incarne, et les hommes de Cro-magnon stagnants qu'incarne De Burchill en votre nom. C'est la lutte entre un avenir radieux et la complaisance d'un présent décadent. Trop de personnes profitent du système à l'heure actuelle. Trop de gens qui restent terrés chez eux à toucher des indemnités, se cachant derrière des maladies et infirmités imaginaires pour excuser leur fainéantise notoire. De Burchill veut un orphelinat. Quel est l'intérêt ? Les orphelins: statistiquement, ils sont déséquilibrés psychologiquement par l'absence de stabilité parentale. Souvent issus d'environnement pauvres, ils risquent d'hériter des travers de leur entourage. Alcoolisme, toxicomanie, troubles psychiatriques, conduites hétéro-agressives. Des parasites en devenir, voilà ce qu'ils sont, et peu nombreux sont ceux qui parviendront à passer à travers les mailles du filet et à faire quelque chose d'utile de leur vie. C'est pourquoi dans ma grande intelligence, je ne juge pas cela important que d'investir en eux mon argent. A contrario, la construction d'un centre commercial rempli de boutiques de luxe et de lieux de plaisance génèrera des bénéfices et du tourisme local.

Ted est forcé de s'interrompre un moment, gêné par la foule. Les jets d'objets reprennent, et les membres de la sécurité commencent à être mis en difficulté.

DiBiase: Je vois la vérité là où vous ne voulez pas la voir. Je sais faire la part des choses et miser sur ce qui sera utile à la société, utile pour l'avenir. Vous ne savez pas. Et de fait, vous accordez votre soutien à un saltimbanque dépensier qui serait capable de couler le monde à lui seul pour peu qu'on lui en donne le pouvoir. Et il ne le ferait pas exprès, car sa stupidité le caractérise, à votre image. Mais je remercie Paul De Burchill. Oui Paul. Merci ! Parce que j'étais au fond du trou. Et tu m'as réveillé. Les choses ne seront plus jamais les mêmes, et à trop me titiller, tu as lancé une machine qui ne s'arrêtera plus, une mécanique imprenable. Peut-être est tu celui qui m'a permis d'arriver à maturité. Je trouve cela abject, mais également logique. Mais malheureusement tu vas vite comprendre que me chercher aura été la plus grande erreur de ta vie, et que tu aurais mieux fais de poursuivre en cavalier seul tes actions charitables sans tenter de m'importuner. Parce que grâce à toi, en ce moment même, des dizaines d'orphelins rêvent de leur future maison dorée, celle que tu vas leur offrir. Leurs sourires sont révélateurs, ils doivent en parler incessamment à tout leur entourage. Ce rêve ... un foyer confortable, des perspectives d'avenir, et surtout un peu de richesse grâce à mon compte en banque. Mais que leur diras-tu lorsque tu leur annoncera ta défaite, Paul ? Comment pourras-tu vivre avec la pensée de ces larmes coulant le long de leur petites joues, et surtout le fait que finalement ca sera entièrement ta faute ? Tel Icare, tu es le fou qui s'est approché trop prêt du soleil. Et tu bruleras pour que l'avenir se mette en place. Mon avenir. Ma renaissance.

DiBiase jette son micro. Les huées du public atteignent un niveau énorme, et de plus en plus d'objets sont jetés. Avec hâte, mais sans s'empresser, DiBiase quitte le ring sans un regard envers ses détracteurs. Il sourit, calme. Il est prêt.

Citation :

"Vous êtes bien sur le portable de Serena, vous savez quoi faire."

"BIIIIIIP !"

"Allo Ser' ? C'est Lay'. Ça va ? Écoute j'organise une petite fête ce soir avec des amies et je voulais savoir si tu voulais venir... histoire qu'on se voient un peu... voilà si ça te tente tu me rappelle ok ? Allez bisous."

"BIIIIIIP !"

**********

"Vous êtes bien sur le portable de Serena, vous savez quoi faire."

"BIIIIIIIIP !"

"Allos Serena ? Ouais c'est re-moi... bon hier tu m'as pas rappelés... je t'ai pas vu aujourd'hui à la convention catch, d'ailleurs Keibler était furieuse vu que tu était prévue.
Bon je sais que c'est pas ton truc mais... j'aurai bien aimé avoir de tes nouvelles quoi. Aller on se rappelles. Bisous."

"BIIIIIIIIP !"

**********

"Vous êtes bien sur le portable de Serena, vous savez quoi faire."

"BIIIIIIIIP !"

"Ouais Ser'... ça va faire bientôt une semaine que j'ai plus de nouvelles. Je m'inquiète, est ce qu'il t'es arrivé quelque chose ? Est ce que je doit appeler la police ? Ou alors est ce que c'est autre chose ?... Cette histoire avec AJ et avec la ceinture ça te perturbe beaucoup trop je trouve... ça m'effraie un peu même. S'il te plait, je sais pas si tu me fait la gueule ou quoi mais... Enfin si tu as besoin je suis là ok ? Rappelle moi."

"BIIIIIIIP !"

"Si tu as besoin de moi rappelle moi"... je me demande qui chaperonne qui dans cette histoire. Pourquoi elle me lâche pas un peu la grappe bordel, toujours sur mon dos comme un clébard... Merde ! Qu'elle se démerde sans moi.

Serena écrasa sa clope comme on écrase un cafard dans son cendrier déjà remplie à ras bord.
L'appartement était sans dessus dessous, comme si une tornade était passée, la jeune femme avait laisser éclater sa rage à coup de batte de base-ball et le mobilier l'avait sentie passer.


Elle était en pétard, constamment, une rage sourde qui lui pesait sur l'estomac et elle avait beau enchainer les clopes rien à faire elle n'arrivait pas à se calmer.
Elle n'en dormait plus la nuit, elle était exaspéré par la longueur à laquelle défilait les secondes, si bien que son réveil matin fût le premier à prendre.
La demoiselle n'était pas patiente, et à chaque meuble détruit elle se faisait la réflexion : "Quand même, un mois c'est long."

Tout ce qu'elle voulait c'est que justice soit faite, sa justice, écraser le crâne d'AJ Lee sous sa botte et récupérer sa ceinture... actuellement il n'y a qu'elle qui mérite ce titre, elle est la seule à représenter ce que guerrière veux dire, la voir autour des hanches d'une autre de ces femmes est une insulte, aucune autre qu'elle n'a ce qu'il faut pour la détenir, aucune n'est assez pure et elle a été entrainée par le SAD pour atteindre cette pureté, toutes les autres ont échouées, Chyna, Lita... Et Layla ?

Elle avait toujours de l'affection pour Layla, mais ça ne changeait rien, elle ne pouvait avoir cette ceinture, elle ne la méritait pas... de toute façon elle ne doit pas avoir cette ceinture avant elle, c'est elle qui l'a formée... Quelle justice y a il à ce que l'élève prenne ce qui est du au maitre ? Non c'est impossible.
Serena avait gagné pour son équipe, et c'est elle qui voulait son title-shot ? Merde quelle petite ingrate ! Après tout ce que j'ai fait pour elle... putain elle en était sur, cette petite pute avait conspirée contre elle pour qu'elle ne soit pas dans le title-shot ! Elle avait trop peur d'elle c'est pour ça, elle voulait se débarrasser d'elle.

Une claque dans la gueule plus tard et Serena sortie de ses songes paranoïaques... qu'est ce qu'elle pouvait bien se raconter comme conneries... Layla est se qui se rapproche le plus d'une amie pour elle, comment pouvait elle lui faire des coups de putes ? Ça ne tenait pas debout.
Elle n'en pouvait plus d'attendre voilà tout, ça va faire une semaine qu'elle est enfermée chez elle, de voulant plus sortir de peur de créer une bagarre et de se faire embarquer par les flics pour coups et blessures ( Voir pire ? ) et de manquer le PPV.

Elle respira un grand coups puis fouilla sa poche pour s'en griller une... meeeeerde. Vide.

*choppe son portable.*

"Tuuuut. Tuuuuut."

"Ouais allo ? C'est encore pour me vendre vos merde ? Je vous encule tas d'con ! Vous m'aurez pas avec vos pub Libéro-sionnistes, je suis un esprit libre bordel ! Alors je vous chie dans la bouche et je fait faire le trottoir à vos mamans !"

Serena : Tu la ferme deux secondes ?

CB :... Ooooh ! Serena mon coeur, ma douce. Comment va ?

Serena : 'ai p'us d'clopes.

CB : Hunhun...

Serena :... C'est pas assez clair là ou... ?

CB : Oh ! Sisisisisi, j'ai bien compris où tu veux en venir : "Appelons donc notre gentil manageur pour qu'il fasse des courses pour nous"... HAHAHA ! Ouais après tout je sert qu'a ça. Puisque tu ne veux faire ni interview, ni talk-show avec Denisot comme je te l'ai demandé...

Serena : 'aime pas la téloche. C'est que des cons consensuels et les trois quarts sont des fiottes.

CB : Meuh noooon...

Serena : Si ils ont la morphologie du lâche... un peu comme toi d'ailleurs.

CB : ... Ouais. Euh écoute c'est cool que tu m'ait trouvée une utilité, comme ça je justifie mon salaire, mais là franchement non seulement c'est dégradant...

Serena : Depuis quand ça t'emmerde de faire des truc dégradants ?

CB : Hahaha ! Tu me coupe encore, c'est marrant, y a pas de respect toussa... Brhum ! Donc non ça me dérange pas de faire tes courses, mais là en l’occurrence le proprio de ton appart' m'a appelé et m'a dit que t'avais un peu tout niqué dans l'appart' que je te paye je te le rappelle hein ? Je paye de ma poche et déjà c'est bien chéros, déjà que je doit payer les piaules de Kid Kash et De Burchill.

Serena : Burchill pionce chez Emmaus et Kash chez la grand-mère de Young espèce d'escroc, tu leur a jamais payé que dalle juste parce qu'ils étaient trop cons pour te menacer.

CB :... Ouuuuais. P't'être bin... en attendant tu comprendra que j'ai pas trop envie de me pointer chez toi tu comprend ? Mon sang Auvergnat me dit que le concierge va me demander de raquer pour les dégâts que tu fais dans ta piaule et mon sang Italien me dit que si je me pointe pendant une de tes petites crise de colère je risque d'être embarqué dans une guerre que ( Sang Italien toussa ) je vais perdre.
Nan parce que t'as compris ? Les Italiens ils ont jamais gagnés une seule guerre c'est pour ça. Enfin sauf les Romains, mais c'était vraiment des Italiens ou... ? Faudra qu'j'appelle Gbacc' pour lui demander il doit savoir... Ou Mery p't'être je me demande si Gbacc' à pas des truc à faire en ce moment.

Serena : Et c'est ton sang espagnol qui t'empêche de fermer ta gueule là ? Prend ta caisse...

CB : 'ai pas l'permis.

Serena : Ben prend un bus tocard ! Et ramène moi des clopes et des bières et quatre ou cinq boites de pizza... pis tu va faire mon ménage puisque t'es si malin, c'est cradingue ici en ce moment, pis les meubles tiennent pas debout ( Y a p't'être des termites toussa ).

CB : Ouais... et siiiii je demandais à De Burchill de faire des courses pour toi ? Hein ? Ton bon poto Paulo que t'adore ?

Serena : Heeeeey ! Et voilà ton quart de sang pied-noir qui essaye de me la faire à l'envers. C'est toi qui va te taper le boulot capiche ?
En plus Paul y m'soule, y sourit tout le temps, il est tout le temps de bonne humeur... et moi les gens heureux m'font chier.

CB : Tiens moi aussi... Tiens en parlant de pieds noir, tu sais comment on dit "j'vais t'enculer" chez les pieds-noir ? "Fait moi confiance". BWAHAHAHA !

Serena : ... Clown est ce que tu veux voir ce que ça fait quand tes omoplates rencontres ton trou du cul ?

CB : Clopes, bière, pizza et meubles IKEA c'est noté. A dans 3 heures.

Serena : Deux.

CB : Maivouibiensur. Aller à toute... conasse.

Serena : T'as encore oublié de raccrocher avant de commencer à m'insulter.

CB : AVOUIMERD !

*Clic. TUUUUTUUUUTUUUUT.*

Serena avait raccroché le téléphone... elle faisait déjà les cents-pas en se rongeant les ongles, faute de clopes... et elle attendait et attendait, et plus ça allait plus elle était énervée.
Elle semblait avoir tournée en rond pendant des heures, elle se demandait même si son petit enfoiré de manager ne lui avait pas fait faux bon.
Au bord de la crise de nerf elle attrapa son téléphone... pour se rendre compte qu'une seule minute était passée.
Rageuse elle frappa le combiné a coup de batte jusqu’à n'en faire plus qu'un tas de puces et de plastoc... après avoir réduit l'objet en miette elle se dit que quand même, deux heure c'était long.

Je confirme juste que les promos sont ferméééuh