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 WFA Royal Rumble 2013

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Anthony Sting
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Anthony Sting

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyJeu 13 Juin - 21:35

Un bruit de caméra que l’on touche se fait entendre et à l’écran apparaît la toute nouvelle catcheuses de la WFA, The Huntress Sofia Cortez, celle-ci est assise à califourchon sur une chaise, devant le drapeau du Ché et le drapeau cubain.


Hola todos!
Voila 9ans que je suis dans la profession et que je donne toute mes tripes pour ce sport car c’est celui que j’aime,et aujourd’hui j’ai décider de me joindre à la WFA, certain se demanderont pourquoi et bien comme le peuple de mon pays je veux le meilleur, j’observe depuis quelque temps cette fédération et je voie que des très bonne recrues sont parmi les rangs, j’aime les choses corsés comme tout les cubains, c’est pourquoi je me suis joint à cette fédération, pour avoir de la vrai compétition pas comme dans les autres grandes fédérations reconnues mondialement.
J’ai monter les échelons dans les fédérations indy est aujourd’hui c’est ici que je viens montrée mon talent, je viens prouvée que ce n’est pas parce que nous ne sommes pas américains que nous ne pouvons réussir!


….Sofia Cortez se lève....


Durant des années mon pays a subi la pression de votre gouvernement américain et nous nous somme réveillez ,nous, le peuple et avons combattu au coté du Ché!
Aujourd’hui je me lève fièrement et suis prête à affrontée chacune des divas de cette fédération, mon nom sera bientôt dans les pensées de tout le monde! juste pour éclaircir les choses, je suis peut être une outsider, , mais je vais prouvez à tout le monde que la d'où je viens, tout comme le Ché, je ne lâche jamais!
le 23 juin aura lieu le 10 women Royal Rumble, tout premier ppv de la WFA auxquel je participerai, et qu’elle meilleur soirée pour prouver que moi Sofia Cortez suis capable autant que vos petite princesses de catcher! soyez prête les filles, chacune de vous à une une cible et une par une je vais vous éliminer, Vaya con dios!(que dieu soit avec vous) jusqu'a ce qu'il n'en reste plus qu'une, moi!.


Sofia Cortez fait un clin d’oeil et lâche la caméra sur le sol.
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Sexy Boy
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyVen 14 Juin - 22:31

Dolph s'assit devant son ordinateur, sourire aux lèvres. Il était heureux. Le Royal Rumble s'annonçait sous les meilleures auspices. Faute de challenger, il conserverait son titre Pure. Il pourrait donc se concentrer au maximum sur le Rumble Match. Et il allait avoir besoin de préparation. Il arrivait en terrain ennemi. Le Gang avait de ce match son terrain de jeu, ses membres avaient décidé leur numéro.

Sur l'écran, plusieurs vidéos. Il en ouvre une.

Citation :
Lesnar : « Je veux la place de premier entrant pour le Royal Rumble. Lors des deux derniers Royal Rumble le vainqueur c’est trouvé dans les deux premiers entrants. Mais surtout, ça sera l’occasion pour moi de botter un maximum de cul. Et ça, c’est la seule chose qui m’intéresse plus encore que gagner le Rumble ».

Lesnar sera sûrement encore là quand Dolph entrera. Il avait choisi le numéro un. Ziggler avait trouvé cette décision stupide sur le coup mais il s'agissait de The Beast, il allait bouffer toutes les personnes qui se présenteraient devant lui. Mais Dolph avait une carte dans sa manche pour le contrer. Un autre genre de bête.

Citation :
Samoa Joe achève une bouteille de rosé Côtes de Provence avant de se la fracasser sur le crâne sans broncher.

Samoa Joe se mettra une caisse avant le Rumble, pas de doute. Alors Ziggler priait tout simplement pour qu'il puisse arriver jusqu'au ring. Mais quand il sera dessus, il sera indéboulonnable. Le parfait appât pour Brock, un bon gros morceau de viande mais rempli de nerfs. Il s'épuisera contre le gros Joe. Tout était une question de timing.

Mais Lesnar n'était pas le seul problème. N°20 et N°21.

Citation :
Dibiase : « Moi je veux la vingtième place pour mon larbin et la vingt et unième pour moi. Je veux avoir le temps de m’assurer de sa loyauté ».

Le tandem à particules : Ted DiBiase Jr. Et Paul De Burchill. Toujours par deux ils vont, le maître et son esclave. Dolph avait bien ri devant les pitreries du chevalier. Il était drôle, c'est sûr. Mais idéaliste, c'est-à-dire stupide dans cette fédération. Il avait mis des orphelins en jeu, en pensant que Ted jouerait clean. Bon dieu, de tous les coups de pute que DiBiase avait fait, celui-là était sûrement le plus beau ou le plus dégueulasse, selon le point de vue. Et qu'est-ce qu'il a gagné à vouloir jouer le bon samaritain ? Le pire job du monde. Dolph savait mieux que quiconque comment Ted traitait le petit personnel mais là, ça dépassait tout ce qu'il avait pu voir !

Citation :
En dessous Ted est furieux, il hurle des ordres au téléphones et il a du mal à entendre avec tout ces pauvres qui se foutent de sa gueule autour de lui mais... DE BURCHILL ! DE BURCHILL POUSSE TED ! LE CHEVALIER SE REBELLE ! NON ! SUPERKICK ! SUPERKICK DE ZIGGLER !

Dolph : Oops.

Le Million Dollar Son est une petite salope avec un ego démesuré. Bon, Dolph aussi. Et ce dernier était persuadé que Ted était jaloux de lui. Qu'il avait mal supporté d'être le Marty Jannetty de la Team Perfection. De se faire humilier par des clowns pendant que son ancien coéquipier voler le show. Ziggler pensait que toute cette histoire de Gang, c'était des conneries. La vérité, c'est que DiBiase voulait prouver qu'il était le plus fort. Mais il aura toujours besoin de quelqu'un, alors il a créé le Gang. Facile pour lui, il avait fait la même chose pour la Team Perfection. Oui, c'était son idée. Et le voilà, à la tête de la plus puissante faction de la WFA. Il avait le dessus et ça Dolph ne pouvait pas le supporter. Et humiliation ultime.

Citation :
Freddy : Dolph, ta victoire est tout ce qu'il y a de plus mérité. Le Gang te voit comme un élément très prometteur. Nous pensons que tu pourrais devenir membre de notre club très fermé, je veux dire regarde toi. Tu as la gueule, le talent, et en plus tu as le prestige des champions... bref, tu es la perfection...

Freddy enlève son masque... OH MON DIEU !

Ted Dibiase : Un peu comme moi ! HAHAHA !

Dolph : Ah, la p'tite pute !

Ted lui avait demandé de le rejoindre. Ça, c'en était trop.

Alors Dolph devait être prudent, même si tout se passe bien avec Lesnar. Le meilleur scénario serait d'avoir Daniels à ses côtés. Ziggler aimait bien Christopher. Enfin, « aimer » est un gros mot pour le reflet de la Perfection. Il avait apprécié comment il avait joué avec les nerfs de Punk.

Citation :
Daniels : « Ou trop honnête et courageux pour réussir ici hein ? »

Mais Daniels vient de l'UHW, il ne comprend comment marche ce business. Il pense qu'il suffit d'être là et de lutter. L'anti-DiBiase en quelque sorte. Mais bon, il sera utile. La priorité sera de se débarrasser de De Burchill. Il protégera son maître coûte que coûte. Mais il ne faudra pas oublier Ted. Ce mec a toujours une longueur d'avance, des choses que seul son esprit tordu d’entrepreneur peut concevoir.

Si par miracle, tout se passe bien jusque là, un autre obstacle se dressera devant Dolph.

Citation :
Batista : « Je veux la place de numéro 30 au Royal Rumble ».

Là, Ziggler n'avait pas de plan. Enfin, il n'en avait plus.

Citation :
Les membres du Gang sont maintenant tous sur le ring autour de Trent, ce dernier s'est relevé et regarde Dolph avec colère puis il se jette sur Dibiase et lui donne une droite mais il est très vite calmé par un coup de chaise donné par Lesnar sur son dos ! Ce dernier déplie la chaise et la place au centre du ring, Ted relève Trent, lui met une claque et le place entre les jambes de Batista qui le soulève et … BatistaBomb sur la chaise qui se casse sous l'impact !
Ensuite, Dibiase demande à Burchill d'approcher, il lui dit quelque chose à l'oreille, Paul ne semble pas d'accord mais ne peut rien dire, il se dirige alors vers Trent, il le maintient à une bonne hauteur pour permettre à Randy Orton de placer son Punt Kick. Ce dernier est déjà vers le coin avec un regard qui ferait peur à n'importe qui, il s'élance et Punt Kick de Randy Orton sur Trent Barreta !!!

Dolph n'aimait pas Trent mais il aurait eu bien besoin de lui à ce moment-là. Ce petit en avait sous le capot et aurait pu tenir tête avec Batista. Assez longtemps pour que Ziggler puisse en profiter. Mais c'était de l'histoire ancienne. Le Gang avait été le plus fort et il avait du sacrifier Barreta. C'était une décision stratégique, c'était la seule chose à faire. Alors pourquoi se sentait-il coupable ? Il ne pouvait pas faire autrement, si il était resté, lui non plus ne serait plus là. Trent aurait fait la même chose à sa place.

Dolph : Non, il serait resté... et ça aurait été une belle connerie !

C'était foutu. Le Gang avait la main mise sur le Rumble. Le match ne se jouera pas à 30 mais à 4... non, 5 !

Dolph : Oh, le con, j'ai oublié Orton.

L'inconnue de l'équation. Non, c'est stupide, ça voudrait dire que Show remporterait le titre. C'est impossible. Ziggler avait beau retourner le problème dans tous les sens, il ne voyait aucune solution. C'était peine perdue.

Dolph : Fais chier !

Il frappe du point sur la table. La vidéo se relance.

Citation :
Alors que divers détritus sont jeté par la foule en direction des membres du Gang, la caméra nous montre Dolph Ziggler plus haut avec sa ceinture qui observe la scène avec un Trent Barreta qui semble être dans un état assez grave.

Dolph se rassurait en se disant qu'il lui resterait toujours son titre Pure. Mais il détestait se sentir impuissant. Avait-il fait une erreur en refusant l'offre du Gang ? Celui-ci paraissait si... Non ! Hors de question ! Il n'avait jamais eu besoin de personne pour réussir et ça ne va pas changer ! Ziggler aimait être le poil de cul entre les dents du Gang. Il sourit puis porte le regard sur son portable. Il pianote dessus.


Deux jours plus tard, lors du House Show de Raw.



Et voici Ted DiBiase, le teint radieux et le sourire aux lèvres, vêtu d'un costume hors de prix. A ses côtés, Paul De Burchill, la tête basse. Puis viennent Randy Orton, Batista et Brock Lesnar, tous en costume.

Randy : Bienvenue à Raw, starring the Gang !

Ted : Nous avons sauvé ce show, nous avons voulu faire la même chose avec SmackDown mais nous avons rencontré de la résistance.

Batista : Mais cette résistance ne sera pas tolérée bien longtemps, nous l'écraserons, nous...


The following announcement has NOT been paid by the Anti-Gang/the Coalition/insert random name here.

WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 Gang_l10

**neige sur l'écran**

De l'or apparaît en gros plan, il s'agit d'un zoom sur le Pure Championship. Mais la caméra tremble.

Dolph : Bonsoir, Raw. Ici, the Show-Off, Dolph Zi...

Le champion a commencé à parler mais l'image reste fixée sur la ceinture.

Dolph : Joe, remonte.

Ça y est, Ziggler est visible.

Dolph : Ici, the Show-Off, Dolph Ziggler. Eeeeeeeet... je pourrais me lancer dans un monologue où j'accumule les métaphores. Genre, regardez, on a un gars qui écrit tous nos speechs et puis on fait des segments sur des caméscopes pourris.

Christopher Daniels prend l'appareil.

Daniels : Voilà ce qu'est le Gang, un coup marketing. Un beau paquet cadeau mais vide à l'intérieur. Une machine bien huilée certes, mais nous sommes le grain de sable dans vos rouages.

La caméra bouge et filme le front de Chris.

Joe : Bande de trous !

Daniels : Retourne la caméra.

Il s’exécute et c'est en gros plan qu'apparaît la Samoan.

Joe : ...d'balle !

Dolph : Merci, Joe.

Ziggler récupère la caméra.

Dolph : Vous pensez avoir le dessus ? Parce que vous être plus nombreux ? Plus intelligents ? Parce que vous avez plus de ressources ?

Chris vient se placer à ses côtés.

Daniels : Mais nous, on peut être pleins de surprises.

Joe : ...sûr.

Dolph : Joe, envoie le bois !

**neige sur l'écran**

De retour au show, Les membres du Gang sont toujours sur le ring. Ils se regardent, interloqués puis éclatent de rire.

BEEP ! BEEP !

Ils se retournent vers le titantron. C'est un camion qui arrive sur la rampe ! Il est piloté par Samoa.

Austin : What ?! Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel !

Santino : Vou dévriez prendré ça coume oune hommage.

Austin : Non mais je vais leur casser la gueule !

Santino : Mais Houcine, pensez à voutré cœur.

Le camion arrive près du ring. Randy, qui est le plus près des cordes, se fait asperger ! Samoa amène la vanne contre sa bouche et se prend une bonne gorgée. Lesnar vient à sa rencontre mais se prend lui aussi le jet dans la figure. Il est repoussé contre le ring. Ted sort du ring mais... Chair-Shot ! Ziggler vient de mettre DiBiase K.O ! Mais De Burchill intervient. Avant d'être interrompu par Christopher Daniels. Les deux Anti-Gang prennent rapidement le dessus sur Paulo. Ils le balancent contre la rambarde de sécurité ! Spear de Batista ! L'animal vient de couper le reflet de la Perfection en deux ! Daniels se jette sur lui. Mais voici que Randy Orton l'attaque dans le dos. Il est vite dépassé. De l'autre côté du ring, Lesnar vient de balancer le crâne de Joe contre le camion de bière ! Le Gang reprend peu à peu l'avantage. Orton et Batista s'amusent avec Daniels.

Ziggler, lui, se relève contre la rambarde de sécurité. Paulo aide DiBiase à se remettre debout. Ted fait signe à De Burchill d'aller s'occuper de Dolph. Il s'approche de lui mais se prend un liquide sur le visage. Le reflet de la Perfection a pris une boisson d'un spectateur et l'a lancé sur son adversaire. Il passe de l'autre côté de la rambarde, le Million Dollar Son part à sa rescousse... Superkick de Ziggler ! Celui-ci se relève, ravi mais son sourire disparaît lorsqu'il croise le regard d'Orton. Il recule à travers le public et grimpe les escaliers. Il s'arrête au milieu puis lève le bras, en observant le Gang, trempé d'alcool.
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Tombstone
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyVen 14 Juin - 22:38

PROMO BATISTA




Le colosse au fusil à pompe se rapprocha du 4x4 blanc. Il se mit à hauteur du conducteur et fit feu une nouvelle fois, explosant la tête du malheureux qui était déjà mort. Le monstre se retourna un grand sourire aux lèvres. Ses deux compères le rejoignirent. Le premier descendit de son véhicule, le paquet sous le bras, et pesta furieusement.

Batista : Putain de merde ! J’y crois pas ! Y a plus de respect nulle part ! Ils ont essayé de nous buter ! NOUS !

Lesnar : Ouais… Moi je trouve ça plutôt marrant. C’est plus sympa quand ils tentent des trucs, il y a de l’action, des coups de feu, du sang… J’adore !

Batista : T’es pas croyable, Brock. Teddy ? Qu’est-ce que tu m’as foutu ?

Le troisième homme arrive enfin, nonchalant et un sourire en coin.

DiBiase : Relax, Dave. On s’en est sorti en un seul morceau, on a la marchandise… et du coup on n’a même pas eu besoin de leur donner la mallette avec les faux billets et la bombe qui allait avec. Haha ! Tiens, d’ailleurs, il faut que je désactive la télécommande si on ne veut pas finir en hachis parmentier…

Batista : Essaie de mieux viser la prochaine fois et d’agir plus vite, s’il te plaît ! Bordel, je croyais que ces deux tocards étaient doux comme des agneaux. Vous avez vu, ça ? Ils se sont rebiffés et ont essayé de faire la peau au Gang, putain ?! C’était qui déjà ces types ? Ils n’avaient pas trois poils au cul qu’ils ont cru pouvoir nous la mettre…

Lesnar : Des canadiens… J’aime pas les canadiens.

DiBiase : Tyson Kidd et DH Smith de la famille Hart... Il faut les comprendre, ils ont essayé de faire honneur à leur tonton Bret.

Batista : Ce vieux fantôme aigri ? Hahaha ! On lui enverra une carte de condoléances. Bon, ne trainons pas plus longtemps dans le coin, les gars. Planquez les flingues dans le coffre. En voiture !

Les trois hommes s’installent dans leur véhicule quand le téléphone de Ted se met à sonner. Ce dernier décroche.

DiBiase : Hey ! Randy ! Ouais, ça va. Bon, les moufflets ont refusé de manger leur soupe alors on a dû sévir un peu et improviser une punition. Ils ne poseront plus de problème. Oui, on a la tarte aux fraises. On se retrouve au point de rendez-vous, comme convenu… Quoi ? Tu as un nouveau job à nous proposer ? Cool. A tout à l’heure. (Il raccroche)

Batista : On se retrouve au bar de la 49ème ?

DiBiase : Affirmatif.

Lesnar : Ca tombe bien, j’ai le gosier tout sec.

Batista : Autre chose ?

DiBiase : Randy a un très gros coup en vue.

Batista : Gros comment ?

DiBiase : Un coup du genre à contenter nos appétits d’ogres à tous les quatre, y compris celui de Gargantua qui est assis sur la banquette arrière !

Lesnar : Gargan-quoi ?

Batista : Hmmm… ça me plaît !

Le break déboule sur un carrefour et tourne à gauche. Un panneau indicateur nous apprend qu’ils se dirigent vers le centre ville de WFA City…


***


Dans l’antichambre du bureau du maire, un homme en costume sombre, tiré à quatre épingles attend sagement que la tempête prenne fin, assis dans l’un des sièges confortables placés autour d’une table basse en verre. Il replace une mèche rebelle avant de lécher son pouce pour tourner la page d’un magazine. C’est difficile de lire et de se concentrer avec ce ramdam, pense-t-il. Le vacarme est causé par la voix puissante du maire McMahon qui hurle dans son bureau après ses conseillers. Cela fait bien vingt minutes que les noms d’oiseaux fusent derrière la double porte en chêne et que des jérémiades presque inaudibles leur répondent timidement. Le maire a toujours eu la réputation d’un homme sanguin, prompt à engueuler ses subalternes au moindre pet de travers. Certains le traitent de tyran et de vieillard mal embouché. Mais tout le monde s’accorde à dire du bien de son bilan. Vincent Kennedy McMahon est un visionnaire et un remarquable orateur, doublé d’un meneur d’homme au courage insensé, à moins que ce ne soit de la témérité ? En tout cas, il lui en fallait ces derniers temps avec ce nouveau gang qui faisait des ravages en ville depuis des mois.

Le danger n’avait pas été pris au sérieux, d’abord… mais quand les meurtres, les vols, les braquages, les assassinats se sont multipliés vitesse grand V, il a bien fallu reconnaître que la menace était redoutable et que la police restait impuissante. On parlait de corruption, d’arrangements, de sombres magouilles… De gros soupçons pesaient sur le commissaire divisionnaire Layfield et la rumeur disait qu’un journaliste avait récolté suffisamment de preuves impliquant le chef de la police pour le faire tomber. Mais comme par hasard, quelques jours plus tard, le fameux journaliste avait été victime d’un tragique « accident » : explosion dans son appartement due à une fuite de gaz. Mais bien sûr ! Comme si un type suffisamment rusé pour faire plonger l’un des hommes les plus importants de la ville était assez con pour oublier de couper le gaz... La situation s’aggravait de jour en jour, il fallait faire quelque chose et vite. L’homme reposa le journal sur la table basse et se leva. Il se plaça devant un petit miroir et rajusta son noeud de cravate quand les éclats de voix du boss de WFA City redoublèrent d’intensité pour atteindre leur apogée !

McMahon : ESPECE DE CRETINS ! SOMBRES ABRUTIS ! INCAPABLES ! ON ATTAQUE MA VILLE ET VOUS NE FAITES RIEN ! VOUS ETES VIIIIIIRRRRRRRRRREEEEEEEEEES !!! ALLEZ ! FOUTEZ LE CAMP DE MON BUREAU !!!

La double porte s’ouvrit sur le champ et trois pauvres diables s’échappèrent à toute vitesse, fuyant le courroux du terrible bourgmestre sans demander leur reste ! Puis un homme aux cheveux gris, aux yeux injectés de sang, la respiration forte et à la carrure imposante fit son apparition dans l’encadrement de la porte. Le maire était dans tous ses états, il avait ôté sa cravate et sa veste, de sorte que l’on voyait ses grandes bretelles bleues sur sa chemise blanche immaculée. Le big boss regarda quelques instants le trio s’éloigner précipitamment, lâcha un « Quelle bande de connards ! ALLEZ AU DIABLE ! » puis il remarqua l’homme élégamment vêtu qui se tenait là dans le petit salon, attendant sagement.

McMahon : Ah ! Vous êtes là ! Bonjour Regal. Venez avec moi…

Regal : Monsieur McMahon, c’est un honneur de…

McMahon : Oh épargnez-moi les ronds de jambes, voulez-vous ! Je n’ai pas le temps. Asseyez-vous.

Vince ferma la porte massive tandis que l’anglais posait son auguste derrière sur l’un des sièges. Le maire ouvrit un placard. Il sortit deux larges verres et une bouteille de vieux scotch qu’il déposa sur son bureau avant de s’asseoir dans un luxueux fauteuil.

McMahon : Servez-nous à boire tandis que je cherche ce putain de dossier…

Regal obéit et le maire ouvrit un tiroir duquel il extirpa une épaisse chemise cartonnée contenant moult feuilles qu’il tendit à son interlocuteur. Vince s’empara de son verre et but la moitié de son whisky avant de dévisager l’anglais…

Regal : Ces noms… le dossier de ce terrible Gang… Le nouveau fléau de WFA City, n’est-ce pas ?

McMahon : Absolument. Ces salopards sont mon pire cauchemar. Ils saccagent MA ville en toute impunité ! C’est intolérable ! Une année d’élection qui plus est !

Regal : Je vois…

McMahon : Oh la ferme ! Je ne vais pas vous apprendre la vie, vous avez roulé votre bosse un certain temps ici déjà. Je me fous de vos jugements. Je suis dos au mur. J’aime ma ville et je ne veux pas la voir tomber aux mains de ces fils de pute ! C’est tout ce qui importe. Ces types se croient tout permis, ils ne reculent devant rien, ils tuent, ils volent, ils pillent, ils font régner la terreur, ils ridiculisent ma police ! Mais tout cela a assez duré ! Ils veulent la guerre, ils vont l’avoir !

Regal : Et qu’est-ce que tout cela a à voir avec ma présence ici, monsieur ?
McMahon : La corruption est partout ! Ces enfoirés sont protégés, de hauts fonctionnaires se font graisser la patte, je ne sais plus à qui faire confiance, nom de dieu ! Alors j’ai décidé de faire appel à quelqu’un à la réputation sans tâche, une personne à la moralité exemplaire, aux états de service irréprochables, à un type discret, que l’on ne verra pas venir, un mec qui a été mis au placard à cause de ses convictions ! Oui, j’ai décidé de faire appel à un putain de héros ! Un incorruptible !

Regal : Je ne sais pas si…

McMahon : Fermez-la ! J’ai épluché votre dossier, Regal. Vous avez refusé d’être promu capitaine pour devenir simple instructeur. Qui fait ça ?

Regal : C’est que…

McMahon : Personne ne fait ça ! J’ai fouillé un peu et j’ai découvert que vous avez sacrifié votre carrière pour ne pas vous retrouver sous les ordres du commissaire Del Rio, ce salopard, cette ordure qui est tombée il y a trois ans, ce ripoux qui détournait de l’argent, des armes et faisaient disparaître des preuves contre des parts dans les différents trafics… A l’époque, vous aviez essayé d’alerter le chef divisionnaire mais, sans preuve et sous pression, c’est resté lettre morte. Vous avez dit non à cette promotion, vous êtes resté droit dans vos bottes, fidèle à vos principes. C’est exactement ça que j’attends de l’homme qui peut débarrasser cette ville du Gang ! Regal, j’ai besoin de vous. Cette ville a besoin de vous. Et puis, il me semble que vous avez un compte à régler avec l’un de ces types, celui que l’on surnomme l’Animal…

Regal : Batista ! Ce bâtard !

McMahon : Il a tué votre coéquipier… le lieutenant Mike… heu…

Regal : Knox… Mike Knox…

McMahon : Voilà, c’est ça. Une triste histoire… il a péri dans les flammes si je me souviens bien.

L’anglais ne put s’empêcher de repenser aux événements de l’année précédente, à cette embuscade tendue par celui que l’on surnomme Big Dave… Knox et Regal avaient remonté la trace de Batista. Ce dernier avait laissé des indices après avoir sauvagement assassiné un concurrent pour le contrôle du trafic de méthamphétamine, un irlandais répondant au nom de Sheamus. Ils avaient été naïfs de croire que l’Animal avait commis une erreur, car Batista avait intentionnellement mis les deux policiers sur sa piste afin de se débarrasser de ces deux flics zélés… Regal revit ce hangar désaffecté… sa main qui tourne la poignée de la porte… Knox qui entre le premier… ils se séparent pour inspecter l’endroit… l’ombre qui bouge à sa droite… le coup de feu… la balle qui se loge dans son flanc gauche… la douleur… le noir… Puis le réveil, la fumée, les flammes, les cris déchirants de Knox ! Regal se relève et s’enfonce dans le hangar, il ouvre des portes, il fait chaud, il tousse, le feu est partout, les cris cessent, il déboule devant un local dont la porte à hublot est barrée. Regal approche son visage du hublot, il voit… il crie. Le corps de son partenaire est dévoré par les flammes… c’est trop tard ! L’anglais se traine mais il trouve une issue, il perd du sang, sa vision se trouble, il sort puis c’est l’explosion, il est projeté à terre puis il perd connaissance…

Regal : Mike… ce bon vieux Mike…

McMahon : Alors Regal ? M’aiderez-vous ? Etes-vous prêt à faire ce qui est nécessaire ? Irez-vous jusqu’au bout pour mettre hors d’état de nuire le Gang ?

Regal : Je suis avec vous, mais si vous voulez faire la guerre à ces pourritures, il nous faut une armée…

McMahon : Je sais. C’est pour ça que vous trouverez également dans le dossier les profils d’hommes de votre trempe, libre à vous de sélectionner ceux que vous jugerez les plus capables de mener à bien cette mission. Je me fie à votre jugement.

Regal : Je vois. Mais… et la loi dans tout ça ? Vous savez comme moi, monsieur, que pour mettre ces enfants de putain hors d’état de nuire, il faudra recourir à des méthodes que le droit et les lois réprouvent et…

McMahon : Regal ! Vous prenez le droit et les lois et vous vous les foutez au cul ! A situation exceptionnelle, solution exceptionnelle ! Cette mission n’existe pas, cette brigade… cette brigade antigang n’existe pas, cette conversation n’existe pas ! Vous userez des méthodes que vous jugerez nécessaires et je ferai en sorte d’arrondir les angles dans le feutré.

Regal : Dans ces conditions… Je m’en vais composer mon équipe de botteurs de cul, monsieur.

Regal se lève et finit son whisky.

McMahon : Je n’en attendais pas moins de vous… Capitaine.

Le vétéran anglais recrache l’alcool…

Regal : Capitaine ?

McMahon : Vous m’avez bien entendu. Et cette promotion existe bel et bien, rassurez-vous. Allez, la chasse au Gang est ouverte. Bonne chance et fichez-moi le camp, Capitaine.

Regal : Mais je ne suis jamais venu, monsieur.


TO BE CONTINUED…
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptySam 15 Juin - 2:04

Mon cher Tombstone,

Je me permettrai de vous poser la même question qu'à notre ami Tricky.
Y aura-t-il une suite, où devrons-nous attendre la suite à la prochaine session de promo?

D'avance merci pour votre réponse

Très cordialement.


PS: ESPECE D ENFOIRE! J'VAIS TE FAIRE CRAMER TON BATISTA PAUV'TARE!Sparta
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptySam 15 Juin - 14:11

Il y aura encore deux parties... d'ailleurs, je risque de déborder un peu sur le lundi... (désolé mais la trame m'est venue tardivement Embarassed )
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptySam 15 Juin - 20:58

(Petite promo comme à mon habitude, désolé pour les amateurs de pavés lol)



WFA City, quelques jours avant le Royal Rumble. On retrouve Sheamus, qui à son habitude fait la tournée des bars. Entre deux pintes et quelques Brogue Kicks placés on-ne-sait-pourquoi, il finit dans un bar à l’ambiance médiévale, avec de la musique folk en fond sonore. A peine a-t-il eu le temps de commander son tord-boyau qu’il aperçoit Christopher Daniels, assis au fond du bar dans un vieux fauteuil, un verre d’hypocras à la main. Sheamus s’approche de Daniels et s’assied par terre devant lui.
 
Sheamus : Ey Fella comment vas-tu ? Je pensais pas que t’étais le genre à écumer ces lieux !
 
Daniels : *haussement de sourcil* Les bars ne sont pas l’apanage des poivrots il me semble.
 
Sheamus : Haha c’est vrai que t’es un marrant avec ton côté hautain, je t’aime bien Chris ! Tu sais, j’ai eu l’habitude autrefois de squatter les bars avec un autre Chris, le Canadien là. Qu’est ce qu’on a pu se marrer, à se faire des coups de putes, c’était le bon temps.
 
Daniels : … *regarde son verre, d’un œil pensif*
 
Sheamus : Qu’est ce qui t’arrives ? Tu t’es fait larguer ? Allez, une de perdue, 10 de retrouvées toussa ! *éclate de rire*
 
Daniels : T’es booké dans un match hardcore et tu agis comme si tu allais en récréation, tu crois pas que tu devrais montrer un peu plus de sérieux ?
 
Sheamus : C’est comme ça que je fonctionne, Fella. Ce nouvel élan me correspond enfin. J’aime la baston, et avec ce titre *regarde autour de lui* … merde la ceinture ! Je l’ai oubliée dans les chiottes de l’autre rade ! Boarf tant pis, j’irai la chercher tout à l’heure !
 
Daniels : … vraiment ? Tu te permets de paumer ta ceinture de championnat ?
 
Sheamus : C’est pas grave, tu sais cette ceinture est plus pour moi un prétexte pour mettre sévère sur la gueule de mecs qu’autre chose. Je me suis rendu compte qu’en restant dans les titles pictures des titres conventionnels, je n’arriverai pas à faire ce que je veux. C’est pour ça que je me suis chié sur le WFA Championship. C’est pour ça que je suis né, que je me suis entrainé.
 
Daniels : J’aimerais avoir ton enthousiasme. Ma mission est quelque peu plus importante. Je dois empêcher les membres du Gang de finir le Rumble. L’avenir de la compagnie est en jeu sur ce match, je sais pertinemment que si l’un d’entre eux remporte le match, il sera aisé d’empocher le titre à Wrestlemania.
 
Sheamus : Tu crois vraiment que ces tafioles peuvent mettre la main sur le titre mondial ? Je m’en tamponne un peu en ce qui concerne le titre en lui même, pour tout dire, mais par contre en ce qui concerne l’avenir de la compagnie je suis quand même un peu inquiet. C’est vrai ça, sur qui je vais taper s’ils mettent tout à terre ?
 
Daniels : Ah bah si tu veux leur taper dessus ne te gènes surtout pas !
 
Sheamus : Ouais je sais bien mais pour le moment je suis surtout occupé par mon match. C’est mon premier match hardcore à la WFA, faut que je fasse les choses bien. Au fait j’ai une question. Pourquoi tu tiens tellement à protéger la compagnie alors que quand t’es arrivé tu voulais tout chambouler, avec Punk toussa ?
 
Daniels : Je ne fais pas tout ça tant pour la WFA que pour le business en lui-même. Ce genre de groupes qui déstructurent l’organisation de la compagnie me débecte. J’aime quand le catch se fait de manière propre, traditionnelle. On ne rigole pas avec ça, et je me mettrai corps et âme à la destruction de cette bande.
 
Sheamus : Ah c’est pour ça, je te comprends du coup. Même si au final je ne suis pas un orthodoxe de la discipline ! *éclate à nouveau de rire*
 
Daniels : C’est pas évident à gérer, cette situation. Je pourrais profiter du Rumble pour le gagner et remporter à WM la seule ceinture que je n’ai jamais posséder, et que je mérite de loin. J’ai passé plus de 20 ans de carrière sans toucher à un titre mondial, quand même. Mais ce n’est pas là mon destin. Je dois faire barrage au GANG. Quand je les aurai anéantis, là je pourrai me concentrer sur ma fin de carrière et une apothéose avec une ceinture mondiale autour de mes hanches.
 
Sheamus : Je vois ce que tu veux dire. Perso je suis confiant sur mon match, même si je n’ai jamais vraiment affronté les adversaires que j’aurai cette fois. Alors autant Anderson je connais un peu le personnage, un peu fragile de la caboche mais un lutteur plutôt redoutable. Par contre l’autre Callihan, je ne vois pas du tout comment il fonctionne. Toi qui es un habitué du circuit indy, tu connais ce mec ?
 
Daniels : Sami Callihan ? Oui j’ai eu quelques matchs contre lui. Un type violent, imprévisible. Un parfait adversaire pour toi, au final. Vous avez un style similaire, même si tu vas faire dans le physique pur alors que lui va être un peu plus vicieux, car plus petit que toi. Attends toi à ce qu’il se laisse frapper le temps de débusquer tes points faibles, après ça ne pardonnera pas.
 
Sheamus : Ouais ok, je vois le genre. Avec ces mecs là, le tout va être de les mettre minables le plus vite possible, pour être tranquille. Anderson va être plus intéressant à combattre, il peut être super violent lui aussi, mais n’est pas aussi vicelard. Je sens que ce match va être énorme, j’en ai déjà des frissons !
 
Daniels : T’as raison en fait. Faut que je sois plus enthousiaste. Je vais partir en croisade contre le GANG, ça a un côté exaltant même si je ne veux pas au fond de moi le reconnaitre.
 
Sheamus : C’est l’esprit mon gars ! *finit son verre* Bon allez c’est le tout, mais faut que je récupère ma breloque avant qu’on me la taxe ! *Sheamus se relève et repart avec le sourire, comme à son habitude*
 
Daniels : Croisade… Pour la WFA. Pour la lutte.
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 4:58

PROMO BATISTA
(2ème partie)




C’était salle comble au “Grim Reaper”, surtout quand la petite Nancy faisait son numéro. Certains ne venaient que pour voir son joli petit cul se trémousser dans tous les sens. Dans le carré VIP, à l’étage, Dave Batista et Brock Lesnar faisaient une partie de billard en sifflant des pintes de bière, pendant que Ted DiBiase faisait les comptes de la journée, des liasses de billets de 100 $ partout sur la table tandis que deux jolies jumelles latinas paraient au moindre de ses besoins.

Lesnar : La prochaine boule on la fait à combien, Dave ?

Batista : J’en sais trop rien. Ted ? On a fait combien aujourd’hui ?

Ted : Arrêtez les filles, vous allez me faire perdre le compte… Eh bien à vue de nez, avec le coup de cet après-midi, on arrive à 60000 $ environ.

Batista : C’est ce que j’appelle une bonne journée de travail ! On n’a qu’à dire 1500 $ la boule, mon grand.

Lesnar : Ok. J’adore te plumer. Tu vois la jaune là-bas ?

Batista : Ouais, je dis que tu es optimiste si tu veux la… Hey ! Enfin te voilà, Randy !

Brock est déconcentré par l’arrivée d’Orton et rate son coup. Frustré, il en casse sa queue de billard en deux à la seule force de ses mains avant de la jeter dans un coin. Orton salue ses camarades avant de faire un signe à DiBiase.

Ted : Bon les filles, il faut que vous nous laissiez on doit parler business. On se voit tout à l’heure mes princesses. Ah, tenez, allez vous payer un peu de champagne.

Les deux jolies donzelles s’emparent de la liasse de billets offerte gracieusement par DiBiase et quittent ces messieurs en ondulant leurs appétissants postérieurs, un spectacle qui n’échappe à aucun des quatre hommes.

Lesnar : Raaah ! Tu viens de me faire perdre 1500 billets, Randy !

Orton : Moi aussi je suis ravi de revoir ta sale tronche, Brock. Tu mettras ça sur mon ardoise. De toute façon, avec notre prochain gros coup, tu vas vite oublier ta petite partie de billard.

Batista : Bon alors qu’est-ce qu’on attend ? Accouche !

DiBiase : On va kidnapper une fille-à-papa ? On assassine une paire de gus ?

Orton : Non, je vous dis que c’est un très gros coup. T’es bouché ou quoi ? On va dévaliser une banque.

Lesnar : Encore ? Pfff… c’est nul. Ca bouge pas assez les braquages. C’est trop facile.

Batista : Ta gueule le gros. Quelle banque, Randy ?

Orton : LA banque.

DiBiase : Nom de dieu ! Tu veux dire…

Orton : Ouais.

Batista : La banque Rumble Royale ? C’est ça ? T’es un putain de psychopathe !

Orton : C’est l’une des rares qui manque à notre palmarès. Elle abrite la réserve d’or de tout l’état, les amis. Il y en a pour plusieurs centaines de millions de dollars dans le coffre fort.

Lesnar : Ok, j’en suis !

DiBiase : Bon sang ! Est-ce qu’on a des infos ? Est-ce qu’on a des amis à l’intérieur ? Pour un coup de cette ampleur, il faut un plan en béton, les mecs. On parle d’une des banques les mieux gardées du pays. Il y a des dizaines de gardes, des systèmes de sécurité à la pointe de la technologie et le coffre, je vous raconte même pas !

Batista : On se calme, si Randy propose ce coup, c’est que c’est faisable, n’est-ce pas ?

Orton : Vous me prenez pour qui bande de sagouins ? Bien sûr que j’ai des infos. Mais on a surtout un allié de poids. (Il consulte sa montre) Il ne devrait d’ailleurs pas tarder à venir nous retrouver. C’est un VIP, soyez respectueux avec lui, ok ?

Batista : Oui, maman. C’est qui ?

Orton : Vous verrez, vous serez sur le cul. Essayez de faire en sorte que votre mâchoire ne fasse pas trop de bruit en heurtant le plancher.

DiBiase : Que de mystère !

Lesnar : J’aime pas trop les invités surprise.

Orton : Je vous assure qu’il est clean. Il va passer par la porte de derrière, il faut qu’il reste discret vu sa position. J’ai prévenu le gros Bobby, ne vous en faites pas.

Batista : On va se faire la Rumble Royale Bank, les gars. J’y crois pas…

Le téléphone de Randy sonne. Il décroche. Il sourit.

Orton : Ouais, Bobby. Fais-le entrer. Merci. (il racroche) Mr. X est arrivé, les enfants. Restez calmes.

Lesnar : Pourquoi tu me regardes quand tu dis ça ?

DiBiase : J’ai hâte de découvrir l’identité de notre nouvel allié.

On frappa à la porte et Orton alla ouvrir. Un homme de grande taille emmitouflé dans un long manteau noir au col relevé entra dans la pièce. Il serra la main de Randy avant d’ôter son chapeau et une fausse paire de lunettes, révélant son visage aux trois autres. Ces derniers n’en revenaient pas. Ils restèrent quelques instants la bouche grande ouverte, puis Lesnar et Batista dégainèrent chacun leur glock semi-automatique qu’ils pointèrent sur l’homme.

DiBiase : Randy, on dirait que tu t’es fait rouler, c’est le…

Orton : Je sais qui il est. Je vous dis qu’il est avec nous.

Lesnar : Mais c’est le patron des poulets, putain ! Randy t’es cinglé ?

Batista : Qu’est-ce que le commissaire divisionnaire de la police de WFA City fait ici ?

Layfield : Il est là pour parler business avec vous, messieurs. Je ne suis même pas armé. Fouillez-moi si vous voulez !

Orton : Les gars, vous me faites honte, baissez vos armes ! Je suis désolé, monsieur Layfield.

Lesnar : Je veux le fouiller !

Layfield : Ce n’est rien, monsieur Orton.

John Bradshaw Layfield leva les mains en l’air sans se départir de son sourire. Brock s’approcha et palpa l’invité avec zèle.

Lesnar : C’est bon, il est clean. Désolé.

Big Dave et Brock rengainent leurs flingues, JBL sort un dossier de la poche intérieure de son manteau avant de se débarrasser de celui-ci. Tout le monde prend place autour de la table.

Orton : Excusez-les, monsieur. C’est que je voulais leur faire la surprise et…

Layfield : Il n’y a pas de mal. Servez-moi une bonne tequila et nous serons quittes.

Batista : Avant que l’on commence, j’aimerais tout de même savoir ce qui motive le chef de la police à collaborer avec les pires enfants de putain de WFA City.

Layfield : Voilà une requête des plus censées, en effet, monsieur Batista. Je conçois aisément que ma présence en ces lieux puisse paraître dérangeante et surprenante pour vous. Eh bien, j’irai droit au but : j’ai pour ambition la position très enviable de maire de la ville. (Orton apporte la tequila.) Oh laissez la bouteille sur la table, merci… Les élections municipales sont pour bientôt et je rêve de dégager le vieux McMahon de son fauteuil. Pour cela, il faut que je sois en mesure de démontrer à nos chers administrés l’incompétence de ce vieillard sénile et son incapacité à maintenir l’ordre dans cette ville, en proie au Gang.

DiBiase : Et donc, vous voulez que le bilan de McMahon soit désastreux. Pour ce faire, vous nous facilitez la tâche, vous nous offrez les clefs de la cité.

Layfield : Effectivement. Je vous laisse faire main basse sur WFA City. (Il achève son verre et se resserre tranquillement)

Batista : Mais il y a un hic. Pourquoi les gens voteraient pour celui qui justement était incapable d’arrêter le Gang, celui qui dirigeait la police sous les ordres de McMahon ?

Layfield : Oh mais c’est là que ça devient intéressant, cher ami. Lorsque le scrutin débutera, vous sacrifierez une petite part de votre immense butin et quelques-uns de vos hommes de main qui passeront pour les chefs de ce Gang. Ce seront des boucs émissaires, des hommes de paille si vous préférez. Ils seront exposés sur la place publique, arrêtés, jugés et exécutés. Quant à vous, vous vous ferez un peu plus discret et vous vous la coulerez douce sans être inquiétés d’aucune façon. J’y veillerai une fois élu maire, moyennant un coup de main pour éliminer la concurrence politique de temps en temps. Il faudra faire en sorte que je reste au pouvoir chers amis.

DiBiase : C’est bien vu… Mais pourquoi on se la coulerait douce, nous autres ?

Orton : Mais parce qu’on sera arrivés après le coup de la Rumble Royale Bank, idiot ! On sera plein aux as, on investira, on prendra du bon temps et on dépensera notre fric comme tous ces nababs de Wall Street.

Batista : Eh bien, monsieur Layfield…

Layfield : Oui ?

Batista : Vous êtes un sacré fumier ! Vous me plaisez déjà.

Layfield : Hahaha !

Orton : Bon, s’il n’y a plus de question, on va planifier ce petit braquage, ok ? Vous avez apporté les doubles des plans du bâtiment, la liste du personnel, les photos et tout ce qui pourrait nous être utile, John ?

Layfield : Bien sûr, regardez…

Le commissaire divisionnaire ouvrit un classeur et commença à étaler des feuilles tandis que les membres éminents du Gang examinaient de plus près les différents documents…


***


A l’autre bout de WFA City, dans un rade beaucoup moins huppé, un homme corpulent est seul accoudé au comptoir. Il enchaine les verres d’alcool fort. La sueur perle sur son large front. Le barman demeure placide devant ce client qu’il ne connaît que trop bien. Quand ce dernier achève son énième canon et lève l’index sans dire un mot, le patron se contente de remplir encore une fois le verre…

Barman : Putain Joe, est-ce que ton estomac a un fond ? Tu payes toujours rubis sur ongle et tu n’as jamais dit un mot plus haut que l’autre dans mon bar alors je laisse faire d’habitude… Mais là, ça commence à faire vraiment beaucoup. Tu devrais rentrer chez toi, vieux.

Joe : Nan.

Barman : Depuis que t’as rendu ton insigne, tu bois toujours plus chaque soir. Tu te renfermes sur toi-même, tu ne parles presque plus. T’as des gros problèmes, Joe. Qu’est-ce qui t’arrive, bon sang ? T’étais l’un des meilleurs flics de la ville et t’as tout envoyé balader du jour au lendemain. T’es en train de te transformer en éponge à gnôle ! Mais dis quelque chose au moins !

Joe : C’te ville est pourrie, c’tout…

Barman : Tu parles d’un scoop…

La porte du bar s’ouvre soudain avec fracas, trois jeunes types louches en blouson de cuir font leur entrée. Le chef du trio a un look pas banal, du noir sur les yeux et les ongles, quelques piercings osés et des cheveux hirsutes teintés de rouge. Il s’avance d’un air narquois et prend place à côté du dénommé Joe tandis que ses deux compères restent en retrait, pouffant de rire.

Barman : Qu’est-ce que vous prendrez messieurs ?

??? : Je ne sais pas… j’hésite entre le contenu de ta caisse et ta vie, enculé.

Barman : Quoi ? C’est une plaisanterie ? Si c’est le cas, elle est de très mauvais g…

??? : Ta gueule ! Tu vois ce flingue ? Tu crois que c’est une plaisanterie aussi ? Aboule le fric et grouille-toi, papy !

Joe : C’est pô bieng c’que vous faites, tas d’cons.

??? : Attends, j’ai bien entendu ? Ce gros porc qui suinte nous a insultés, les gars ?

Barman : S’il vous plaît, laissez-le, vous voyez bien qu’il est saoul, il a trop bu. Prenez l’argent et allez-vous-en.

??? : Toi tu fermes ton clapet à merde. Personne ne me dit quoi faire, ok ? Les gars, vous allez donner une petite leçon à ce poivrot.

Barman : NON ! Laissez-le !

Le chef des punks donne un coup au barman avec la crosse de son pistolet et à sa grande surprise, Joe écrase une bouteille vide sur son crâne. La racaille tombe à terre et laisse échapper son arme. Ses deux acolytes se jettent sur Joe ! La bagarre est de très courte durée : le pilier de comptoir se révèle être un expert du combat au corps à corps. Il fait passer le premier à travers une vitre qui explose en mille morceaux. Le deuxième encaisse des coups de poing et des coups de boule. Il a à peine le temps de crier « Sami ! Viens m’aider ! » qu’il se fait étrangler par Joe juqu’à évanouissement. Joe se retourne et le dénommé Sami, la face couverte de son sang le menace de son revolver en souriant.

Sami : Fais tes prières, tas de graisse ! Je vais te crever !

Vif comme l’éclair, Joe balance un coup de pied dans le poignet du caïd. L’arme vole vers le fond de la salle plongée dans la pénombre. Sami, frustré, se jette sur l’homme rondouillard mais Joe le chope et l’écrase au sol d’une prise de judo autoritaire, avant de lui décocher toute une série de coups de boule ! Le sang du délinquant s’imprime sur le front de l’ancien flic. Il faut l’intervention d’une voix ferme pour que Joe s’immobilise et laisse retomber Sami inerte. Sa tête et celle du barman se tournent alors vers le fond de la salle. Un bruit de chaise, un homme se lève et émerge de l’obscurité. Un homme très propre sur lui qui remet en place une mèche rebelle avant d’applaudir en souriant.

Regal : Très impressionnant ! Bravo !

Barman : Bon sang, j’avais complètement oublié que vous étiez là m’sieur. Vous auriez peut-être pu venir aider… M’enfin, maintenant, c’est trop tard. Merci Joe. T’as de bons restes, tu sais. Hey m’sieur ! Pendant que je téléphone aux flics, ça vous dirait de ramener à l’intérieur le type qui a cassé ma vitre ?

Regal : La police est déjà là, mon brave.

L’anglais exhibe son insigne avant d’aller présenter sa main ouverte à Joe qui la regarde longuement avant de jeter un regard inquisiteur à son propriétaire.

Regal : Inspecteur Joe Samoa, je me présente : capitaine William Regal. Je monte une équipe de choc pour rendre cette ville moins pourrie, ça vous tente ?

Barman : Ah ben ça alors !

Joe : C’est que j’ai démissionné…

Regal : Ne vous en faites pas pour ça. Aidez-moi à passer les bracelets à ces trois crétins, puis nous évoquerons votre réaffectation.

Samoa serre enfin la main de l’anglais et celui-ci lui confie une paire de menottes. Le patron se sert un petit remontant.

Barman : Et merde, je viens de perdre mon meilleur client, on dirait…


***


Retour au « Grim Reaper », repaire du Gang, où la présentation du plan pour le casse de la Rumble Royale Bank touche à sa fin…

Orton : … et c’est là qu’on arrive à un point crucial alors écoutez bien ! Expliquez-leur, John.

Layfield : Les codes de sécurité du coffre principal changent tous les trois jours. Ils sont mis sous scellés dans une enveloppe qui est livrée à la banque par fourgon blindé à 13h30.

Batista : Super. Combien d’hommes dans le fourgon ?

Layfield : Cela varie de trois à cinq, je dirais… Mais pas d’inquiétude, je vous fournirai le trajet exact qu’il emprunte. Vous n’aurez plus qu’à tendre une petite embuscade dont vous avez le secret et à récupérer l’enveloppe.

Batista : Et comment on reconnaît l’enveloppe en question ?

Layfield : Ce sera le paquet adressé à un personnage fictif. Santa Klaus, Bugs Bunny ou encore Bruce Wayne, ça change à chaque fois.

DiBiase : Ce qu’ils sont drôles…

Lesnar : Il faudra un gros camion pour les harponner. Je conduirai !

Orton : Evidemment, Brock.

Batista : Un vrai gamin.

Layfield : Une fois les codes de sécurité en votre possession, vous irez de suite à la RR Bank vous servir. N’hésitez pas à terroriser les clients et à abattre les hommes du service d’ordre. Il faut du sensationnel. Quant à moi, je veillerai à faire en sorte de vous faire gagner du temps. Je retarderai autant que possible l’arrivée de mes hommes sur place.

Orton : On ne trainera pas de toute façon. Nous nous séparerons en deux groupes, l’un fuira par les égouts, l’autre s’échappera en surface : il suffira de placer un véhicule à l’angle de ces deux rues-ci. Avec un bon chauffeur, tout ira bien.

Batista : Ok. Mais il va nous falloir un putain de pilote… et on a perdu Ronny la semaine dernière.

Lesnar : Il faut recruter et vite alors !

Orton : Des idées ? Ted ?

DiBiase : Je crois que je peux nous dégotter quelqu’un : De Burchill.

Batista : Paulo ? T’es pas sérieux j’espère.

Orton : Il s’est rangé depuis un bon moment. Laisse tomber.

DiBiase : C’est le meilleur pilote, putain ! Une légende ! C’est lui qu’il nous faut pour ce coup.

Batista : On ne peut pas lui faire confiance.

Orton : Il a pris sa retraite et de toute façon il a disparu sans laisser de trace.

DiBiase : Allons ! Point de défaitisme. A cœur vaillant rien d’impossible. Faites-moi confiance, les amis. Je connais le moyen de délier les langues… (il ramasse quelques liasses de billets verts et joue ostensiblement avec en souriant) Je remonterai jusqu’à lui et je lui ferai une proposition qu’il ne pourra pas refuser.

Batista : Tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’au coude si tu crois pouvoir le convaincre de nous aider sur ce job à coups de biftons. Ce mec-là a des principes, une conscience.

Orton : D’ailleurs, la rumeur dit qu’il aide les démunis, qu’il donne dans le caritatif.

DiBiase : Arrêtez de baliser. Je trouverai un moyen de pression. Il y a toujours un moyen de pression…

Batista : Bon ok, tente ta chance avec De Burchill. Mais je te préviens, ce type sera sous TA responsabilité, je ne veux rien avoir à faire avec lui.

DiBiase : Comme tu voudras.

Layfield : Messieurs, il se fait tard. Nous avons fait le tour, il me semble. Nous restons en contact. Si j’ai des infos neuves, je vous appelle.

Orton : Très bien. Merci à vous John. Les gars et moi allons nous mettre au boulot. C’est le début d’une longue et fructueuse collaboration.

Layfield : Assurément. Ce fut un plaisir.

JBL enfila son manteau, vissa son chapeau sur sa tête et prit congé du Gang. Une fois dans la rue, il fit signe à un taxi qui s’arrêta à sa hauteur. Le chef de la police s’y engouffra. Le véhicule repris sa route et s’enfonça dans la nuit.



***


Les jours suivants virent la brigade antigang s’agrandir. Regal repéra un jeune homme intrépide aux origines italo-américaines parmi les nouvelles recrues de la police. Il s’appelait Trent Barreta, il ignorait la peur, il n’était pas dénué d’humour, son innocence et sa fraîcheur plurent énormément au capitaine. Le jeune loup était un miraculé. Il avait vu deux de ses frères basculer du mauvais côté et plonger dans la délinquance. Le premier croupissait en prison, le deuxième touchait à la drogue et était mort d’une overdose. Loin de se laisser abattre, Trent avait décidé de redorer le blason de la famille en se battant pour la justice, en oeuvrant pour le bien commun : servir et protéger, devenir flic et ainsi tenir la promesse qu’il avait faite à sa veuve de mère. Mais déçu de ses premiers mois, de ses premières missions trop anodines, il voyait ses talents être gâchés. Regal fut impressionné par les résultats faramineux du jeune Barreta et en fit sa nouvelle cible. Trent ne fut pas difficile à convaincre.

Puis, l’anglais jeta son dévolu sur un jeune inspecteur de la brigade des stups dont l’arrogance et l’indiscipline sans limite lui valaient l’antipathie de ses supérieurs et la jalousie de ses collègues. Ainsi, malgré des résultats pourtant phénoménaux, il paya le prix fort pour ses excès (coucheries avec des journalistes et des avocates, fuites d’informations confidentielles, bagarres et insultes), ses ennemis au sein de son propre service se liguèrent contre lui pour le faire tomber et il écopa d’une lourde suspension. Alors qu’il se morfondait dans un club de strip-tease des quartiers chics, Dolph Ziggler vit le destin frapper à sa porte en la personne du capitaine Regal. En manque de sensations fortes et de reconnaissance, l’inspecteur mis à pied accepta sans sourciller de rejoindre l’équipe menée par l’anglais.

William Regal offrit ensuite une place dans sa brigade de choc à un authentique shérif, un vétéran aguerri, une fine gâchette expérimentée qu’il fit venir d’une ville de l’autre côté du pays, une ville que cet homme avait pacifiée à lui seul comme le racontait la légende. Cet homme d’exception, respecté et loué de tous, se nommait Christopher Daniels. Quasiment en préretraite, celui-ci était à la recherche d’un dernier défi… et Regal lui proposait un challenge très relevé. C’est donc sans surprise que celui que l’on surnommait le Fallen Angel embarqua dans le premier avion pour WFA City afin de prendre part à la croisade contre le Gang et ajouter un nouveau chapitre à sa légende…

Enfin, le capitaine de la brigade antigang fit la découverte d’un homme au profil atypique en la personne du dénommé Dugrenier, un esprit brillant et érudit placé dans le corps d’un géant culminant à 2 mètres 15 ! Diplômé du MIT, le colosse avait bossé pour la CIA en tant qu’analyste jusqu’à un accrochage des plus violents avec sa hiérarchie au cours duquel il avait découvert sa force herculéenne et décimé trois bureaux, une machine à café, un distributeur de snacks et cinq de ses supérieurs qui avaient fini à l’hôpital… On raconte qu’ils auraient fini à la morgue si Dugrenier n’avait pas été maîtrisé par vingt-quatre de ses collègues. Il gagna le surnom de Big Show après cela. Il fut remercié et trouva refuge dans les jeux vidéo dont il était féru. Il ouvrit sa propre boutique spécialisée et gagna un temps sa vie grâce à cela… jusqu’à un cambriolage nocturne. Ecoeuré, Dugrenier s’engagea dans la police de WFA City pour lutter contre le crime. Mais à pour son plus grand malheur, au lieu d’être affecté sur le terrain comme il le souhaitait, il se retrouva très vite en charge de l’intendance informatique, au prétexte qu’il ne pouvait pas entrer dans une voiture de patrouille et que ses compétences techniques seraient plus utiles dans les bureaux… On devine aisément que Regal et Dugrenier étaient faits pour s’entendre et Big Show vint grossir les rangs de la brigade antigang.

Nous retrouvons Regal et ses hommes dans une salle de briefing. Un rétroprojecteur diffuse différentes images sur un mur blanc…

Regal : Messieurs, il est temps de faire plus ample connaissance avec les quatre leaders du Gang que nous allons nous employer à combattre de toutes nos forces… **CLIC**

Voici pour commencer Randy Orton, dit The Viper ou encore The Legend Killer. 33 ans. Cet accroc aux tatouages a fait ses armes en tant que tueur à gage. Il a assassiné des grands pontes de la pègre tels que Mark « le Croque-Mort » Calaway. C’est lui qui a obtenu le contrat sur Del Rio et qui a réussi à lui faire la peau juste devant les marches du tribunal. Il est intelligent, froid, calculateur, impitoyable. Il frappe fort et vite. Il est sujet aux sautes d’humeur et a la réputation de s’énerver facilement. C’est un psychopathe qui n’hésitera pas à vous tuer s’il en a la possibilité. **CLIC**

Je vous présente Ted DiBiase junior, dit The Bank ou encore The Fortunate Son. 30 ans. Fils de Ted DiBiase le millionnaire. Enfant pourri gâté, il a pété les plombs à force de vivre dans l’ombre oppressante de son paternel. Il a escroqué son propre père et s’est enfuit avec une grande partie de la fortune familiale. Mais au lieu d’en rester là et vivre la belle vie, son appétit féroce l’a poussé à une vie de criminel. Il lui en fallait toujours plus. Il a su s’entourer de grandes figures du banditisme et a appris à leur contact avant de les doubler tous. C’est un petit malin, il est redoutable, ne le sous-estimez surtout pas. On le dit lâche et prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Il manie les explosifs comme personne. A bon entendeur… **CLIC**

Ce monstre répond au nom de Brock Lesnar, dit The Pain, The Freak ou encore The Tank. 35 ans. Ancien champion de lutte universitaire, lutteur professionnel et combattant d’arts martiaux mixtes, il s’est fait suspendre à vie pour violence caractérisée et tentative d’assassinat sur ses adversaires mais aussi les arbitres et les officiels. Accroc à l’ultra violence, Lesnar a très vite franchi la ligne jaune et ses capacités physiques hors normes ont été sollicitées dans le milieu pour des raisons évidentes. Tortionnaire émérite, spécialiste des armes lourdes, imprenable au corps à corps, machine à tuer inflexible et sadique, il est extrêmement dangereux. Psychologiquement instable, il privilégie l’action à la réflexion. C’est une brute épaisse. **CLIC**

Enfin, voilà peut-être le plus dangereux de tous : Dave Batista, dit l’Animal ou encore Le Léviathan. 44 ans. Issu de parents pauvres, il errait déjà dans les rues des quartiers malfamés de Washington DC à 10 ans. Autant vous dire qu’il est du genre précoce. Façonné par les gangs des rues, il rencontre les « bonnes » personnes et gravit les échelons très vite. Avec sa carrure et ses capacités physiques et mentales, il se fait une place de choix dans le milieu du crime organisé. Il réussit des coups audacieux qui rapportent gros, il n’hésite pas à trahir et touche à tous les trafics. Son instinct de survie très développé, ses capacités d’adaptation, son sens des affaires et sa roublardise font de lui un criminel exceptionnel. Batista allie les muscles et la cervelle, faites très attention ! Je me suis personnellement déjà frotté à lui et… il a prit la vie de mon coéquipier. Cette pourriture doit payer !

Messieurs, je compte sur vous pour vous donner à 200%. L’échec n’est pas une option. L’avenir de WFA City dépend de nous. Nous allons livrer une guerre sans merci. Nous allons combattre le feu par le feu ! Avec ce genre de clients, les méthodes traditionnelles sont inefficaces, je ne veux pas de flics dans ma brigade ! Je veux des putains de soldats le couteau entre les dents, prêts à faire le boulot, prêts à faire ce qui est nécessaire, même si c’est dégueulasse, même si vous avez du sang sur les mains ! Nos ennemis ne se posent plus ce genre de questions depuis bien longtemps. Si nous voulons les arrêter, nous devrons faire de même ! Nous allons faire le ménage dans WFA City ! Nous allons libérer cette ville du joug infâme de ces fils de putain ! Prenez les armes, battez-vous à mes côtés ! Messieurs, allons botter des culs !


TO BE CONTINUED…
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 11:50

Promo Christian - Wrestling Class Heroes



23h16, appartement personnel de Christian

Christian referme la porte d'entrée de son appartement, et balance ses clés sur le meubles vide-poches à portée de main. Se débarrassant de sa veste, qu'il lance nonchalamment sur le dossier d'une chaise, puis de sa paire de baskets sans prendre la peine d'utiliser ses mains, il traîne la patte jusqu'à son canapé avant de s'affaler de tout son poids sur le cuir froid et légèrement craquelé par l'usure. Il s'empare de la télécommande et commence à zapper frénétiquement. Les infos : déprimantes. Les talk-shows : poussifs. Les séries : que des rediffs. La real-tv : affligeante. Plus de sport après 23h. Il éteint la télé et se lève péniblement en direction du frigidaire. Une bière bien fraîche, voilà ce dont il avait envie. Après une longue journée d'entraînement physique, il avait passé la soirée dans un bar avec des amis. Aucun du milieu. Il n'en avait plus beaucoup, un seul de toute évidence.

Il avait passé une bonne soirée avec ses amis d'enfance, à se remémorer le bon vieux temps de sa jeunesse canadienne. Et il s'était amusé, comme il n'en avait plus beaucoup eu l'occasion ces derniers temps. Il avait bu un peu, rigolé beaucoup. Sans doute la joie de savoir que tous autour de la table avaient réussi et s'épanouissaient dans leurs existences. Il avait passé sa soirée en compagnie d'un médecin et de sa femme juriste, d'une reporter pour un journal local de Toronto et de son mari chef cuisinier. Cette soirée entre potes lui avait changé les idées, ôté des épaules la pression d'un job toujours plus harassant. Il s'était amusé, et il tombait de fatigue. Après avoir bu d'une traite sa bière, dont il laissa reposer le cadavre vide sur le dessous de verre, il se dit qu'il tombait de sommeil. Il se dirigea vers sa chambre, déboutonna sa chemise, défit sa ceinture et ôta son jean avant de s'affaler sur son matelas sans peine de se glisser sous les draps. Il devait se lever tôt le lendemain, l'entraînement n'attend pas, et il voulait ne rien laisser de côté, ne pas avoir d'excuse. Il avait promis à son partenaire Jericho de le retrouver au gymnase à 7 heures du matin pour s'entraîner. La chaleur des nuits annonciatrices de l'été le faisaient quelque peu transpirer et il ne tenait pas à passer sa nuit à cuire à l'étouffée. Il n'avait même pas pris la peine de refermer le store électrique ; dehors la ville commençait à péniblement s'endormir. Les hommes de la working class rentraient tous chez eux pour se réserver pour leur lendemain de travail et ne restaient que les couche-tard, les outsiders, les âmes seules. Des gens comme lui.


0h47

Christian se réveilla en sueur. Il se retournait dans les draps collants de son lit inconfortable, cherchant désespérément la position idéale, retournant sans cesse l'oreiller pour poser sa tête contre le côté froid. Il trouva enfin une place satisfaisante et se rendormit. Le vacarme de la soirée s'était tu.

0h58

Son sommeil n'avait guère été réparateur. Il essaya à nouveau de fermer l'oeil, sans succès. Il savait que ces phases d'insomnie ne passaient pas ni d'un claquement de doigts ni par la simple force de la volonté. La fatigue finirait par le rattraper, il lui fallait juste attendre. Il repensa à la soirée, à ses amis, à leur nouvelle vie et il ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu... incomplet. Il n'avait aucune raison de l'être. Après tout, il était le plus célèbre, et probablement le plus riche de la tablée, d'ailleurs il est le seul à avoir payé une tournée à tous ses amis. Mais il manquait quelque chose. Ce n'était pas l'amour, assurément. Des femmes, il en avait connu, il en connaîtrait d'autres, mais ce manque était plus profond, plus intime, plus personnel. Il n'arrivait juste pas encore à mettre de mots dessus. Il se dit qu'il ne fallait pas s'en faire et qu'une bonne nuit dissiperait les idées sombres.

1h41

Toujours rien. Il serait peut-être temps de fermer les stores électriques, se dit Christian. Il s'exécuta, mais laissa la fenêtre ouverte afin de faire rentrer un peu d'air. De toute façon, le ballet des voitures et des taxis claironnant à travers les rues s'était calmé. Il s'affala de nouveau de tout son long sur son matelas mais rapidement, il sentit que le sommeil ne lui viendrait pas tout de suite. Il pensait à cette soirée à nouveau et sur ce quelque chose qui lui trottait dans la tête. Il se posait cette question depuis bien longtemps avant cette soirée, mais celle-ci n'avait fait que souligner un peu plus cet état de fait. Il fallait qu'il tire les choses au clair, et il se disait qu'il tenait peut-être là la raison de son insomnie. Il avait besoin d'aide. Il alla s'ouvrir une autre bière. Un très long bâillement à mi-chemin le dissuada d'aller plus loin. Et le canapé au cuir craquelé lui apparut rapidement bien plus accueillant qu'à l'accoutumée.

2h20

Il avait finalement ouvert cette bière. Il chercha dans un des tiroirs de la cuisine un tube de somnifères, mais il n'en trouva aucun. Des médicaments anti douleur, ça il en avait par contre. Plein. Des paquets entiers de pilules qu'il ingurgitait chaque jour pour soigner ses articulations douloureuses et ses muscles endoloris. Tout ce qui l'empêchait de dormir en ce moment même. Il avait mal et se faisait soudain la remarque : pourquoi tant de mal? Dans quel but? Depuis près de 20 ans, il avait sué sang et eau à travers le monde sans se poser la question parce que tout lui avait réussi. On ne se pose pas de question quand on voit que tout avance, que chaque jour de peine apporte son salaire, que les choses se passent selon le cours qu'on désire. Il ne s'en posait pas en tout cas, du moins pas encore. Les choses avaient changé.

Il avait perdu le but, le fil de l'histoire. Tout avait déraillé le jour où il s'était fait renvoyer. Cette tâche indélébile, qui lui reste à jamais collée à la peau. Il hésite à sortir une bouteille de whisky avant de s'en convaincre, se sert juste un doigt dans un verre qu'il remplit de deux glaçons. Il retourne s'enfoncer sur son canapé en essayant d'arrêter d'y repenser.

2h44

Le glaçon a fondu sous l'effet de la chaleur et le whisky s'est réchauffé. Imbuvable cette saloperie, se dit Christian. Il vide son verre dans l'évier mais celui-ci lui échappe des mains, fort heureusement après en avoir versé le contenu dans le broyeur. Le bruit des bris de verre s'éparpillant au sol lui vrille les tympans, sa frustration le poussant à frapper violemment du poing le plan de travail à côté de l'évier. Tenant encore son poignet endolori, il grommelle longuement, contemplant son oeuvre. Son bras tremble légèrement d'un mélange de fatigue et d'exaspération. Cette nuit prenait des allures de cauchemar éveillé. Qu'est-ce qui se passait dans sa vie pour qu'il se sente à ce point paralysé, incapable de se débattre de sa propre obsession! Il regarda dans les débris éparpillés et vit dans l'un des éclats le reflet de son propre visage. Les traits tirés et le regard hagard, il lui vint immédiatement en mémoire l'expression qu'il arborait le jour où, de rage, il avait brisé son miroir d'un violent coup de poing. C'était peu de temps après son licenciement, une ou deux semaines guère plus. Il n'était pas sorti de chez lui depuis qu'il avait été relâché de l'hôpital et de son contrat de WFA Superstar. Il avait bu, pas mal bu, plus que de raison, dévasté la moitié de son appartement, jonché le sol d'emballages de junk food et de boîtes de ces putain de pilules antidouleur. Cette même gueule de déterré qu'il arborait cette nuit. Il fallait qu'il aille dormir ou il savait ce qui allait se passer.

4h50

Il avait dormi. Pas plus de trois quarts d'heure en tout certes, mais c'était un début. Mais ce visage lui revenait en tête sans cesse. Et pour la première fois, il avait peur. Peur de reperdre pied, peur de se retrouver face au même vide que celui qu'il avait connu après son licenciement. Il repensa à la soirée qu'il venait de passer. À ses amis, à ce que ces derniers lui avaient dit, au regard admiratif qu'ils lui lançait lorsqu'ils évoquaient la célébrité nouvelle de leur amie d'enfance. Certes, il était célèbre, sans doute plus riche que ce que ses amis ne pourraient jamais être. Mais Christian leur enviait une chose : ce sentiment de sécurité, de confiance, cette impression d'être justement récompensé de ses efforts. Il avait, en d'autres temps, éprouvé ce sentiment. Mais cela était du passé désormais, il savait que plus rien ne serait jamais comme avant, qu'il ne pourrait plus jamais faire confiance à ces gens auxquels il avait accordé toute sa confiance, son amitié, et qui lui avait tourné le dos il savait que le jour de son renvoi, il avait perdu bien plus qu'un job, un salaire, une présence médiatique ; c'était tout un pan de sa vie qui s'était effondrée sur lui-même.

Il comprit alors qu'il ne guérirait peut-être jamais, il vivra peut-être des nuits comme celle-là pendant des années, qui sait. Il savait juste une chose : le match qu'il allait livrer ne se résumer pas qu'un titre par équipe. C'était une bataille contre tout, une bataille contre la traîtrise, contre l'abandon, contre l'hypocrisie. Celle qui fut la sienne pendant des années autant que celle dont il était victime aujourd'hui. Au Royal Rumble, il allait devoir lutter contre ses adversaires actuels, mais aussi contre les démons de son passé, y compris contre lui-même. Et pour lui-même, enfin. Il avait passé des années à ne vivre qu'au travers du regard des autres, de gens qu'il ne connaissait pas mais dont il se sentait le porte-parole. Ces mêmes gens qui n'ont pas hésité à le huer sans raison le jour de son retour. C'était fini. S'il ne voulait pas se perdre une fois de plus, s'il ne voulait pas voir une nouvelle fois le destin qu'il méritait lui échapper des mains, il devait se battre pour lui, pour sa gloire, sa propre légende. Le match du Royal Rumble était plus qu'un simple match, c'est une thérapie, l'occasion d'une rédemption personnelle. Et il savait qu'au plus profond de lui-même Jericho, celui qui s'était avéré être finalement son seul véritable ami, ressentait la même chose.

Il savait que l'entraînement qui l'attendait serait difficile (le fait qu'il n'avait quasiment pu fermer l'oeil n'arrangeait rien certainement), qu'il n'aura pas le droit à l'erreur au Royal Rumble, mais le jeu en valait la chandelle.

Il regarda l'heure et s'aperçut qu'à cinq heures passées, ce n'était plus la peine de lutter pour trouver le sommeil. Il était temps de déjeuner, se laver, s'habiller et rentrer dans le moule du working class hero. La postérité l'attendait, même s'il était le seul à le savoir.
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 12:43

Promo pour Sami Callihan.


Sami Callihan marche dans la rue, visage fermé, poings serrés. Il marche droit devant lui, bousculant quelques passant avec des coups d'épaules. Certains ne disent rien, d'autres l'insultes mais rien ne semble pouvoir le déviez de sa route.
Il sait où il va, d'ailleurs il est pour l'instant le seul à le savoir!
Après plusieurs minutes de marche intensives, il s'arrête devant un immeuble... Il souffle un bon coup et se décide à y entrer.
Il se dirige vers l'accueil où une jeune femme l'accueil avec un grand sourire.

Hôtesse d'accueil: Ah bonjour monsieur Callihan! Pile à l'heure à ce que je vois

Callihan: ....

Hôtesse D'accueil: Vous pouvez vous rendre au 4e étage pour votre rendez vous. Vous prenez l’ascenseur juste là, en sortant de celui ci, vous partez directement à droite, vous marchez un peu le long du couloir, puis ensuite ça sera à gauche à côté de la salle de repos des infirmiers, toujours tout droit et ça sera le 3e bureau sur la droite en face de vous. Ca va aller?

Callihan: ... -_-''

Hôtesse d'accueil: Très bien, une bonne journée monsieur Callihan.




Sami part donc en direction de l'ascenseur, il y monte et appuie sur le bouton pour se rendre au 4e étage.
Nous pouvons voir Callihan posé au milieu de l'ascenseur, attendant qu'il monte tout doucement. Il fait un arrêt au 2e étage où un jeune homme monte, il se cale dans un coin, effrayé par Callihan, qui sans oublier de le préciser, porte sa tenue de lutte.
L'homme descend un étage plus haut laissant Callihan terminer sa montée seul.
L'ascenseur bip, les portes s'ouvrent, Callihan est arrivé au 4e étage. Il souffle un grand coup et se lance. Il sort et prend directement à droite, il marche le long du couloir et s'arrête devant la salle de repos. Il prend donc à gauche mais bouscule ce qui semble être un médecin. Sur son badge il est écrit "Ken, médecin spécialiste de la cervelle". Il ressemble comme deux gouttes d'eau à Mr Anderson...


Ken: Oh pardon, excusez moi monsieur, je peux vous aider?

Callihan commence à devenir tout rouge de colère en voyant cet homme

Callihan: Toi...! Mais toi....!!!!

Ken: ... Oui moi?

Callihan l'attrape alors par le col et le plaque contre le mur.

Callihan: Comment ose tu te foutre de ma gueule de la sorte!!!?? Non seulement tu m'as suivi jusqu'ici et en plus tu te fous de ma gueule!! Tu te crois intelligent en étant looké comme un foutu médecin Kenny??!

Ken: Euh monsieur arrêtez vous me faites mal, vous devez probablement confondre avec quelqu'un d'autre, je ne ....

Callihan: La ferme! Tu pensais vraiment pouvoir me berner et me prendre pour un demeuré!! Mais tu sais que je vais te casser la gueule!!

Ken: Sé... Sécurité!!!

Callihan: La sécurité ne pourra pas t'aider Anderson!!!

La sécurité vient alors et repousse Callihan de ce fameux Ken.

Ken: Monsieur, je ne vois pas ce que je vous ai fait, si c'est parce qu'on s'est rentré dedans, alors je m'en excuse, ce n'était pas voulu du tout, mais je ne suis pas l'homme que vous croyez.

Callihan: Mouais... T'as de la chance que j'ai à faire!

La sécurité lâche Callihan qui continue alors sa route et fini par arriver devant la porte de son rendez vous. Au moment où il aller frapper, la porte s'ouvre.

???: Ah monsieur Callihan!! Entrez donc je vous attendez avec impatience! Un patient comme vous, on en vois pas tous les jours...Enfin... Bref allez y installez vous!

Callihan ne comprend pas trop et s'installe sur une chaise

???: Voilà je suis le docteur Rookie, spécialiste dans les comportements violents. Depuis que la WFA m'a contacté pour me dire qu'ils allaient vous envoyez ici, je trépignais d'impatience de vous rencontrer! Vous savez, vous êtes un spécimen des plus intéressant, j'ai commencé à étudier votre cas, en regardant quelques une de vos vidéos dans le monde de la lutte, je dois dire que c'est assez impressionnant. Je n'ai que rarement vu quelqu'un d'aussi dérangé et voulant infliger autant violence qu'il est prêt à en recevoir. Vraiment, c'est fantastique!

Callihan: ...

Dr Rookie: Bien commençons si vous le voulez bien, expliquez moi totu d'abord, pourquoi vous avez cette tendance à la violence en vous?

Callihan: Ptete parce que là maintenant tu commences déjà à me les briser toi et ton hyperactivité?

Dr Rookie: Hmm Intéressant!

Callihan: Qu'est ce qui est intéressant?

Dr Rookie: Je suis déjà en train de vous énerver en une seule question, c'est très bien! Très très bien!

Callihan: T'es complétement con où?

Dr Rookie: Oui?

Callihan: De quoi oui?

Dr Rookie: Je vous écoute allez jusqu’au bout de votre pensée!

Callihan: Si je vais au bout de ma pensée je vais vous arracher la tête! Fini de parler de moi, c'est quoi votre Médecin Ken là?! Il m'a bousculé et j'ai failli le mettre dans le coma, je l'ai pris pour Ken Anderson, il a eu de la chance de ne pas être celui que je pensais.

Dr Rookie: Ah mais si c'est bien lui!! C'est également un de mes patients! Il aime bien porter une blouse quand il vient ici

Callihan: Kewua?!...

Anderson arrive alors dans la salle et s'écrit: Suprise Mother fucker!!!

Callihan bondit alors de sa chaise et fonce vers Anderson qui lui referme la porte au nez, Callihan se prend la porte et s'écroule! Anderson ouvre un cran la porte et dit

Anderson: See you at the Rumble biiiiatch!!

Il referme la porte et on l'entend se barrer en courant et en riant. Callihan se relève se tenant la tête et part à la poursuite d'Anderson...
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 14:23

Voila promo complète.
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 14:47

Promo pour un mec (écrit à l'arrache et à même le support, Dieu faites que ma batterie ne lache pas!)

Bar mal-affamé, 9h38

Je rentrais à l'instant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Bon sang, comment ce bonobo a-t-il refusé de travailler avec moi? Il avait l'intelligence de Batista, le charisme de DiBiase, l'odeur corporelle de John Morrison, mais la force d'un Lesnar. Dire que j'étais sur ce prometteur catcheur depuis des mois! J'avais pensé à lui donner la gimmick d'un Homo Sapiens. Ca aurait eu de la gueule, et j'aurais pu avoir le prix de la meilleure gimmick. Pour une fois que j'aurais pu gagner quelque chose sans tricherie...

Mais, malheureusement, ce n'est pas le seul échec que j'ai subi. Je suis assis au bar, en train de boire et d'oublier mes mésaventures : vente de la World Coffeeship Wrestling, éloignement du fromage français, et recherche de ce second catcheur. La serveuse, une matronne dont la laideur du poireau qu'elle a sur le nez n'a d'égal que ses yeux emplis de compassion, me ressert une vodkafé. La trentième depuis 9h.

-Ben, quesse' qui t'arrives, mon loulou?, me demanda-t-elle. T'as l'air tout tristoune.
-Ecrase, femme de peu de vertu, et écoute attentivement. Car je vais te narrer l'histoire d'un homme dont les échecs quotidiens qu'il subit le rendront mat. En attendant, remplis mon verre de ce délicieux breuvage, et vide mon seau de ce nauséabond vomi. Oui, j'ai l'estomac tout retourné.

Ainsi, lui narré-je ma vie durant ces sept derniers mois. Naïfs que vous êtes, m'avez-vous seulement cru quand je m'inventais cette vie en Nouvelle-Zélande! Que nenouille! Je suis parti en quête de ce second catcheur, un qui ne sera pas raciste et qui n'attirera pas les possédés de Dieux colériques. Moi qui eus imaginé que cela aurait été aisé...

Tout commença avec CM Punk, tel que je l'avais narré à Mensah-X dans l'une de mes nombreuses correspondances avec ce beau champion. TS17 m'ayant chassé à coup de plomb dans le cul, je m'enfuis vers différentes villes américaines, tachant de faire signer un catcheur chez moi. Je décidai alors de contacter les 10 participants au main-event des Survivors Series, ceux qui avaient la chance de toucher à un titre majeur. Que voulez-vous, quand on a la victoire facile, on la veut encore et encore.

Batista refusa, car cette victime IRL devait demander l'avis de Tombstone. Christopher Daniels n'avait pas trop aimé mon idée de gimmick de skinhead. Steen celle d'un partisan du Québec unie à la France. Daniel Bryan celle d'un mec qui répéterait YES YES YES YES. Il est vrai que sur le papier, ça faisait léger. Orton trouvait que son salaire manquait de zéros. Samoa Joe avait failli signer, mais était trop bourré pour signer le papier. Si près du but, c'est rageant. Inutile de vous parler de DiBiase, de Seth et de Burchill, ou du moins, inutile de vous parler du nouveau modo et des headbookers. Merte! Si j'avais su que j'allais devenir la tête du trio, j'aurais fait ça autrement. Mais le mieux reste John Morrison. Ayant infiltré le Palace of Wisdow, habilement grimé en DSK, je tentai de me faufiler à travers les morceaux de chair que composait cette partie fine. Entrant dans la chambre du champion WFA, je lui parlai directement et sans détournement, alors que celui-ci pleurait. Ces larmes étaient dus au fait que ce beau chevelu n'aimait pas ce qu'il était devenu sous l'ère SexManiac. Compatissant, je lui accordai une épaule en soutien, mais du me cacher dans le placard quand l'électricien serbe entra en trombe dans la chambre, Serena Gomez sous le bras, Honey Boo Boo dans l'autre, visiblement éméchées, voire droguées. Je me souviens de cette image horrible où Serena fut jeté dans le lit de JoMo, et voir SexManiac repartir avec Honey, lui demandant où était sa maman (EDIT DE VANNE: où était sa maman et qui allait être son papa). Nom de Dieu. L'âme pure de Morrison était corrompu jusqu'à la moëlle épinière. Dégoûté de la vie, je vomis et partis.

- *Beuuuarg* Héééééé! 'Faut que j'tape sur qui pou... *hips* pour picoler, ici?! *beuuuuaargh*
-Monsieur Indabank? Bonjour, je suis ravi de vous rencontrer! J'aimerai parler d'une possible collaboration et..
-Ta gueule, connard! Nan! T'auras pas ma place.

Trois heures plus tard, je me réveillai. Il parait que je m'étais embrouillé avec une personne. Un dénommé Monsieur Le Générique. Un espagnol. Autour de moi, le coup de feu, le rush, la période chaude. Les clients arrivent, mangent et repartent, et ce en non-stop. Le stress augmente dans les cuisines et en salle, les garçons s'efforcent de camoufler leurs tensions par un sourire. Un camionneur au physique d'armoire à glace s'installa à côté de moi. C'était Ryback! Un monstre de force! Un oeil assassin, parfait pour la gimmick que j'avais en tête. Heureux d'avoir une nouvelle occasion de prouver à la face du monde mes talents de commercial, j'offris le repas de mon nouvel ami. 15 entrées, 27 plats, 38 desserts et deux cafés plus tard, Ryback sortit son sept mille neuf cent cinquante troisième "FEED ME MORE!". N'ayant plus un sou en poche, je prétextai une furieuse envie de pisser. J'attendais qu'il parte. Deux heures plus tard, et après sa petite sieste, Ryback partit. Ce catcheur ne m'intéressait pas. A force de répéter sa catchphrase stupide, j'avais bien peur qu'il ne supporte pas cette gimmick de Ryback Sandow, le petit frère intelligent de Damien.

Durant ce temps, je parlais avec les gens qui se faisaient discrets à faire leurs affaires dans l'urinoir. Je leur narrais la période où je décidai plutôt de me tourner vers des mecs revanchards de la WFA, trop vite enterrés. Mon ancien catcheur Mike Knox, mais aussi The Miz, Wade Barrett, Jack Swagger, Kurt Angle, Luke Gal... non pas lui, mais comme Alberto Del Rio. Arrivé au Mexique, je lui développai mon idée de faire de lui un mécène des arts et lettres, un philosophe philanthrope, un poète ouvert d'esprit, donnant son argent aux bonnes oeuvres (en espagnol : en las buenas oeuvras) qui allait devenir petit à petit le digne héritier de Diogène, ce philosophe de la Grèce Antique, sans le sou, communiste avant l'heure et qui vivait dans un tonneau. Del Rio ria, puis demanda à son majordome de lâcher les chiens. Je fuis.

-Nan, mais dis donc, espèce de Luis Fernandez du pauvre! T'as pas fini de nous emmerder? Tu vois bien qu'on essaie de pisser pépère, connard!
-Certes, mon bon ami, mais ne voulez-vous pas connaitre la fin de l'histoire? Là où je propose à Rey Mysterio de revenir en Bioman?

La foule me fit comprendre que non. Le bar allait fermer (oui, dans cette histoire, le tampax vite!). Désolé, mon retour au sein de la WFA s'effectuera dans quelques jours. Et je resterai avec un catcheur. La tristesse accompagna mon dernier verre. C'est alors que je narrai à mon voisin, ce qu'il semblait être un brave homme, sain de corps et d'esprit, la suite des événements. Je partis faire un tour du monde, cherchant à découvrir les futurs catcheurs de demain. J'ai ainsi proposé , entre autres, à Clint Eastwood, Joe Biden, un fleuriste de Barcelone, le boucher de mon village, le père Noel, un mec dans la rue, un cocaïnomane, un Inuit, à Gary Kasparov, Christine Boutin, un gus qui vendait des tours Eiffel en plastique, à des siamois transgenres, à François puis enfin à ce singe Bonobo.

Mon interlocuteur accoudé au zinc, buvait son 15ème Cuba Libre de la journée et mes paroles (PAF! Un Zeugma!) (PAF! Un mot que vous ne connaissiez pas!). Il m'expliqua qu'il était catcheur, en arrêt forcé depuis son renvoi de la plus grande fédé de catch, que mon projet l'intéressait.

Nous signâmes un contrat (en fait une serviette en papier, c'était galère pour écrire dessus, mais c'était soit ça, soit gravé sur le comptoir et emporter le tout, mais la patronne m'avait à l'oeil, surtout que j'avais toujours pas payé l'addition de Ryback, mais passons).

C'est ainsi que j'ai eu un second catcheur, que je suis headbooker, et que j'ai pu me payer ces voyages avec l'argent de la corrup... de la vente de t-shirts "Balladur 95" et de ventes de tableaux.
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 15:31

Promo John Cena (2ème partie)

??? : Vous lui avez tout donné ? Même la morphine ? Ok, on va pouvoir reprendre. Antenne, à vous !


Présentateur : De retour dans Beau Tout Naze, avec John Cena ! Je rassure tous les fans, il va mieux, il faut comprendre que c’est un grand jour dans sa vie ! Bien, on est partit pour la séance shopping ! Venez John, on y va !

Cena suivit le présentateur et le relookeur jusqu’à un magasin de vêtements. On voit qu’il n’est pas encore tout à fait remis, il chancèle encore pas mal suite aux traitements reçus pendant la coupure publicitaire. Les 3 hommes (enfin plutôt les deux hommes et le transsexuel, en regardant mieux le relookeur) entrèrent dans le magasin, et commencèrent à choisir des vêtements.

Relookeur (en tenant un jean) : Tiens John, que dis-tu de ça ?

Cena : Jpeux pas, ça m’angoisse ! Le seul truc qui m’angoisse pas, c’est de porter des shorts, ça je sais le faire ! Du coup, j’en porte même aux mariages et aux fêtes, ça me fait un souci de moins. C’est comme ma casquette, on est inséparable. (Le présentateur fait la moue, et lui montre une seringue) Bon ok, je veux bien essayer, mais pas trop longtemps hein ! Mais pas de chemises, j’aime trop mes tee-shirts ! (Le présentateur lui remontre la seringue) Bon ok, mais viite alors !

Cena se dirigea vers une cabine d’essayage et s’enferma dedans. Après quelques pleurs, il ressortit vêtu du jean et de la chemise, et sans son éternelle casquette. Il avait l’air dérangé, et demanda rapidement à remettre ses vêtements d’origine. Le présentateur acquiesça, et Cena retourna dans la cabine, où il eut besoin de beaucoup moins de temps cette fois.  Content d’être de nouveau dans sa peau habituelle, il se prépara à la suite.

Présentateur : Bien John, j’espère que notre travail sur le relooking vous donnera de bonnes idées, car le plus gros du travail c’est vous qui le faite ! Passons maintenant au prochain atelier, prévu de dernière minute pour remplacer la séance de psychomotricité … Le Speed Dating ! Viens par ici.

Le présentateur emmena Cena dans un bar à proximité, où il avait convié une jeune femme autour d’un verre. Avant de commencer l’entretien, il prit John à part.

Présentateur : Bon, je sais que c’est dur pour vous, c’est pourquoi on va commencer doucement. Essayez d’échanger simplement autour de vos loisirs, et on fera le point après ! (Il amena Cena vers la femme, et se mit un peu en retrait)

Femme : Bonjour John ! Cynthia, ravie de te rencontrer !

Cena : Bonjour Cynthia, bah moi c’est John, voilà …

Femme (après un petit blanc) : Et alors quel âge as-tu, et que fais-tu dans la vie ?

Cena : Bah j’ai environ 35 ans, je me rappelle plus exactement car j’ai volontairement oublié mes derniers anniversaires. Dans la vie je ne fais rien, et sinon à l’occasion je suis catcheur … (Voyant Cynthia l’encourager) Euh … Et toi ?

Femme : Eh bien moi j’ai 28 ans, et je suis photographe ! Et j’adore la lecture, le cinéma et la nature. Et toi alors, quels sont tes hobbies ?

Cena : Bah … J’en ai bien un ou deux mais Marcel m’a recommandé de ne pas en parler. Sinon ben j’aime bien geeker.

La femme posa deux-trois questions à Cena, jusqu’à ce que le présentateur fit signe que le temps limite arrivait.

Femme : Aurez-tu une dernière question personnelle à me poser ?

John : Euh, oui ! Niveau suicide, tu es plus pendaison, roulette russe, ou saut du haut d’un pont ?

Présentateur (le coupant) : Bien, le Speed Dating est fini ! Merci à Cynthia, quant à nous John on se retrouve sur le plateau dans 5 minutes pour le débriefing !

Cena salua la jeune femme, et suivit le présentateur jusqu’au plateau.

Présentateur : Bien John, l’émission touche à sa fin ! Quelque chose à nous dire avant de rendre l’antenne ?

Cena : Bah … Juste que j’ai pu poser une question importante pour moi lors du Speed Dating, sinon je sais pas trop, ça m’a angoissé.

Présentateur : Bien, merci John ! Et merci à tous les auditeurs qui nous ont suivis, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine à l’heure habituelle pour une émission exclusive ! Bonsoir à tous !
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 17:20

Etant donné que c'est le début du RTW et que lors de ce Royal Rumble ce sera mon premier match pour un titre mondial, j'ai écrit une autre promo pour le génialissime Heath Slater !





PROMO numéro 2 : Heath Slater





Samedi 15 juin 2013, Résidence de John Morrison. Ce dernier jette un rapide coup d'oeil à son courrier. Il n'avait pas pu le faire plus tôt en raison du salon de l'E3 auquel il avait tenté d'entrer en vain...
Outre quelques factures impayés, une déclaration d'amour de Goldust et une ordonnance d'un juge lui ordonnant de rendre une certaine voiture, une lettre attira son attention. L'expéditeur n'est autre que l'actuel challenger au titre mondial Heath Slater. John déchire l'enveloppe et lit la lettre à l'intérieur.


Citation :
Cher John Morrison,


Après ton gain de titre héroïque à Backlash, tu avais annoncé vouloir être le plus grand champion de l'histoire de la WFA. Mais encore une fois, forcé de constater que tu n’as pu t’empêcher de faire le guignol depuis, arrivant dans ton pantalon multicolore qui nous montre à tous à quel point ton double zéro et ton sept sont … Comment dire pour ne pas te vexer … Vaut mieux que l'on passe à autre chose pour ton équilibre mental.
Puis tu as tenté tant bien que mal de te faire remarquer en conservant ton titre de façon sublime … Oui enfin tu as conservé ton titre à l'aide d'un cric et d'une deux chevaux.
Le tout en donnant des pseudos défense de titre contre de petit catcheur tel un lâche se jetant sur de la charogne. Mais tu as fais une grosse erreur en me défiant MOI.

Avant ce match, je ne connaissais pas ton niveau de catch vu qu'en plus je n’étais pas là à l'époque ou tu étais champion TV.
Alors oui, tu as sûrement été bon. Je ne dis pas le contraire. Mais cette aura, ce charisme gagné sur le ring, tu n'as pas l’impression de le gâcher avec ton attitude lâche et déplorable ?

Lâche et déplorable, c'est les mots qui te décrivent le mieux. C’est toute cette horrible attitude qui émerge de toi qui est exaspérante. Tu dis lutter contre tous ce qui est médiocre pour ramener des fans à la WFA, mais tu penses vraiment que parler à longueur de journée de ta " lumière " et que te huiler le corps t'aideront dans ta quête ?
Nous autres, fan de la WFA, on regarde ça en souriant nerveusement, prenant pitié pour ta personne.

Il y a quelques années, lors de ton retour à la WFA dans un rôle bien limité d’ailleurs car tu servais de jobbeur à Seth Rollins, tu te baladais toujours avec ta femme à côté de toi qui te trompé à tout va. Comment s'appelait-elle déjà ? Ah oui, Mélina.
Et le pire c'est que je ne blague pas, elle te trompé vraiment avec tout le monde. Elle à même réussi l'exploit de te tromper avec Justin Gabriel et pourtant tout le monde connaît les penchants de ce dernier.
Elle t'a également trompé avec un ancien headbooker de la WFA. La légende dit même que ce dernier l'aurait envoyé au 17eme ciel si tu vois ce que je veux dire ...

Après, je peux comprendre qu’ayant été une des principales tête d’affiche d’un célèbre show de catch t'ai fait sombrer dans la folie, ton cerveau a mal digéré ta montée dans la carte. Montée dans la carte plus qu'étonnante vu que tu n'as jamais gagné une seule de tes rencontres.

Ton Money in The Bank ? Tu n'étais même pas dans le match initialement. Tu as profité du ko ambiant sur le ring et dans la tête des officiels pour le remporter.


Ton titre de champion du monde ? Tu as attendu la fin d'un match pour utiliser lâchement ta mallette.

Tes premières défenses de titre ? Dis merci aux membres du Gang …


Ta dernière défense de titre en PPV ? Tu as fuit en voiture.

Je ne t’aime pas Morrison, je pense que tu l’as compris si tu es arrivé en bas de cette courte lettre. Je ne veux pas fatiguer tes neurones et tu as sûrement un bon navet à regarder pour te changer les idées.

John, je te donnerai un seul conseil que tu balayeras sûrement d’un revers de la main alors que tu devrais l'appliquer. Fermes ta grande bouche pour cesser de dire des âneries et surtout affronte moi sans aucune triche, sans aucune aide extérieur. Et lorsque je t'aurais prit ce titre quitte le monde du catch et va participer à Secret Story, c'est le seul endroit ou tu as vraiment ta place mais surtout n’apparais plus à l’écran. Jamais. Ne me gâche plus ce plaisir de voir un PPV ou un simple show weekly. Enterre-toi lors de notre prochain match.


Cordialement,

Heath Slater



PS : Allume ta télé le 15 juin vers 17h sur WFA TV, tu auras une grosse surprise.



Suite à la lecture de cette lettre, John regarda sa montre et vit qu'il était 16h59.

Morrison : Laisse tombé John, ne t'abaisse pas à son petit jeu ridicule … Oh et puis zut !

Il saisit sa télécommande et alluma sa télévision. Il put y voir Josh Matthews sur un plateau télé.

Matthews : Et pour conclure cette superbe émission, nous allons nous quitter avec un duplex en compagnie de Heath Slater qui est de passage dans une ville européenne pour promouvoir notre si belle fédération.

Le duplex commence, l'on y découvre alors Heath Slater, au pied de Big Ben.

WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 770587jhgvfhg

Matthews : Bonjours monsieur Slater, comment se passe votre séjour en Europe ?

Slater : Ah j'ai passé une super semaine dans toutes ses villes européennes à la rencontre des fans qui m'ont tous demandé de tout faire pour devenir champion du monde en infligeant une sévère correction à John Morrison. D'ailleurs, c'est tout de même étrange que les officiels de la WFA préfère m'envoyer moi dans cette grosse compagne de promotion plutôt que l'actuel champion …

Matthews : Euh oui … Effectivement … D'ailleurs, un mot sur John Morrison ?

Slater : Et bien pour une fois je suis d'accord avec les membres du Gang, John Morrison est un champion de pacotille ! Car oui, je n'ai pas peur des mots, John, tu te revendique champion, mais à mes yeux, tu ne l'es pas. Je suis le seul, dans toute cette fédération, que ce soit à Raw ou à Smackdown, à avoir pu revendiquer le titre de champion lorsque j'ai été champion US ! Et depuis ce soir maudit ou ce John Morrison s'est fait disqualifier et m'a empêché de remporter ce qui me revenais de droit, plus personne, je dis bien PERSONNE, ne devrait avoir le droit de porter le titre de champion. Mais cette faute sera prochainement corrigée. Car bientôt John, au Royal Rumble pour être plus précis, ton précieux Championnat du monde ne sera plus à toi. Cette ceinture, comme celle des Etats-Unis en son temps, me reviendra de droit. Et cela, ni toi, ni aucun membre du Gang ne pourra y faire quoi que ce soit. En parlant de ces dernier d'ailleurs, je suis certain que ce John Morrison serai capable d'aller les implorer de lui venir en aide contre moi. 

Matthews : Donc pour vous, John Morrison n'est pas légitime comme champion ?

Slater : Il n'est absolument pas légitime mais à défaut de pouvoir l'être, qu'il tente au moins de se faire passer pour un pantin qui prend les choses au sérieux. Prenons exemple sur la bonne personne, celle qui mérite qu'on lui accorde de l'attention parce qu'elle en accorde aux autres, MOI ! En seulement un seul show et seul match, j'ai montré que j'étais plus talentueux et plus résistant que ce champion. Et pourtant j'ai vécu pas mal de moment difficile ici ou certaines personnes se moquaient de moi, de mes cheveux mais est-ce pour cela que j'ai eu besoin de me cacher dans une pseudo lumière ? Ai-je été assez lâche pour voler une voiture et ainsi m'enfuir de la salle alors que le match et par conséquent le PPV n'était pas terminé ? Non, pire encore, ai-je déjà ressenti le besoin de sacrifier ma petite copine pour gagner une feud contre Seth Rollins, feud que tu as perdu en plus ? Non, John Morisson, NON ! Contrairement à toi, j'ai compris qu'il était nécessaire que je change d'attitude et je n'aurais jamais plus recours à une quelconque forme de tricherie pour mes matchs. Car contrairement à toi, Johnny, je suis un HOMME ! Je n'ai pas besoin de cacher mon manque de testostérone derrière des bassesses. Et je n'ai jamais, je dis bien JAMAIS eu peur de me battre, que ce soit pour un championnat ou non. Et le nombre d'adversaire ne m'a jamais découragé. Or, pour toi, mon grand, que se passe-t-il ? Un Triple Threat par exemple, c'est trop te demander ? Tu sais quel est le réel problème avec toi, mon petit JoMo ? C'est que tu manques cruellement de co*****. Mais ne t'en fait pas John, on fait des miracles en chirurgie, maintenant, et à vrai dire, tu auras grâce à ma victoire sur toi lors du Royal Rumble, assez de temps pour aller te faire une greffe de testicule en caoutchouc. Car sois-en sûr John, je me ferais une joie de te donner une leçon lors de notre match pour que tu comprennes enfin que la lumière ta quitté depuis très longtemps ! Une dernière chose, mon petit ... Profite bien de ta ceinture de champion, car plus que jamais, son avenir entre tes mains ne tient qu'à un fil.

Matthews : Pour conclure, pou ... 

John n'en peut plus, il éteint sa télévision, et décrocha son téléphone pour y appeler John Cena.

Morrison : Allo John ?! Tu peux me filer de bon antidépresseur ? Je vis un véritable cauchemar ces derniers temps et je pense malheureusement pour moi que ça va aller de mal en pis ...
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 17:27

 
Raw, peu avant le Royal Rumble
 
 
 
 
J.R: The follwing contest is a No Disqualification Handicap match! Introducing first, from parts unknown, the Brutal Redneck Coalition! 
 
 
 
Ce sont Eric Young et Crimson qui descendent la rampe en moto évidemment et sous les huées de tout le stade. Eric Young monte dans le ring avec un micro en main.
 
Eric Young: "Bonjour bande de tarlouzes! Si on est la aujourd'hui c'est pour nous préparer un peu pour notre match au Royal Rumble. On va se battre contre la Hart Dynasty, et oui l'équipe formée par les deux moins bons élèves de l’histoire d'un donjon médiocre du fin fond du Canada. En parlant de Canada, nous détestons beaucoup de Pays nous la BRC, nous détestons ces idiots des Etats Unis, nous moquons de ses faignasses de Français, tous plus lâche les uns que les autres. Mais il reste un pays qu'on déteste encore beaucoup plus que ceux-là, le pays dans lequel je suis né, la Canada! Ce pays de personnes beaucoup trop pacifistes et gentilles n'ira jamais nulle part, et c'est pour cela qu'aujourd'hui nous allons l'éliminer! Justin annonce ceci!"
 
Eric Young tend un papier à Justin Roberts qui prend son micro: "The follwing contest is now a No Disqualification Gauntlet match! Introducing the opponent, mmmh CANADA!"
 
 
 
Eric Young: "Alors ramenez-vous, tous les Canadiens, on a déjà invité quelques personnes à l’avance, on va bien se marrer!"
 
DING DING DING
 
 
 
J.R: "Introducing first, from Vancouver, Canadar, the Vancouver Canucks!"
 
Deux hockeyeurs rentrent dans la salle et foncent vers le ring en maillot de hockey avec des sticks! Ils montent sur le ring et Crimson et Eric Young se jettent sur eux. Crimson spear le premier des deux hockeyeurs et le coupe en deux! Eric Young lui place un Drop Kick sur le deuxième des joueurs avant de lui donner un coup de pied au visage!
 
Crimson et Young se saisissent alors des Hockey Sticks des deux canadiens et ... ils les brisent sur leur dos alors qu'ils tentaient de se relever! Ils continuent de frapper les deux hommes désormais en sang à l'aide de ces sticks avant de les relever. Young et Crimson sont chacun debout dans un coin opposé et tiennent un des hockeyeurs. Ils les lancent l'un vers l'autre en Irish Whip et ils se télescopent!
 
Eric Young et Crimson se laissent alors tomber sur leur victime et demande le compte de trois à l'arbitre. 1, 2, 3 
 
DING DING DING
 

J.R: The Vancouver Canucks have been eliminated! 





J.R: "Introducing the next opponents, the Canadian Mounties!"


Deux Mountie Canadian descendent la rampe et fonce vers la BRC et le ring qui vient juste d'être vidé des deux hockeyeurs de Vancouver. Les deux Mounties accrochent un drapeu Canadien au ring avant de monter dans celui-ci.

Crimson et Eric Young reçoivent les deux gardiens de la paix à coup de poings mais ils sont surpris par un coup de matraque d'un troisième Mountie venu par derrière! C'est donc un handicap match cette fois! 

Les coups de matraque pleuvent sur Young et Crimson mais les deux motards parviennent à sortir du ring en se roulant sous la première corde. Young crache rapidement sur le drapeau canadien accroché au ring. Cela semble fortement énervé un des Mountie qui quitte le ring et fonce vers Young uniquement pour être intercepté par un SPEAR monstrueux de Crimson! Les BRC récupèrent la matraque du Mountie et remontent dans le ring!

Les BRC foncent sur les deux Mounties restant. Le premier se prend un coup de matraque en plein visage avant d'être envoyé hors du ring par Young. Le deuxième Mountie se fait propulser par Young vers le pied tendu de Crimson. Eric Young monte sur le troisième turnbuckle et ... FLYING ELBOW! Crimson se couche sur le Mountie. 1...2...3!


DING DING DING


J.R: "The Canadian Mounties have been eliminated!"







J.R "Introducing first, from the deep blue sea, Celiiiiiiiineeeeeee Diiiiiiiiooooooooooon!"





J.R: "Introducing her partner, from the darkest place in hell, Justin Bieber..."


Le gamin et la diva entrent sous une huée incroyable, les BRCs semblent surpris et ne s'attendaient clairement pas à tant de haine pour leur adversaire. Le tag team féminin descend la rampe et s'avance vers les BRCs qui les attendent de pieds fermes. Les BRCs ne sont pas toujours les plus élégants, mais ils sont justes et donc en faveur de l'égalité des sexes, c'est pour cela qu'ils n'hésiteront pas à massacrer ces femmes.


Celine Dion et Justin Bieber montent dans le ring Eric Young et Crimson écartant les cordes pour les laisser entrer plus facilement. Crimson donne alors un gros coup de pied contre le sol pour faire beaucoup de bruit, ce qui fait très peur à Justin Bieber qui pousse Celine Dion vers Crimson et essaye de s'enfuir. Dion se fait intercepter par un spinning side slam! Si elle était encore enceinte, elle ne l'est surement plus désormais!


Bieber qui tentait de s'enfuir se fait rattraper par Eric Young qui le tient par la peau du cou. Il lui donne un claque à l'arrière de la tête qui semble suffire à la diva pour tomber par terre. Young relève le gamin et le lance vers Crimson qui l'intercepte et ... RED SKY!!!!!!!!! Justin Bieber est mort!!! 1..2...3!


DING DING DING


Le public se lève et hurle de bonheur, les BRCs ont gagnés!

 
 


J.R: "Ladies and gentlemen, your winners, the BRUTAL REDNEEEEEECK COALITIOOOOOOOOON!"

_________________
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 18:13

2ème partie de la promo des WCH : Chris Jericho

Paris, France, le 23 juin 2011

On retrouve Chris Jericho dans un vestiaire. Il est seul, et se prépare. Une fois en tenue, il s'assoit et reste immobile une longue minute, semblant observer une pause et se concentrer, comme un rituel. The Miz entre dans le vestiaire, suivi de Shawn Michaels. Tous deux en sueur, ils viennent de manifestement de combattre. Les deux viennent saluer le canadien, et les trois hommes échangent quelques plaisanteries. Un officiel vient alors annoncer à Chris que son match est le prochain. Il se lève, fait quelques étirements, puis sort du vestiaire. Dans un couloir sombre, il se dirige vers une silhouette accroupie contre un mur.

Chris Jericho : Hey ! Ca va ?

???? : Oui, j'aime bien faire le vide avant un combat, alors je me mets à l'écart et je me concentre.

Jericho esquissa un sourire. Il aimait cette mentalité. Il ne connaissait que peu ce jeune homme, qui serait son adversaire ce soir dans le cadre d'un try-out avec la WFA.

Chris : C'est une très bonne idée, j'aime m'accorder un temps comme cela avant un match. Tu peux me rappeler ton nom ? Jon je crois ?

????: Jon Moxley.

Chris : Okay garçon. Bon écoute, techniquement on a 5 minutes devant nous. Pas un squash mais presque. Ton but c'est de réussir à te faire aimer du public, de paraitre combattif et courageux. En opposition, je serais à fond dans mon rôle de "Heel". Je te bas assez facilement, et ensuite je livre une promo.

Jon : Pas de problème ! Tu as des conseils à me donner ?

Chris : Sois toi-même. Ne commence pas trop fort, même sur un match court, tu risques de te fatiguer inutilement. Respire bien, et tente de faire abstraction de la foule si ca te perturbe. Ils sont assez nombreux là-dedans, je en sais pas si tu as déjà lutté face à un grand public.

Jon : Rarement, mais tu sais sur le circuit indépendant, l'ambiance est toujours chaude, même si les fans sont peu nombreux.

Chris : J'ai connu ca. Bon Dean, prépare toi, on y va dans 10 minutes. On se retrouve sur le ring, et on fait ca proprement, ok ?

Jon : A dans dix minutes. Et merci à toi.

Chris : C'est normal.





Justin Roberts: The following contest is scheduled for one fall ! Introducing first, Jon Moxley !!!!

Pas de vidéo, une musique se voulant rock, assez cheap, en guise de thème d'entrée. Voilà Moxley qui débarque, en slip rouge, cheveux soigneusement décoiffés. On le sent impressionné, et un peu nerveux. Il s'agite comme un beau diable, et court le long de la rampe d'entrée, saluant les fans et tapant dans leurs mains. Si son entrée n'est pas placée sous le signe d'une pop mémorable, il parvint tout de même à se faire acclamer par quelques groupes de fans connaisseurs du circuit indépendant. Il monte sur le ring, et fait de larges gestes, suscitant une certaine indifférence.

Jericho s'amuse de cela, alors qu'il se prépare a entrer, observant la scène de loin. Comment se faire acclamer quand on est un quasi-inconnu ? Restant sur une bonne première impression de son jeune adversaire du soir, il espérait que le match confirmerait ce sentiment.

Justin Roberts: And his opponent, from Winnipeg Manitoba, Canada, weighing at 227 pounds, he is the current WOOOORLD HEAVYWEIGHT CHAMPION, Chris Jericho ! 

Sous les notes de Break The Walls, et des huées bien marquées conjuguées à des insultes dont les français ont le secret, Chris Jericho entre. Il ne jette pas un regard à la foule, et marche lentement, exhibant sa ceinture de champion du monde. Il monte sur le ring, et fait mine de s'essuyer les pieds. Moxley s'avance, et veut lui serrer la main. "On n'avait pas prévu ca" pense Jericho. Il snobbe le jeune homme, s'attirant des huées plus fortes. "Intelligent, j'aime son esprit d'initiative". Moxley s'échauffe dans son coin. Jericho remet sa ceinture à l'arbitre et chambre la foule. La cloche sonne.

"World Heavyweight Champion" Chris Jericho vs Jon Moxley

Et Moxley se rue sur le champion ! Sans prévenir, il le roue de coups d'avant-bras bien placés, et le fait reculer contre un turnbuckle. Pas de période d'observation. On peut lire l'étonnement sur le visage de Jericho. Moxley prend son élan et fonce sur son adversaire, qui s'esquive. Jon parvient à éviter de percuter le coin, et alors que Jericho se dirige vers lui, il le met à terre d'un Arm Drag rapide ! Jericho se relève, coup de pied dans l'abdomen ... et Snap Suplex en enchainement de la part de Moxley ! Le public, surpris par la tournure des événements, commence à donner de la voix.

Chris Jericho se sentait en colère. Voir ce quasi inconnu outrepasser le plan initial sans son consentement, il trouvait cela irrespectueux. Toutefois au fond de lui il ne pouvait que saluer l'audace de ce jeune homme, qui effectuait un try-out sans doute décisif pour la suite de sa carrière: il lui avait demandé de se mettre le public dans la poche, chose difficile du fait de son relatif anonymat, et il l'avait fait en l'espace d'une minute. Il ne fallait pas se leurrer, le public était plus heureux de voir Jericho se faire malmener, que séduit par Moxley. Mais tout de même. C'est pourquoi il se contenta de lui dire discrètement "Ralentis garçon, tu commences trop fort, tu risques de briser le rythme prévu".

Moxley ne tenta pas le diable. Il releva Jericho, et tenta de l'envoyer dans les cordes. Tentative de clothesline ... esquivée par Jericho qui revient dans les cordes puis sur son adversaire et se contente de le mettre à terre d'un coup d'épaule brutal. Simple, froid, mais efficace. Jericho commence alors à maltraiter Jon, de nombreux coups de pieds sont portés. Il le relève et l'envoie immédiatement ... par dessus la troisième corde ! Yeux rivés sur le public il se frotte théâtralement les mains, s'attirant l'ire de la foule.

Moxley se relève en grimaçant. Il s'attire la sympathie des fans du premier rang, qui lui donnent des tapent dans le dos. Il remonte sur le ring, et se fait accueillir par un dropkick. Jericho relève immédiatement son opposant, l'envoie dans les cordes ... Flap Jack ! Il le redresse encore, l'envoie de toutes ses forces dans le coin, et court en direction des cordes. Moxley heurte le turnbuckle, se retourne et reviens vers le centre du ring en titubant ... Running Bulldog !! Il part s'allonger sur le turnbuckle et fait mine de bailler pendant que Jon peine à se redresser. La foule le hue copieusement.
Le Street Dog est debout, et Jericho revient vers lui. Tentative de droite (ceci n'est en aucun cas une prise de parti politique) de la part de Jon, esquivée par un Best in the World insouciant qui répond avec un Step up Enzeguiri ! Moxley est sonné et s'effondre.     

Chris se mis à réfléchir rapidement. Si il suivait le plan il devait finir ce match maintenant, en mettant Moxley dans ses célèbres Walls of Jericho. Toutefois il aimait l'audace du jeune homme, cette audace qui l'avait irrité dans un premier temps. En quelques minutes sur le ring avec lui, il était satisfait de la prestation fournie par son adversaire, bien supérieure à celle d'un jobber traditionnel. Son acting était bon, quoique il restait une certaine marge de progression. De même pour son selling. Mais le potentiel était là. Il méritait un peu plus qu'un no-match. Il le redressa et lui glissa subtilement à l'oreille "On va prolonger un peu le match, tu vas nous faire un petit come back, la foule va aimer". Si rien ne transparaissait sur le visage du Street Dog, il souriait intérieurement, heureux de la chance qui lui était accordée.

Y2J envoie Moxley contre le turnbuckle. Il assène des droites à sa jeune victimes, avant de prendre son élan et de tenter un Running Dropkick ... esquivé ! Jon se jette à terre, presque de manière désespérée, s'attirant une petite pop. Mais une pop quand même. Il semble sonné, marche à 4 pattes. Il se redresse en même temps que le champion du monde, qui se rue sur lui ... SPINEBUSTER ! Prise surprenante au vu du gabarit de Jon, mais qui a fait son petit effet. Chris est séché, et surpris une fois de plus par le culot de son partenaire de danse. Et Tentative de tombé ! 1, seulement 1 ! Jericho se sauve vigoureusement, presque agacé. Les deux hommes sont debout. Echange de droites, qui tourne peu à peu en faveur de Y2J, qui envoie Moxley dans les cordes ... Coup d'avant bras rageur de Jericho, Moxley est envoyé au tapis ... mais se relève dans la foulée ! Il envoie Jericho contre un coin, et lui assène des coups de pieds. Mais Jericho contre et parvient à inverser les rôles en adossant son opposant contre le turnbuckle. mais se dernier répond avec une droite en pleine tempe ! Et Jon monte avec une fugacité désarmante en haut du turnbuckle ... Missile Dropkick !!! Jericho est séché, étendu au centre du ring. Il commence à se redresser péniblement ... Le Street Dog à une idée en tête et espère que Jericho le suivra. La foule aime la tournure des événements et le fait savoir. Il s'élance dans les cordes, fonce sur le King of Bling Bling ... KNEE TREMBLER ! KNEE TREMBLER ! ESQUIVE DE JERICHO ! Ce dernier profite du déséquilibre de Jon pour le saisir par les cuisses ... WALLS OF JERICHO ! WALLS OF JERICHO ! Quelques secondes passent, Moxley se débat. Puis il lâche prise, conscient de la chance qu'il a eu ce soir. Il tape. Victoire de Jericho.

Pas le temps de célébrer ! Chris roue son adversaire de coups de pieds avant de s'agenouiller et de lui asséner des droites cinglantes. Il le remet en position pour les Walls et lui applique une nouvelle fois sa prise de soumission. Après une bonne minute et des cris de douleurs allant crescendo, il laisse Moxley tranquille. Ce dernier met un bon moment à se remettre sur ses jambes ... pour être accueilli par un CodeBreaker ! Ce dernier geste de fureur fait, Y2J envoie paitre la carcasse du Street Dog en ringside, narguant la foule.

L'ordre est rétabli. La logique a régné, et le public ne retiendra pas l'éphémère domination de ce jeune anonyme pour eux. Il ne retiendra que sa haine pour le champion du monde, haine accentuée par une promo révulsante qu'il livra après le match, insultant son rival d'alors Christian, et presque l'intégralité du roster en y repensant bien. Mais Moxley lui, en l'espace de deux courtes minutes imprévues qui lui avaient permis de se mettre en avant, avait fait une belle impression aux officiels. Quelques semaines plus tard, il rejoignait la fédération de développement annexe de la WFA.








De nos jours

Chris Jericho marchait dans une rue bondée de passants. Il faisait doux, et on sentait arriver le début de l'été. Vêtu de manière décontractée, un jean délavé, un t-shirt blanc, et une veste noire, il avançait dans la rue le regard vide. Nul n'aurait pu voir ce regard, masqué par des lunettes noires. La démarche lente, il était pensif. Ce match venu d'un passé pas si lointain venait de revenir à la surface de sa mémoire. Il ne pouvait s'empêcher de penser à toute la symbolique de la chose. Cet affrontement oublié de l'histoire face à celui qui allait être mené à devenir Dean Ambrose, lui semblait maintenant prendre une valeur importante, peut-être un passage de témoin se disait-il. Il repensait au culot de ce catcheur autrefois nommé Jon Moxley, et à l'impression positive que cette audace lui avait procuré. "Les choses changent vite, le respect se perd", pensa-t-il, un brin désabusé.

Il n'avait jamais été nostalgique, et n'avait que rarement pris le temps de prendre du recul sur une carrière riche en événements, que ce soit ses faits d'armes les plus glorieux ou ses défaites les plus amères. Mais depuis quelques temps c'était différent. Son visage portait encore les stigmates d'une rixe éprouvante, qui avait vu les Wrestling Class Heroes et les Bad Mood Miracle se neutraliser lors d'une confrontation récente, pendant le dernier Raw. Ses muscles exprimaient leur mécontentement face aux coup répétés dont il avait été victime. Il se consolait en se disant qu'il avait sans doute rendu la pareille à ses rivaux, mais cela n'était pas suffisant.

La douleur était normale. Il avait appris à l'apprécier, avec le temps, comprenant que la souffrance était l'essence même de sa vie. La souffrance due aux matchs, bien sûr, mais aussi celle qui résultait d'entrainements prolongés et toujours intenses. Mais cette fois ce n'était pas comme d'habitude. La douleur était plus forte, et son corps accusait le coup. Il avait eu des difficultés à reprendre l'entrainement dans les jours qui avaient suivi cette bagarre pour le moins intense. Mais plus que ces symptômes somatiques, Chris Jericho ressentait également cette fatigue caractéristique des moments de doute, ces moments où les certitudes que l'on croit avoir s'effondrent comme un château de cartes.

Il avait déjà connu de tels moments dans sa carrière. A son arrivée à la WWF par exemple, alors qu'il rongeait son frein après des débuts remarqués et remarquables face au Rock. Lors de son départ de la WWE en 2005, alors qu'il se demandait quelle suite donner à sa carrière. Ou plus récemment lors de son absence sur blessure en 2010, suite à un affrontement épique mais à la fin cruelle contre Randy Orton. Chaque fois, ces doutes avaient été balayés rapidement. Il s'était adonné à ses passions, avait profité du temps de repos qui lui était accordé, et était toujours revenu, plus fort. Point d'orgue de cette mentalité à toute épreuve, il avait même pris le titre de Champion du monde Poids-lourds en 2011, après un Comeback retentissant. Il était au sommet de son art cette année-là, multipliant matchs et segments de haute volée, s'imposant pour la première fois de sa carrière dans le Main Event de Wrestlemania, après tant d'années.

Mais les choses s'était de nouveaux compliquées, et la rivalité avec Christian avait pris un tournant inattendu. Elle était devenue malsaine, personnelle, et était vouée à mal se terminer. Les deux protagonistes de cette véritable guerre le savaient depuis le début. Ils avaient dépassé les limites du kayfabe. C'était vrai. Tout cela ne pouvait que mal finir. Mais leur ego était plus fort. Chacun voulait avoir le dernier mot. Quoi qu'il en coute. Ce dernier mot, Christian l'avait eu au terme d'un Unsanctionned Match qui restera dans les annales de la fédération. Mais c'était finalement anecdotique tant cela avait coûté aux deux hommes. Chris n'en voulait pas à son rival de l'époque, et désormais partenaire. Il avaient tous deux eu l'occasion de mettre les choses à plat depuis bien longtemps.

Durant leur période de convalescence, Jericho et Christian avaient beaucoup parlé, beaucoup partagé. Ils avaient convenu que c'était la seule façon de venir à bout d'une rivalité que même les coups les plus brutaux n'avaient su freiner. Leurs carrières étaient en danger, ils s'étaient fait renvoyer de la WFA. Tous deux avaient été hospitalisés, pour des blessures sérieuses. Ce n'est qu'à leur sortie qu'ils avaient repris contact. D'abord, sporadiquement, et sous l'impulsion d'autres personnes de leur entourage commun, lassées de leur querelle sans fin. Puis ils avaient parlé, longuement, tout en prenant du recul sur ce qui s'était passé. Leur amitié semblait revenir naturellement, même si l'escalade du conflit les ayant opposés avait laissé des marques indélébiles. 

Ces marques étaient également physiques. Chris Jericho s'était fracturé deux vertèbres lombaires lors de leur ultime affrontement, ainsi que d'autres blessures de gravité diverse. Si il s'était remis, cela avait pris du temps, temps qui lui avait fait prendre conscience qu'il n'était pas invincible et que l'âge accentuait les risques de se faire mal et ralentissait la guérison. C'est peut-être pour cette raison qu'il avait connu certains errements dans son catch lors de son dernier retour. L'angoisse, cette force invisible mais puissante, qui freine l'homme dans ses accomplissements. Sensation désagréable, à laquelle on ne peut donner d'origine, mais qui est là, bien présente, et ancrée dans l'esprit et le corps. Il l'avait éprouvée à son retour sur le ring. Mais il avait feint d'être imperturbable à ce moment. Mais ce dernier retour n'avait pas porté les fruits espérés.

Il savait pertinemment qu'il avait déjà accomplit tout ce que pouvait rêver de réaliser un lutteur, ou presque. Il avait connu la WCW, la WWF, la WWE, et maintenant la WFA, remportant au passage nombre de titres et de récompenses. Il était déjà une légende, reconnue par les médias professionnels. Mais il était également sous-estimé par un grand nombre de personnes, notamment les fans de la nouvelle génération. Revenir à la WFA avait été difficile. L'opinion publique lorsqu'il était revenu avec Christian pour s'emparer des titres par équipe était négative. Les fans avaient trouvé cela "facile", "injuste pour les SMAC", et moquaient le copinage des Wrestling Class Heroes avec Stephanie McMahon. Mais personne n'avait envisagé que pour revenir et prendre ces titres, les deux hommes avaient du passer par une convalescence longue et difficile, un entrainement plus intense que jamais après un redémarrage en douceur, et en parallèle une bataille juridique avec la WFA. Personne n'avait songé à ce qu'il leur en avait coûté, à toute l'énergie qu'ils avaient du consacrer pour mener ces deux batailles bien différentes l'une et l'autre, et finalement reprendre leur place au sein du roster de la fédération. Avides de raccourcis faciles et de complaisance, le peuple n'avait retenu que l'injustice de la défaite des SMAC.

Mais Jericho n'était pas revenu pour les titres par équipe. Pas plus que pour le plaisir de se faire huer par des centaines de fans haineux. Ses motivations étaient plus sombres, plus complexes. Dans un premier temps, il était juste revenu par esprit de vengeance. Dans cette optique de générer le buzz, d'humilier la WFA, qui n'avait pas toujours été tendre avec lui. Mais cela n'avait duré qu'un temps, et n'avait pas eu l'effet escompté. Il en avait parlé avec Christian, après leur défaite face à SteamField et la perte des titres par équipe. Tous deux se demandaient ce qu'ils faisaient encore sur le ring. Ils avaient tout fait, tout gagné, pourquoi continuer ? Ils pouvaient s'offrir le luxe d'une retraite luxueuse, et demeuraient relativement jeunes. Mais les BRC étaient intervenus. Trois hommes, dont les carrières étaient tombées dans un anonymat relatif, avaient voulu s'en prendre à eux pour se faire de la publicité. Cela avait piqué à vif l'ego des Wrestling Class Heroes. Ils refusaient de partir dans ce contexte, et étaient déterminés à obtenir le respect qui leur était dû. Ils avaient finalement remporté le fameux Handicap Match contre les motards aux Survivors Series, coupant de façon nette le push de ces derniers, et montrant au monde que leur peau n'était pas encore prête à être vendue.

Chris Jericho n'en avait pas reparlé à son partenaire. Mais ce match l'avait ramené à ce qu'il aimait le plus: se battre, donner un peu de lui à une foule en délire, et divertir les gens. Pas d'enjeu majeur, si ce n'est l'honneur et le respect. Il n'était pas encore prêt à laisser cette part de sa vie s'échapper. "Il me reste Fozzy", se dit-il, "ainsi que ma femme, mes enfants ... sans compter la suite de mon autobiographie." Mais seulement voilà, ce n'était pas assez, pas pour le moment.
Il était un hyperactif, ne supportant pas l'ennui. Il avait toujours décrété qu'il se reposerait plus tard, bien plus tard. Mais en dépit de ses multiples talents, le chanteur, l'écrivain, le père de famille, le showman ne pouvait se passer de la WFA. Il avait besoin de cet exutoire, parfaite catharsis à ses yeux. Ceci, combiné à des commentaires pour la plupart hostiles de la part de quelques membres du roster qui voyaient Jericho comme un "has-been", l'avait motivé à continuer sans relâche. Car la vérité, cette dure vérité qu'il ne pouvait admettre à voix haute, c'est que depuis le TLC match époustouflant qu'il avait livré à Invasion en compagnie de Christian et des Bad Mood Miracle, il ne se battait plus que contre lui-même.

Chris Jericho était entré dans sa dernière rivalité, peut-être la plus insaisissable de toutes. Il se battait pour sa carrière, luttant contre le temps. L'issue de ce dernier combat ne faisait aucun doute. Un jour, il devrait rendre les armes avant de faire le combat de trop. Plus que tout, une chose lui tenait à coeur : partir au sommet. Il ne voulait pas multiplier les retours jusqu'à ce que la formule en vienne à dégoûter les fans. Il ne voulait pas être une de ces vieilles légendes du catch, repoussant sans cesse la fin de leur carrière pour l'attrait d'une célébrité qui leur échappait, d'une gloire appartenant déjà au passé, ou tout simplement de l'argent. Il songeait par exemple à Hulk Hogan, qui continuait de se produire dans des fédérations indépendantes. Cela l'écoeurait.

Il était lucide, et savait que le moment venu, il accepterait cette fatalité. Mais il ne se sentait pas encore prêt à arrêter, et faisait tout pour repousser l'échéance. Il s'imposait une hygiène de vie irréprochable, s'entrainait plus dur chaque jour, mais avait également et avec subtilité adapté son catch de manière à minimiser les risques de se blesser. Malgré tout cela, cette angoisse était ressurgie, sans prévenir. Il avait livré, quelques semaines auparavant, un de ces matchs qui caractériseront sans doute sa carrière à l'avenir. Une de ces oppositions élevée au rang de référence. Cela l'avait autant rassuré qu'il avait éprouvé de peur par la suite. Si il se satisfaisait, à 42 ans, d'être encore capable de livrer de telles performances, et de voler le show, il n'avait pu que constater que les jours ayant suivi le match avaient été difficiles. Courbatures, douleurs osseuses, fatigue. Ces symptômes des années qui passent, et que l'on ne peut atténuer.

Chris Jericho continuait de marcher, et se dirigeait maintenant vers un grand bâtiment. Son hôtel, un bâtiment de standing, d'apparence moderne. Des chambres à première vue spacieuses, illuminées par de larges baies vitrées, qui débouchent sur de grandes terrasses. Montant les marches une à une, il entra dans l'hôtel, puis pénétra dans l'ascenseur. Il ne parvenait pas à stopper le flux de pensées incessant qui le perturbait depuis son réveil ce matin là. Il avait beau retourner la situation dans tous les sens, il en revenait toujours au même point. Sûr de ses forces, mais conscient de l'instabilité des choses, du fait que tout pouvait être bouleversé en un match, pour une blessure de trop par exemple. Il avait du mal à se projeter vers son prochain affrontement. Un Extreme Rules match, cela risquait d'être éprouvant. Après le TLC, puis la bagarre du dernier Raw, il craignait l'accumulation d'efforts trop intenses.
Il se consolait en se disant qu'il serait bien entouré. Christian, tout comme lui, avait gardé le professionnalisme de ses plus belles années, et son expérience serait clairement un atout. Quant à Ambrose et Cesaro, ils étaient tous deux de grands bosseurs. Il ne les appréciait pas beaucoup, mais savait qu'ils ne le mettraient pas en danger, ou du moins l'espérait-il. Le seul défaut des deux jeunes loups étant leur attitude, le fait de ne pas écouter les cadres du vestiaire, de ne pas forcément prêter attention aux vétérans. Leur arrogance, caractéristique de la nouvelle génération de lutteurs, était à la fois leur force, et leur faiblesse. Il se demandait ce qui avait pu changer, repensant à sa propre jeunesse.

L'ascenseur était arrivé au 10ème étage. Chris marchait maintenant dans un couloir d'apparence luxueuse. Une femme, l'attendant visiblement depuis un petit moment, lui glissa un "Tout est prêt monsieur, ils vous attendent", avant de s'éloigner. Plus le temps de penser. Jericho s'arrêta devant la porte de sa suite. "Advienne que pourra" se disait-il, laissant aller une dernière fois le cours de ses pensées avant d'entrer.  "Au Rumble, je donnerais tout ce que j'ai pour reprendre les titres par équipe. Je ferais ce que je dois faire, et ce que j'ai toujours fait. Quoiqu'il en coûte. Parce que j'ai besoin de savoir que je peux poursuivre ma carrière au plus haut niveau, et que mes prétentions pour le titre mondial ne sont pas les conséquences de mon ego blessé. Je dois être sûr que je suis toujours ce "Best in the World" que je mentionne si souvent.

Chris Jericho entre dans la pièce.

Devant lui, deux chaises sont installées. Un homme équipé de matériel de prise de son est là, et discute avec deux caméramans. Une main se tend, Chris Jericho la serre avant de faire une brève accolade à celui qui s'apprête à l'interviewer, CM Punk. Dans le cadre de son émission, ce dernier enregistre un entretien avec Y2J, qui sera amené à être diffusé avant le Royal Rumble. Les deux hommes s'échangent quelques mots dans une ambiance décontractée, blaguent sur la dispute autour du surnom "Best In The World", sujette à discussion dans le dernier Voiceless TV. Puis ils s'assoient, après avoir pris un petit rafraichissement.

CM Punk: Prêt Chris ?

Chris Jericho: Quand tu veux !

Punk fait signe à son cameraman, qui lance un "3, 2, 1 ... on tourne !".

CM Punk: Mesdames et messieurs, je suis en compagnie de Chris Jericho, lutteur de la WFA que je ne vous présente plus. Toujours controversé, toujours détesté, mais toujours au top. Alors première question, Chris, à l'heure d'un match qui s'annonce être brutal et pourrait vous permettre de remettre la main sur les titres par équipe, mais qui pourrait aussi être le début de la fin des Wrestling Class Heroes, comment vous sentez vous ?

Chris Jericho: Je ne me suis jamais senti aussi bien.

Il avait remis le masque. Cette façade rassurante, qui gardait ses doutes loin des yeux du monde. Il était Chris Jericho. Et ferait tout pour le rester.
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WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 19:14

Promo Dean Ambrose/Bad Mood Miracle pour le Royal Rumble 2013.



J-4 avant le Royal Rumble, 12h20.

Antonio Cesaro et Dean Ambrose ont élu domicile à la salle de sport pour préparer au mieux leur match pour les titres au WFA Royal Rumble  contre les Wrestling Class Heroes. Malgré leur entente au beau fixe, les membres de Bad Mood Miracle s’entrainent chacun de leur côté, Antonio Cesaro se focalisant sur sa force physique alors que Dean veut progresser sur sa vitesse, sa technique et son endurance. Les 2 hommes sont à la salle de sport depuis plus d’une semaine non stop et sont devenus les bêtes rares des autres abonnés de la salle de sport. Ils forcent le respect et l’admiration de tous, leur réputation aidant certainement. Après une demi-journée intense, les deux compères se retrouvent enfin.

Dean : Alors cet entrainement, il va porter ses fruits et tu seras enfin à la hauteur pour notre match ?

Antonio : Quoi ? Je suis toujours à la hauteur, et puis tu me fais ch…

Dean : Relax Tonio, je te charrie, j’ai entraperçu tout ce que tu as fait cette semaine et je suis étonné, une telle force, une vraie brute, de la puissance à l’état pur mais malheureusement j’ai bien peur que ça ne suffise pas pour nous faire remporter les titres dimanche. Chris et Christian sont des maîtres dans la technique, ils connaissent toutes les ficelles du métier, c’est ça qui les a porté si haut et si longtemps. Une montagne de muscles aussi haute soit elle ne servira à rien sans un esprit de génie. Ta force et mon esprit nous mèneront au top de la division Tag Team.

Antonio : Minute Dean, j’ai l’impression que tu te sers de moi là, comme un mec qui veut arriver à ses fins enrôle une baraque pour lui faciliter la vie, c’est comme ça que je le ressens.

Dean : Mais non, t’as rien compris, pourquoi notre team est homogène ? Parce que nous ne sommes pas pareils. Nous sommes arrivés, certes un peu en désaccord mais dis-moi un peu ce qu’on a fait durant nos premières semaines ? On a tout explosé malgré nos mésententes du début, ca me prédestine à régner sur la WFA…

Alors que Dean continuait son discours, Antonio sort son portable de son sac et lit le message qui venait de lui être envoyé par la WFA. Dean le voyant scruter son écran s’offusque…

Dean : Hey oh tu m’écoutes là ?

Antonio : Oui je t’écoute mais jette un coup d’œil à ton portable, on doit aller signer notre contrat pour le match de championnat au Royal Rumble au QG.

Dean sort également son portable de son sac et lit également le message.

Dean : Allons donc, puisque notre présence est souhaitée, je pense qu’il est temps de partir.

Antonio : Viens avec moi Dean, on y va en vitesse et on rapplique ici pour nous remettre au boulot.

Dean : Non merci, faut que je passe chez moi deux minutes pour récupérer quelques affaires, on se retrouve là-bas.

Les 2 hommes prennent donc des chemins séparés pour se rendre à leur endroit respectif.

QG de la WFA, 13h57

Antonio Cesaro marche seul dans le couloir en regardant de temps à autre dans son dos pour voir apparaitre son coéquipier mais personne ne se manifeste. Le Suisse continue sa marche et se présente devant la salle de réunion de la WFA. Après avoir frappé à la porte et reçu l’autorisation de rentrer, Antonio pousse la porte. Après un rapide coup d’œil, toujours pas de Dean Ambrose. Jericho et Christian sont assis d’un côté de la table et se parlent à voix basse alors que les éminences de la WFA sont regroupées et discutent tout en observant le suisse dans l’encadrement de la porte.

JBL : Bienvenue Antonio, nous n’attendions plus que vous et votre coéquipier, se trouve-t-il avec vous ?

Antonio : Malheureusement non mais il ne devrait pas tarder, nous sommes partis en même temps mais il devait passer quelques instants chez lui donc je suppose qu’il va arriver d’ici sous peu.

De longues minutes passent et toujours aucune trace de Dean Ambrose, manifestement les officiels de la WFA semblent perdre patience alors que Jericho semble amusé par la situation.

Jericho : Comme je peux comprendre Cesaro, ton pote a tellement les boules qu’il n’ose même pas venir signer le contrat pour le match de dimanche, on est bien élevés avec Chritian, on ne va pas vous sauter dessus et engager le combat, déjà parce que vous n’en valez pas la peine, parce que nous serions enlevés du match, et parce que nous sommes trop bien habillés et que nos costumes nous ont couté la peau du cul.

Antonio : Cause toujours la blondasse, Dean a dû avoir un contre temps mais il va venir j’en suis sûr. Il y tient plus que tout à ce match, ce match sera notre couronnement, nous aurons battu les plus grands de notre catégorie et nous seront au sommet. Pourquoi rater ça ? Surtout que vous commencez à vous faire vieux, va falloir penser à la retraite.

JBL regardant sa montre : Ca fait exactement 27 minutes que votre coéquipier Dean Ambrose aurait du être ici, nous avons autre chose à faire que de poireauté ici, nous signerons donc ce contrat sans lui, Antonio, vous signerez pour lui, je suppose qu’il n’y verra pas d’inconvénients.

Antonio : Je ne crois pas, très bien allons y.

JBL ouvre le contrat, le signe et le fait passer aux canadiens qui signent assez vite, ces derniers tendent le papier à leur opposant qui l’attrape, il le lit assez rapidement et fait une croix sous le nom de Dean, et s’apprête à signer lorsque le téléphone du Texan sonne. Ce dernier regarde le numéro et répond machinalement.

JBL : Allo ? Oui je suis bien John Bradshaw Layfield, General Manager à la WFA. QUOI ?!? Quand est-ce arriver ? Très bien, j’arrive !

JBL : Cesaro ! Avec moi et vite. La signature de contrat est reportée.

Les deux hommes quittent la pièce très vite, Cesaro semble ne pas comprendre ce qui lui arrive. Ils descendent jusqu’aux garages et entrent dans limousine blanche du texan qui, une fois les portes fermées comment sa marche en avant.

---

La limousine s’arrête sous un auvent vitré, Cesaro sort le premier reconnait instinctivement l’endroit, JBL l’a emmené à l’hôpital, après la sortie du General Manager, Antonio le regarde, mais le texan ne semble pas être avec lui, les deux hommes avancent frénétiquement vers la porte automatique qui s’ouvre. L’odeur d’un hôpital n’étais jamais agréable mais Cesaro avait des vapeurs, il commençait à comprendre ce qu’il faisait ici, JBL et lui entrent dans l’ascenseur et le GM appuie sur le bouton 7, après moins d’une minute de montée, et un long silence pesant, ils sortent de l’ascenseur et se dirgent vers le fond du couloir. Au fil de ce même couloir, Cesaro observe les panneaux et lit « Soins intensifs », sa mine change de nouveau. Il s’arrête devant l’écriteau alors que JBL avance toujours, Cesaro ne semble pas être dans son assiette. La montagne de muscle n’est plus qu’un petit enfant, JBL s’arrête devant une chambre et est rejoint directement par un médecin. Cesaro les observe avant de les rejoindre, il bouscule presque le médecin et regarde par la fenêtre. Une vision d’horreur, son coéquipier Dean Ambrose est dans un sale état, le suisse est catastrophé et sa tête vient cogner contre la fenêtre, en fixant ce lit, il pouvait entendre des bribes de conversation.

Doc : Nous n’avons pas trouvé de famille… un camion lui a coupé la priorité … encastré dans un poteau d’éclairage … il est dans le coma ... aucun pronostique pour l’instant … nous ne pouvons qu’attendre …  

Cesaro tourne la tête et regarde JBL, ce dernier fait un signe de la tête qui signifiait qu’il pouvait entrer. Il pousse la porte dans un grincement à faire frémir le plus dur des gaillards. Antonio s’approche précautionneusement, il attrape la chaise qui se trouvait près de la table et s’assoie auprès de son ami.

Antonio : Je dois rêver, c’est pas possible. Abruti. Tu serais venu avec moi, tu serais sur pied. T’es qu’un con, un gros con. Têtu comme une mule, et voilà comment tu le payes. Tu es beau couché sur ton lit d’hosto, je sais que tu peux m’entendre, t’as intérêt à rester sinon je te promets que je te casse la gueule quand je te reverrai en enfer. On est fait du même bois, finalement je t’aimais plutôt bien, juste ta tête qui ne me revenait pas au début mais t’es un bon gars.

Cesaro frappe du poing sur la commode à côté du lit, il saute de sa chaise et quitte la pièce. Il croise JBL et lui lâche un "J’me casse". JBL le suit mais ne parvient pas à le rattraper.

Des heures, des jours, des semaines, des mois, des années passent sans que l’état de santé d’Ambrose ne s’améliore. Antonio qui venait très souvent au chevet de son coéquipier a commencé à venir de moins en moins à partir de la première année pour ne presque plus venir à partir de la seconde. Deux à trois visites sur un an, pas plus.

---

Cela fait maintenant cinq ans que Dean est dans le coma sans la moindre amélioration, beaucoup de choses ont changé. Tout a changé sauf Dean Ambrose, allongé de la même façon depuis cinq longues années, les médecins étaient de plus en plus sceptiques concernant un futur réveil et pensaient même à arrêter les machines vu la faible évolution sur les cinq dernières années. Malgré qu’il ne soit que son employeur, JBL se refusait tout bonnement à cette triste fin. Il était le seul à venir régulièrement depuis que Cesaro ne venait plus. Il restait à son chevet une bonne quinzaine de minutes à lui parler régulièrement de l’actualité du business qui lui tenait tant à cœur dans le passé. Au moment de le quitter, il lui avoue que malgré son hospitalisation, Cesaro s’en est bien sorti, puisqu’il a enfin obtenu le graal qu’il tentait vainement d’obtenir depuis qu’il a commencé dans ce business, il est enfin sur le toit du monde à la WFA, il est WFA Champion ! Suite à cette parole, l’encéphalogramme d’Ambrose s’affole, après ces nombreux pics, il devient plat dans un bip long sonore, JBL est affolé et appuie sur le bouton d’aide mais les infirmières ne viennent pas, le texan est résigné, il va devoir dire adieu à Ambrose. Le bip continu est devenu insupportable aux oreilles du GM, la vision est effroyable quand soudain le bip s’arrête et le moniteur s’éteint et Ambrose se redresse dans une profonde inspiration. JBL est médusé et sans mot, il vient s’assister à la résurrection de Dean Ambrose !!

JBL : Mais … mais … mais c’est impossible !

Les médecins s’engouffrent dans la pièce et s’affairent autour de Dean et JBL est refoulé à l’extérieur.

Deux semaines ont passé et l’état du gamin de Cincinnatti n’a cessé de s’améliorer à un point tel qu’il pourra sortir dans les prochaines heures.  Malgré quelques gènes à la marche ou quelques troubles de la mémoire, il semble aller bien, si on met de côté les cinq années de calvaire.

Ambrose : Qu’est ce qui c’est passé, personne n’a rien voulu me dire et j’ai comme l’impression d’être passé dans une lessiveuse. Je suppose que je suis resté un assez long moment ici, j’espère que ca n’a pas été préjudiciable à Antonio, je sais qu’il tenait particulièrement à notre match.

JBL : Dean, arrête. Ne pense plus à ça, c’est du passé. Je vais te reconduire chez toi et je t’expliquerai tout sur le chemin du retour. Je vais devoir te faire un sacré bout d’histoire. Par contre les médecins sont assez sceptiques sur le fait de te faire remonter sur le ring. Mais c’est une autre histoire et je ne peux pas te laisser ainsi donc dès que tu iras mieux, tu viens au QG et je te trouverai un autre boulot, autre que celui de lutteur, je ne veux prendre aucun r…

Dean : Chut, la lutte c’est toute ma vie, je suis passé par toutes les fédés indy avant d’atterrir enfin où j’ai toujours voulu être, à la WFA. Que j’aille bien ou pas, je le jure que je remontrai sur un ring tôt ou tard mais effectivement, recommencer en douceur ne pourrait me faire que du bien, donc j’accepte à une condition, je veux commencer demain.

JBL : Très bien, je vois que tu es décidé, ok mais en douceur, Dean, en douceur. Mon chauffeur passera te prendre.

---

Le lendemain matin, QG de la WFA

JBL est afféré à son bureau et trie des papiers alors qu’Ambrose pointe le bout de son nez par la porte et s’adresse au GM.

Ambrose : Mr Layfield, me voilà, je suis à votre disposition.

JBL : Popopop, fini les messieurs, appelle moi John, après tout on va être amené à se croiser assez souvent.

Ambrose : Très bien, monsieur, euh John. Je commence par quoi ?

JBL : J’aimerai que tu te rendes à la salle en bas et que tu ailles me chercher Chris Jericho et Christian, j’ai besoin de leur parler.

Ambrose : Très bien, j’y vais.

Ambrose descend donc à la salle de sport en bas, il croise des anciens collègues qui sont maintenant devenus entraineurs comme Randy Orton, John Cena, et des revenants comme HBK qui a été engagé pour ce poste, Mike "The Miz" Mizanin qui enseigne l’art des promos et bien d’autres. Après un rapide bonjour, il part en quête des WCH. Après un bon quart d’heure de recherche, il trouve enfin Jericho et Christian qui sont assis à une table en train de vider une bouteille d’eau.

Ambrose : Salut les gars, Chris, Christian comment allez-vous ? Ca fait un bail. Je viens de la part de JBL.

Jericho : Alors Dean la forme ? On est désolé de ce qui t’es arrivé, désolé que vous ayez dû déclarer forfait il y a cinq ans, votre dernière chance pour les Tag Team Championships, qui tu sais, trônent toujours nos épaules après notre couronnement au Rumble. On a bien pu nous traiter de has been et de vioques, mais nous, nous sommes toujours là et toujours champion, pas comme toi qui est le larbin de Layfield.

Dean : Chris, s’il te plait.

Christian : Ouais on est désolé, tu as fait bobo tête, pauvre Dean. Une manière de ne pas nous affronter plutôt. Dis le franchement que tu as eu peur et que tu as trouvé une excuse pour ne pas faire le match.

Dean : Les gars, s’il vous plait. Cette page est tournée, maintenant JBL vous cherche. J’ai fait la commission, à vous de vous y rendre.

Dean tourne les talons, il semble contrarié par les railleries des WCH, il décidé de faire un tour par les vestiaires pour aller saluer le reste des lutteurs. Comme JBL lui avait dit, beaucoup de choses ont changé, Seth Rollins est devenu prêtre, Mensah est devenu coursier, Show du grenier est devenu un gros monstre sanguinaire, tout l’inverse de ce qu’il était auparavant. Ambrose passe devant les différents palmarès dans le couloir et profite pour se remettre à jour. Il note les titres de Poids Lourd de Sheamus, John Morrison, Dolph Ziggler et Paul de Burchill peu après son accident. Le titre de la WFA ayant assez bien changé de main également, Heath Slater, Batista, Orton, The Miz ont chacun eu le titre. Ambrose s’arrête sur le dernier nom, Antonio Cesaro. Après un rapide calcul, Cesaro détient le titre depuis plus de 6 mois. Ambrose est très content pour son ancien partenaire qui le mérite par tout son travail fourni au temps de Bad Mood Miracle. Il n’était pas si mal que ça le suisse en ce temps-là.

Peu de temps après son étude des palmarès, il allait remonter dans le bureau de son nouveau chef mais une envie plus forte l’a mené dans la salle de sport qu’il a connu si bien, des heures et des heures voir même des jours entiers à rester dans cette salle pour devenir plus fort, plus dur, meilleur en somme. Il savait très bien que l’homme qu’il cherchait était là. En revoyant les bancs de muscu, les sacs de frappe, des bribes de mémoire de souvenirs enfuis lui reviennent, les concours entre lui et Antonio, les victoires fêtées à coups de tractions, les nombreux litres de sueur perdus à forcer comme une bête pour revenir au niveau de son coéquipier. Tout lui revenait en tête, un  sourire apparaissait sur son visage malgré les WCH plus moqueurs que jamais. Il savait très bien qu’ils les auraient battus à plate couture, sans forcer. Dean aperçoit alors le crâne chauve et la carrure du suisse, il se dirige vers lui et lui tape sur le crâne comme il le faisait à l’époque. Le suisse se retourne.

Antonio : Ca ne pouvait être que toi, je suis content que tu ailles mieux Dean. Ca fait un sacré long moment que je ne t’avais plus vu, j’ai été assez longtemps à l’hôpital mais je me suis forcé à ne plus y aller si souvent, il me fallait tourner la page, ne sachant pas si tu reviendrais.

Dean : Oui je suis là et bien là. Je voulais surtout m’excuser, j’ai appris que tu n’avais pas pu prendre part au match lors du Rumble à cause de moi et que les WCH ont été titré sur tapis vert. Mais comme je vois, tu ne t’en sors pas mal. *Dean secoue la tête pour montrer le titre WFA qui trônait sur le banc à côté d’Antonio*

Antonio : Ouais, on fait ce qu’on peut. Ce n’est qu’un juste retour des choses, j’étais tellement supérieur qu’ils n’ont pas eu le choix de m’offrir un title shot, mon premier et j’ai battu le champion pour enfin avoir la reconnaissance sur moi. Ce n’est que mérité. J’étais tellement plus imposant.

Dean : Tu l’es toujours, top of the world, y’a pire comme titre. Mais franchement un truc me chipote, quand je vois que les WCH sont toujours champions et puis un jour je remonterai sur le ring, j’ai envie de reprendre l’aventure avec toi, ces champions de pacotille mérite une bonne leçon, celle qu’ils auraient dû recevoir il y a cinq ans, BAD MOOD MIRACLE Back In The Business !

Antonio : Je ne veux pas te décevoir mais Bad Mood Miracle, c’est fini pour moi. JE suis passé à autre chose, maintenant je ne vise plus que le haut du panier, les WHC et les WFA titles, les Tag Team et autres titres de secondes zones sont derrière moi. Tu comprends, une fois qu’on a gouté à la gloire et au prestige, on ne veut plus d’autre chose. Je ne veux pas régresser surtout qu’on ne sait pas si tu seras un jour apte à remonter sur un ring, je ne veux plus jouer avec ma carrière. JBL l’a déjà fait il y a cinq ans, je ne veux plus ne plus être maître de mon destin, je veux pouvoir gérer mon avenir, tu comprends, c’est pas contre toi j’ai juste envie de plus et pas de miettes qui trainent après le passages des WCH . Terminé. Sur ce je dois retourner au boulot.

Antonio tape dans le dos de Dean puis retourne soulever de la fonte. Dean après s’être pris une claque de la part de Cesaro, repart vers l’ascenseur l’air hagard. L’ère Bad Mood Miracle n’avait donc plus lieu d’être, l’association Ambrose-Cesaro est terminée. Elle s’est terminée le jour où elle était à son zénith, c'est-à-dire il y a cinq ans.

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 20:14

FLASH SPECIAL WFA TV !




Todd Grisham : Mesdames et Monsieur, je me trouve actuellement au « Lipstick and Luxure » club où il semblerait que... * un groupe de femmes se mettent devant la caméra et beuglent * il semblerait que le champion WFA ait organisé une soirée improvisée. J'ai du mal à me faire entendre comme vous pouvez le constater mais je ferai mon maximum pour vous informer. Morrison a convié WFA TV à se rendre à sa soirée mais force est de constater que nous ne sommes pas seuls. Je crois apercevoir le champion à une table plus loin, je tente de m'approcher...

Barreta : « OUAIIIIIIIIIIIIIIIS CA VA TODD? ENLEVE TA CRAVATE MERDE, ON S'AMUSE ! »


Grisham : « C'est plutôt surprenant de vous voir dans ce genre de soirées Monsieur Barreta. Qu'en est-il de votre commotion? »


Barreta : « MA QUOI?! MA COLLATION?! »


Grisham : « Non, votre commotion. »


Barreta : « ROOOO ça va, arrête de raconter des conneries Todd ! BOIS CA ! »


Trent tente de verser son verre de vodka-redbull dans la bouche de Grisham mais il en renverse partout sauf à l'endroit destiné. Grisham est trempé, Barreta rigole puis décide de suivre une MILF rousse qui vient de passer à côté de lui.


Grisham : « Eh bien, nous pouvons dire que Monsieur Barreta profite pleinement de sa retraite anticipée. Ah, voici enfin John Morrison qui vient à ma rencontre, nous allons enfin savoir la raison de sa mystérieuse convocation. Monsieur Morrison?! Hum, excusez-moi mademoiselle, il semblerait que vous ayez perdu quelque chose... »


Nymphomane : « Tu m'aides à le retrouver, mon chou? Bonnet 90D. Si tu le retrouves, je te laisserai toucher. »


Grisham : « Hum, votre offre s'avère très intéressante mais je dois m'entretenir avec... Ah, vous voilà ! Un mot pour les téléspectateurs qui sont intrigués par cette soudaine volonté de prise de parole Monsieur Morrison? »


Morrison : « Suis-moi. »


Le Champion WFA affichait une mine inhabituelle. Malgré le fait qu'il était dans son élément et que l'alcool coulait à flots, il semblait contrarié pour une quelconque raison. Les deux hommes pénètrent dans une salle plus étroite qui servait de pièce VIP. Seules des femmes plutôt dévêtues étaient présentes ainsi qu'un DJ qui mixait sur de la musique évocatrice. Morrison invite Grisham à s'asseoir, ce dernier s'exécute et est rejoint par de la charmante compagnie.


Grisham : « Vous savez recevoir en tout cas. Je voulais donc vous demander.. »


Morrison : « Dis à ton caméraman qu'il fasse un plan sur moi et uniquement sur moi. »


Grisham : « Well, très bien... Nous avons constaté à l'entrée du club que vous fêtiez vos 200 jours de règne. »


Morrison : « C'est cela. »


Grisham : « Pourtant, vous en êtes qu'à 178. Cela témoigne-il de votre assurance à... »


Morrison : « Je t'arrête tout de suite Toad Gricheur. Tu n'auras pas besoin de poser des questions à John Morrison. Il t'a fait venir pour une seule raison. »


Le champion détourne son regard de l'interviewer et fixe la caméra.


Morrison : « Hitch Skater. J'espère pour toi que tu me regardes, tu le dois en tout cas, ça sera la première et dernière fois que la Lumière s'adressera à toi. L'entourage de John Morrison lui a montré toutes ces petites attentions que tu m'as envoyé. Les tweets, la lettre ou encore tes interventions dans les médias. John Morrison t'accorde le fait que tu fais parler de toi, tu as bien raison. Tu as entièrement raison. Pourquoi? Car tu es comme le prolétaire qui profite de son dernier jour de vacances au soleil avant de rentrer chez lui, dans sa vie banale, pour travailler dur et ne rien gagner. Tu es comme la groupie de service qui a réussi à rentrer dans une soirée huppée et qui reste jusqu'à la fermeture avant de rentrer chez elle en taxi, pleurer sur son triste sort et s'endormir devant la télé. Tu es comme l'enfant qui va dans un parc d'attractions, a des paillettes dans les yeux toute la journée et pour qui la sortie du monde féérique vers le parking est une désillusion. Tu es tous ces gens. Tu profites de ces instants éphémères de bonheur. Et tu auras la même désillusion au Royal Rumble.


Vois-tu, à l'heure qu'il est, tu es presque au sommet. Tu es dans la Lumière. Et tu en as conscience. Mais tu as aussi conscience que tout ceci se terminera dimanche soir à Minuit. 


Laisse moi te faire un petit récapitulatif de nos deux situations Hitch. Commençons par John Morrison. Il est revenu il y'a maintenant un an et demi. Même s'il a du mal à l'admettre, John Morrison a été en rivalité avec un certain égyptien. Durant plusieurs mois. Cette feud marqua le début de l'Illumination Morrisonienne. Feud de l'année. Match de l'année à Wrestlemania. John Morrison rentre donc dans l'Histoire.


Le même soir, John Morrison participe à son second match et remporte le Money In The Bank, terassant ainsi huit adversaires à la fois. John Morrison rentre donc dans l'Histoire.


John Morrison a ensuite cashé sa mallette après un match, il faut l'avouer, épique entre Bachista et Samoa John. OMG Moment. John Morrison rentre donc dans l'Histoire.


John Morrison a ensuite participé aux Survivor-Séries. Un véritable triomphe. Jamais une arène ne s'est autant manifesté derrière un lutteur. Il a brillé durant tout le match et n'a été éliminé qu'à cause d'une trahison dans son camp. Mais l'important n'est pas là, le soutien des fans derrière John Morrison était indescriptible. John Morrison rentre donc dans l'Histoire.


John Morrison se retrouve par la suite à Invasion, et en guise de première défense de titre, participe à un Triple Threat contre deux anciens champions du monde. Simple formalité jusqu'à maintenant. Sauf que le cher Bachista ramène ses copains. John Morrison se retrouve alors avec cinq adversaires, tous avec le même objectif : mettre fin au règne de John Morrison. Mais voilà, cela n'est pas arrivé. John Morrison a accompli l'impossible et a réussi à s'en sortir. Et le pire, c'est que John Morrison a eu un bis-repetita de ce match en weekly, et l'a remporté brillamment. John Morrison rentre donc dans l'Histoire.



Et on en vient finalement à toi. Sachant que John Morrison a accompli cela jusqu'à maintenant, tu débarques. Et qu'affirmes-tu?


«  Et lorsque je t'aurais prit ce titre quitte le monde du catch et va participer à Secret Story, c'est le seul endroit ou tu as vraiment ta place mais surtout n’apparais plus à l’écran. Jamais. Ne me gâche plus ce plaisir de voir un PPV ou un simple show weekly. Enterre-toi lors de notre prochain match. « 



« Nous autres, fan de la WFA, on regarde ça en souriant nerveusement, prenant pitié pour ta personne »




« Je suis le seul, dans toute cette fédération, que ce soit à Raw ou à Smackdown, à avoir pu revendiquer le titre de champion lorsque j'ai été champion US ! »



Morrison finit sa lecture et fixe de nouveau la caméra, le regard noir.



« Laisses-moi te dire quelque chose. John Morrison était dans une optique positive à ton égard. Il voulait te faire briller le temps d'un soir, que tu le remercies par la suite. Grâce à ça, tu aurais pu faire ta place à la WFA. Mais tu en as décidé autrement. Tu as décidé d'écarter tout respect et de t'adresser à moi comme si tu étais une grande menace à mon règne. De plus, John Morrison a l'habitude d'entendre des reproches motivés par la jalousie, mais John Morrison n'a pas apprécié une certaine phrase. Tu dis que je fais honte à la WFA. Et c'est à cause de cette phrase que j'ai convoqué cet abruti pour t'expliquer que... »


Grisham : « Ce n'est pas très sympath... »


Morrison : « Shut the fuck up. Ne daignes plus une seule fois couper la Lumière lorsqu'elle s'exprime. »



Grisham : …

Morrison : « John Morrison est la honte de la WFA? Avec tout ce que John Morrison a accompli. Vraiment? Caméraman, fais un gros plan sur mon visage.


John Morrison veut que tout ce roster d'immondices jalouses comprenne une bonne fois pour toute. John Morrison EST la WFA. Depuis le jour de son arrivée jusqu'à ce futur 200ème jour de règne, John Morrison est la WFA. Vous ne l'acceptez pas? John Morrison vous le rappellera au 300ème jour. Toujours pas? Nous recommencerons au 400eme jour. 


Hitch Skater, après le Royal Rumble et ton one-shot au WFA Championship, tu n'auras plus rien. Je ferai en sorte que tu n'aies plus rien. Je m'en occuperai moi-même. Après ce que tu as dit, j'en fais une affaire personnelle. Plus qu'une semaine. Soon, your light will be... over. »
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Nak
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 23:15

Promo finale Wrestling Class Heroes, by Sharpshooter & Nak.

WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 BM0B9dkCAAAmmc8





Raw & Smackdown Supershow, 16/06/2013


Jim Ross : Quel match entre Daniel Bryan et Samoa Joe ! Une performance magnifique de la part des deux hommes, incroyable !

Matt Striker : Tu parles, le gros Joe n’a gagné que par chance. Il ne devrait même pas être autorisé à lutter, à ce stade c’est son sang qui est dilué dans l’alcool.

Stone Cold : Ferme là Striker, le meilleur a gagné, c’est logique. Je ne peux qu’aimer ce Samoa Joe, il est à son summum !

Santino Marella : Et si jé pouis me permettre, je…

Matt Striker & Stone Cold : Ta gueule Santino !

Jim Ross: Damn ! Je rappelle que le Main Event de la soirée opposera John Morrison à Randy Orton, dans un match “Champion vs Champion” qui s’annonce flamboyant. Et ...

Jim Ross ne termine pas sa phrase.
Les lumières de l’arena s’éteignent, une à une. On a l'impression que le stade entier se met en veille. D'abord les projecteurs les plus puissants, puis l'éclairage annexe, le titantron, les panneaux publicitaires ... ce sont les écrans de l'arène qui s'éteignent en dernier, plongeant la foule dans le noir le plus total. Le public fait du bruit, dans un premier temps, puis le silence revient progressivement. Et il dure. Les secondes passent, presque angoissantes. Plus un bruit, plus une image.

Et les voilà. Presque imperceptibles. Pour les fans des rangées les plus éloignées, ce ne sont que de petits points lumineux perdus dans un vaste espace obscur. Les spectateurs les plus proches ont compris. Et commencent à répandre le bruit. Ce sont deux silhouettes lumineuses qui se détachent sur le titantron.
Chris Jericho et Christian, chacun dans leur posture favorite, sont tous deux vêtus d’une veste scintillante sertie de diodes bleues et rouges. La musique commence, l'arène reprend vie.




Les lumières se rallument, les deux canadiens commencent à avancer vers le ring. Tous deux vêtus de vestes presque similaires, ils portent également un jean , noir pour Y2J, bleu délavé pour Captain Charisma. Tous deux arborent le T-shirt des Wrestling Class Heroes, d'un noir sobre. Soigneusement coiffés, ils portent tous deux une barbe de plusieurs jours, leur donnant ce charisme naturel qu'ont les lutteurs les plus expérimentés. Ils ne font ni gestes, ni sourires. Vides de toute émotion, ils se dirigent vers le ring, applaudis par la foule malgré des huées intermittentes. La démarche est lente, le regard est fixe. Aucun échange entre eux, ni paroles, ni signes. Ils s’arrêtent devant le ring, et marquent une pause. Ce n'est que là qu'ils daignent contempler l'arène, portant leur regard au loin, vers les rangées les plus distantes. Il reprennent finalement leur marche, et se séparent. Chacun d’un côté de la structure de combat. Ils fouillent en dessous, méticuleusement, et sortent des échelles. Une chacun.

Ils montent finalement sur le ring, après avoir au préalable glissé les objets dessus. Ils redressent les deux échelles, se font apporter des micros, puis toujours silencieux, toujours concentrés, montent dessus.
Les voilà tous deux installés en hauteur, assis sur les célèbres « Ladders » de la WFA, côte à côte, contemplant l’arène et la foule. Ils se regardent, Chris Jericho hoche la tête, Christian lui répond par un bref clin d’œil. Les deux anciens champions par équipe attendent que la clameur de la foule retombe. Puis, quand le silence revient, ils se préparent à un se ces speechs dont ils ont le secret, micros affutés et en main.


Christian : Nous nous tenons, ce soir, là où tout à commencé.

La foule réagit plutôt positivement.

Jericho : Nous nous tenons, ce soir, là où est notre place.

Christian: Nous sommes au sommet, sommet que nous n'avons jamais quitté, contrairement à ce que beaucoup ont pu croire ces derniers mois.

Jericho : En haut d'une échelle, vous contemplant devant toute votre versatilité, vous public qui ne cessez de retourner votre veste au gré de vos amours du moment. Qui ne cessez d'idolâtrer vos favoris pour mieux les trahir à la première contrariété. Vous public, n'êtes pas la raison pour laquelle nous sommes ici ce soir.

Cette fois-ci, c'est une pluie de huées qui accueille les propos du King of Bling-Bling. Les challengers jouent manifestement la carte de l'ambivalence.

Christian : Nous sommes ici pour défendre notre cause. Pour livrer notre version de l'histoire, notre vérité. Nous ne sommes pas là pour vous plaire.

Jericho : Nous sommes là pour vous expliquer ce que sont les Wrestling Class Heroes. Ce qu'ils seront. Ne vous en déplaise.

Les huées laissent peu à peu la place au silence. Les deux hommes s'en amusent, et marquent une pause.

Christian : En haut d'une échelle. C'est drôle Chris, à quel point cette situation marque nos carrières depuis 2011.

Jericho : C'est un point culminant. C'est notre place, celle que nous méritons, celle que nous avons occupé par le passé et que nous occuperons encore.

Christian : C'était il y a deux ans maintenant. Le point de départ de cette histoire. Tout semble nous avoir mené à ce moment.

Jericho : C'était déjà un soir de Royal Rumble, amusante coïncidence.

Christian : C'était le début de notre guerre, avec ce Ladder Match où notre rivalité s'était véritablement lancée.

Jericho : Un match difficile, un match intense. Nous avons tout fait ce soir-là, et sans doute livré un des meilleurs combats de l'histoire de la WFA. Nous avons éclipsé le Royal Rumble, événement annuel ô combien populaire.

Christian : Ce soir là, nous avions tout donné. Ce soir là, nous avons livré l'exemple même du  Ladder Match parfait. Nous nous sommes rendu coup pour coup, nous nous sommes livrés à une empoignade des plus brutales. Tu l'as emporté Chris, il fallait un vainqueur et c'était toi.

Jericho : Mais ce soir là je n'ai pas simplement pris ta ceinture. Nous avons tous les deux mis en route un processus destructeur, une mécanique implacable. notre conflit est réellement né ce jour là, jour où il est également devenu irréversible, ou presque.

Christian : Il y a deux ans au Royal Rumble, nous avons amorcé notre sabotage mutuel, qui s'est finalement déroulé quelques mois plus tard, lors d'un Unsanctionned Match que nous n'avons plus besoin de ramener à vos mémoires chétives.

Nouvelle salve de huées, mais le public semble suspendu aux lèvres des deux orateurs. Pourtant, ces derniers semblent avoir entamés une sorte de dialogue personnel, mettant leurs auditeurs à l'écart. Le paradoxe est frappant.

Jericho : C'est en haut d'une échelle que nous avons fait l'histoire. Plus qu'un combat, c'était le symbole d'un des épisodes les plus marquants de l'histoire de la WFA. Le point zéro d'un conflit jusque là standard, qui est devenu intime. Nous étions au sommet. On nous a fait redescendre, de force, parce que nous n'étions plus en phase avec l'image que les dirigeants voulaient donner de la WFA. Nous avions été trop haut, avions frappé trop fort. Mais ce n'était pas la fin.

Christian : Car il y a quelques semaines, lors de WFA Invasion, c'est encore une fois en haut d'une échelle que nous avons prouvé notre valeur. Cette fois-ci Chris, nous n'étions plus adversaires, mais partenaires. Une nouvelle fois, nous avons été fantastiques. Tout le monde vendait notre peau, tout le monde voulait nous abattre. Mais nous avons dit non. Et nous avons livré un combat magnifique, qui s'est joué finalement à un rien, une maigre injustice.

Jericho : Nous sommes de retour au sommet. Il ne nous reste plus qu'à attraper ces ceintures qui nous ont échappé de si peu, à Invasion. Ces ceintures que nous méritons légitimement, et qui nous attendent. Nous sommes prêts, et nous allons le faire. Ce ne sera pas en haut d'une échelle, mais nous vous promettons que le résultat sera ... extrême.

Christian : Tout comme notre match d'il y a deux ans avait été l'événement fondateur d'une histoire amenée à perdurer à travers les âges, le match de WFA Invasion est le point fondateur de notre retour au premier plan.

Jericho : Nous allons reprendre ce qui nous est dû. Nous allons reprendre notre place au sommet, pour ne plus le quitter. Parce que nous le méritons. Parce que nous nous sommes entrainés plus dur que jamais. Parce que nous sommes les figures de proues de cette fédération. Parce que nous allons devoir prendre de force le respect que l'on refuse de nous accorder.

Christian : Parce que nous sommes les Wrestling Class Heroes.

L'ambiance est indescriptible. L'arène est littéralement divisée en deux, huées, sifflets, et quolibets se mêlent à des applaudissements et des chants en l'honneur des deux hommes.




Les adversaires des WCH font leur apparition, visiblement un peu irrités et pressés d'interrompre ces digressions qui les laisse sur la touche. Accueillis par une huée beaucoup plus franche cette fois-ci, Ambrose et Cesaro ont eux aussi apporté leurs propres échelles! Cela a le don d'énerver Jericho et Christian, qui voient d'un mauvais oeil cette moquerie apparente. Les Bad Mood Miracle déplient chacun leur échelle et grimpent à leur sommet. De leur position au sommet de la rampe, ils peuvent maintenant regarder ceux qu'ils affronteront au Royal Rumble les yeux dans les yeux.

Ambrose : On s'excuse pour le dérangement, mais il n'y a pas à dire, c'est une drôle d'idée. Parler comme ça du haut d'une échelle, très fréquent, très sain d'esprit, pas du tout mégalo, vraiment.

Cesaro : Typique de la part de deux croûlants comme vous, enfermés dans leur délire paranoïaque, incapables de voir le train de la modernité passer devant eux sans pouvoir montrer dedans.

Ambrose : Sauf qu'au Royal Rumble, le train de la modernité va vous rouler dessus histoire que vous compreniez le message.

Jericho : J'espère juste qu'il évitera de nous rouler sur la gueule, j'aimerais éviter qu'on nous confonde, Ambrose.

Christian : Train de la modernité, ça vient de vous? Parce que je suis persuadé d'avoir entendu Ric Flair en parler dans une de ses promos.

Jericho : Ouais, en 72.

Christian : 1872 je précise.

Jericho : Venez-en au fait, petits clowns. Nous, nous avons l'habitude mais je suis certain que cette position va rapidement devenir très inconfortable pour vous.

Cesaro : Puisqu'on en est à parler d'échelles et que la métaphore vous inspire apparemment, je vais essayer de vous rafraîchir la mémoire à mon tour.

Ambrose : Contrairement à vous, on ne va pas remonter à l'âge de pierre, mais précisément à la dernière fois que nous nous sommes affronté en pay-per-view. Ca tombe bien, c'était...

Les deux, à l'unisson : Un Ladder Match!

Ambrose : Ce jour-là, vous nous avez pris de haut. Comme toujours, comme tous vos adversaires jusqu'ici. Vous pensiez que ce ne serait qu'une formalité, une petite promenade de santé.

Cesaro : Une récréation de plus entre deux de vos éternelles pleurnicheries.

Ambrose : Ouin, pourquoi on n'est pas champions!

Cesaro : Ouin, pourquoi cette compagnie maltraite deux extraaaaoooorrrrdddddiiiinnnnaaaiiiirrrees génies comme nous!


Ambrose : Ouin, pourquoi les gens sont méchants avec nous!

Christian : Ouin, pourquoi suis-je trop loin pour vous envoyer mon poing dans la gueule!

Cesaro : Sauf que cette fois-ci, vous êtes tombé sur un os. Le plan ne s'est pas déroulé comme espéré. Vous ne nous avez pas battu. Parce que vous n'étiez pas plus forts.

Ambrose : Et c'était un Ladder Match, sans disqualification, sans intervention, sans triche, sans aucune excuse pour vous couvrir et nourrir votre délire paranoïaque. Nous avons fait match nul et vous savez que nous aurions pu vous battre, que vous auriez pu perdre et que cela aurait été normal.

Cesaro : Vous voyez, vous passez votre vie à chialer à longueur de journée, à parler de quand vous étiez les meilleurs, les plus grands, quand vous avez révolutionné le catch par équipes, le catch tout court, le monde, l'univers et j'en passe. Et chaque semaine ça recommence, encore et encore, encore et encore.

Ambrose : Et entre temps, dans l'ombre, dans le silence, la menace a grandi, s'est organisée. Est-ce que vous étiez les meilleurs en un autre temps? Oui, peut-être.

Cesaro : Mais tout le monde se fout du passé. Les gens vivent dans le présent, et le présent se construira sans vous!

Jericho : Vous savez ce que vous êtes, petits avortons! Des comme vous, on en a vu passer des dizaines, des centaines et tous ont...

Ambrose : WOULD YOU PLEASE SHUT THE HELL UP!

Christian : Inventez vos propres catchphrases avant de nous donner une leçon!

Cesaro : Vous vous rendez compte, désormais, qu'elles sont toutes rouillés, vos catchphrases! Rouillées sans doute comme les échelles sur lesquelles vous vous tenez depuis pfiou... Ca fait bien trois siècles, non?

Ambrose : Rouillées comme vos corps de vieux beaux fatigués, de machines en surchauffe en train de tomber un ruine.

Cesaro : Rouillées comme de vieux tanks qui se traînent sur le front de leur ultime combat, leur dernière guerre. Celle de trop.

Ambrose : Te souviens-tu, Jericho, de ce moment où tu as cru que tu repartirais avec ta ceinture de WFA Tag Team Champion, et que tu l'as vu t'échapper de tes propres yeux pour aller dans les bras d'un autre? Puisque tu aimes les allégories, je te promets une chose : cette ceinture, c'est ta carrière, ta gloire, ta grandeur fanée qui vient de te filer sous le nez, comme ça, en un claquement de doigts, un clin d'oeil.

Cesaro : Ton copain Christian a eu plus de chance. Le dernier râle de la bête blessée, agonisante, sans doute. Vous me faites penser à ces vieilles gloires du sport, qui pensent s'offrir un dernier tour d'honneur en montrant aux jeunes loups qui est encore le roi de la jungle. C'est une belle histoire, celle de la “légende triomphante”, celle qui ferait croire qu'il y a un petit quelque chose, un feu qui survit en chacun et qui se réveille par orgueil en appuyant une sorte de bouton magique. Une très belle histoire, oui, de celle qu'on raconte à ses petits enfants les soirs d'hiver où on se repenche sur sa vie antérieure.


Ambrose et Cesaro descendent alors de leurs échelles, les replient et se dirigent vers le ring, sans s'arrêter de parler.


Ambrose : Mais ce n'est qu'une histoire, et les histoires sont pleines de mensonges. Et quand vous racontrerez cette histoire à vos petits enfants, vous leur mentirez car vous aurez trop honte de leur avouer la vérité. Parce que je vais vous dire, moi, ce qu'elle est, la réalité. C'est une déchéance, un échec inéluctable que vous avez déjà eu la chance de ne serait-ce que retarder. A mes petits enfants, je leur raconterais une autre histoire, ou plutôt, un souvenir. Le souvenir de deux vieux messieurs dévorés par leurs egos boursouflés qui se sont crus plus grands que ce qu'ils s'étaient préparés à affronter.


Les BMM arrivent aux abords du ring, poussent leurs promontoirs de fortune à l'intérieur avant de grimper à leur tour. Dépliant les édifices métalliques, ils poursuivent leur discours en grimpant lentement les marches unes à unes.



Ambrose : Deux bêtes blessées, mises à terre, qui ont cru pouvoir remonter marche après marche jusqu'au plus haut de ce qu'ils pensaient être. Mais qui, alors qu'ils étaient à deux doigts de toucher le soleil, se sont brûlés les ailes avant de plonger dans les entrailles de l'oubli, honteux et misérables.

Cesaro : Voyez ça comme vous le voulez, mais tout le monde aime les vieux champions. Parce qu'on est en terrain connu avec eux. Parce qu'ils sont rassurants. Parce qu'ils nous ramènent “au bon vieux temps”. Parce qu'ils sont sans surprise. Nous, nous sommes tout l'inverse, nous sommes la surprise, nous sommes ce qui arrive sans que personne ne s'y attende. Nous sommes les prédateurs. Nous sommes le miracle.

Ambrose : Et quand viendra le Royal Rumble, et que vous aurez enfin compris que votre heure est venue, il sera trop tard, vous ne pourrez pas refaire machine arrière. Vous chuterez du plus haut que vous n'êtes jamais tombé, et il n'y aura plus rien pour amortir votre chute, pas même ces gens qui avant vous idôlatraient et qui dès lors vous prendront en pitié.

Cesaro : Et s'il fallait écrire le fin mot de cette histoire, il dirait qu'ils vécurent malhreureux et eurent beaucoup de regrets.

Ambrose : Il n'y aura pas de morale, pas d'explication, pas de gentille fée pour venir justifier l'irrationnel. Juste la logique implacable du temps qui passe et qui vous emportera avec vos illusions. Au Royal Rumble commencera une nouvelle ère, celle des Bad Mood Miracle, et vous y assisterez impuissants. Comme n'importe qui.



Les deux équipes se dévisagent sans dire un mot. L'atmosphère est électrique et la foule ne sait plus trop quoi faire entre retenir son souffle et donner de la voix. Jericho rompt enfin le silence insoutenable après un long moment de suspension.



Jericho : C'était un speech... intéressant. Non, non, franchement, intéressant. Avec des phrases, des verbes, des adjectifs... Wow, impressionnant.


Christian : Déjà bien meilleur que certains de ceux qui ont osé nous affronter par le passé, je dois dire.



Jericho : Seulement vous voyez, vous avez commis une erreur, une toute petite, petite erreur, juste à la fin. C'était presque parfait, presque parfait!



Christian : Quel dommage! A une erreur près!



Cesaro : Quelle erreur?



Long silence.



Christian et Chris Jericho : On n'est pas n'importe qui.



Et les WCH commencent à assommer de coups les BMM! Les vieux loups ont joué la carte de la surprise, et se sont avérés plus vifs que leurs adversaires! Ambrose et Cesaro n'arrivent pas à répliquer face à la furia des deux Canadiens! Christian et Jericho poussent les échelles qui leur font face! Et les Bad Mood Miracle perdent l'équilibre! Ils retombent au sol sur le ring, incapables de se relever! Toujours perchés sur leurs échelles, les Wrestling Class Heroes contemplent leur oeuvre en se lançant un regard satisfait assumé. Le segment s'interrompt sur l'image des deux compères célébrant les bras levés à quelques mètres au-dessus du sol, entourés par une foule bruyante, mais divisée.
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Nak
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyDim 16 Juin - 23:39

Promo Ted DiBiase.



Cette promo se veut être une dédicace à mon Headbooker préféré. C'est pour lui que je la fais, car elle concerne un de ses produits du 7ème art favori. Alors ...


Citation :
ZAP

C'est assez décontenançant. Les empires vont, et viennent. Le pouvoir, notion arbitraire. Il choisit son camp, donne l'impression à son détenteur d'être invincible, puis le laisse à son sort au moment ou tout semble optimal. Il abandonne, se trouve d'autres maitres, laissant derrière lui un épais nuage de cendres. Les empires. Solides en apparence, véritables châteaux de cartes dans les fait. J'étais à la tête de quelque chose d'immense. J'avais le pouvoir. Maintenant ... je ne suis plus sûr de rien. Je ne sais pas qui est responsable de cela. Je ne sais pas si je m'en sortirais. Je n'ai plus rien. Je ne sais pas où je suis, si ce n'est qu'il s'agit de contrées hostiles. Je suis coupé du monde. Personne ne peut m'aider, et pour la première fois depuis bien longtemps je vais devoir compter sur moi-même. J'ai peur. Je repense à hier, alors que tout allait pour le mieux. J'étais puissant, j'étais riche, et après une longue attente, les choses commençaient à devenir intéressantes pour moi. J'étais une star montante de la WFA. Maintenant ... je vais devoir trouver une solution pour me sortir de ce pétrin. Mais cela n'a pas commencé hier. Qui qu'il soit, celui qui à fait ca préparait son coup depuis bien longtemps. Avant même la WFA. Il a attendu patiemment, le moment le plus opportun pour me toucher en plein coeur. Je ... Je me sens faible. J'ai mal. Je veux revoir ma discothèque ! OH MON DIEU ! ILS ARRIVENT ! ILS ARRIVENT ! ILS SONT LA !... Au fait ! Je suis Ted DiBiase Junior, et je livre ceci à la postéri...KWSHHHHHHHHHHH.

ZAP






New Year's Eve 2008



New York City 

Nous sommes sur la terrasse immense d'un des appartements de la famille DiBiase.
Musique, alcool, et débauche. Des dizaines et des dizaines de convives. Malgré la température basse, les gens sont dehors et s'amusent. Dansant, parlant, s'alcoolisant à volonté, ils s'amusent. Deux grandes tables sur lesquelles sont entreposés divers mets et boissons sont à la disposition des invités, triés sur le volet semble-t-il. Les décorations de Noël sont en évidence, et un sapin géant est placé dans un coin de la terrasse, pourvu de guirlandes lumineuses qui éclairent les alentours. Des strip-teaseuses bravant l'hiver réchauffent la plupart de ces messieurs, tandis  A l'intérieur, la fête bat son plein également. La piscine intérieure est l'attraction principale de la soirée, et nombre de personnes se jettent à l'eau dans une ambiance énorme. On ne peut que s'émerveiller devant le mobilier luxueux de la demeure, les écrans géants, les nombreuses pièces dans lesquelles les amants d'un soir se réfugient d'ailleurs. On retrouve Ted DiBiase Jr. aux abords de la piscine. Allure décontractée, costume de luxe, veste ouverte, et chemise colorée. Un coktail à la main, il semble déjà bien éméché. A ses côtés, Cody Rhodes, Randy Orton. Ils sont plongés en pleine discussion, évoquant le clan Legacy, alors dominant à la WWE.
Les trois hommes rient de bon coeur, et se font accoster par trois ravissantes jeunes femmes. Ils sont l'attraction de cette soirée. Alors qu'ils évoquent le Royal Rumble à venir, ils sont interrompus par un jeune homme à l'air niais.

"Mais qui a pu laisser entrer ce type ?" pensa DiBiase ?"

Longs cheveux blonds peroxydés, sourire béat, regard arrogant, le perturbateur était vêtu d'un costume blanc et d'un t-shirt rose, lunettes de la même couleur sur le front. Accoutrement pour le moins original, qui fit immédiatement esquisser un sourire aux membres de Legacy. Il leur tendit la main, toujours tout sourire.

"Hi, I'm Dolph Zi..."

Randy Orton : On se fout de qui tu es.

Cody Rhodes : Tu es qui pour oser nous interrompre.
Ted DiBiase : Marrant je n'ai pas le souvenir de t'avoir invité.

Dolph Ziggler : Attendez, laissez moi parler avant de ...

Ted Dibiase : Non.

Le Million Dollar Son fit signe à des membres de la sécurité. Il leur expliqua la situation en quelques mot. Dolph Ziggler fut amené dehors avec toute la délicatesse dont sont dotés ces hommes musclés et engagés pour jouer les videurs. C'est sans ménagement qu'il fut jeté dans la rue, et cerise sur le gateau, un des types trouva drôle de lui renverser une bière sur la tête avant de rigoler d'une voix rocailleuse. C'est assis sur le bitume dans un costume froissé, empestant la bière, et quelques traces de coups bien cachées sur le corps, que Dolph Ziggler terminait l'année 2008.
Et commençait l'année 2009. Minuit venait de passer. Sur le toit, de nombreux feux d'artifices étaient tirés, et on entendait de loin les cris de joie des riches fêtards. DiBiase, Orton, et Rhodes trinquèrent ensemble, se promettant le succès. Lors du WWE Royal Rumble 2008 ce succès démarrerait, lors d'un des derniers événements télévisés de la WWE. C'était le bonheur pour le Million Dollar Son. Il avait la vie devant lui. Sa carrière débutait seulement, et s'annonçait sous les meilleurs auspices.

Ziggler rumina un moment en pensant à ce "salopard de petit snob friqué fils à papa". Il n'était pas aisé d'être le "new guy" des vestiaires. Il se jura qu'il se vengerait, un jour, de cette humiliation.





Il peinait à ouvrir les yeux. Première impression: "je ne suis pas dans mon lit". Effectivement, ce qu'il ressentait n'avait rien à voir avec la sensation de confort qui l'habitait quand il se réveillait dans ses doux draps en tissu délicat, faits mains. Il n'y avait pas cette fraicheur si caractéristique de la climatisation, ni cette douce odeur qui caractérisait la fraicheur de son immense chambre. Et manifestement il n'y avait pas non plus la fille d'un soir rencontrée au détour d'une loge VIP de son NightClub favori à ses côtés, comme de coutume.

Ses sens étaient assaillis de toute part. L'odeur, acre, de la transpiration. Transpiration qui trouvait probablement son origine dans cette chaleur étouffante qui régnait là où il se réveillait. La pénombre, qui ne lui laissait pas la possibilité d'identifier immédiatement son environnement proche. Puis l'aspect somatique de la chose. La douleur, concentrée dans sa boite crânienne. Des migraines atroces. Des crampes, sans doute dues à une nuit passée dans une position plus qu'inconfortable. Il se releva, avec toutes les peines du monde. "Ca tient, ca tient, ca tient" se dit-il pour s'encourager. Il se cogna la tête sur un plafond très bas. Et ca ne tint pas : il s'affala sur les genoux, et se mit à vomir. Les nausées et les maux de têtes combinés à un réveil difficile venaient d'avoir raison de lui. Il vit une porte, très proche de lui. Il se redressa, courbé, et ouvrit la porte. Il fut aveuglé par un soleil à la lueur écrasante, et mis plusieurs minutes à s'habituer lentement à la chaleur et à la lumière ambiante.

Il se retourna : derrière lui, une camionnette abandonnée, manifestement plus proche d'une épave que d'un véhicule fonctionnel. Puis tout autour de lui ... du sable, un sol aride, parfois rocailleux. Des petites montagnes au loin. Des végétaux aussi présents que des sans domicile fixe dans son club privé. Il avait fin, il avait soif, il avait peur. Oh, bien sûr Ted DiBiase avait déjà connu maintes soirées trop arrosées suivies d'un réveil étrange et difficile. Mais cette fois, son majordome n'était pas là pour lui apporter son aspirine, ou pour le ramener chez lui, comme c'était le cas quand il se réveillait chez autrui, comme à sa dernière cuite en date : il s'était réveillé chez Lesnar, non loin d'une bodybuildeuse. A y réfléchir c'était tout aussi effrayant comme réveil. Son dernier souvenir ? Il parait en soirée comme de coutume.

Il se posait plein de questions, trop de questions.

"Bordel, où suis-je ? Comment suis-je arrivé là ? Depuis combien de temps je suis là ? Ma montre ! OH PUTAIN ! MA ROLEX, VOLEE ! Ces bâtards vont me le payer. Et mon costume ... tout neuf et plein de trous maintenant, et de tâches. Honteux ! Je dois appeler De Burchill et mes potes du gang. Mon portable. MERDE ILS L'ONT PRIS AUSSI ! Mon portefeuille ... Ouf il est là, dans ma poche. Quels cons, il prennent ma montre mais pas mon portefeuille. Je suis vraiment un esprit supérieur. J'ai faim. Je vais devoir me déplacer. C'est l'apocalypse !!!"

Il se mit en marche. Une longue route, de nombreuses heures passées. Puis il vit une silhouette. Un homme. Plus qu'un homme même. Une sorte de dieu, entouré de lumière. Une chemise violette, un pantalon noir, et un attaché case. Une barbe bien taillée, et de longs cheveux gras et bouclés. L'homme sourit.

Georges Bacca : Bonjour Ted !

Ted : Monsieur le président de la fédération !!

Georges Bacca : Je suis ici pour te dire que tu vas remporter le Royal Rumble, puis devenir champion du monde à Wrestlemania. Ton salaire sera revu à la hausse, et tu auras nombre d'avantages. Tu auras ton mot à dire sur tes storylines, et ton règne durera plusieurs mois au minimum. Ca fait un bail qu'on prévoit ce push, il est temps. C'est l'heure de la résurrection de Ted Dibiase !

Ted : Ouah merci monsieur le président !!!!!!!

Georges Bacca : MOUAHAHAHAHAHAHAHA !

Ted : Mais pourquoi vous rigolez monsieur le pré...

Georges Bacca : Parce que je n'existe pas et que tu es en train de devenir cinglé. Oh putain ce troll épique, il a cru que j'étais réel ! Hum ... Troll. Bacca. TROLLBACCA !!! MOUAHAHAHA !

Et la silhouette s'estompa. Ted commençait à avoir des mirages. Il déprimait franchement mais continuait sa lente progression. Alors que la chaleur retombait et qu'il commençait à désespérer de retrouver une trace de la civilisation, il vit au loin une grande bâtisse avec un parking. Et plus loin encore une route. Il se résolut à continuer sa marche, usant de ses dernières forces.





D'emblée, ils savaient qu'ils allaient s'amuser. Ce type franchissait à peine la porte du "Poil de Cul barbelé", mais c'était déjà une certitudes pour eux. Sa dégaine de tête à claques, son visage cramoisi et boursouflé, son air niais, ses vêtements de petit snob plein de thunes complètement dépareillés. Il était dans un sale état, et manifestement perdu. Comment pourrait-il en être autrement. Car le moins que l'ont puisse dire, c'est qu'ils n'étaient pas habitués à recevoir ce genre de clientèle. Ils. Les gens assis autour du comptoir, qui regardaient Ted DiBiase.

Ted DiBiase entrait a peine dans le bar. La première chose qu'il vit, c'était ces visages rougis par une consommation d'alcool chronique qui se tournaient dans sa direction. "Des rednecks. De vulgaire rednecks, des types paumés sans ambition, des clochards qui viennent ici pour exposer aux yeux du monde leur pauvreté et leur misère. Ils ont un faible intellect en général, ca sera plus simple d'obtenir ce que je veux et de rentrer chez moi. Pauvres ploucs va !"

Il se dirigea vers le comptoir.

Ted : Je voudrais de l'eau s'il vous plait, c'est combien ?

Barman : C'est gratuit.

Ted : Un verre d'eau alors s'il vous plait.

"Mon dieu quel imbécile. Gratuit. De l'eau. Comment peut-il gérer un business, tout miteux qu'il soit, et offrir des choses gratuitement. Je rachèterai ce bar quand ca ira mieux, et j'en ferai un fer de lance dans le domaine des bars à ploucs. Et l'eau sera payante mon bonhomme. Je vais t'apprendre la finance !"

Ted but goulument et se resservit maintes fois. Ce n'est qu'au 4ème verre qu'il se rendit compte que cette eau avait un goût dégueulasse doublé d'une couleur brune. Le barman éclate d'un grand rire en voyant sa mine décomposée.

Ted : Vous pourriez me servir une boisson décente !

Barman : Dé-quoi ?

Ted : Oh pardon ... Toi pouvoir servir moi eau propre ?

Barman : Ecoute bonhomme. J'crois que tu ferais mieux de pas me faire chier. T'as une tête de petite tapette, alors ton eau, si tu veux la boire dans un verre et pas avec une paille, tu vas arrêter de me prendre pour un con.

Ted : Je voudrais un whisky, pur. S'il vous plait.

Le barman esquissa un sourire, et prépara la boisson.

"Mieux vaut ne pas froisser ces autochtones troglodytes, je suis déjà suffisamment dans la merde".

Ted se saisit du whisky et le vida cul sec. Il voulait soigner le mal par le mal et se remonter le moral après cette plongée dans l'inconnu.

Barman : Ca fera 10 dollars.

Ted : 10 dollars ?!! C'est le prix de votre whisky ?

Barman : Non c'est 4 dollars.

Ted : Alors pourquoi 10 dollars ?

Barman : Parce que j'aime pas ta gueule.

Ted grogna et décida après une longue réflexion sur la réponse appropriée à cette agression verbale ... de se laisser faire. Il se vengerait plus tard. Il pris son portefeuille, et se saisit de ce qu'il pensait être un billet, qu'il donna au barman.

Barman : Tu te fous de ma gueule petit con ?

Il lui montra ce qui était en fait un morceau de papier froissé où était marqué à l'encre noire "Il en faut peu pour être heureux :-) ". Ted se maudit de ne pas avoir vérifié le contenu de son portefeuille. Il regarda dans les autres compartiments.

"Oh putain c'est vide ! MERDE ! MERDE ! POURQUOI J'AI PAS VERIFIE AVANT ?!! MA CARTE BLEUE ? MES SOUS ! Même sans De Burchill pour me voler, on me fait encore chier. Comment je vais faire ? Comment on fait quand on a pas d'argent ? PUTAIN PUTAIN PUTAIN !"

Intérieurement il hurlait de toute ses forces. Mais il garda un air assuré, fit un clin d'oeil au barman, et lui dit en désignant trois types louches attablés dans un coin du bar:

"Mes potes me doivent un verre, je vais aller les voir".

Il se dirigea vers ces types pendant que le barman esquissait un fou rire. 
Il s'assit nonchalamment vers eux. Ils le dévisagèrent.

"Tu veux quoi petite pédale ?" lui demanda le plus âgé d'entre eux.

Il se concentra de toutes ses forces pour faire ce qu'il n'avait jamais eu à faire de sa vie. Quelque chose qu'il s'était juré de ne pas faire et qui lui faisait peur. Cela hantait ses nuits. C'était abject. Il en garderait une blessure morale de longue années après. Mais il le fallait.

Ted : Salut les gars moi c'est Ted. j'ai un p'tit souci, on m'a piqué mes sous, alors vous avez pas 10 dollars ? Promis je vous rembourse !


Citation :
Jim Ross: OH MON DIEU ! TED DIBIASE VIENT DE DEMANDER DE L'ARGENT ! OH MY GOD OH MY GOD ! INCREDIBEULE ! STUPEFIXANT ! BAAAAAWD GAUUUUUUDE !



Les 3 types éclatèrent de rire. L'un deux lui montra du doigt un autre type, seul, dans un coin du bar.

"Si tu veux de l'argent, va voir ce gars, il est généreux."

Ted, de plus en plus anxieux, alla voir l'homme en question. un type maigre, cheveux longs, en jean slim et chemise blanche à motifs fleuris.

"Pourquoi ils ne lui maravent pas la gueule à cette tarlouze ?" pensa DiBiase.

Il lui expliqua son problème. L'homme lui demanda de le suivre, dans une petit pièce annexe du bar, à l'abri des regards.

Kevin Hilmaniack : 10 dollars ?

Ted : Oui.

Kevin Hilmaniack : Très bien, tu me fais 10 minutes donc. C'est fair play.

Ted : Quoi ?

Le type baissa d'un coup son froc, lui sortant un "quand tu veux mon gars".

Ted, outré par cette confusion qui le faisait passer pour une pute, lui balança son poing dans la gueule par réflexe et sortit avec hâte de la pièce. Il décida d'opter pour un plan ingénieux : la fuite. Tous les types du bar rigolaient quand il sortit de la pièce. "Oh c'était une rapide performance ca, ca vaut pas dix dollars" lança le barman, qui semblait répondre au nom de Sam. l'assemblée éclata de rire.

Toutefois les rires se calmèrent quand Ted pris la direction de la porte d'un air assuré.

Ted : Je vous emmerde bande de déficients profonds, je me casse d'ici. J't'enverrai un chèque, aubergiste ! 

"Prends ca, sombre crétin. Je me barre de ce taudis, et je vais essayer de trouver un véhicule pour me ramener à New York."

Ted était content. Il se sentait surpuissant, il avait réussi à partir sans payer grâce à son charisme impressionnant et c'était la preuve de la supériorité de l'homo "dollar" sapiens sur les imbéciles sans le sou et les ... PAN ! PAN !

Deux gros coup de pétoire. Sam ne voyait pas les choses du même oeil visiblement.

Sam : Tu me payes. Ou tu restes.

Ted : On m'a volé mon argent bordel !

Sam : Je m'en fous. Tu restes.

Ted : Comment ca je reste ? J'ai des choses à faire moi. Une entreprise à gérer, une vie à avoir, des sous à dépenser, un Royal Rumble à gagner. Des choses que vous ne connaitrez jamais sombres idiots. Alors prosternez vous devant Ted Dibiase !

Fou rire général.

Sam : Ted DiBiase ? C'est toi le petit enfoiré qui se fait du pognon sur le dos des gens qui crèvent de faim ?

Ted , tout sourire: Oui.

Un moment de silence. Puis ce fut l'épiphanie: Ted réalisa qu'il aurait peut-être dû se taire.

Sam : Eh bien Ted tu vas rester ici encore plus longtemps que prévu. 10 dollars ... ca prendra bien plusieurs semaines de services de ta part. Tu vas travailler pour nous.

Ted : C'est ca, et tu veux pas que je me balade en pagne aussi, trouduc ? Je vais te montrer la puissance de la famille Dibiase.

Il se rua sur le barman. Une main se tendit dans l'assemblée. une bouteille s'envola. Et atterrit sur le crâne du pauvre Ted, qui s'effondra. 






Il n'aurait su dire depuis combien de jours il était là, dans ce bar miteux, à subir les caprices d'une bande de rednecks débiles. Ni depuis combien de temps il était dans ce trou perdu, depuis son réveil à bord d'une camionnette. Il ne savait toujours pas où il était. Ces imbéciles s'étaient bien gardés de le lui dire.
Il pensait à tout ce qu'il ratait : ses soirées privées, ces réunions avec le Board de sa multinationale, ses entrainements à la WF... non ca il s'en foutait il n'avait pas besoin d'entrainement il était le meilleur.

Il avait maintenant une barbe de plusieurs jours, et se baladait en pagne, exécutant les directives de ses geoliers. Ces derniers se félicitaient d'avoir le "grand" Ted Dibiase sous leurs ordres et ne se lassaient pas. Il était captif, littéralement, et à ce rythme il raterait le Royal Rumble.

Sam : Tu vois Ted, il te va bien ce pagne finalement !

Eclats de rires généralisés.

Ted : Oui monsieur Sam, génial.

Il leva ses deux pouces en l'air et fit un sourire niais, sans y croire. Oh, il avait bien tenté de se rebeller. Mais que faire face à une vingtaine de types musclés qui ne le quittaient pas des yeux. Il dormait à peine et sa "chambre", un placard réaménagé, était fermée à clé. "Même Harry Potter avait plus de place dans son placard" pensa-t-il. Il avait essayé de se faire la belle à de maintes reprises, à chaque fois le retour de bâton était plus sévère. il avait dormi dans un chenil, avait dû nettoyer ce même chenil le lendemain, avait été "condamné" à courir ligoté à une voiture, et bien d'autres choses déplaisantes.
Au moins ca me fait de l'entrainement se dit-il, désabusé. Tout lui manquait. Ces abrutis du Gang, il aurait aimé qu'ils soient là. Il voulait les trahir à la première occasion, avait échafaudé son plan pour le Rumble, dans leur dos, mais maintenant ils lui manquaient. Même De Burchill. Tout bien considéré, tout ce qu'avait pu lui faire subir ce saltimbanque n'était pas bien méchant comparé à ce qu'il endurait maintenant depuis plusieurs jours.

Sam : T'as nettoyé les chiottes ?

Ted : Oui monsieur Sam.

Sam : Ca t'as plu ?

Ted : Gulp ... Oui monsieur Sam.

Sam : Super, Joe vient de gerber ses tripes à l'instant, tu peux y retourner.

Ted : Génial !

Il leva de nouveau les pouces en l'air, tout sourire. Il avait envie de se pendre intérieurement.
Les heures passaient, il remplissait les tâches les plus ingrates. Il n'avait jamais eu besoin de faire des choses comme laver de vulgaires chiottes, servir à boire, ranger et nettoyer, repeindre des véhicules, raser des types qui se prenaient soudainement pour des Divas, compter le nombre de mégots dans un énorme tonneau, ou manger des produits surgelés discount. Il avait d'ailleurs bien tenté une grève de la faim, mais ces connards lui avaient fait ingurgiter ces immondices de force.  Et il en était là, à sourire pour aller nettoyer les chiottes, vêtu d'un pagne, de tongs, son torse recouvert d'injures écrites au stylo et de brûlures de cigarettes.

L'après midi touchait à sa fin. Le bar était presque désert, seul Sam veillait. Joe, l'ivrogne notoire, s'était endormi sur sa table, une cigarette encore fumante à ses côtés. Ce fut l'illumination. ted voyait là sa première ouverture sérieuse. Il réfléchit très vite, et agit. Il fit mine de nettoyer la table, déposant la cigarette à côté du cendrier. Un verre de whisky était à côté, qu'il renversa nonchalamment. La table pris feu, immédiatement.

Ted : Monsieur Sam, monsieur Sam ! Au feu ! Au feu !

Sam : Espèce de gros débile !

Le barman se rua vers la table, une bouteille d'eau à la main. Il arrosa le feu. Qui redoubla d'intensité.

Sam : Putain c'était pas de l'eau.

Il fila dans la réserve chercher un extincteur miteux.
Ted était au comble de la joir : Pour la première fois il avait sa chance. Oh ! Joe s'était réveillé. Il l'attrapa par la gorge.

Joe : Tu fous quoi petit con ? Tu vas morfler !

Ted : Oh regarde, un oiseau !

Joe : Hein ?

Il tourna la tête quand même. Dibiase lui envoya son pied de toutes ses forces dans les valseuses.
Joe était KO, et Ted s'empara de ses clés et de son portable. Il couru dehors à toute vitesse, ignorant le râle agonisant de Joe suivi de bruits évoquant un vomissement soudain.

Il paniqua une fois dehors. Une moto. Ce bouffon de Joe avait une moto. Une vieille Harley complètement déglinguée. "Va falloir te rappeler de tes cours de moto mon grand !". Ted enfourcha son destrier. "Démarre bordel !". Le moteur refusait d'obéir. Les secondes passent. la pression monte. Et voilà Sam qui sort du bar avec une batte de base ball suivi de Joe.

"Combien faut-il de primates pour éteindre un incendie ? Manifestement deux" pensa Dibiase.
Ils se rapprochaient menaçants. La moto refusait de démarrer. Il tournait frénétiquement la clé dans le démarreur, sans succès.
"Démarre putain, sale carne, démarre ! DEMARRE ! SI TU DEMARRE JE TE FILE UN CHEQUE D'UN MILLION DE DOLLAR !". Il mit un coup de boule contre le compteur kilométrique.
VROOOOOOOOUM !

Incroyable ! La moto était enfin prête à l'action et Ted ne se fit pas prier. Il prit le large, avec une trajectoire hésitante au départ. Puis ce fut mieux, il se souvenait comment conduire, il reprenait goût à la vie. "Je vais m'en sortir ! HAHAHA ! MOUAHAHAHAHAHA ! CONNARD je vous est bien entubés, vous allez voir quand je reviendrais avec mes avocats ! AHAHAHA ... oh oh..."

Au bout d'un kilomètre la moto rendit l'âme. Ted avait les larmes aux yeux. Il courut, le long de la route, à perdre haleine. 15 minutes passèrent, la chaleur finit par avoir raison de lui. Il se retourna. 10 motos arrivaient à toute vitesse. Sam menait la marche. Beaucoup plus loin, Joe suivait le groupe sur un vélo, en jurant.

Ils arrivèrent à sa hauteur.  Ted se saisit du téléphone. Il n'aurait pas le temps d'appeler des secours.
Il mit alors la caméra (oui oui Joe était un gros redneck, mais il avait un téléphone dernier cri) et se filma et se mit à parler.


Citation :
ZAP

C'est assez décontenançant. Les empires vont, et viennent. Le pouvoir, notion arbitraire. Il choisit son camp, donne l'impression à son détenteur d'être invincible, puis le laisse à son sort au moment ou tout semble optimal. Il abandonne, se trouve d'autres maitres, laissant derrière lui un épais nuage de cendres. Les empires. Solides en apparence, véritables châteaux de cartes dans les fait. J'étais à la tête de quelque chose d'immense. J'avais le pouvoir. Maintenant ... je ne suis plus sûr de rien. Je ne sais pas qui est responsable de cela. Je ne sais pas si je m'en sortirais. Je n'ai plus rien. Je ne sais pas où je suis, si ce n'est qu'il s'agit de contrées hostiles. Je suis coupé du monde. Personne ne peut m'aider, et pour la première fois depuis bien longtemps je vais devoir compter sur moi-même. J'ai peur. Je repense à hier, alors que tout allait pour le mieux. J'étais puissant, j'étais riche, et après une longue attente, les choses commençaient à devenir intéressantes pour moi. J'étais une star montante de la WFA. Maintenant ... je vais devoir trouver une solution pour me sortir de ce pétrin. Mais cela n'a pas commencé hier. Qui qu'il soit, celui qui à fait ca préparait son coup depuis bien longtemps. Avant même la WFA. Il a attendu patiemment, le moment le plus opportun pour me toucher en plein coeur. Je ... Je me sens faible. J'ai mal. Je veux revoir ma discothèque ! OH MON DIEU ! ILS ARRIVENT ! ILS ARRIVENT ! ILS SONT LA !... Au fait ! Je suis Ted DiBiase Junior, et je livre ceci à la postéri...KWSHHHHHHHHHHH.

ZAP



Sam : Bon t'as filmé ton petit truc, on peut te casser la gueule ?

Ted avait tout juste eu le temps d'envoyer la vidéo à JBL. La seule personne en qui il avait une relative confiance.

Ted : Puisque c'est la fin, "Môssieur Sam", laisse moi te dire ce que je pense.

Sam : Non.

Ted : Comment ca non ?

Sam : Non.

Ted : Si !

Sam : NON !

Ted : SI !

Sam : TA GUEULE !

Ted : Toi même ! Hahaha !

Il était maintenant encerclé. Il tenta de courir, mais fut vite rattrapé. Tenu par deux hommes, il fut amené devant Sam. Ce dernier ajusta sa batte de Base Ball. C'était la fin. Au loin un bruit de plus en plus fort se faisait entendre mais personne n'y prêta attention. Ted était résigné. Si il avait eu envie de pisser, il l'aurait fait dans son pantalon, comme un homme. Sa vie défila devant ses yeux. Puis sa dernière pensée. Il aurait aimé, tant aimé, se taper encore les Bella Twins. "Nikki, Brie, vous me manquez je veux revivre ca !! Ces longues nuit de folie à en faire pâlir John Morrison de jalousie."

Sam allait frapper. Ainsi allait périr Ted DiBiase, en guenilles, et seul au monde face à des débiles.



MON DIEU ! Un hélicoptère ! Le blason du gang sur les portes, il se posa sur le bas côté. Le souffle avait fait reculer les rednecks, qui tenaient encore Dibiase.
La porte s'ouvrit. Batista sortit en premier, jean veste en cuir, et lunettes de soleil. Puis Brock Lesnar, en tenue de MMA. "Gros con" pensa Ted, "tu sais même pas te fringuer !". Et Orton, en jean et T-shirt moulant. Et le dernier ! PAUL DE BURCHILL, armé de son épée, en costume cravate vert fluo ! Même lui Ted était content de le voir.

La suite appartient à l'histoire. Il n'y a pas eu de combat. Ce fut une hécatombe. Ted, une fois libre de ses mouvements, se contenta de low blow assénés sur tous les motards qui passaient près de lui. Il rejoint son camp, et se jeta dans les bras de Paul De Burchill.

Paul : Bonjour monseigneur !

Ted s'évanouit.

Le Gang ne partit que quand tous les motards furent mis hors d'état de nuire. Batista et Orton durent se mettre à deux pour forcer Lesnar à lâcher Sam, qui était pris dans une clé de bras redoutable.
Ils remontèrent alors dans l'hélicoptère, De Burchill portant Ted dans ses bras. C'est beau, c'est émouvant !

L'engin démarra. Mais au fait, il y a quelqu'un dans le Gang qui sait conduire un hélicoptère ? On s'en fout.





Epilogue

Ted était sur le balcon de son luxueux appartement. A ses côtés Paul De Burchill. Les deux étaient silencieux. Ted semblait marqué par les récents événements. Quelques pansements sur le visage, une barbe toujours présente mais désormais taillée. Dans une semaine c'était le Royal Rumble. Mais ce n'était plus sa principale préoccupation. Il avait été absent deux semaines. Des traces de drogues avaient été retrouvées dans son sang. Quelqu'un l'avait piégé, puis déposé au milieu de nulle part, livré à lui-même. Il avait soupçonné De Burchill. Mais ca ne collait pas. Ce dernier avait été celui qui l'avait retrouvé.

Il avait rendu une visite à ses ex-geoliers. Finalement il avait acheté le terrain du Poil de Cul Barbelé. Ce con de Sam n'était même pas propriétaire. Il avait rasé l'établissement, et sur les ruines, rebati un boutique de produits bios, ainsi qu'un salon de beauté. Dans sa grande miséricorde, il avait offert des emplois à ses anciens agresseurs. Sam avait pris goût au ménage. Joe était devenu un esthéticien réputé.
L'endroit était géré par un pote de Ted, un type surnommé Mery.

Il avait passé beaucoup de temps avec ses acolytes du Gang également. Ils commençait à les trouver sympathiques, et se sentait plus proche d'eux depuis qu'ils l'avaient aidé. Mais il compris que l'amitié n'était qu'utilité. Ces types pensaient qu'il était leur ami, il en profitait. jusqu'à ce que le vent tourne.
Et il était atteint d'une sorte de morosité intérieure. il savait que si le Gang le protégeait, cette affaire allait devenir personnelle, intime.

Ted ne se souvenait plus de la soirée qui avait précédé son enlèvement. Mais il avait une idée du coupable. Quelqu'un qu'il connaissait très bien. Un ami, qui était devenu un ennemi. Oh ils avaient un grand passé en commun. Mais avant même leur association à la WFA, ils s'étaient brièvement rencontrés une nuit d'hiver, en 2008, alors que la nouvelle année était célébrée. Il était sûr que cet homme abject était le responsable de tout.

Ted : De Burchill ?

Paul : Oui Monseigneur ?

Ted : Comment tu m'as retrouvé déjà ?

Paul : J'avais glissé une puce dans votre portefeuille, au cas ou.

Ted : C'est ingénieux. Mais tu aurais pu me localiser avant non ?

Paul : J'ai cru que vous preniez des vacances.

Ted resta silencieux. De Burchill se garda bien de lui dire qu'il avait attendu en parfaite connaissance de cause, pour être tranquille. Et que cette puce, il l'avait mise il y a bien longtemps, afin de localiser DiBiase et de lui voler son fric. Bon samaritain oui, mais la technologie, pour la bonne cause, c'est cool aussi.

Ted ne dit plus un mot. Il était concentré sur ce salopard qui l'avait poussé dans ses derniers retranchements. Il se vengerait, à coup sûr. il serait sur ses gardes. la menace était toujours présente, et maintenant elle avait un nom. Il allait devoir échafauder un plan. La guerre commençait. Il était chez lui, au calme, baignant dans son luxe habituel. Mais il savait que ce n'était plus un gage de sureté. Au loin il sentait la tempête arriver. Et il devrait s'y préparer.

"Je suis Ted DiBiase. J'étais plein de certitudes. J'avais cette armure, faire de fric et d'entourloupes fiscales, qui me protégeait en permanence. Un jour j'ai du me battre sans. La morale de cette histoire ... c'est que je ne peux pas perdre. Parce que j'ai toujours su tirer profit de mon environnement immédiat. Même sans moyen, je sais que je peux m'appuyer sur des gens, sur des choses. Parce que je suis meilleur que tout le monde. L'hypocrisie règne, et j'en suis devenu le maitre. Même sans rien, j'ai quelque chose. Mais quand même le fric je comprend pas comment on peut faire sans. Je ne changerais jamais. J'ai retrouvé mes sous, j'ai châtié ceux qui ont voulu profiter de ma faiblesse. Je suis Ted DiBiase, et tu as tord de me sous-estimer. Oui, tu as tord. Je sais qui tu es. Je sais que tu as fait ca. Je sais pourquoi tu l'as fait. Seule erreur. Tu as cru pouvoir me battre. Maintenant réjouis toi. La partie ne fait que commencer."

Il surplombait la ville. Il était le roi. Il allait sortir de l'ombre. Sa renaissance arrivait. Le Royal Rumble parachèverait son plan. Il avait toujours un plan. Ted et de De Burchill (toujours par deux ils vont, un maitre et un apprenti) regardaient New York. Unis par l'adversité. Mais Ted serait toujours seul. Car c'était le seul moyen d'être toujours l'homme qui a un coup d'avance. D'être Ted DiBiase.

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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyLun 17 Juin - 1:54

"15 minutes passèrent, la chaleur finit par avoir raison de lui. Il se retourna. 10 motos arrivaient à toute vitesse. Sam menait la marche. Beaucoup plus loin, Joe suivait le groupe sur un vélo, en jurant."
Je visualise très bien cette scène. lol
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyLun 17 Juin - 2:16

Juste pour vous dire que la session est terminée sauf pour celui qui nous a demandé une dérogation exceptionnelle pour finir demain (ps : et si tu as ta troisième partie Tomb', traîne pas trop ^^' )

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyLun 17 Juin - 11:58

Tout d'abord je tiens à remercier les HBs pour la dérogation exceptionnelle qui m'a été accordée parce que mes exmens finissaient pile au moment des promos, merci les amis I love you. Pour profiter au maximum de la promo, lancer la vidéo et lisez avec la musique en arrière plan Smile 



Promo Goldust, Dylan Alexander Remington, EoC




...et quel match nous venons de voir! Magnifique victoire de la Brutal Redneck Coalition contre le Canada! Ne bougez pas, juste après la pub, Heath Slater sera en main event contre Jesus Christ!" 





Goldust apparaît en pull-coll-roulé se tenant tel un Steve Jobs les bras écarté. Il se met à marcher vers la caméra qui recule, la visite commence donc. 

"Bonjour, mon nom est Dustin Rhodes, mais vous pouvez m'appelez Goldust. Je suis le vice-président exécutif de Equality Incorporated et nous allons aujourd'hui vous faire visiter notre principal lieu de travail quand nous ne sommes pas à la WFA. Le batiment dans lequel nous nous trouvons actuellement est nommé Freedom Tower et c'est ici que nous faisons quotidiennement de notre mieux pour aider toute personne nécessitant de l'aide et pour qui tout semble aller mal."

Goldust est arrivé au bout d'un couloir et ouvre une porte sur laquelle il est marqué "Département psychiatrie/psychologie"

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"Nous voila dans le département des psychologues et des psychiatre, nous avons récemment débauché deux excellents médecins spécialisés dans le problèmes mentaux et dieu sait qu'il y en a malheureusement pas mal à la WFA. Le premier de ses deux médecins est le Dr. Shelby, que vous pouvez entendre à l'oeuvre derrière cette porte."

La musique d'arrière-plan diminue légèrement et on entend le Docteur Shelby parler à des patients:

"Donc si vous êtes ici aujourd'hui c'est parce que il y a une certaine tension au sein de votre équipe c'est cela? Vos managers ici présents et vous même souffrez d'une apparente homophobie constante au sein de la WFA et de votre communauté c'est ce que vous me dites? Si le jeune homme roux pouvait éviter de m’interrompre ce serait fort gentil. Nous allons à la demande général commencer cette séance comme nous avons terminés la dernière, par un bon vieux Group Hug, venez les amis, levez-vous et enlacez vous tous, votre équipe en sera plus unie."

Goldust et l'équipe caméra avance un peu vers une deuxième porte:

"Vous avez donc découvert le premier de nos deux experts, sa spécialité est comme vous avez pu le constater la méthode douce, par contre pour certain cas spéciaux, comme par exemple le jeune homme qui faisait partie de EoC mais qui nous a quitté récemment mais a qui nous garantissons les frais de psychiatrie malgré la trahison, il est en salle B pour l'instant, c'est la méthode forte du Docteur Stevie et de son assistante Daffney qui est nécessaire!"

L'équipe caméra filme la porte


"Alors mon petit Sami, on ne veut pas rester gentil? On se croit roi du monde et on croit avoir le droit de tout faire? Même de trahir ces amis? La violence n'est pas une solution tu me comprends bien? Si je te vois encore une seule fois devenir aussi violent sans aucune raison, tu vas voir ce que tu vas voir. Daffney apporte moi le tazer et le coupe haie, on va montrer à monsieur Sami ce qu'il se passera s'il recommence!"

Goldust fait signe de continuer, ils quittent le département et se dirige vers un autre étage.

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"Ici à la Equality Inc, nous avons un bras armé, l'Equality of Chance, qui se bat sur le front de la WFA pour tenter de combattre les idées reçues et de sensibiliser les gens à la dure réalité des choses, mais notre combat ne s'arrête pas la. En effet devant l'incompétence de l'ANPE et des services sociaux, nous avons décidés d'ouvrir notre propre service d'aide. Nous tentons de combattre le chômage et la précarité. Nous avons donc un total de plus de 500 employés qui tente de venir en aide aux moins chanceux, avec des experts pour aider les gens à trouver un emploi ou à se réorienter. Voyons voir ce bureau par exemple."

"Bonjour monsieur, Paul c'est cela? Donc vous nous avez contacté il y a quelques temps déjà parce que votre passion, votre hobby, empiète énormément sur votre vie professionnelle c'est cela? Ils ont déjà changé votre nom au travail pour qu'il aille mieux avec votre addiction au jeu? Ah excusez-moi, pas le jeu d'argent mais les Jeux vidéo donc? Avez vous pensez à discuter avec votre patron? Ah vous appréciez ce changement de nom mais quel est votre problème alors? Ah on vous êtes harcelés par un groupe, ah par un gang! Souhaitez vous un rendez-vous avec un de nos experts juridiques pour voir ce que l'on peut faire pour vous? Très bien je vous met en connexion avec le cabinet de Maître Otunga!"

Goldust et l'équipe caméra avancent doucement vers le hall principal et croisent au passage un jeune homme portant une casquette et accompagné d'un autre jeune homme, tous deux le regard baissé, le jeune homme à la casquette porte une ceinture avec un drapeau des Etats unis et une ceinture avec une télévision peinte dessus, toutes deux clairement fabriquées à la maison.

WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 Biuro-liberty-tower-a_4


"John, le docteur Shelby t'attends déjà, bonne séance! Quand à nous chers téléspectateurs, c'est ici que nous nous quittons pour cette fois, lors de la prochaine visite, vous découvrirez le financement très sain de la Equality Incorporated avec la production des gammes Salties et vous découvrirez également nos département d'aide aux femmes battues dans les rings de la WFA, une bien triste histoire. Si vous aussi vous voulez venir en aide à Equality of Chance ou à Equality Incorporated, appelez le 0800-17-17-34-EOC, et découvrez comment faire un don! En attendant nous vous souhaitons à tous un excellent show et à bientôt chez Equality Incorporated ou sur EqualityofChance.com, les sites Equality.com, Liberty.com et Chance.com étant déjà déposé par l'Iran et la Corée du Nord pour les deux premiers et par la loterie nationale kazakhe pour la dernière, à bientôt les amis!"

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyLun 17 Juin - 13:54

Super idée que ce Equality Incorporated Show. lol
D'ailleurs, Tricky et CB vous devez payer les séances de vos poulains !
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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyLun 17 Juin - 14:54

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MessageSujet: Re: WFA Royal Rumble 2013   WFA Royal Rumble 2013 - Page 3 EmptyLun 17 Juin - 20:05

PROMO BATISTA
(dernière partie)



Tout avait basculé si vite pour Paul De Burchill, lui qui savourait sa nouvelle vie il y a encore quelques minutes. Il avait définitivement tourné le dos au grand banditisme, à la criminalité. Il avait payé ses dettes et s’était réfugié chez sa sœur Katie Lea, après des années de brouille et de conflit. Elle lui avait pardonné et Paul faisait en sorte de rattraper le temps perdu. Finis les braquages, terminées les courses-poursuites avec les flics, les sensations fortes à bord de voitures de sport, l’as du volant ne sauverait plus les miches d’aucun brigand. La mort d’un gamin innocent sur la conscience, Paul avait été ébranlé. Ce fut le tournant décisif. Un accident désastreux pendant qu’il faisait son « boulot » : semer les poulets. Depuis ce jour, il n’avait plus été le même. Il prit des résolutions draconiennes, il décida d’arrêter les frais et de sauver le peu d’âme qu’il lui restait.

Il paya ce qu’il devait, vendit deux de ses trois voitures, conserva sa favorite, « boudin créole » comme il aimait la surnommer : une Chevrolet Malibu 1973. Il retrouva sa sœur, l’implora de lui donner une seconde chance et enchaina les petits boulots honnêtes. Mais ce qu’il préférait, c’était son activité de bénévole pour un orphelinat. Il aimait ces gosses, il adorait s’occuper d’eux, collecter des fonds pour améliorer leurs conditions de vie, leurs sourires lui réchauffaient le cœur, il se sentait tellement plus utile, plus vivant. De Burchill goûtait enfin au véritable bonheur, loin des heurts et des peurs de sa vie d’avant… Il était sur le chemin de la rédemption.

Mais c’était trop beau. Son passé avait fini par le rattraper. Paul n’en croyait toujours pas ses yeux et ses oreilles. L’homme qui plaquait le canon de son arme contre la tempe de Katie ne plaisantait pas. Ses deux sbires tenaient fermement De Burchill. Il rentrait de l’orphelinat où il avait joué avec les enfants au football, le cœur léger. Il avait hâte de retrouver sa sœur et de goûter à son fameux chili, mais quand il poussa la porte du modeste appartement, deux hommes le bourrèrent de coups avant de le conduire dans la cuisine où cet ignoble salopard qui se présentait comme Ted DiBiase l’attendait, martyrisant sa sœur.

DiBiase : Ainsi, comme je te le disais, mon cher Paul, je suis venu t’offrir un job. Un dernier job.

De Burchill : Je vous en supplie, arrêtez de lui faire du mal, elle n’a rien à voir là-dedans. Laisez-la partir !

DiBiase : J’ai bien peur de ne pas pouvoir accéder à ta requête, mon ami. Ta sœur fait partie intégrante du marché que nous allons passer tous les deux.

De Burchill : Un marché ? Avec vous ? Jamais ! J’ai arrêté tout ça, je ne fais plus partie du milieu…

DiBiase : Voyez-vous ça… Comme c’est mignon. Eh bien, il va falloir sortir momentanément de ta retraite, mon grand. Tu restes le meilleur pilote que l’on puisse trouver dans cette ville et mes amis et moi avons besoin de tes services.

Katie : Non ! Paul, n’accepte pas ! Tu m’as juré de ne plus…

Ted donne une gifle à la jeune femme et lui fourre le canon de son arme dans la bouche. Paul essaie de se dégager de l’étreinte des deux molosses de The Bank mais ces derniers lui flanquent un coup de poing au foie pour le calmer.

DiBiase : Il faut apprendre à tenir ta langue et à rester sage, ma belle. Sinon, il risque de t’arriver des bricoles… Bien, je vais faire très court et très simple, Paulo. J’emmène ta sœur avec moi. Toi, tu fais ce boulot pour mes amis et moi, tu te comportes bien, tu obéis à mes ordres. Et si tout s’est bien passé, je te promets de te rendre ta sœur en un seul morceau et de vous laisser tous les deux reprendre le cours normal de vos misérables vies insignifiantes. Et comme je suis bon prince, si tu m’as bien servi, je ferai un don à l’orphelinat où tu traines durant ton temps libre. Deal ?

Paul leva les yeux vers sa sœur qui lui lançait un regard terrible, désespéré. C’est d’une voix à peine audible qu’il prononça les mots fatidiques, résigné.

De Burchill : Deal… Je suis désolé, Katie, tellement désolé…

Katie : PAUL ! NON ! Ne fais pas ç…

Ted frappa la jeune femme et sortit une seringue. Il lui planta l’aiguille dans le cou et son pousse pressa l’autre extrêmité. De Burchill se débattit mais fut roué de coups par ses deux gardes du corps. Il tomba à terre et vit sa sœur perdre connaissance.

DiBiase : Un simple sédatif. C’est pour son bien, crois-moi. Tu trouveras toutes les indications nécessaires dans une consigne de la gare ferroviaire de l’ouest de la ville. Elle s’ouvre avec cette clé que je dépose sur cette table. Evidemment, si tu préviens la police, je serai obligé de faire du mal à ta sœur chérie. Embarquez-la, vous deux. A très vite, Paulo.

Pendant que DiBiase le tenait en joue, ses deux acolytes partaient en emmenant Katie Lea. Ted lui fit un salut ironique, deux doigts sur le front, goguenard, avant de s’esquiver à son tour. La porte claqua et Paul se retrouva seul avec ses démons…


***


La brigade antigang opérationnelle, le maire McMahon donna son feu vert. Regal et ses hommes lancèrent des offensives ciblées. Dugrenier glanaient les infos en réactivant son ancien réseau et il tuyautait le reste de l’équipe qui frappait vite, bien et surtout très fort. Bookmakers, salles de jeu et bordels clandestins, labos de la drogue, caches d’armes et de matériel, entrepôts, commerces de façade, tout y passait. Le Gang était attaqué de toutes parts, Regal, Barreta, Ziggler, Joe et Daniels ne laissaient aucun répit à leurs adversaires…




Les gros titres des journaux étaient monopolisés par cette véritable guerre que les journalistes croyaient à tort être un conflit opposant le Gang à une nouvelle bande concurrente. Orton, Batista, Lesnar et DiBiase eux-mêmes pensaient devoir affronter une famille mafieuse ou des agents des Triades, fraichement débarqués en ville. Le mystère planait autour de leurs féroces assaillants qui bizarrement, n’en avaient pas après l’argent. C’est cet élément très surprenant qui mit la puce à l’oreille des leaders du Gang. Quel genre de criminels ne repart pas avec l’argent après avoir réussi son coup ? Cela n’a pas de sens. A moins qu’il ne s’agisse pas d’hommes du milieu mais de… flics en civil ! A partir de là, Orton et les autres se tournèrent vers leur meilleur atout : le chef de la police, John Bradshaw Layfield. Ce dernier mena son enquête, lui qui avait accès aux arcanes du pouvoir, et vint révéler ses découvertes édifiantes au QG de ses dangereux alliés…

Batista : Des flics ? Putain je rêve ! C’est un commando de poulets qui nous vole dans les plumes ?!

Layfield : Oui, mais pas n’importe quels poulets…

Lesnar : Comment ça ?

Layfield : Il s’agit de flics exemplaires, des hommes incorruptibles, le genre de types prêt à mourir pour leurs idées, leurs principes, le bien commun… Autrement dit des idéalistes contre lesquels je ne peux rien faire. D’ailleurs, cette brigade n’a pas d’existence officielle. C’est une initiative du maire McMahon en personne.

DiBiase : Si on ne peut vraiment pas les acheter ou les retourner, il va falloir les buter. Les derniers comptes ne sont pas bons du tout, les gars. Il faut stopper l’hémorragie fissa !

Orton : Nous allons leur envoyer un message fort à ces enfoirés. Bradshaw, est-ce que vous avez des noms et des adresses ?

Layfield : Seulement pour un, malheureusement. Il ne faut pas que j’attire trop l’attention sur moi, certaines personnes commencent à se poser des questions à mon sujet et le maire est un ennemi redoutable. Alors je n’ai pas pu pousser plus loin mes investigations. Faites le nécessaire, messieurs. D’ailleurs vous ne me verrez plus trainer par ici.

Batista : On va s’occuper de ces poulets qui nous cherchent des noises, soyez tranquille pour ça. Donnez-nous les infos.

Layfield : Très bien, il s’agit de leur chef. C’est un anglais. C’est un vétéran. Il est malin et derrière ses airs proprets et ses bonnes manières, c’est un dur, il est inflexible et déterminé. Ne le sous-estimez pas. Il s’appelle William Regal et il a été promu capitaine.

Batista : Regal ?! Je le connais, nous nous sommes déjà rencontrés. Il en avait après moi l’année dernière. Je lui ai tendu un piège et j’ai tué son coéquipier, j’ai tiré sur lui, je croyais qu’il y était resté lui aussi…

Orton : Visiblement, il est toujours vivant. Et vu vos antécédents, il doit être sur-motivé à l’idée de venger la mort de son partenaire. Tu m’étonnes qu’il soit enragé !

Batista : On va lui rendre une petite visite à ce rosbeef de mes deux.

Layfield : J’ai noté son adresse au dos de cette photo.

Orton : Dave tu restes ici avec Ted. Brock, viens avec moi.

Batista : Hein ?! Tu te fous de moi, Randy ? Je te dis que j’ai un compte à régler avec lui !

Orton : Justement, on va le chercher et le ramener ici où tu lui tireras toi-même les vers du nez dans la cave.

Batista : Un interrogatoire pour qu’il nous dise tout sur les membres de son équipe ! Bien vu, Randy. Ce sera avec grand plaisir ! Eh bien dans ce cas, allez-y ! Grouillez-vous et ne l’amochez pas trop, il est à moi !

Lesnar : On le saura !


***


Ce soir-là, William Regal était raccompagné chez lui en voiture par Trent Barreta…

Regal : Dis-moi, Trent, quand on en aura fini avec cette mission, qu’est-ce que tu comptes faire ? Rester dans la police ?

Barreta : Oui. Une fois cette ville nettoyée, il faudra la maintenir propre.

Regal : Je suppose…

Barreta : Et puis j’en profiterai pour me trouver une petite femme qui me fera de bons petits plats. Et moi, je lui ferai deux ou trois enfants, enfin je crois.

Regal : C’est tout ce que je te souhaite mon garçon.

Barreta : Et vous, chef ? Qu’est-ce que vous ferez une fois qu’on aura mis une fessée au Gang ?

Regal : Je ne sais pas… je prendrai peut-être ma retraite.

Barreta : Vraiment ? Je vous imagine mal aller pêcher sur le lac ou jouer aux cartes. A mon avis, vous allez finir chef de la police de WFA City… ce qui reviendrait un peu au même en fait. HAHA !

Regal : HAHAHA ! Sacré Trent…

Barreta : Voilà, vous êtes arrivés chez vous.

Regal : Merci beaucoup.

Barreta : De rien ! Vous me paierez un verre un de ces jours.

Regal : C’est noté. A demain, Trent. Et fais gaffe à toi, petit.

Barreta : Ciao, boss !

L’anglais fit un signe de la main et regarda la Ford noire s’éloigner. Il prit le courrier dans sa boîte aux lettres et se dirigea vers la porte d’entrée de sa maison. Lorsqu’il tendit la clef afin de l’introduire dans la serrure, il remarqua que la porte était légèrement entrouverte. Il dégaina son arme et entra doucement chez lui. Il tendait l’oreille et balayait le séjour du regard, à l’affût du moindre mouvement ou bruit suspect. Soudain du bruit lui parvint de la cuisine ! Il y avait quelqu’un chez lui. Regal se rapprocha à pas de loup. Il chercha l’interrupteur à tâtons, pointant le canon de son arme droit devant lui. Il compta pour lui-même jusqu’à trois et appuya sur le bouton… La cuisine fut envahie par la lumière.

Regal : Qui est là ? Montrez-vous ! Je suis armé !

Personne. Il était seul dans la cuisine. Le chef de la brigade antigang comprit alors ce qui avait causé le bruit. Le fichu calendrier s’était décroché du mur, la pointe qui le retenait avait cédé. Il savait bien qu’il ne l’avait pas bien enfoncée dans le mur. Il posa son arme sur le plan de travail, ramassa l’almanach cartonné et la pointe. En se baissant, il remarqua des traces sur le carrelage qui recouvrait le sol de la pièce… Des empreintes de pas, bien trop grosses pour être les siennes ! Il se releva, prit son arme et se retourna. Trop tard ! Le monstre était déjà sur lui ! La paluche de Lesnar s’abattit sur son poignet et lui cogna la main contre le mur jusqu’à ce qu’il lâche son revolver. Puis The Pain le ceintura et le projeta hors de la pièce. Regal atterrit sur la table basse du salon qui céda sous son poids. Brock releva l’anglais et lui fit percuter son écran de télé avant de lui balancer un coup de poing, esquivé par Regal qui répliqua à l’aveuglette et cogna la mâchoire du Freak. Il s’empara ensuite d’une lampe d’appoint et la jeta sur son assaillant avant de se précipiter dans la cuisine pour récupérer son arme. Mais elle n’était plus là !? Une voix monocorde s’éleva qui lui glaça le sang.

Orton : C’est ça que tu cherches ?

The Viper était là lui aussi. Il narguait l’anglais avec son propre flingue.

Orton : Tu vas venir avec nous, Regal. On t’emmène en balade. On a organisé tes grandes retrouvailles avec l’Animal. Vous devez avoir des tas de choses à vous dire.

Regal : Vous allez perdre, vous entendez ! WFA City sera bientôt débarrassée du Gang, avec ou sans moi à la tête de l’équipe ! Je ne parlerai pas. Allez vous faire foutre, bande de fils de pute !

Orton : Tu entends ça, Brock ? Quel langage ! Viens apprendre la politesse à notre invité.

Brock : Avec plaisir !

Lesnar immobilise l’anglais et lui tord le bras. Regal lâche un cri de douleur. Soudain, un bruit de voiture se fait entendre. Le véhicule se rapproche et se gare. La portière claque.

Orton : Merde ! Qui c’est ? La lumière ! Vite !

Randy coupa l’éclairage de la cuisine mais le visiteur cogna à la porte.

Barreta : Regal ? C’est Trent. Vous avez oublié votre téléphone dans la bagnole et j’ai vu de la lumière… Vous êtes là ? Tiens ! La porte est ouverte ?

Regal : TRENT ! NON ! VAS-T-EN ! AAAAAH !

Lesnar : Ta gueule !

Barreta : Quoi ? Un problème ? Qu’est-ce qui se passe ici ?

Brock couvrit la bouche de l’anglais et le plaqua au sol. Mais Regal le mordit et The Pain ne put s’empêcher de lâcher un juron. Barreta se précipita dans le séjour et comprit se qui se passait. Il dégaina mais déjà Orton faisait feu ! La balle frôla Trent et alla se ficher dans une armoire normande.

Regal : Dégage de là, petit !

Barreta : Non !

Trent battit en retraite et se posta derrière l’armoire qu’il renversa au sol pour en faire un abri. Il prit son téléphone tout en ouvrant le feu.

Barreta : Joe ! Ramène-toi chez Regal en urgence avec les autres, il est attaqué ! Je suis sur place. Grouillez-vous !

Lesnar : Hey ! Ducon ! Si tu veux revoir ton pote le rosbeef vivant, dégage et rentre chez toi !

Barreta : Ecoute, Brosse à Chiottes, mes amis sont en route et vont arriver d’une seconde à l’autre. Alors je crois que je vais rester et tenter ma chance ! Vous avez perdu toi et ton copain la Vipère.

Lesnar : Comme tu veux, alors je lui pète le bras !

Regal : AAAAAAAAAAAAAAAAH ! AAAAAAH !

Barreta : Arrête-ça, enculé !

Trent tenta une sortie et mit Lesnar en joue. Le coup de feu partit et la balle le perfora de part en part à l’abdomen. Trent tomba à genoux. Lesnar sourit de soulagement et un nouveau coup de feu se fit entendre. La balle se logea dans l’épaule droite du jeune Barreta qui en lâcha son arme. Derrière lui, Orton jubilait. Il l’avait pris à revers pendant que Lesnar monopolisait son attention. Regal geignait au tapis ivre de douleur, tenant son bras qui prenait à présent un angle insolite. Lesnar se leva et fonça sur Trent et lui dégomma la tête d’un violent coup de genou, avant de le cogner au sol. Du sang s’échappait de ses blessures, de son nez, de son arcade sourcilière. The Pain fit heurter à plusieurs reprises le plancher à l’arrière de la tête de Trent.

Orton : Stop ! Tiens-le, je vais lui faire ma spéciale à ce petit enfoiré…

Lesnar : Ok.

Orton prit de l’élan puis se mit à courir. Il décocha le plus vicieux et le plus violent coup de pied possible et sa botte à renforts d’acier percuta de plein fouet la tête de Barreta. Lesnar laissa retomber le corps inerte du jeune flic.

Lesnar : Magnifique coup de pied et le ballon passe entre les poteaux !

Orton : Merde ! Tu entends ça ? On se tire, vite !

En effet, plusieurs voitures étaient en approche accompagnées de bruit de sirène.

Lesnar : Qu’est-ce qu’on fait du vieux ?

Orton : On le laisse ! Il nous retarderait… Putain ! A la voiture !

Lesnar s’approcha de l’anglais, s’agenouilla et plaça sa bouche près de l’oreille de Regal.

Lesnar : Tu n’auras pas toujours autant de chance, papy. La prochaine fois, on te loupera pas.

Orton : Brock ! Dépêche !

The Pain donna une paire de coup de pied dans les côtes de Regal et sortit de la maison au pas de course. Les sirènes étaient toute proches, des lumières rouges et bleues commençaient à baigner la rue. L’anglais cherchait Barreta du regard. Il le vit à l’autre bout de la pièce, dans une mare de sang, il ne bougeait plus. La douleur qui l’assaillit devant ce spectacle fut de trop et il s’effondra, évanoui.


***


Les jours suivants furent étrangement calmes à WFA City. L’équipe de William Regal pansait ses plaies. Daniels, Joe, Ziggler, Dugrenier et Regal s’étaient réunis au chevet de Barreta qui était miraculeusement encore en vie… mais plongé dans le coma, son corps parcouru de tuyaux le reliant à des machines. Les médecins leur avaient exposé la situation et tout était possible. Trent pouvait se réveiller dans deux jours… ou plus jamais. Et s’il sortait du coma, rien en garantissait que son cerveau pourrait fonctionner normalement… Les quatre autres membres de la brigade antigang s’étaient alors jurés de venger leur ami et de mettre les bouchées doubles afin de mettre le Gang hors d’état de nuire. D’après les infos captées par Dugrenier, le Gang préparait un très gros coup et l’opportunité de tenir leur promesse allait vite se présenter à eux…

Du côté du Gang, l’échec du kidnapping de Regal avait créé des tensions. DiBiase et surtout Batista en voulaient à Orton et Lesnar : le premier parce qu’ils ne pourraient pas détruire la brigade antigang avant le casse de la Rumble Royale Bank ; le second parce qu’il n’avait pas pu régler ses comptes avec l’anglais. Ted inquiétait par ailleurs ses partenaires pour sa gestion du cas De Burchill, auquel ils ne faisaient pas confiance. Lesnar quant à lui commençait à voir d’un mauvais œil que Randy soit le seul interlocuteur de JBL. Son caractère instable et sa parano chronique y voyait là les prémices d’un complot de la Vipère et du haut fonctionnaire corrompu afin de s’adjoindre le butin en doublant les autres. C’est dans ce climat très particulier que vint le jour J.

Batista et Lesnar attendaient dans la cabine d’un gigantesque camion…

Batista : On est en place. Le fourgon arrive bientôt…

Lesnar : On va s’éclater, tu vas voir !

Batista : La ferme ! Non Ted, ce n’est pas à toi que je parle, c’est à Brock. Prêt à vous positionner avec l’ambulance ? Ok…




DiBiase : On a les codes. On se barre.

Orton : Direction la RR Bank, messieurs !

Batista : Brock ! Grouille, putain !

Lesnar : C’est bon, j’arrive !

Batista : Ted ?

DiBiase : Oui ?

Batista : De Burchill est en place ?

DiBiase : Non, pas encore. Mais il sera là à notre sortie de la banque, t’inquiète pas !

Batista : J’espère, Teddy. Sinon…

DiBiase : On a sa sœur, il l’aime, il sera là. Maintenant, lâche-moi, on a un boulot à faire !

Orton : En voiture tout le monde !


***


Layfield était nerveux et n’arrêtait pas de consulter sa montre et son téléphone. Il épongea son front trempé de sueur avec un mouchoir. L’opération était en cours. Il sentit le regard de Vince McMahon qui se posait sur lui. Le maire présidait la réunion interminable et n’arrêtait pas de le dévisager… Bradshaw trouva du réconfort en pensant que si tout marchait comme prévu, il serait bientôt calife à la place du calife. Il sourit.

Ailleurs, un téléphone sonna, Christopher Daniels décrocha. Ses yeux s’ouvrirent grand, de plus en plus grand au fur et à mesure que les mots de son interlocuteur lui parvenaient… Il raccrocha violemment et prévint ses collègues : un fourgon blindé venait d’être attaqué. C’était peut-être le Gang. Regal, le bras en écharpe, savait au fond de lui. Le grand jour était arrivé, le moment était venu, l’ultime combat contre le Gang allait être livré… L’anglais beugla ses ordres, ses hommes s’armèrent et coururent aux voitures avant de démarrer en trombe. Des hommes d’action, des hommes de bien, en chasse.

A quelques kilomètres, plus au nord, dans le centre ville de WFA City, dans une petite rue ombragée, non loin de la Rumble Royale Bank, une Chevrolet Malibu 1973 se gara. Son conducteur consulta sa montre. Il inspira un grand coup. Il menait une lutte intérieure avec lui-même. La vie de sa sœur était en jeu. Il devait obéir aux ordres… ou peut-être pas. Il ne savait pas encore tout à fait…

Quelques dizaine de mètres plus loin, un groupe d’hommes lourdement armés firent irruption dans le hall de la RR Bank, leurs visages dissimulés derrière des masques de gardien de hockey. Les premiers cris retentirent. Les braqueurs aboyèrent leurs ordres et prirent le contrôle. Quelle allait être l’issue ? Le Gang repartira-t-il avec le butin ? Qui trahira qui ? Les hommes de Regal empêcheront-ils le casse ? Beaucoup de questions qui trouveront bientôt leurs réponses dans les larmes, la sueur et le sang…



THE END
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