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 Destination-X 2014

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Gbacca
Luttologue bedonnant
Gbacca

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Humeur : Est-ce que je vous ai parlé du dernier match 5 star d'Ospreay ?

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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyMar 30 Sep - 13:06

Promo Commune Seth Rollins/Trent Barreta


Parties 1 et 3 : Gbacca /// Parties 2 et 4 : François /// Partie 5 : A quatre mains



Partie 1






" Evènement extraordinaire ce soir à WFA City. Le Gang a été complètement démantelé. Des preuves impliqueraient le maire Layfield dans un système de corruption des élites de la ville généralisé. C'est la stupeur ce soir ici même au sein des médias et dans toute la ville. Personne ne croyait cela possible. Personne ne pensait que le Gang avait autant de ramification. A l'heure où je vous parle certains journaux subissent également des perquisitions. Mais alors que tout le monde pensait que celui qui arrêterait le Gang serait ce nouvel inspecteur fraîchement nommé d'UHW City, Bobby Roode, il n'en a rien été. Non, puisque selon nos informations il s'agirait d'un homme seul qui a anéanti le Gang. Un homme masqué, un "justicier". Il y a bien longtemps qu'il n'y en avait pas eu à WFA City, pas depuis les SMAC. Mais personne ne sait rien sur cet homme. Il s'agit d'un individu portant selon les témoins un costume noir et jaune. Nous n'avons pas encore eu accès aux rapports de police qui seront peut-être plus précis mais ce qui est sûr c'est que ce qui reste du Gang vit désormais dans la peur. Que les malfrats de cette ville vivent dans la peur. Car lorsque la police, qui est impliquée dans ce réseau de corruption, ne peut pas faire son travail correctement, il y aura un homme qui se lèvera et cet homme c'est..."

J'éteins la télévision. J'en ai assez entendu. Un justicier hein ? Un héros ? Qui fait peur aux malfrats hein ? Je ne peux tolérer ça dans ma ville. Je souris, en prenant soin d'aiguiser mes lames de rasoir. La pièce empeste la peur et l'urine. En temps normal j'aurai adoré ça. Mais ce soir je ne peux pas profiter du spectacle. Ce... "héros" en noir et jaune a foutu ma soirée en l'air. Je ne prends même pas de plaisir en enfonçant la lame de rasoir dans la jambe du crétin qui se croyait bien à l'abris dans sa villa illuminée. Il pisse le sang. Il ne peut hurler à cause du pied de chaise brisé que je lui ai fourré dans la gueule et attaché à l'aide de scotch mais je suis sûr qu'il le ferait s'il pouvait. Il tente de me supplier, enfin j'imagine que c'est ce qu'il fait. Le revoilà, momentanément digne d'intérêt. J'adore les entendre me supplier, ces animaux. Les inférieurs pensent toujours qu'en suppliant ils peuvent atteindre dieu. Je lui laisse sa chance de m'émouvoir. " Pitié, dit-il apeuré, j'ai... j'ai de l'argent. J'ai des femmes... j'ai... j'ai tout ce que vous voulez. Dîtes-le moi et... " Il hurle. Je n'ai pas aimé sa supplique alors je lui ai enfoncé la deuxième lame de rasoir dans l'autre jambe. " Mais qu'est-ce que vous voulez bordel", piaille-t-il. Il ne pleure quasiment plus. Il semble désespéré. Du moins, il croit qu'il est désespéré. Mais il ne l'est pas assez. " Ce que je veux ? Lui dis-je avec un air amusé. Prendre ce que tu as de plus précieux. "

Je lui laisse quelques instants pour réfléchir. " Vous voulez mes actions ? Vous voulez coucher avec des starlettes ? Je peux tout vous offrir ". Je souris. Il n'a toujours pas compris. C'est fou de voir à quel point la logique de ces insectes est différente de la mienne. " Ce que tu as de plus précieux, j'ai dit... je soupire. C'est ta vie que je vais prendre ". Il hurle de nouveau terrifié. Je lui envoie une énorme droite. Je n'aime pas qu'on m'interrompe et je n'avais pas fini. Je suis déçu. Il n'avait toujours pas compris qu'il n'avait aucune chance d'en réchapper. c'est fou ces choses... elles croient que, moi, je suis comme eux. Elles croient que tout ce qui brille est important. Elles croient que les choses qu'on peut acheter sont l'essentiel. Stupide. Non la seule chose qui compte en fait, c'est qui est au sommet de l'échelle. Le prédateur c'est moi, la proie, c'est lui. Mais il n'a pas l'habitude. Il pensait être un prédateur lui aussi. Le voilà détrôner de son piédestal de vent. Comme je suis aimable, je vais prendre le temps de lui expliquer. Et après... ce justicier... " Tu vois John Morrison, je sais tout de toi. Mais toi... tu ne sais rien de moi. Et ça fait la différence. Tu gagnes beaucoup d'argent, tu es producteur, "cité de lumière incorporated", "vivre mieux, vivre vieux", "les stars demain sont déjà là" et tous ces slogans débiles. Même ta villa est débile. Franchement ? Pourquoi tous ces néons ? Tu as peur du noir ? Tu as raison Johnny Boy, les êtres supérieurs comme moi vivent dans le noir. Mais tu aurais dû le savoir, plus la lumière est éclatante, plus l'ombre est profonde. Tes gardes du corps... pas assez payés, pas assez considérés. Dès que j'en ai zigouillé un les autres ont décampé. Des petites poupées de chiffon dans la piscine... un peu trop de pilules et hop elles ne sont plus ici. Et pourtant elles pourraient te sauver tu sais. Elles sont juste à côté. Elles s'amusent, j'imagine. Je ne les ai pas attachées, je ne les ai pas torturées. Non rien. tes gardes auraient pu appeler la police... oui mais ils te détestent. Tu vies dans l'opulence, tu couches avec toutes les jolies poupées plastiques de la télé. Comme ils n'ont aucune ambition, tu vis ce qu'ils osent appeler "leur rêve". Vous êtres, bétail, avez des rêves de bétail. Tout est creux. Et tu vois John... c'est parce que tu es creux que tu vas mourir ".

"Pourquoi moi " ? Me demande-t-il en pleurant à chaudes larmes. " Pourquoi toi ? Ne cherche pas de raison John. Je suis la main de dieu. Je tue point. Il n'y a pas de raison ". Cette fois il s'effondre. Ils sont tous pareils. Dès qu'il n'y a plus de logique, ils sont perdus. Pauvres fous. Ils n'ont décidément rien compris. Fort heureusement, je suis là pour les soigner. " Un dernier mot pour la postérité" ? Je lui demande, afin de flatter son ego une dernière fois. " Pitié ". Je lui brise la nuque. Qu'est-ce qu'ils ont tous avec pitié. Je leur explique qu'ils vont mourir et tout ce qu'ils trouvent à dire c'est pitié. C'est nul. Et voilà une des pétasses qui entrent dans le salon. C'est trop tôt et je ne suis pas d'humeur ce soir. Ce John Morrison a été décevant et ce justicier qui prétend incarner la peur à WFA City m'a contrarié. Je reprend les lames de rasoir et les envoie dans la gorge de la poupée. Elle s'effondre sans hurler. Tant mieux, j'avais pas envie de perdre du temps avec les autres. Je quitte les lieux, satisfait d'avoir accompli mon devoir suprême et je rentre chez moi. Je dois méditer sur ce justicier. Je dois trouver une réponse appropriée. Une réponse digne de l'être suprême que je suis.

" Lopez ! Vous en êtes où du dossier Scarloty ?! " Me demande monsieur Harrys, mon supérieur hiérarchique. " C'est terminé, monsieur, je l'ai posé sur votre bureau quand je suis arrivé ". Mais vous vous pouviez pas savoir puisque vous forniquiez avec votre secrétaire. Il me répond, je ne l'écoute plus. Voilà ma couverture. Colby Lopez, bosse dans les assurances. Célibataire, sans enfant, sans personnalité. Tout le monde l'apprécie mais pas assez au point de devenir son ami. Quand il n'est pas là personne ne s'en rend compte. Demandez à n'importe qui, ses collègues, ses voisins, ils vous diront que Colby est quelqu'un de discret, serviable et très gentil. " Il ne ferait pas de mal à une mouche ". La couverture parfaite que ce travail stupide à mi-temps. Mais aujourd'hui j'ai plus de mal à me concentrer sur ma tâche de l'après midi "faire semblant d'être un employé de base ". Ce justicier m'a insulté en direct à la tv. Cet enfoiré c'est moqué de moi... devant un inférieur en plus. Ca ne se fait pas. Je dois me venger. Tout le monde parle de lui, dans les rues, dans le métro, dans le voisinage, au bureau. Tous ces inférieurs n'ont d'yeux que pour ce "justicier" ce "redresseur de tort". Ils le vénèrent. Ces imbéciles vénères un stupide inférieur qui s'habille avec des foutus collants. On croit rêver. J'ai déjà tué plus de trente personnes depuis que je suis arrivé en ville... mais personne n'a peur. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que j'ai été trop prudent, voilà pourquoi. Je me contente de tuer au hasard, sans schéma répété, sans rien de notable. Et ces flics trop occupés avec le Gang pour s'en inquiéter n'ont rien baver aux journalistes. Voilà l'inconvénient à agir sans logique. Cela perturbe tellement les inférieurs qu'ils préfèrent détourner les yeux. Il faut que je les oblige à voir à quel point je leur suis supérieur. Au lieu de vénérer le justicier... c'est moi qu'ils devraient vénérer. JE suis leur dieu. Ils ne sont rien. Des insectes qui devraient se terrer afin d'échapper à ma main céleste. Au lieu de ça ils continuent leurs vies futiles comme si le Mal n'était pas déjà entré dans leur cité maudite.

Je continue de "travailler", j'appelle des types sans argent pour l'annoncer que la compagnie ne va pas les aider à cause de telle ou telle cause. Parfois je me demande si les assurances ne sont pas plus cruelles que moi. C'est pour ça que j'aime bien ce boulot. Néanmoins je suis moins efficace que d'habitude, une question me taraude. " Comment parvenir à marquer leurs esprits faibles " ? Comment ? J'ai beau me creuser la tête je ne vois pas. Je ne sais pas. J'ai beau travaillé avec eux, manger avec eux, parfois coucher avec leurs femmes, pour garder ma couverture le plus crédible possible, je n'arrive pas à penser comme eux. Ils sont trop bêtes. Leurs intérêts sont trop limités. Ils n'ont rien pour eux et je n'arrive pas à m'abaisser à leur niveau. La demi-journée de travail est terminée. Nadine, une collègue, me demande si je veux bien la raccompagner. Je refuse poliment, je prétexte une urgence familiale. J'ai plus le temps de vivre dans la fourmilière. Je n'en ai plus envie. Je dois trouver une solution pour humilier ce justicier et faire naître la peur dans le cœur de cette ville, pour qu'elle comprenne que le Gang n'était rien et que le justicier n'est rien. Je dois devenir leur dieu... un dieu sans pitié, invincible... je dois devenir un symbole, je dois devenir identifiable si je veux leur faire peur. Oui...

C'est le grand soir. Les semaines ont passé, trop rapidement à mon goût, depuis que cet enfoiré de justicier m'a humilié. Mais maintenant c'est terminé. Je suis prêt. J'ai tout planifié. Il ne me reste plus qu'à tester mon costume sur le premier venu. Je vérifie une dernière fois si le modulateur de voix fonctionne. " Je suis Seth, je suis le chaos, je suis venu détruire votre société décadente pour rebâtir un nouveau monde ". Parfait, ma voix est puissante, rauque, glauque. Aucun doute que ces crétins seront terrorisés. Ma panoplie est parfaite. Un masque de docteur s'occupant de soigner des pesteux, long et effilé. Le tout en noir bien sûr. Je me suis assuré qu'on ne voyait pas mes yeux à travers afin d'être plus effrayant. La mort n'a pas à avoir d'yeux, sinon elle aurait une âme, la mort n'a pas d'âme. Elle tue, point. Je suis la mort. Pour cacher mes cheveux, un "chapeau" en forme de crâne, ça pourra en plus tromper les plus stupides sur ma taille. Un grand manteau noir, en lambeaux, ensanglanté. Des chaussures longues, effilées, où je cache des lames. De même j'ai une griffe à trois lames prête à être utilisée cachée sous mon avant bras droit et une autre en forme de disque sous mon avant bras droit. C'est parfait. Plus effrayant qu'efficace sans doute... mais c'est le but de l'opération. Ces stupides insectes doivent pour m'identifier... je devrais donc veiller à laisser des survivants de temps en temps, sinon personne ne pourra colporter la rumeur. Cette nuit est mienne... je vais bien m'amuser ! Que la chasse commence !

Voilà plusieurs heures que je déambule dans les rues de WFA City, à la recherche de victimes. Mais je ne trouve rien qui ne m'intéresse. La déchéance de ces rats est telle qu'aucun des leurs ne croirait leur témoignage. Mais alors que je perdais espoir, je vois une famille, des grands parents aux petits enfants. C'est parfait. Pour rendre le tout plus impressionnant, j'ai prévu une boule de fumée verdâtre. Je la lance. Elle explose devant eux. Ils s'arrêtent, stupéfaits. Les deux jeunes se réfugient dans les jupes de leur mère. Je surgis de l'ombre. " Je suis Seth, je suis le chaos, je suis venu détruire votre société décadente pour rebâtir un nouveau monde ". Les rejetons hurlent. La femelle semble effrayée, mais pas les deux mâles. " Casse-toi espèce de taré" m'ordonne le plus âgé, croyant visiblement qu'il pouvait avoir prise sur moi. Intérieurement je ris. Je sors mes griffes. Ils reculent. " Sauvez-vous" ordonne l'ancêtre, "appelez la police, je le retarde". " Je suis la police 'pa", réplique l'autre mâle à la peau d'ébène. "Protège ta famille fils..." je ne les écoute plus et je me jette sur le vieux. Je touche au cœur. Il meurt sur le coup. L'autre mâle hurle à sa meute de s'enfuir. Ils lui obéissent. Il sort un flingue. " J'suis flic pauvre taré " me prévient-il, comme si ce genre de détail pouvait avoir de l'importance pour moi. Je tranche son arme avec la lame de mon bras gauche. Je l'attaque. Il recule. Il est agile. Plus que ce que je l'aurai cru. Il est rapide et malin. Il bat en retraite. Mais pas n'importe où, à l'opposé de l'endroit où il a envoyé le reste de son troupeau. Ils ne m'intéressent pas. Les moutons doivent parler aux autres moutons du dieu de la mort. Et puis je n'aime pas laisser en vie quelqu'un dont j'ai décidé la mort. Je ne compte donc pas abandonner la chasse.

Il file dans une ruelle sombre. Ma tête rencontre le couvercle d'une poubelle. Le masque a amorti le choc. Je ne suis pas sonné, contrairement à ce que je laisse croire. Le rat se fait piéger. Je lui envoie ma lame dans l'estomac. C'est moi qui me fais avoir cette fois ! Il est plus rapide que ce que je croyais et il parvient à dévier mon bras d'un bon coup de pied. La douleur est terrible. Mais je ne cille pas. J'ai l'habitude. J'attaque avec mon autre bras. Il le dévie dans le mur. Ma lame se brise. Je détache la sangle qui la retenait à mon bras gauche. Je ne dois pas m'encombrer d'un poids inutile. Toutefois le temps de le faire, je l'ai perdu. Je suppose qu'il s'est enfui. J'ai tort. Je le comprends lorsque je sens mon genou quitter sa place habituelle dans la jambe. Je vais en avoir pour un moment. Ce connard a bousillé pour plusieurs semaines ma jambe gauche. Je tente un coup de lame, il bloque mon bras... et le casse. Ma dernière arme est inutilisable. " Je vais te tuer enculé " ! Hurle-t-il. Serais-je plus faible que ce type ? Ce n'est pas possible je suis un dieu... je suis Seth ! Il ne peut pas m'arrêter ! Pas un mouton... pas un insecte. Ce soir devait être mon grand soir ! Ce n'est pas ma destinée ! Je dois régner sur cette ville ! Je dois détruire le justicier qui a fait renaître l'espoir dans la ville ! Cette cité doit devenir l'enfer ! Il ne peut y avoir d'espoir en enfer ! Je ne peux tolérer ça dans mon domaine ! Je ne peux tolérer mon échec ! Après avoir visé ma jambe affaibli à plusieurs reprises, m'obligeant à m'agenouiller devant lui. Quelle horreur ! Je sais que cette fois, il va m'envoyer sa botte jusqu'au fond de la gorge. La colère le guide. La colère est non seulement mauvaise conseillère, mais prévisible. Il cherche à me faire mal, plus qu'à me mettre hors d'état de nuire. Cet erreur va me permettre d'effectuer une retraite stratégique et d'analyser les fautes qui ont pu me mettre dans cette situation. Je bloque sa jambe droite, et malgré mon bras cassé, je lui enfonce les lames dans le mollet. Il tombe à la renverse. Je ne prends pas plus de risques et retourne chez moi, dans mon temple, à l'abri. Je dois panser mes blessures et repenser mon mode opératoire.

" Hier soir, le lieutenant Mensah, de la police de WFA City a affirmé avoir été agressé par un homme qui se faisait appeler Seth, en référence au dieu égyptien. Il portait selon ses dires un "costume" de "super vilain" suggérant qu'il s'agirait comme le craignait certains membres de la police et certains hommes politique d'une réaction à l'arrivée de ce mystérieux justicier qui a ébranlé le maire Layfield. Néanmoins personne ne porte crédit aux propos du lieutenant Mensah et tout le monde s'accorde pour voir là une tentative désespérée de... "

Quelle bande de pitoyables insectes. Ce Mensah est un bon flic, j'ai pu obtenir de nombreux renseignements sur lui cette nuit grâce à ma maîtrise hors du commun de leurs stupides technologies. Un bon flic, un mec bien qui s'est battu contre de nombreuses inégalités entre les insectes mais pourtant ils ne le prennent pas au sérieux. Ils le moquent. Et s'ils ne le croient pas... ça veut dire qu'ils ne croient pas à mon existence. Ils ne croient pas en Seth, l'être suprême. J'ai doublement échoué la nuit dernière. Non seulement, ma force physique et mes atouts techniques n'ont pas suffi à vaincre un simple insecte... mais en plus ils doutent de moi. Je ne peux pas tolérer ça. Les griffes... la lame... tout cela n'est pas assez subtile. Ce justicier... m'a égaré. Je me suis perdu à cause de lui. Il m'empêche de penser normalement. Je dois l'éliminer... mais pas comme je m'y suis pris. Non... je dois d'abord détruire tout ce à quoi il tient. Et c'est facile à déterminer. Le justicier s'est lancé, seul, dans une croisade contre la corruption et l'injustice au sein de la ville. Donc il aime cette ville... il aime ce qu'il pense être le bien. Alors je vais anéantir ses efforts. Pendant qu'il va lutter contre la corruption dans la police je vais prendre le contrôle de cette ville. WFA City sera mienne... par la peur. Et une fois que j'aurai détruit leur héros, leur justicier... je règnerai sur eux comme le dieu que je suis.

J'ai mis du temps pour trouver l'idée qui ferait basculer la peur dans mon camp. Mais finalement, cette nuit, dans mes rêves, j'ai eu une révélation. Après toutes ces semaines d'inactivité, je vais pouvoir reprendre du service. Je vais pouvoir reprendre mon oeuvre. J'ai travaillé d'arrache pied... mais mon gaz de peur fonctionne enfin. Je vais pouvoir faire mourir de peur mes victimes. Plus de sang, plus de douleur physique... c'est parfait. Ainsi, je serai enfin reconnu comme un dieu. La peur... va régner dans WFA City. Et ça commencera cette nuit... avec cet enfoiré de flic. Il va payer pour l'humiliation de la dernière fois.

Ses enfants dorment tranquillement. L'un d'eux agrippe un ours en peluche, l'autre a la tête sous l'oreiller. Tout est calme dans la maison. Pas de chien, pas d'alarme, rentrer sans bruit a été facile. Maintenant mon costume est perfectionné, toujours noir, en haillon, tout en longueurs, effilé. Plus de sang, le même masque qu'auparavant. Quant au gaz, le réservoir est caché contre mon cœur... juste au cas où. "Les enfants", dis-je. Ils se réveillent, alertés par la voix d'outre-tombe. Je les asperge de gaz. Ils hurlent. Je me cache dans l'armoire, au milieu des jouets. Les hurlements s'intensifient. La lumière s'allume. C'est leur mère, la femme de Mensah. Elle tente d'apaiser ses enfants... elle n'a pas compris qu'ils ne la voient pas vraiment. Je ne sais pas moi-même ce qu'ils voient mais c'est sans doute monstrueux. Elle s'approche du plus jeune, le fils avec son ours en peluche. Il est terrifié. Il saute de son lit et se jette par la fenêtre. La mère hurle. Je savoure. Et je sais que ce n'est que l'entrée. La mère ose à peine regarder par la fenêtre. Elle finit par le faire... nouveau hurlement. Des lumières s'allument aux alentours. J'entends Mensah bouger dans la chambre à côté. Je sens que je vais adorer la suite. La mère n'a rien vu. Sa fille s'est glissée derrière elle. Elle a agrippé des ciseaux. Et elle les enfonce dans le mollet de sa mère... croyant blesser un monstre. C'est tellement amusant. La mère hurle à nouveau et tombe à la renverse. Elle réalise alors ce qu'il se passe. " Jennifer ! Jennifer c'est moi, c'est maman ". Elle pleure des torrents de larmes. Sa fille avance... et donne un coup de ciseau au visage. Mais la mère parvient à mettre ses mains. Elles se font transpercer. La petite est courageuse, dommage pour sa mère. Elle s'acharne, réduisant en charpie les mains de sa génitrice. Elle va porter le coup final... non ! Mensah vient d'arriver ! Il va tout gâcher ! Non ! Il ne comprend pas ce qu'il se passe ! Sa fille n'hésite pas elle ! En plein dans la tête. C'est magnifique. Mensah tombe à genou. L'effet du gaz est long... Jennifer n'en a pas fini. Mensah se tient la tête à deux mains. Il a compris qu'il venait de perdre son fils, sa femme... je ne sais pas ce qu'il pense pour sa fille. " Jennifer... mon dieu... qu'est-ce que tu as fait " ? Dit-il en sanglotant. " Qu'est-ce que tu as fait " ? La petite fille ne répond pas. Elle reprend ses ciseaux... et se jette sur son père ! Sans doute plus par réflexe qu'autre chose, il parvient à la repousser. Les ciseaux ne lui ont qu'écorché le visage. Jennifer a lâché son arme dans sa chute, mais elle n'abdique pas pour autant. Mensah se relève très vite, il donne un coup de pied dans les ciseaux. Il attrape sa fille par le dos de son pyjama, la terrorisant plus encore. Elle se débat de toutes ses forces. Elle ne veut pas se faire avoir par le monstre qu'elle voit. Elle mord, griffe, hurle. J'entends les voisins qui se regroupent en bas. La police ne devrait pas tarder.

Mensah est désemparé. Il parvient tant bien que mal à attacher sa fille à son lit, avec du ruban adhésif. Il entend les sirènes de police. Il court à la porte d'entrée et la bloque avec tout ce qu'il peut. Je l'entends dire " Il me faut du temps bon dieu. Je dois réfléchir. Bon dieu. C'est pas possible. Qu'est-ce qui se passe " ? Je quitte ma cachette. La fillette me voit. " Chuuuut je suis Seth, si tu fais du bruit, je vais te tuer ". Comme elle est courageuse, malgré la terreur visible dans ses yeux, elle n'émet aucun son. Je quitte la chambre, j'avance dans le couloir menant au salon. " Je suis armé", hurle Mensah, après avoir tiré un coup de feu à travers la fenêtre de la cuisine, pour obliger ses collègues a appelé des renforts. Je suis derrière lui. Il sent mon regard poser sur lui. Il se retourne. " Toi ? " Dit-il, à demi-mot, n'en croyant pas ses yeux. " Moi, je lui répond, j'ai apporté quelques améliorations à mon mode de fonctionnement. Sans la raclée que tu m'as mis, jamais je ne serai parvenu à un tel degré de perfection. Je te remercie, Mensah.
- Je vais te tuer, me réplique-t-il en pointant son arme vers moi.
- Je ne pense pas non, je lui assure, sans ciller. Et je vais te dire pourquoi. A l'heure qu'il est, les ciseaux sont plein des traces des doigts de ta fille. Elle a tué ta femme et ils le sauront. Ils l'accuseront sans doute aussi de la mort de son frère. Un coup de folie qu'ils diront. Et ils diront que tu es mort en essayant de la protéger. Tes collègues veulent ta peau, tu es honnête et tu sais qui dirige ce district... il a tout intérêt à te voir. Il dira que tu couvrais une criminelle, peu lui importera que ce soit ta fille. Tu mourras, ton honneur salit à jamais et ta fille... finira dans un asile toute sa vie, bourrée de sédatifs, comme un légume. Il baisse son arme, visiblement mon petit discours lui fait de l'effet. Ou alors... tu rédiges une lettre, expliquant que tu en avais assez de cette vie. Que tu voulais mourir, et toute ta famille avec. Seulement voilà, les flics sont arrivés trop tôt et tu n'as pas eu le temps de tuer ta fille. Ton honneur sera salit à jamais... oui mais ces mêmes flics pourris ne chercheront pas d'autres preuves... et ta fille sera prise en charge par ta famille. Elle aura une chance, une fois le chagrin passé de vivre une vie normale.
- Mais... elle a tué sa mère, réplique-t-il.
- Ce n'est pas ce qu'elle a vu... elle a tué un monstre. Ils penseront qu'elle t'a résisté, je lui explique calmement de ma voix d'outre tombe, et que c'est pour ça que ton corps était couvert de griffures, morsures et qu'elle était attachée. Elle sera suivie psychologiquement pendant un moment c'est sûr... mais elle aura ses chances.
- Tu es un monstre, lance-t-il, désespéré.
- Un monstre moi ? Non... je suis un dieu, je lui répond toujours aussi calmement, un dieu maléfique si tu veux... mais un dieu, pas un simple monstre.

Je déguste son désespoir. Il rédige sa lettre, la signe, puis au moment où la police donne l'assaut, il se tire une balle dans la tête, sachant que je regardai, il espérait me coincer de la sorte. Mais... ce n'est pas le cas. Je me contente de me cacher à la cave le temps que ça se calme et lorsque la nuit tombe à nouveau... je quitte la demeure de Mensah, persuadé que mon règne sur WFA City allait pouvoir commencer.

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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyMar 30 Sep - 13:07

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Parties 1 et 3 : Gbacca /// Parties 2 et 4 : François /// Partie 5 : A quatre mains



Partie 2





Cela fait exactement 3 jours que la campagne électorale a été clôturée et le jour tant attendu est arrivé, nous sommes le dimanche de l’élection et au vu des premiers résultats, le maire sortant est battu à plate couture par son opposant. Alors que 50% des bulletins sont dépouillés, le futur nouveau maire, John Bradshaw Layfield proclame à qui veut l’entendre qu’il va devenir maire alors que William Regal, lui se terre dans le silence ce qui tend à confirmer sa défaite programmée. JBL, lui, toujours là quand il faut où il faut, se rend à son quartier général, le Jobber Jungle, le cabaret le plus huppé du pays. L’ambiance y est excellente et l’alcool y coule à flot pour fêter la victoire du texan. Merci de nous suivre, et nous vous tiendrons au courant du déroulement de la soirée. Merci de suivre WFA News !

Samoa Joe, Carlito et Sara Del Rey y accueillent les partisans de JBL et les placent dans la salle réservée à la fête. Alors que JBL s’approche du podium sous les hourras de la foule, il leur demande de baisser d’un ton. Il ôte son chapeau, le place sur le coin du pupitre et fouille dans la poche de son veston. Il en sort un papier qui doit sans doute être son discours. Il le déplie méticuleusement et se racle la gorge. Il tapote sur le micro et hurle : Je suis votre nouveau maire ! Les hourras redoublent alors que le futur maire les fait à nouveau taire.

- Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère, d’un nouveau chapitre dans la vie de cette ville. Je vous ai promis monts et merveilles, et lorsque je promets, je réalise, ce n’est pas des promesses dans le vide, je vais redresser l’économie de cette ville, décupler les emplois, offrir des logements aux moins aisés. Mais pour réaliser tout cela, j’ai besoin de vous ! De tout le monde, mon projet est un projet unique et communautaire. Tout le monde devra donner du sien, je serai votre chef, mais tout le monde participera parce que j’ai porté cette idée tout au long de ma campagne fructueuse. Ca valait bien tous les millions dépensés pour vous. A quoi sert l’argent si on le conserve, grâce à ma campagne j’ai déjà ouvert de nouvelles opportunités, j’ai déjà créé de l’emploi, j’ai remis au goût du jour des bâtiments vides et non employés. Si ce n’est pas la preuve de mon bon vouloir, je n’y comprends plus rien. Grâce à moi, cette ville va enfin avancer et cesser d’être la ville de ces dernières années, rétrograde et non encline à s’épanouir. Tout cela à cause de mon adversaire et maire sortant, William Regal. Ses idées ont enfoui la ville dans un nuage de cendres, elle naviguait à vue sans prévoir le lendemain, mais avec moi, c’est fini. WFA City va devenir la plus grande ville du pays ! Avec JBL, tout est possible !
Les partisans du texan exultent, ils ont réussi à positionner leur leader dans la position souhaitée. Ils ont bouclé la ceinture de sécurité de la ville et tourné la clé de contact du mandat de Layfield. Tout est parfait et magnifique dans le meilleur des mondes ! Le conseiller de JBL s’approche du pupitre, lui murmure quelques mots dans l’oreille, mots qui semblent plaire à JBL qui esquisse un sourire sur son visage. Il prend à nouveau la parole …

- On vient de m’informer que les votes ont tous été dépouillés et que les résultats complets allaient parvenir à WFA News, qui allait débriefer sur cette élection. Je demande donc à la personne en charge de l’écran géant de projeter le programme télé.

Le générique de WFA News démarre au moment où l’image commence à apparait sur l’écran. Nous retrouvons Matt Striker et Santino Marella à la présentation de l’Edition Spéciale. L’ambiance est électrique dans la salle alors qu’à cause du bruit, personne n’entend un traitre mot de ce que les présentateurs disent. Ils disparaissent subitement et laissent leur place à un graphique plutôt explicite ! JBL gagne cette élection avec plus de 66 % des votes. JBL lève les bras alors que son nom est scandé à tue-tête par ses électeurs. JBL est le nouveau maire de WFA City, et c’est désormais officiel ! WFA News est dans le QG de William Regal en attendant la prononciation de sa défaite. A la vue de Regal, des huées fournies font trembler l’établissement. On parvient difficilement à distinguer ses paroles mais on comprend qu’il accepte sa défaite et souhaite bonne chance à son successeur. La fête va pouvoir battre son plein tout au long de la nuit.

Mais au fil des jours et des semaines, toutes les belles promesses du nouveau maire n’ont pas été tenues, WFA City est devenue une ville fantôme et morne. On est loin de l’excitation lors du dimanche des élections. Les rues sont jonchées de poubelles et négligées, aucune affiche électorale n’a été enlevée et pour la plupart, elles sont arrachées, certaines sont grimées, diabolisant le visage du maire. Autre fois WFA City était synonyme de prospérité mais depuis l’élection, la tendance tend à l’inverse. Diminution des emplois, grèves à répétions, licenciement massif pour restructurer les quelques entreprises parvenant à subsister dans le chaos ambiant. La seule éclaircie dans cette ville vient du Jobber Jungle, une bonne partie des licenciés se sont retrouvés dans le cabaret pour noyer leurs illusions. Un pantin est ligoté au plafond, ce pantin est à l’effigie du nouveau maire, paradoxalement, en ce lieu où était fêtée la victoire mais c’est un tout autre évènement qui s’y déroule en ce moment. Personne n’a aperçu le maire depuis plusieurs semaines et ça semble normal puisqu’il n’y a plus rien d’intéressant dans la ville. Tous les plans annoncés ont été mystérieusement oubliés et la ville tombe encore plus dans l’oubli, là où auparavant devait devenir le centre du pays. La petite cinquantaine de personnes présente était bien décidée à faire entendre sa voix et récupérer le poste de maire pour soit recommencer une nouvelle élection ou remettre l’ancien maire à sa place pour au moins tenter de faire survivre la ville qui est en train de mourir à petit feu. Mais personne ne semblait vouloir prendre la tête du mouvement et l’alcool aidant certainement, une bonne moitié des personnes est retournée chez elle. Pour la vingtaine de personne toujours présente, la confusion régnait puisqu’ils ne savaient pas par où commencer pour renverser la situation. Encore un mouvement concret qui ne prendra pas forme suite au manque d’un leader charismatique comme l’a pu être Regal lors de son tout premier mandat, puis la roue a tourné et donné la place à l’incompétent qui leur sert de maire. Très vite le petit groupe se sépare chacun de leur côté. Il ne reste que quelques irréductibles, Trent Barreta, un petit homme jeune qui ne rechigne pas à la tâche, l’inspecteur Roode, flic influent de la ville, les tenanciers du cabaret, Carlito et Samoa Joe, Super Eric et The Hurricane, deux similis Supers Héros voulant redresser les torts qui feraient mieux de redresser leurs masques, Christopher Daniels, un banquier important de la ville ainsi qu’un de ses collègues AJ Styles. Le reste du groupe discute ensemble alors que Trent se rapproche de Carlito qui se trouvait derrière le comptoir …

Trent : Dis Carlito, ca te fait quoi que le gars qui t’a loué ta salle n’exerce même plus sa fonction ?

Carlito : Oh tu sais Trent, la salle je lui ai loué parce qu’il me donnait un gros chèque mais j’ai même pas envie de l’encaisser vu le traitement réservé à la ville. C’est pas bon pour le business tout ça, on était le plus grand cabaret du pays et vu la décadence de WFA City, j’ai bien peur qu’on oublie l’établissement et ça me fait chier grave.

Trent : Je comprends ta position, et toi Joe, ta pensée ?

Joe : JBL je ne l’aime pas et je le déteste de plus en plus à chaque mauvais jour, regarde la caisse, rien, peau de chagrin, même pas de quoi payer l’électricité aujourd’hui. Si je pouvais, je lui collerai mon poing dans la tronche. Il va faire couler notre commerce.

Trent : On peut toujours faire quelque chose. Et il serait temps. J’aime ma ville et vous votre commerce, si on court-circuitait le nouveau maire, j’ai envie de changements, je regrette déjà Regal. Mais je ne vois pas ce qu’on pourrait faire.

Très vite, le petit groupe se rapproche du comptoir et tous semblent intéressés par le projet, après une courte discussion, Carlito prend la parole.

Carlito : Je crois qu’on devrait tous se retrouver dans un autre endroit plus sécurisé, parce que mine de rien, la ville dépérit mais je suis sûr que JBL a des espions partout.

Carlito fait un signe de la main qui montre une direction, l’arrière salle, le petit groupe prend cette direction. Le tenancier du JJ pointe du doigt une porte, une fois la porte ouverte, Carlito descend la rafale d’escaliers et stoppe net au fond, il fait avancer tout le monde vers le bas et fait signe à Joe de refermer derrière lui.

Carlito : Très bien ici nous sommes en sécurité, je ne crois pas qu’il y ait quelconque micro. Messieurs, nous sommes tous désolé du traitement que JBL offre à notre ville. Chacun, nous avons nos arguments mais je ne pense pas que les exposer ici nous aiderait pour trouver une solution au problème JBL.

Styles : Je regrette Regal, lui au moins, il savait gérer une ville. En 8 ans de présence à la mairie, il a fait des erreurs mais beaucoup moins que des bonnes décisions. C’est dommage d’avoir nommé JBL à la tête de la ville. Je ne sais même pas comment il a pu être élu…

Roode : Cherchez pas les gars, il a truqué les élections. Au commissariat, tout le monde en parle mais aucune preuve, juste des rumeurs et vu le pédigrée du bonhomme ça ne m’étonne pas, j’y crois.

Trent : Oui mais bon pourquoi vouloir le commandement et ne rien en faire, je ne comprends pas ?

Tout le monde se regarde sans avoir la réponse, et tout le monde hausse les épaules en signe de désespoir.

Hurricane : Moi, The Hurricane vais enquêter sur la situation. Super Eric ! Te joins-tu à moi pour contrer ce fléau et le faire battre en retraite ? J’ai besoin de toi ! Seul je serai balayé en un ouragan ! Ensemble on sera plus forts !

Eric : Glouglouglou ! HAAAA Ca fait du bien. HIC !

Carlito : Mon whisky ! Hey ! Je veux bien nous cacher, mais faut arrêter de venir piller mes réserves !

Hurricane : Bah je vais devoir y aller seul ! Courage. Je vous tiens au courant.

The Hurricane s’enfuit à toute jambe alors que tout le monde reprend sa petite discussion.
Carlito : Il suffit de le renverser, et de remettre Regal à la place ! Il faut juste trouver un moyen de lui faire abandonner son poste. On peut essayer le chantage mais je ne crois pas qu’on puisse trouver quelque chose d’assez important sur un gars comme ça qui ne laisse rien au hasard.

Trent : Puis j’ai un peu l’impression qu’on oublie un truc, et si Regal ne voulait pas revenir à sa place, personne ici ne le connait …

Eric : Hic !

Trent : Merci pour l’intervention. Je reviens à ce que j’en disais, ça ne dépend pas que de nous, de la réussite de notre opération mais aussi du bon vouloir de Regal. Ca fait beaucoup de paramètres.

Eric : Hic !

Daniels : Reprend toi Eric, ou va faire une sieste. On essaie de trouver une solution au problème et toi tu bois. Pas très fin.

Eric : Mais … mais … mais ! Hic ! Moi je le connais William ! Je l’ai vu une … Hic … fois. Il m’a remis une décoration pour avoir sauvé quelqu’un.

Daniels : Génial ! Un maillon de la chaine de trouvé, je t’adore Eric ! T’es juste génial quand tu es pompette !

Trent : Tu crois que tu pourrais tenter de lui parler, ou essayer de le faire venir ?

Roode : N’oubliez pas qu’il a disparu depuis les élections, une apparition télé et c’est tout.

Trent : Effectivement, et par hasard, est ce que tu ne pourrais pas faire marcher ton réseau d’indics Bobby ? Manière qu’on puisse avancer et qu’Eric aille parler à Regal.

Roode : C’est contre la loi ! Je ne peux pas. Je suis un policier intègre. Je ne bafoue pas les lois mais il se pourrait que si quelqu’un passe à mon bureau par hasard et qu’à nouveau comme par hasard *Clin d’œil* qu’un papier indiquant la dernière position connue de Regal soit apparue comme par magie !

Daniels : Hum je vois et si je passais te voir un de ces 4 mon petit Bobby ! Genre demain.

Roode : Ca marche, mais je ne sais pas si je trouverai mais de toute façon, je serai absent demain après-midi * Clin d’œil*! Je dois me rendre euh, je dois me rendre chez ma tante qui est leucémique !

Trent : Très bien, on se retrouve ici demain soir pour reparler de notre affaire. En espérant qu’on trouve notre bonheur.

Pour une ville qui était en plein essor, c’est devenu d’une tristesse jamais vue, c’est comme si une épidémie de peste avait dévasté la ville. Les journaux télévisés ne parlaient même plus de leur propre ville, préférant rapporter les nouvelles de villes voisines qu’ils trouvaient bien plus intéressantes. Encore un affront pour WFA City ! De nombreuses familles ont déjà déménagé suite aux problèmes économiques de la ville trouvant leur bonheur aux alentours, c’est ainsi que la population diminuait de jour en jours. A cette vue, le petit groupe de résistants désespérait toujours. Ce n’est au final qu’après 5 jours que la position de William Regal est révélée. Il vivait reclus dans un hôtel sur les hauteurs de WFA City qui avait survécu à la fermeture. C’est le seul hôtel toujours en activité. Super Eric et The Hurricane revenu de mission, se sont portés volontaires pour aller parler à l’ancien maire, et puis deux super Héros, ça facilité forcément la tâche, enfin quoique … Après un voyage en Super Scooter (dans Batman, y’a la Batmobile, et bah le moyen de locomotion de Super Eric, c’est le Super Scooter, logique non ?) nos deux compères accompagnés du groom se rendent à la chambre de Regal. Sur la poignée de porte était suspendu le carton mentionnant de ne pas déranger. The Hurricane bouscule le carton et tambourine à la porte. Après quelques coups, la porte s’entrouvre dans un grincement à faire fuir des chauves-souris. Les 2 Héros s’engouffrent dans la pièce avec l’employé et retrouve une chambre sens dessus dessous ! Elle a complètement été retournée. Ils contournent soigneusement les objets pour ne pas les bousculer et se mettent à la recherche du moindre indice les aidant à retrouver Regal. Eric fouille le salon alors que Hurricane se rend dans la chambre. Peu de temps après être passé la porte, Hurricane pousse un hurlement ! Super Eric accourt vers lui et tombe sur une vision d’horreur, William Regal abattu d’une balle en plein crane ! L’employé de l’hôtel se rue sur le téléphone et appelle la police sachant très bien qu’une ambulance ne servirait à rien.

Hurricane sert contre lui Super Eric en larmes. William Regal était le seul qui jusqu’à présent lui avait donné une récompense. Et il l’admirait pour ça. Après une bonne demi-heure, les forces de police sont arrivées avec en tête Bobby Roode qui était chargé de l’enquête. Il ne fallait pas être un expert pour avancer la thèse du meurtre et du vol. Très vite confirmée par l’inspecteur qui fait alors sortir Eric et Hurricane, il les rejoint et demande si ils ont touché à quelque chose, quoique ce soit dans la chambre, Eric est toujours émotionnellement perdu alors que The Hurricane lui dit qu’ils n’ont touché à rien ,qu’ils savent très bien ce qu’on peut ou ne peut pas faire sur une scène de crime, ils sont super héros ! Métier à plein temps ajoute-t-il d’un sourire timide.

Roode : Très bien les enfants, retournez à ce que vous faisiez et laisser nous faire notre travail, ce crime ne restera pas impuni, je vous le jure. On prend les choses en main.

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? : Me voilà monsieur Layfield, j’ai accompli ma mission, Regal n’est plus qu’un souvenir du passé. Il ne vous posera plus jamais de problème, je dois dire que lui pointer mon flingue sur le crane a été jouissif, je l’ai vu me supplier à de nombreuses reprises mais je n’ai pas flanché. J’ai pressé la détente et vu son âme quitter son corps. J’ai retourné la chambre pour que ça ait l’air d’un meurtre pour faciliter le vol et me voici. Je suppose que vous êtes content de ma prestation puisque rien ne peut mener à moi ni à vous. Comme vous l’aviez demandé.

JBL : Très bien oui. Je n’en attendais pas moins de vous, vous m’avez montré le professionnel qui est en vous. Comme convenu la prime vous sera versée en plusieurs parties pour ne pas éveillez les soupçons, soupçons qui n’existeront jamais. J’ai même ajouté une petite rallonge pour l’efficacité de vos services. Ah ils croyaient pouvoir me faire vaciller en voulant remettre Regal sur mon trône. Je les ait eu à leur propre jeu. A vouloir me déstabiliser, c’est eux qui sont la merde. Je suppose que leurs plans pour me renverser vont tomber à l’eau et qu’ils passeront à autre chose. Je n’attends qu’une chose, c’est que tout le monde ait quitté cette ville pour la détruire et reconstruire mon plus beau projet, mon bébé, mon parc d’attractions pour gens riches. Heureusement pour moi que les élections tombaient piles dans mon créneau. Je n’aurai pu rêver mieux. C’est parfait, encore 1 ou 2 mois et les travaux pourront commencer. Je suis impatient.

? : Oui moi aussi, je suis content que vous soyez heureux de mon travail et si dans le futur, vous avez besoin de moi, n’hésitez pas, entre hommes, on parvient toujours à se comprendre. Ce fut un plaisir de travailler pour vous Mr Layfield. Cependant, je crois que vous devriez tout de même vous entourez de gens de confiance qui seraient là en cas de pépins. Un petit groupe de personnes entrainées qui seraient là pour vous servir au doigt et à l’œil. Réaliser tous les petits travaux du quotidien, toute la besogne que vous ne voulez pas faire.

JBL : Quelle merveilleuse idée que vous venez d’avoir. Je vais m’en occuper dans le courant de la journée, j’ai déjà le profil des personnes en tête et j’en connais déjà certaines. JE suis sûr qu’ils se feront un plaisir de me rejoindre, il vaut mieux être avec moi que contre moi et ce cher Regal en sait quelque chose. Puis je crois que la première mission de mon équipe d’élite sera d’aller remettre les choses au clair avec ce groupe de personnes qui voulaient ma perte. Pas forcément, les tuer, ca c’est votre travail, le moment voulu, mais leur faire peur et leur montrer qui est le patron en ville. Après tout ce n’est qu’un petit groupe de rebelles n’ayant pas grand-chose à faire de leur journée. Ils seront vite calmés. Je vous remercie encore une fois pour votre travail et vos conseils judicieux.

? : De rien, comme je l’ai dit, au cas où, vous avez mon numéro. Bon je dois vous laisser, j’ai quelques petites choses à faire.

JBL : Oui à plus tard, je vais contacter mon équipe dans les plus brefs délais. Et cet après-midi, je serai gardé comme les joyaux de la couronne anglaise ne le sont pas.

*Toc toc toc*

JBL : Je vous en prie entrez messieurs. Asseyez-vous et prenez quelque chose à boire, je suis à vous tout de suite, je termine mon coup de fil et on va parler affaires. Hum oui … très bien. On fait comme ça. A plus tard.

Très bien messieurs, si vous êtes là c’est pour une simple raison, j’ai besoin de vous tous, vous 5. Vous avez des qualités qui m’ont tapé dans l’œil depuis longtemps. Randy Orton, tu es quelqu’un d’opiniâtre, tu sais ce que tu veux et tu as la force de l’obtenir par n’importe quel moyen. Brock Lesnar, que dire d’autre que la puissance à l’état pur. Ted Dibiase, le stratège, l’homme derrière les plans les plus ingénieux, tu es malin, intelligent et riche. L’argent mène partout, tu le sais très bien. Paul de Burchill, le fantasque de la bande. Toujours le mot pour rire et détendre l’atmosphère. Et enfin Cesaro, tu es un mélange de tout, rapide, malin, fort, intelligent, le mix parfait. Bon je ne vous ai pas dit tout ça pour vos beaux yeux. J’ai besoin de vous 5, mes bras armés, ma garde rapprochée lorsque le besoin s’en fera sentir. Seul vous êtes bons, ensemble vous êtes exceptionnels. J’ai besoins de gens de confiance à mes côtés. Vous êtes ces personnes et je vous prie de bien vouloir accepter ma proposition. Alors ?

Ted : Bien, j’apprécie les compliments JBL. Je sais que Paul est sur la même longueur d’onde que moi, on se connait depuis un bout de temps, on a travaillé ensemble et je pense que si j’accepte, il acceptera également, Paul ?

Paul : Exact, le fantasque vous accorde son soutien monsieur le maire. Personnellement, je suis partie prenante dans l’histoire. Je crois que tu en as convaincu deux JBL.

Lesnar : Si y’a du bif, moi j’en suis. J’ai rien d’autre de bien à faire alors si c’est pour casser la gueule de petits cons, je suis toujours partant.

Randy : Tu as des arguments intéressants JBL, suivre les ordres, ca n’a jamais été mon fort. Si tu me promets que malgré ce qui va nous lier, j’aurai ma liberté et bien je compte y réfléchir.

JBL : Oui bien sûr, tu sais Randy, je n’aurai pas forcément besoin de vous H 24, des petits travaux par-ci par-là. Un peu de protection. Rien de bien méchant. Grassement payé pour quelques heures de temps en temps.

Cesaro : Et bien moi, je ne suis pas convaincu du tout. Oui on gagne du fric, oui on casse la gueule de pauvres gars. Oui on ne bossera pas beaucoup. Mais non. Moi je bosse seul. J’ai pas besoin de vous. Je connais mes qualités, et je les utilise bien pour moi. Moi je refuse l’invitation. Ce sera sans moi.

JBL : Mais … mais. Très bien, OK. Bon, tu sais Cesaro, tu as vu mon bon côté et j’ai pas envie de montrer l’autre al…

Cesaro : Des menaces maintenant. Ca aggrave ton cas Layfield.

JBL : Mais où vois-tu des menaces ? Non, juste des conseils avisés. Tu te souviens de Regal ? Demande-lui comment il va. Tu vois jusqu’où je peux aller pour arriver à mes fins. Détrompes toi, je ne vais pas te tuer ou torturer ou autre chose. Je te montre juste qui je suis. Je m’ouvre à toi pour qu’il n’y ait rien de caché entre nous. Au pire, je te propose une période d’essai, deux mois et si ca ne va pas, on s’oublie et on retourne chacun de son côté. J’ai réellement besoin de vous 5 ensemble.

Cesaro : Ca porte à réflexion. Va pour la période d’essai mais seulement de 2 semaines. J’ai pas envie de m’enfermer dans un truc qui ne me sera pas favorable.

JBL : Très bien, on fait comme ça. Vous allez faire régner la loi sur cette ville. La loi de JBL. D’ailleurs Cesaro, si tu n’avais pas accepté ma proposition, j’aurai été dans l’embarras. J’ai besoin de toi, ca te dit d’aller faire l’usurier ? Je connais un bar qui me doit un paquet de billets verts. Ca te dis d’aller les récupérer dans un calme olympien ?

Cesaro : C’est ma mission d’initiation ?

JBL : On peut dire ça comme ça, après tu peux refuser.

Cesaro : Non ca ira, je vais montrer ce dont je suis capable. Ils vous doivent combien ? 20.000 Dollars ? 10.000 Dollars ?

JBL : 50.000 Dollars. Ca fait un paquet de billets. J’ai payé un peu trop ma dernière réservation et ca me reste en travers de la gorge. J’aimerais récupérer ma monnaie.

Cesaro : Très bien, j’y vais seul ?

JBL : Bien sûr, les deux patrons sont des lourdauds. Ils ne feraient pas de mal à une mouche. C’est juste que leurs tarifs sont un peu trop excessifs.

Cesaro : J’y vais.

JBL : Je ne vous retiens pas messieurs, je vous appellerai au cas où j’aurai besoin.


Depuis l’annonce de la mort de Regal , le Jobber Jungle est resté bien vide. Carlito et Joe sont derrière leur comptoir à épousseter les étagères de verre. Daniels et Trent sont au bar, pensifs dans leur verre. Daniels descend son verre d’une traite, le fait glisser le long du bar avec la monnaie à l’intérieur. Il fait un signe aux barmen et quitte l’établissement.

Trent : J’ai l’impression que j’ai la mort de Regal sur la conscience. Si on n’avait pas décidé de tenter un coup contre JBL en l’incluant dedans, il serait peut-être encore là.

Carlito : Te mine pas le moral avec cette histoire, qui aurait pu dire qu’il allait se faire descendre dans son hôtel ? Personne. Dis-toi qu’il a bien vécu et qu’au final il sera parti en grand homme. Après une défaite honorable. Allez, je t’en ressers un petit pour faire passer la pilule ?

Cesaro : Oublie ! T’as quelque chose à régler avec moi. Alors il parait qu’on loue sa salle bien bien trop cher ? Un ami m’a parlé de votre bouge. Trop cher pour le standing du bazar.

Joe : Wow wow wow. Tout doux le bulldog. Déjà c’est un cabaret et pas un rad, un bouge ou un tripot. Tu vois le costard que je porte, c’est pour une raison. J’ai pas une vieille chemise trouée puante. C’est qui ton ami ? Remarque ca fait un bout de temps qu’on a plus loué cette putain de salle. La dernière fois ça doit être pour les élections, ah voilà JBL ! Alors c’est le maire le plus ridicule de l’histoire de cette ville qui vient réclamer ces petits sous ? Il a signé le contrat. Il a payé la somme convenue. Point barre.

Cesaro : Peu importe. Je dois récupérer 50.000 Dollars. Allez on balance le fric, en vitesse. Sinon, il pourrait arriver quelques petits problèmes à vot’ cabaret ! Voyez ?

Carlito : Ca va, ca va. On l’avait encaissé avec regrets ce chèque. Le v’là ton fric. On n’en veut plus. Cet argent est sale. On dit que l’argent fait le bonheur mais pas celui-là. Et dit bien à JBL que c’est avec les compliments de la maison.

Cesaro : Et bien ce fut plus simple que ce que je pensais, les choses s’arrangent mieux lorsqu’on est consentant n’est-ce pas? Allez lance la liasse.

Joe : Le voilà ton blé, dégage maintenant. Fout-nous la paix.

Cesaro retire sa batte de baseball du bar, attrape la liasse qu’il met sans la poche de sa veste et tourne les talons. Trent, fait alors un signe à Joe et Carlito, il lève son pouce et se rue vers la sortie à l’arrière du bâtiment.

Cesaro : JBL avait raison, ils ne m’auraient même pas frappé. Je n’ai pas eu à les convaincre par la violence. Après tout JBL avait raison, son taf, il est plus que peinard.

Trent caché dans un recoin sombre : Et toi là ! Arrête-toi !

Cesaro se retourne et cherche d’où vient la voix mystère.

Trent : Cherche pas mon gars. Tu ne me verras pas, je me suis fondu dans le décor. Alors écoute-moi bien. Je sais ce que tu as en poche, je t’ai vu ranger la liasse en sortant du cabaret. Fais pas le plus malin et pose la à terre avant de partir. On prend la liasse, on la pose sur le sol et on part, c’est clair ?

Cesaro : Tu crois vraiment que je vais obéir à un gars qui ne se montre même pas ? Faut pas déconner non plus. Donc bye pauvre type.

Trent saute du balcon sur Cesaro qui amortit la chute. Il lui attrape le coup et maintient la pression, il étouffe Cesaro. Il est à moitié conscient alors que Trent le relève et le balance contre la benne à ordures. Un grand bang résonne dans la ruelle. Cesaro est écroulé à terre, un long filet de sang coule le long de son oreille. Trent est au-dessus de lui et esquisse un petit sourire. On ne s’en prend pas à ses potes impunément. Il ramasse la liasse et rentre dans le Jobber Jungle laissant seul Cesaro inconscient. Il se place devant Joe et Carlito et lance la liasse aux deux compères.

Trent : Pour vos frais les gars. C’est pas un temps facile pour faire du blé, gardez le au chaud au cas où ca tournerait mal. Cadeau de JBL.

Carlito : Merci mais on en avait pas foncièrement besoin, notre compte en banque est fournis de zéros.

Trent : Ah bah tant mieux pour vous. Alors si vous ne voyez pas d’inconvénients, je vais le garder pour moi alors, j’ai un projet qui me tient à cœur. Puis JBL a envoyé un sbire ce soir, il va sans doute y en avoir d’autres. On se tient au courant mais j’ai bien l’impression qu’on ca encore subir les assauts. Ah oui vous n’avez rien vu pour ce soir. Allez, je vous contacte.

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A Vendre, bâtiment inoccupé depuis de longues années, grande surface. Plein centre vielle, un seul accès. Prix très bas suite aux problèmes liés à la ville. A saisir.

Très bien, c’est celui-là qu’il me faut. Un vrai camp de base, c’est ce qu’il me fallait. Tu vas voir JBL, ma revanche sera terrible !

Hurricane : Salut Trent, qu’est-ce que tu fais ?

Trent : Oh rien, je regarde les annonces pour passer le temps et toi ?

Hurricane : Oh la routine avec Super Eric on vient au secours des gens qui en ont besoin. Sinon tu es au courant, on a retrouvé quelqu’un inconscient dans la ruelle derrière ? Il est à l’hôpital.

Trent : Ah non, et c’est qui ? On sait ce qu’il c’est passé ?

Super Eric : Pfff, pfff, je viens de courir, je viens de rattraper un petit gros qui venait de piquer son sac à une vielle mémé. Encore un acte de bravoure pour moi !

Trent : Dites les gars, on se sent mieux si on aide les autres ? Je veux dire, être Super Heros ca fait quoi ?

Hurricane : Tu veux en devenir un ? On pourrait faire la ligue des justiciers à nous trois.

Trent : Doucement les gars, j’ai jamais dit, je demandais simplement. Rien de plus, franchement tu me vois avec un costume et un masque ? Nan sérieusement, pas possible.

Eric : Tu as la bonne flamme pour en être un, tu as ce qu’il faut. On ne nait pas héros, on le devient. Il ne suffit pas d’un costume, c’est plus profond. C’est en toi. Creuses et tu verras le potentiel.

Trent : Si tu le dis Eric, je n’ai pas la prétention et l’envie d’en être un mais je te crois. D’ailleurs il serait temps que je parte d’ailleurs.

Hurricane : Tu ne veux pas prendre un verre avec nous, sinon j’appelle Joe ou Carlito.

Trent : Merci sans façon.

Il quitte le Jobber Jungle et se rend dans son entrepôt à présent rempli d’équipements divers pour se préparer à attaquer JBL et ses sbires.

Après tout, ils avaient peut-être raison les bougre et si j’étais différent avec un costume ? Au moins, je pourrais aider les gens sans avoir à être remercié, et c’est ca qu’ils me disaient tout à l’heure. La fierté d’aider sans recevoir quelque chose en retour. C’est plutôt pas mal. Ca me botte bien. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Quelles couleurs ? Quels motifs ? Un nom de scène ? Aie, ils n’avaient rien dit là-dessus eux. Jaune ! Pour le côté lumière et, et … noir ! Jaune et noir, c’est magnifique, le jour et la nuit. Je serai en entier et méconnaissable. J’ai trouvé ma voie. Je vais désormais aider les gens dans leur vie mais avant j’ai un vieux compte à régler avec JBL. La mort de Regal sera vengée.

Trent décroche le téléphone et compose le numéro du bureau de JBL et patiente …

Trent : Hey JBL, comment ca va ? Sinon les 50.000 Dollars sont bien dans ma poche, hum quoi ? Oui je sais qu’il est à l’hôpital, et alors. Non je ne dirai pas mon nom ! Tu veux découvrir qui je suis ? Tu veux me casser la gueule ? Tu veux récupérer ton blé ? Ah tu vas me faire tout ça d’un coup ? Envoie tes sbires au Jobber Jungle dans deux heures, je les y attendrais avec la liasse. Tu sais les sbires qui terrorisent tout le monde depuis un bout de temps maintenant. Tu n’es pas obligé de venir, de toute façon, tu ne serais pas venu. Quoi payer les frais d’hôpital ? C’est lui qui m’a attaqué, je n’ai fait que me défendre. Donc tu les appelle et tu donnes rendez-vous pour là-bas ? J’y serai à vous de voir ! A plus.

Trent se rue au Jobber Jungle et préviens Carlito et Joe qu’ils se tiennent prêts pour réaliser leur plan à la lettre. Trent ajoute qu’il ne faut en aucun cas mentionner son nom. Joe et Carlito s’occupent à nettoyer leurs verres alors que DiBiase, De Burchill, Orton et Lesnar font irruption dans le cabaret. Ils s’installent à la table centrale dans la salle et commencent à rigoler fortement, ils se lèvent et commencent à foutre le bazar dans la salle. Joe et Carlito viennent les arrêter mais ils se font repousser violemment. Très vite, ca dégénère et les tenanciers se font mettre à terre.

Lesnar : Alors on veut jouer les rigolos, ca ne vous a pas suffit que Cesaro viennent vous réclamer l’argent, vous l’avez tabassé et laissé pour mort dans la ruelle ? C’est pas très gentil alors maintenant les deux rigolos, donnez-nous le fric qu’on se casse sinon ca va péter et sévère. Cesaro est à l’hosto et vous allez payer pour ça.

Brigadier Smith : Mains en l’air ! A plat ventre. Police !

Une troupe de policier déboule de toutes les entrées du Jobber Jungle et encerclent les 4 hommes.

Brigadier Smith : Orton, Lesnar, De Burchill et DiBiase, vous êtes en état d’arrestation pour racket. Tout ce que vous allez dire pourra être retenu contre vous, vous pouvez demander un avocat, et si vous n’en avez pas, nous vous en commettrons un d’office. Messieurs, passez leur les menottes. Merci Joe et Carlito pour votre aide, cette petite bande terrorise un bon nombre de commerçants de la ville enfin le peu qu’il en reste suite aux non actions de leur patron JBL, cependant nous n’avons pas de preuves contre lui. Mais ceux-ci vont déjà passer quelques jours au frais. Merci de votre aide. La ville vous en remercie.

Joe et Carlito : De rien, on fait notre devoir de citoyens. On espère qu’ils vont rester en taule, parce que c’est là qu’est leur place. Et qu’en est-il de Cesaro, vous comptez l’arrêter aussi ?

Smith : Sur ce point-là, pour le moment, rien n’est retenu contre lui, à part vos témoignages, on a rien contre lui contrairement aux quatre autres. Malgré qu’on connaisse leurs liens, il est toujours considéré comme innocent et à l’hôpital. De toute façon tant que son état ne s’améliore pas, il y restera, c’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant.

Joe : Très bien merci pour votre réactivité. N’oubliez pas à l’occasion, vous passerez faire un tour, c’est cadeau de la maison.

Le brigadier ainsi que ses troupes quittent l’établissement, Joe et Carlito se regardent et appellent Trent qui était resté en retrait dans la cuisine.

Joe : Pourquoi on n’a pas rien dire ? Hein, Pourquoi on a pas pu dire que l’idée venait de toi ?

Trent : Je t’arrête de suite ! Je ne veux pas qu’on sache que c’est de moi. Je bosse dans l’anonymat maintenant. Je ne veux plus recevoir des félicitations et tout ce qui va avec, je suis un héros solitaire qui recherche seulement le bien-être de tous. Enfin je vois trop gros, je suis quelqu’un qui aide les gens et c’est tout. Bref, revenons à nos moutons on sait que les cinq lascars bossent pout JBL, il faut donc les arrêter totalement, mettre Cesaro en prison et faire arrêter JBL, mais vous avez des idées pour y arriver ? Ils ne tomberont pas deux fois dans le même panneau.

Carlito : Oui c’est sûr.

Joe : Pour sûr, c’est vrai.

Trent : Il faudrait le forcer à faire quelque chose et pour bien faire devant témoins. Lui faire avouer ses liens avec eux. Et plus ça avance, plus je pense que c‘est JBL qui a fait assassiner Regal mais je ne mettrai pas ma main au feu et dire que le responsable est un des cinq, ce sont des hommes de mains pas des tueurs à gage. C’est juste des petites frappes qui bossent pour le fric. Là aussi il va falloir que je regarde à cette histoire. Mais en priorité JBL et Cesaro. J’ai même ma petite idée pour y parvenir.

Trent s’éclipse rapidement alors que les deux tenanciers retournent à leurs occupations. Barreta fouille dans sa poche et attrape son téléphone et compose un numéro, …

- Oui ? Allo ? Brigadier Smith, ici Trent Barreta. J’aurai besoin de vous parler, vous auriez le temps de me recevoir ? Très bien, j’arrive. Je fais le plus vite possible.

Pendant ce temps à l’hôpital, Cesaro semble aller beaucoup mieux suite à son accident. Il zappe à la télé alors qu’une personne frappe à la porte. Après l’autorisation, la personne entre et se dévoile, c’est JBL lui-même. Il s’avance vers le lit et serre la main de son interlocuteur.

JBL : Comment tu vas Cesaro ? J’espère bien mieux, je suis venu te donner des nouvelles des autres. Ils ont été arrêtés par la police, rien de bien méchant, ils devraient bientôt être sortis une fois que mon avocat s’en sera occupé. Dès lors, ta sortie est programmée pour cet après-midi, et j’ai besoin de toi, malgré tout, j’ai besoin de quelqu’un à mes côtés, en garde du corps. Alors c’est d’accord ?

Cesaro : Je viens de me faire agresser et tu me demande encore des trucs, mon dieu, tu es sans gênes.

JBL : Je te rappelle que si tu n’avais pas perdu cette liasse, les autres n’y seraient pas retournés et ne seraient pas en tôle. C’est toi qui me dois quelque chose. Et c’est irrémédiable. Mon chauffeur viendra te chercher et te ramènera à mon bureau, en même temps mon avocat va aller s’occuper des autres et tant qu’ils ne sont pas rentrés tu resteras dans mes parages.

Cesaro : J’imagine que j’ai quand même pas le choix. On fera comme tu veux. J’avais bien raison de me méfier en acceptant au début.

JBL : A toute à l’heure, je retourne à mon bureau.

JBL quitte la pièce alors que Cesaro fulmine, attrape la télécommande et appuie furieusement dessus.

---

Brigadier Smith : Alors vous vouliez me voir monsieur Barreta ?

Trent : Oui, j’ai appris que vous aviez arrêté la petite bande de DIBiase and co, mais ne me demande comment je le sais mais JBL est la tour de contrôle de la bande. Vous voulez l’arrêter aussi ? Laissez-moi expliquer mon plan et vous adhérerez. Vous allez sans doute avoir la visite d’un avocat pour les faire sortir, laissez les sortir mais glissez un micro dans la poche d’un des gars. Ils retourneront sans doute la queue entre les jambes vers JBL pour s’excuser. Là ils vont sans doute parler de leurs exploits. Ce sera le bon moment pour les écouter et enregistrer leurs conversations. Vous suivrez tout de pas très loin et une fois les aveux enregistrés vous foncez et vous coffrez tout ce beau petit monde.

Smith : Intéressant. Mais pourquoi je devrais vous croire, et faire ce que vous me dites ?

Trent : Parce que je vais vous avouez quelque chose. Cesaro, c’est moi qu’il a affronté dans la ruelle. Il était venu chercher de l’argent pour JBL, un grosse somme. Joe et Carlito lui ont donné pour ne pas qu’il détruise leur cabaret, lorsqu’il est parti, je me suis dressé devant lui pour qu’il rende le fric à mes amis. Il ne l’a pas bien pris, et voulu me frapper pour pouvoir s’enfuir, mais j’ai pris le dessus et il s’est blessé. Je n’ai pas réagi par la suite parce qu’un gars comme ça ne mérite pas d’aide. Puis, je suis intimement convaincu que JBL et sa bande on quelque chose à avoir avec le meurtre de William Regal. Après faites ce que vous voulez, mais moi je vous ai exprimé mon avis et si vous devez m’arrêter pour non-assistance à personne en danger, allez-y. Je me rends.

Smith : Je vais faire comme si je n’avais rien entendu, mais même si je voulais faire quelque chose, je dois demander l’approbation de mes supérieurs.

Trent : Je ne crois pas que vous devriez, JBL a beau coup d’influence et il se peut que certains de vos collègues soient corrompus. Mais je suis sûr que vous vous ne l’êtes pas. Un jeune policier veut prouver tout un tas de chose et je vous donne l’occasion de le faire. Ca ne se représentera plus.

Smith : On verra d’abord si un avocat vient et on …

Toc toc toc …

Smith : Entrez.

Avocat : Bonjour monsieur, je suis l’avocat de Randy Orton, Paul de Burchill, Ted DiBiase et Brock Lesnar. Je viens pour faire libérer mes clients qui sont injustement en prison. Ils n’ont rien fait de mal si ce n’est renverser quelques tables. Rien de tout cela ne mérite un emprisonnement.

Smith : Très bien attendez, je vais faire appeler vos clients. Monsieur Barreta, merci de votre visite et je vais appliquer vos conseils. D’ailleurs maître, je vous laisse deux minutes.

Smith et Barreta quittent le bureau, Smith se dirige vers le département technologique. Barreta a réussi à convaincre Smith. Le brigadier récupère un micro miniature, informe son collègue de commencer l’écoute et de préparer un équipe et va chercher les quatre prisonniers. Il en profite pour glisser le micro dans la poche de la veste de Paul de Burchill et fait entrer les 4 hommes dans le bureau.

Smith : Ils seront libérés à condition qu’ils payent une caution. 50.000 Dollars par personne. Le procureur vient de statuer en la faveur de la sanction.

Ted : Très bien, 200.000 Dollars seront versés dans les prochaines minutes si vous me laissez passer un coup de fil à mon banquier. L’argent n’est pas un problème.

Smith : Très bien utilisez mon téléphone. Je vais faire préparer les papiers. Veuillez attendre ici.

Smith quitte la salle, prend le casque qu’on lui tend et écoute la conversation, il semble satisfait de ce qu’il entend. Il prend les papiers et les fait parvenir à l’avocat. Peu de temps après, ils sortent en file indienne, le sourire aux lèvres. Ils sont satisfaits et le font savoir en sifflotant. L’avocat s’extirpe de la colonne et va vers Smith.

Avocat : Mes clients vous remercient, vous avez fait le bon choix.

Smith : Je ne pense pas que ce soit terminé maître.

L’avocat retourne vers ses clients et donne un coup de téléphone. Smith fait un signe de la main et 6 policiers se lèvent d’un bond et foncent vers la porte. Ils montent dans un fourgon qui suit la voiture de la bande de JBL.

La filature est de courte durée puisqu’ils s’arrêtent quelques kilomètres plus loin. Les 4 hommes sortent et entrent dans le bâtiment. Toujours enregistrés, la bande de JBL parlent de leur arrestation et du fait qu’ils soient vite sortis. Ted sort une blague ce qui rend hilare ses collègues. Ils frappent à la porte et JBL et Cesaro les accueillent.

Randy : Nous sommes désolés, mais c’est un peu de votre faute avec votre argent. On s’est fait piéger comme des bleus. J’ai bien envie d’aller leur faire un petit coucou et leur faire comprendre qui je suis.

JBL : Pas d’actions inconsidérées. Vous êtes surveillés et il ne faut pas plus alerter la police. Il va falloir rester un peu au calme, je vais me contenter de mes affaires courantes et sur mon projet pour la ville.

Lesnar : J’ai entendu dire en prison que c’est vous le responsable du meurtre de Regal. C’est vrai ?

JBL : Qui a dit ça ?

Lesnar : C’est un pauvre type qui ne devait pas savoir ce qu’il disait. Vous n’êtes pas un tueur. Vous n’en avez pas l’étoffe.

JBL : Je … Quoi ? Tu veux voir si j’en ai pas l’étoffe, Regal était menaçant, il devenait dangereux. Un petit groupe de personnes avait conspire contre moi et voulait remettre Reagl à ma place. J’ai juste pris mes responsabilités au bon moment. Ce n’est pas moi qui ai pressé la détente. C’est vrai je n’en suis pas capable, mon truc c’est d’échafauder les plans. Revenons à vous, dès que ça se sera calmé, j’ai des gros projets pour vous. Vous allez faire fuir les dernier commençants de la ville, je pourrai ainsi raser cette foutue ville et construire mon rêve. Le plus grand parc d’attraction jamais vu. Ce sera grandiose.

De Burchill : Vous l’avez réellement tué ? Si c’est le cas, ce sera sans moi. Je me barre. Les petites conneries, ça passe mais pas le meurtre. Je ne suis plus là-dedans. C’est fini. Je ne veux pas être accusé de complicité.

JBL : Je ne te retiens pas alors Paul. Un bon à rien en moins. La porte t’attend.

Boom !

La porte est défoncée dans un grand fracas et le brigadier Smith s’enfonce dans la pièce menacant tout le monde.

Smith : John Bradshaw Layfield, vous êtes en état d’arrestation pour meurtre. Quant aux cinq autres, vous connaissez vos droits et vos crimes. Vous êtes arrêtés pour la même raison que plus tôt aujourd’hui. Et cette fois, la prison directement, surtout avec tout ce que vous avez avoué sur le chemin et maintenant.

JBL : Vous n’avez rien contre nous, vous bluffez. Relâchez nous de suite. C’est un ordre, je suis votre maire, votre chef. C’est une violation de propriété, vous aurez de mes nouvelles.

Smith : Popopo, taisez-vous. Vous n’êtes plus rien. Vous êtes déchu. Et pour vous répondre, regardez si je n’ai rien.

Smith s’approche de de Burchill et plonge la main dans sa poche. Il en sort un micro sous l’air désabusé de tous dans la pièce. Il pointe toujours les membres de son arme.

Smith : Alors ? Je n’ai rien ? C’est vous qui m’avez tout donné et j’ai les enregistrements. Ca suffira largement pour vous faire croupir en prison pour un bon moment. Vous allez coopérer et en vitesse. JBL, on va s’amuser nous deux maintenant. On va avoir une sacrée discussion, j’ai l’impression que vous avez des choses à dire.

Cesaro : Ah c’est ce que tu crois !

Cesaro se jette sur Smith et lui fait lâcher son arme, il fait signe aux autres de s’enfuir le temps qu’il le retienne. La petite troupe s’engouffre hors de la pièce laissant Cesaro et Smith seul. Très vite dans leur fuite, il sont rattrapés par Cesaro qui et venu à bout du brigadier, ils s’approchent de la porte lorsque quelqu’un se tient en travers de le leur chemin. Un justicier en noir et jaune se tient devant eux, d’abord surpris puis amusés, ils s’arrêtent un instant et JBL lui ordonne même de se bouger mais il reste bien au milieu du couloir, il appuie sur l’interrupteur ce qui plonge le couloir dans le noir, il avait repéré l’extincteur , il s’en empare et asperge ses opposants puis appuie à nouveau sur l’interrupteur tout le monde se frotte les yeux et tousse. Le justicier fonce alors sur ses ennemis et leur assène chacun à leur tour une droite bien sentie dans la mâchoire qui les fait chuter un après l’autre comme des mouches. Au loin il entend les renforts de police arriver, il rassemble ses ennemis dans un coin et les surveille. Très vite la police suivie de près par Smith qui était revenu à lui arrivent sur les lieux de la capture toujours sous la houlette de Trent ! Smith ordonne à ses collègues de les menotter et d’emmener ça bien loin.

Smith : Qui est vous ? C’est vous qui les avez arrêtés ? Comment vous avez fait ? Répondez moi au moins !

Trent secoue la tête et lève la main en signe de salut, il fait une révérence et s’enfuit par la porte, Smith le suit mais très rapidement, il est largué et retourne s’occuper des personnes qu’il vient d’arrêter. Il revient près de ses collègues lorsqu’ils étaient en train de faire monter tout le petit monde dans le fourgon, c’est alors que l’inspecteur Bobby Roode arrive et félicite son jeune collègue pour ce coup de filet extraordinaire.

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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyMar 30 Sep - 13:10

Promo Commune Seth Rollins/Trent Barreta


Parties 1 et 3 : Gbacca /// Parties 2 et 4 : François /// Partie 5 : A quatre mains



Partie 3





Mon nom, "Seth", est désormais sur toutes les bouches dans les quartiers les plus défavorisés de WFA City. Seuls les aveugles qui vivent dans leurs tours dorées et qui parlent à la TV ne me connaissent pas. Je suis la mort violente, je suis la terreur, je suis le mal suprême. Je suis invincible ! J'ai complètement abandonné ma fausse identité, j'ai pu profiter de la faillite générale de la cité qui a conduit à la faillite de la compagnie d'assurance pour ne plus avoir à passer pour un mouton. Je suis LE loup... je suis LE berger. Chaque nuit alors que je patrouille à la recherche de victimes, je vois mes symboles, ma croix à huit branche, mon masque de la peste. Et il y a des offrandes, accompagnés de prières de ne pas venir tuer dans leur demeure. J'en ai vu d'autres qui me suppliaient de partager mon pouvoir avec eux. Je les réunis dans l'ancienne église, m'emparant des symboles de leurs anciennes fois. Je leur fais brûler le peu de bien qui leur reste et je leur demande de se dévouer corps et âmes à moi. Et ils le font. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont plus d'espoir. Parce que je suis devenu leur dieu. Un dieu impitoyable, implacable, invincible qui choisit ses victimes uniquement par hasard. Je ne fais aucune différence entre ces insectes stupides. Un insecte reste un insecte peu importe que son nid soit plus confortable ou non. Certains d'entre eux m'aiment. Pas tant par peur que par admiration. Alors que tout s'effondre autour d'eux, je suis un point de repère fixe. Je tuais avant l'amplification de la crise, je continue de tuer. Ils se sentent protégés par ma puissance. Et ils ont raison, ceux qui m'abandonnent tout, ceux-là seront invités à vivre avec moi lorsque j'aurai fait de cette ville l'épicentre du chaos. Personne ne s'oppose à moi. Pas même le justicier. Ceux qui croient en lui doutent de plus en plus. Ils pensent qu'il les a abandonné. Je suis pourtant persuadé qu'il pense faire leur bien en continuant sa lutte contre la corruption au sein de cette ville. Il n'a pas compris qu'il était trop tard. Il n'a pas compris que la ville était déjà perdu... pour eux. La ville, maintenant c'est moi et personne n'y peut plus rien.

De retour dans mon église, renommée Le Sarcophage, décorée selon mes goûts, la fontaine sanglante là où se trouvait l'autel du faux dieu est du plus bel effet notamment. Assis sur mon trône d'airain, je regarde mes disciples allez et venir. Un homme de petite taille, visiblement désespéré est conduit par deux molosses qui se sont autoproclamés ma garde d'élite, je les laisse faire, je suis l'essence même du chaos, je n'ai pas à instaurer d'ordre au sein de mon troupeau. Ils le jettent à mes pieds. Je le regarde de haut. Une de mes concubines, Britani, issue d'une famille aisée mais que les parents ont visiblement oublié d'aimer ce qui l'a conduit vers moi, affirme à ce petit homme qu'il n'est pas digne de fouler le même sol que moi et qu'elle va l'égorger en mon nom. La perspective de voir le sang gicler de la gorge de cet insecte est réjouissante, mais je ne peux tolérer qu'on parle en mon nom. Je suis le seul à connaître mes pensées, aucun insecte ne peut y accéder. Je me lève donc de mon trône, saisit le couteau des mains de Britani et lui enfonce dans l'œil droit. Elle n'hurle pas longtemps. Mes gardes d'élite autoproclamés emmènent son corps tandis que je lèche le sang sur le couteau. Au moins, son sang était bon. La nourriture variée aide les insectes à être meilleurs en bouche. Sur ma droite j'aperçois deux prétendantes au trône, qu'elles se sont crées, de concubine numéro s'écharper. Il n'en restera bientôt qu'une. J'adore ça. " Que me veux-tu ? Je demande, avec l'aplomb du dieu que je suis au petit homme agenouillé à mes pieds.
- Je vous demande un service monseigneur, me dit-il du ton le plus pathétique qu'il peut sans doute.
- Je ne suis pas ton seigneur. Je n'ai pas de service à te rendre, je lui répond, sèchement. Je ne suis pas un souverain, je suis un dieu, les insectes n'ont pas l'air de comprendre.
- Je... alors...
- Tu m'ennuies, je le coupe, savourant la peur grandissante au fond de sa pupille.
- Je viens vous prier, me dit-il.
- Ton dieu écoute ta prière, je lui répond.
- Ô Seth, ô dieu tout puissant, j'aimerai que tu frappes du seau de la vengeance les dénommés Bray, Anderson et Sami Wyatt, trois frères qui ont tout pris à mon association, l'Egalité des Chances. Ils ont massacré tout le monde, Goldie et Vladimir. Et comme il n'y a quasiment plus de cliniques, les places sont chères. Mes amis ne s'en sortiront pas. Aussi je vous demande, de les choisir eux comme vos futures victimes.
- Pourquoi répondrai-je à ta prière plutôt qu'à une des leurs, je lui demande en montrant la foule de croyant dans mon Sarcophage.
- Parce que je vous donne la seule chose que j'ai, me répond-il avant de se tailler les veines devant moi, se condamnant ainsi à mort.
- J'exaucerai ta prière, je lui susurre à l'oreille, ta ferveur m'a plu. Ton dieu ne t'oubliera pas ". Il s'effondre, un sourire sur le visage. Il est persuadé que j'exaucerai son vœux. Cette ferveur est magnifique. Elle mérite d'être récompensée, pas pour lui, mais pour montrer à mes autres adeptes ce qu'il faut faire pour que je m'intéresse vraiment à eux.

Trouver la famille Wyatt, enfin ce qu'il en reste fut une chose aisée. Ils font peur aux gens du quartier dans lequel ils résidaient. Je ne peux pas tolérer ça. La seule source de peur dans cette cité, c'est moi. Une personne s'est levée contre eux, il y en a toujours pour se lever. Tout ce que les insectes purent me dire c'est qu'il s'appelait Dean Ambrose. Il était mort désormais, et l'espoir qu'il avait fait naître avait disparu avec lui. Il avait emporté Sami et Anderson Wyatt avec lui mais la vraie source de la peur n'était pas eux. La source de la peur des Wyatt, je l'appris d'un insecte, que je massacra car ses informations m'avait courroucé, résidait dans "le patriarche" Bray Wyatt. D'après l'insecte informateur, il se faisait passer pour un dieu. Il se prenait pour un gourou. Je ne peux tolérer ça. JE suis dieu. Lui n'est qu'un insecte qui se prend pour dieu. Il ne doit pas seulement mourir... je dois l'humilier. Et je sais que ça arrivera. Comme tous les insectes qui se prennent pour dieu, il est rejeté par ceux qui vivent dans les normes des insectes et il fédère autour de lui une cours d'insectes déviants, d'insectes malheureux, d'insectes miséreux. Leur nid est dans le métro, dans une zone peu éclairée par des lumières bleutées. Ses adeptes tentent de m'arrêter. Le gaz effrayant fait son effet. Ils s'entretuent. Je sais qu'il est là. Je sais qu'il les voit s'entretuer. J'aperçois ses yeux brillants d'une lueur malsaine malgré l'obscurité ambiante. Puis j'entends son rire. Il embrasse un blessé avant de l'achever en lui tordu le cou. Il chante une chanson à son cadavre qu'il tient dans les mains. " Don't fear the reaper" fredonne-t-il. " Baby take my hand...don't fear the reaper We'll be able to fly...don't fear the reaper ", continue-t-il en parlant comme il parlerait à son enfant, sans même faire attention à moi. Visiblement, il veut contrôler notre confrontation puisqu'il souhaite parler en premier. Je sais que l'interrompre ne servira à rien. Je sais comment fonctionne les insectes de son genre. Un simple faux berger, voilà ce qu'il est. Il rit de nouveau. Il tient toujours le cadavre contre lui. Il me regarde, son chapeau, probablement blanc à l'origine, visé sur la tête cache à peine ses yeux. Sa barbe est longue, ses cheveux également. J'imagine qu'il s'agit là d'une façon de se démarquer de la masse. Stupide. Il porte une chemise hawaïenne et un pantalon sales eux aussi. Toujours histoire de bien faire comprendre qu'il est différent des autres. Stupide. Il est au milieu des cadavres des siens et il s'en moque complètement. J'admire cette qualité. Il rit toujours. Il veut me faire comprendre qu'il ne craint rien ni personne, qu'il ne prend rien au sérieux. Je vais lui apprendre qu'il se trompe. Mais pour le moment, je vais m'amuser à jouer selon ses règles. Pour un insecte comme lui être battu à son propre jeu s'avérera une plus grande humiliation que la mort elle-même. La mort, il l'appelle, il la désire, il la chérit. La mort est sa compagne. Je la lui ferai rejoindre... mais pas dans le métro. Pas sans que ceux qui le craignent au lieu de me craindre ne le voit réduit à un stade de développement moindre encore que le leur.

" Alors c'est donc ça le grand Seth ? Se moque-t-il. Ah ah ah c'est donc ça "dieu". C'est toi qui veut prendre le contrôle de la ville ! Pourtant... vois-tu, vois-tu, tu n'es... qu'un homme. Un pauvre homme. Tu es encore un de ces faux prophètes. Une de ces fausses lumières. Tu prétends posséder des pouvoirs que tu n'as pas. Tu prétends être immortel, être au-dessus de la masse. Mais tu n'es rien de tout ça mon cher ami. Nan nan nan, tu n'es qu'un de ces menteurs qui tirent les ficelles dans cette ville. Tu n'es pas différent d'eux. Tu as la même soif de pouvoir qu'eux. Tu as les mêmes envies qu'eux. Tu veux être une idole à ta façon. Ta came à toi c'est d'être pris pour dieu alors que la came des autres c'est de passer à la télévision. Ta came à toi c'est de tuer directement alors que les autres préfèrent dominer de plus loin. J'aime ce côté terre à terre en toi. Ouais j'aime ça. Mais tu vois. Tu n'es rien de plus qu'eux, il désigne les cadavres autour de lui en continuant de s'approcher, tu n'es rien de plus que moi. Sœur Abigaëlle m'avait prévenu de ta venue. Elle m'avait dit "Bray mon fils, tu verras, le diable sera séduisant. Tu aimerais ses manières. Tu voudras croire en lui. Mais tu seras déçu mon fils. Car le diable n'en sera pas véritablement un. Il ne sera qu'une âme égarée de plus. Une âme qui a embrassé le monstre qui est lui. Une âme qui est devenu le monstre qui est en lui. Mais rien de plus. Il viendra, il viendra pour toi Bray. Il viendra pour tuer Bray. Car ton existence le dérangera... oh oui Bray, et tu sais pourquoi ? Parce que son rêve le plus profond, c'est d'être toi, d'être l'élu car il a cru ce que les autres lui ont dit, il a cru les véritables monstres, il a cru qu'il était raté. Comme il n'a jamais été aimé, comme il a été haï, il rendra sa haine au centuple. Ca sera beau. Mais ça sera vain. Son monde s'effondrera et il ne restera plus que toi Bray. Illumine-le Bray. Illumine-le cet ange de la mort. Je t'offre une chance de t'en sortir "Seth" toi qui n'a pas d'identité propre, toi qui t'identifie à un dieu égyptien qui n'a plus de croyant depuis des millénaires, toi qui te prend pour l'essence même du chaos. Laisse-moi te guider, laisse-moi te libérer, rejoins-moi Seth !
- Tu parles trop, je lui répond simplement, beaucoup trop. Tu aimes sans doute t'écouter parler, mais ce n'est pas mon cas. Je suis un dieu... tu n'es qu'un faux prophète Bray. Je suis la peur. Je vais te faire disparaître et absorber la peur que tu as créée. Adieu ".

Je déclenche mon gaz effrayant. Il commence par rire, se croyant sans doute immunisé. Il découvre alors que ce n'est pas le cas et c'est moi qui ris, intérieurement, derrière mon masque de mort. Il est recroquevillé sur lui-même, en position fœtale et appelle cette "sœur Abigaëlle" qui l'a sans doute abandonné d'une façon ou d'une autre lorsqu'il était tout jeune. Je le traîne à travers les couloirs sombres du métro qui ne circule plus depuis la crise. Je le remonte à la surface. Il est toujours apeuré. Je les jette aux pieds des insectes qui guettaient de la surface le résultat de notre entrevu. Ils le voient, comme le nourrisson qu'il a toujours été. Ils n'ont plus peur de lui. Je me contente de partir. J'entends les hurlements d'agonie. Les insectes viennent de dévorer celui qui s'est pris pour leur guide. Je les regarde faire, satisfait de mon oeuvre. Les insectes font preuve d'une jolie barbarie. Il lui arrache les bras, les jambes. C'est magnifique de cruauté. Ils se tournent ensuite vers moi et baissent leurs yeux. Ils savent que je suis LA peur. Ils savent que je suis dieu. Ils sont en mon pouvoir, comme le sera bientôt le reste de ma ville. Je retourne à mon repaire, satisfait d'avoir accompli ma mission. Bientôt arrivé sur mon trône, d'autres adeptes viennent me donner leur vie dans l'espoir que j'accomplisse leur prière. Toutefois, maintenant que le geste est banalisé, il ne vaut plus rien... alors je fais le tri et je n'en accomplis plus aucune. Il n'y a pas de règles. Il va falloir qu'il se mette ça dans le crâne. Dieu est bien souvent sourd aux prières des insectes. Et quand ils croiront qu'il s'agit de la règle, alors j'exaucerai plusieurs de leurs prières. Tout cela est tout simplement passionnant.

Je suis maintenant au sommet de WFA City. Que les insectes prétendument les plus influents ou les plus puissants le sachent ou pas, c'estun fait. je ne peux plus arrêter. Je suis parvenu à mon objectif premier. J'ai pris la ville au justicier... sauf qu'il ne le sait pas encore. J'aurai sans doute pu le traquer et le tuer dès à présent... mais ça aurait été trop simple. Je veux qu'il souffre encore, qu'il souffre plus. Pour le moment il est trop absorbé par sa lutte contre les dernières poches de corruption pour remarquer ce que j'ai fait de sa ville. Je dois le toucher dans un de ses points névralgiques pour qu'il remarque que tout le système est atteint. J'ai été, je le crains, trop subtile, même pour le justicier. Et l'opportunité de le frapper quasiment directement me vient rapidement. Un des mes fidèles adeptes m'informe que certains, dans les zones de la ville que je contrôle, ont fait appel à deux soi-disant super héros, eux aussi costumés. Super Eric et The Hurricane, ils sont nommés. Je me fous de leur véritable identité, c'est eux que je dois détruire, le symbole qu'il représente, la forme d'espérance, de joie, qu'ils représentent. Et puis entre crétins costumés ils doivent se connaître, je suis sûr que le justicier les connaît, si je les attrape eux, je le toucherai lui. Les adeptes m'informent qu'ils enquêtent sur moi, qu'ils tentent de chercher à savoir ma "véritable" identité. Je tue l'adepte. Ma véritable identité est Seth. Qu'il ait pu en douter fait de lui un être indigne de vivre. Je quitte mon Sarcophage et je me dirige dans la zone indiquée par l'adepte. Les deux prétendus héros ont dû faire un travail de fourmi puisqu'ils sont arrivés dans la compagnie d'assurance où Colby Lopez travaillait autrefois. Ils profitent de l'abandon de l'immeuble, quasiment en l'état, pour fouiller, cette nuit, dans les différents bureaux. Pendant quelques instants, je suis admiratif. J'ai fait la même erreur que le justicier. Il a négligé, sans s'en rendre compte sa ville. et moi j'ai négligé deux fourmis que je considérais comme inoffensives mais qui s'avèrent bien plus coriaces que ce que j'aurai cru. Si ils parviennent à leur fin, s'ils révèlent mon costume de Colby Lopez, ils détruiront le symbole. C'est maintenant une affaire personnelle entre eux et moi. Je ne peux plus me contenter de les tuer pour attirer le justicier. Je dois les tuer, pour éviter qu'ils n'ébranlent ma suprématie. Leurs morts attireront le justicier, ce sera, finalement, un simple bénéfice supplémentaire.

J'entre dans le bâtiment par la porte de derrière qu'ils ne connaissent sans doute pas. J'avance, sans bruit, jusqu'à l'étage où ils se trouvent. Je les entends discuter. " On est sur la bonne voie Eric, dit Hurricane, on va pouvoir l'arrêter l'enfoiré qui pourrit la vie des gens ! Et on sera de vrais héros ! On va rendre à cette ville l'amour et la confiance qu'elle nous a donné !
- Tu crois vraiment qu'un type qui bossait dans les assurances ait pu devenir un véritable super vilain ? S'interroge Hurricane.
- S'il aimait son travail, c'est possible, tu sais les assurances, les banques, les politiques, c'est un véritable repère de Super Vilain, assure Super Eric.
- Il y a quelques années on t'aurait accusé de communisme après avoir prononcé de tels propos, se moque Hurricane.
- Parle pas de communiste... on est arrivé trop tard pour sauvé les gars de l'association de l'EoC, soupire Super Eric.
- Oui... souffle à son tour Hurricane. On est même arrivé trop tard pour leur rendre justice. C'est cet enfoiré de Super Vilain qui a eu Bray... et surtout qui l'a livré à la population faisant ressortir ce qu'il y a de pire en eux ".

Ils sont bien informés, je me dis en les écoutant, j'ai vraiment été négligeant, comme quoi un dieu se doit de rester attentif à ce que font les insectes, tous les insectes, sinon, il ne voit que presque trop tard ce genre de choses. Je continue de les écouter, leur conversation pourrait s'avérer plus intéressante encore. " On aurait dû arrêter les Wyatt, maugrée Super Eric, le pire là dedans, c'est que ce brave Dylan ait soi venu à faire appel à ce maudit Super Vilain.
- Oui... il a trahi tout ce en quoi il croyait, affirme Hurricane, il a été jusqu'à se suicider pour obtenir vengeance.
- Il a tout perdu, tout... par notre faute, se maudit Super Eric. Et il n'est pas le seul. Nous devons l'arrêter. Il n'y a que nous. Carlito et Joe ne nous écoutent pas. Ils ne nous prennent pas au sérieux. Ils vivent dans leur bulle. Le Jobber Jungle c'est bien... mais c'est éloigné des quartiers où sont massés la majorité de la population.
- Oui... et Trent qu'on ne voit plus, affirme Hurricane. Je suis sûr qu'on aurait pu aller encore plus vite dans l'enquête s'il nous avait accompagné.
- Mais c'est pas grave, poursuit Super Eric, nous sommes des Super Héros, ce n'est pas parce que nous travaillons dans l'ombre que ce que nous faisons est moins important ! Aider les gens, sauver des vies, voilà notre mission ! Alors quand un Super Vilain se dresse sur notre chemin il est de notre devoir de l'arrêter !
- Regarde ! Ce type là... ces arrêts maladies... ils correspondent en tout point avec les informations qu'on a eu en fouillant dans les dossiers que la police n'avait pas encore brûlé de ce Mensah-X ! S'exclame Hurricane.
- Tu crois que... ce Seth, serait Colby Lopez ? S'étonne Super Eric. Il n'a pourtant pas l'air bien dangereux et puis cette coiffure est un peu stupide non ? Regarde ce qu'il est écrit " très bon employé, discret, sans aucun signe de caractère distinctif " !
- Ca doit faire des années que ce mec tue... assure Hurricane. Des années... la police n'a pas élucidé bon nombre de meurtre. Je ne sais pas ce qui l'a poussé à changer de méthode pour devenir Seth mais, il a dû avoir un choc.
- Et finalement ce Colby Lopez c'était son costume à lui. Regarde, ça dit qu'il n'a jamais venu chercher sa prime de licenciement, affirme Super Eric, personne n'agit comme ça, personne de normalement constitué en tout cas ".

Je sors de l'ombre et j'applaudis. " Vous étiez si prêt du but, leur dis-je, les faisant reculer de quelques pas, vous étiez tout prêt de faire un déicide. Malheureusement pour vous, ça n'arrivera jamais. Quand je pense que personne ne vous a jamais pris au sérieux parmi les insectes que vous êtes. Personne... et pourtant vous fûtes ma plus grande menace...
- Ce n'est pas fini Seth ! Réplique Hurricane ! Nous allons t'arrêter maintenant " !

Il se jette sur moi. Je saisis son bras droit et je le casse. Je n'ai pas chaumé depuis que je contrôle la ville. En prévision de mon combat contre le justicier, j'ai appris de nombreuses techniques de combat maîtrisée par les insectes afin de m'assurer la victoire sur lui, en plus de l'utilisation de mon gaz bien sûr. Super Eric a profité de l'attaque de son partenaire. Je ne l'ai pas vu arrivé. Il m'envoie une droite après un saut aérien qui me fait reculer de quelques pas. Mon masque de docteur de la peste est abîmé. Il me faudra en reprendre un autre en vue de mon combat face au justicier. Super Eric se déchaîne. Il m'envoie des coups de poing et des coups de pied. La vue de son ami en danger a réveillé le "super héros" qui était en lui. " Tu n'es pas un dieu, m'assène-t-il, rien qu'un homme " ! J'envoie une pression de gaz. Je vais lui montrer le pouvoir d'un dieu. Toutefois sa plus grande peur... n'est pas comme celle des autres. Sa réaction me surprend. " Hurricane ! Sauve-toi ! Sauve-toi ! Je vais tout faire pour retenir ce monstre ! Sauve-toi ! Le plus important c'est notre combat " ! Sa plus grande peur est donc de perdre son ami. C'est touchant, mais surtout inattendu. Voilà donc le bois dont sont faits les justiciers. Super Eric passe derrière moi et tente de m'étrangler pour me retenir. Je vois Hurricane se relever. Il ne veut pas partir. " Sauve-toi ! Je ne sais pas combien de temps je vais tenir " ! Hurle-t-il, effrayé par mon gaz malgré tout. Hurricane quitte la pièce par la fenêtre utilisant son "Hurri-grampin". Je dois l'arrêter. Je ne peux permettre qu'il révèle mon identité secrète. Je suis dieu. Seth est Seth ! Il ne peut rien être d'autre. Mais malgré mon gaz, Super Eric s'accroche à moi. Il a plus peur de voir mourir son ami que du monstre que je suis. Je tente de me dégager, mais il n'y a rien à faire. Je n'ai d'autre choix que d'utiliser une des armes que je réservais au justicier. Je parviens à appuyer un grand coup sur mon ventre... et dans mon dos, une lame aiguisée se déplie et transperce de part en part Super Eric qui continue à serrer mon cou jusqu'à ce qu'il ait expiré son dernier souffle.

Je n'ai pas de temps à perdre. Je dérobe la panoplie de gadget de Super Eric, afin de gagner du temps, et je me lance, à l'aide de son stupide grappin à la poursuite d'Hurricane. Je le rattrape après une poursuite, trop longue à mon goût, sur le toit d'un immeuble à proximité du Jobber Jungle. Malgré son bras cassé, Hurricane est allé loin, plus loin que ce que j'aurai cru avec une telle blessure. Il est en nage, épuisé, à la limite de la rupture et alors que d'un coup sec par derrière je brise sa jambe gauche, il continue de ramper vers ce fameux bar qui semble être leur "camp de base" ou quelque chose au nom stupide que donnent les insectes se prenant pour des êtres extraordinaire. Porté par sa mission, il rampe, sur un bras, pathétique. Je lui brise l'autre jambe. Il hurle. Mais il continue de tenter d'avancer, sans se retourner, il ne semble plus voir que son objectif. Je lui brise le bras gauche. Il ne se retourne pas. Il a des larmes aux yeux, il saigne, abondamment, à cause des fractures ouvertes, il sait qu'il va mourir, pourtant, il ne pense qu'à retransmettre les informations qu'il possède sur moi. Je lui brise le dos. Cette fois c'est terminé. Hurricane est mort, si près de son but et pourtant si loin. Pendant un instant, j'admire sa volonté presque digne de ma volonté divine. Je reste actif toute la nuit, je fais brûler les immeubles autour de l'endroit où je portais mon costume de Colby Lopez ainsi que l'immeuble en question. Je prépare également mon plan pour le Grand Soir car je sais maintenant que je vais avoir l'attention du justicier. Mais pour m'en assurer... à peine la nuit tombé, mes adeptes plantent sur des croix, devant le Jobber Jungle les corps brisés, nus, des deux prétendus sauveurs. Quant à moi, j'attends le justicier sur le toit de mon sarcophage, non sans m'être assuré que mon plan est en place et que toute la ville, intéressante, soit au courant. L'heure de la confrontation finale est venue.

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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyMar 30 Sep - 13:13

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Parties 1 et 3 : Gbacca /// Parties 2 et 4 : François /// Partie 5 : A quatre mains



Partie 4






Ca fait exactement 14 jours que JBL et sa bande ont été arrêtés et le brigadier Smith n’en démords pas, c’est son enquête ! Il veut faire couler les six hommes et pour un long moment. Des longues heures d’interrogatoire, des multiples fouilles dans tous les bâtiments et propriétés de JBL, des fouilles minutieuses dans les comptes et bien plus. Smith est sur tous les fronts, et le fait seul. Malgré les insistances de Bobby Roode, il refuse toute aide et veut conclure cette enquête lui-même. Arrêter le meurtrier de Regal, faire couler le maintenant ancien maire et tous ses portes flingues. Il en tient déjà 5 mais il est persuadé que ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Mais surtout le point qui lui cause quelques soucis, c’est l’identité du justicier masqué. La personne qui l’a aidé à mettre la main sur le groupe d’individus. Il est plongé dans ses pensées assis à son bureau en triturant un paquet de feuilles remplies de pensées couchées sur le papier. Il semble totalement à l’ouest alors que son supérieur Bobby Roode s’approche de lui.

Roode : Alors gamin, tes impressions ?

Smith : J’ai surtout l’impression qu’on ne connait pas toute l’histoire, les tenants et les aboutissants. J’ai l’impression que ca va plus haut. Comment JBL aurait-il pu raser la ville en toute impunité, il lui fallait des soutiens de poids un peu partout. Heureusement qu’on a trouvé des preuves écrites de tous ses mouvement d’argent, il a dû surement graisser la patte à beaucoup de monde. En particulier au meurtrier. On devrait pouvoir trouver des corrélations entre les numéros et des noms. J’espère que ca va nous permettre d’avancer dans la bonne direction. On m’a déjà fait parvenir quelques noms possibles, il faut juste trouver une correspondance dans les papiers.

Roode : Ah bon ? Quels noms ? Je peux peut-être t’aider …

Smith : Un certain Brooks. Il serait à la tête d’un cartel de trafiquants de drogues, artisan de la prise de pouvoir de JBL, un certain Lee, surement un japonais, entrepreneur dans le transport inter frontalier. Puis j’ai une grosse inconnue, plusieurs petits versements vers un compte encore un inconnu. Je sens qu’on se rapproche, on va bientôt résoudre une partie du mystère. D’ailleurs, je vais aller m’entretenir avec JBL a propos des mouvements sur ses comptes.

Roode : Je peux venir ?

Smith : Si vous n’y voyez pas d’inconvénients, j’aimerais y aller seul. Je veux lui montrer que j’ai pas peur de lui, et qu’au final , il sera derrière les barreaux.

Roode : Très bien.

Roode s’en va en ayant l’air un peu contrarié alors que Smith rassemble ses dossiers et les range dans un tiroir. IL prend la direction de la salle d’interrogatoire.

Smith : Bon John, je vous laisse encore une chance. Avec qui travaillez-vous ? Quelles sont les personnes qui ont financé votre campagne. Avec qui collaborez-vous ? Dites-moi tout et on pourra discuter d’un arrangement. Vous savez déjà que vous allez en prison et pour un long moment alors balancez tout.

JBL : Je travaille seul.

Smith : Arrêtez de raconter n’importe quoi, j’ai plein de nouvelles informations. On a épluché vos comptes. Vous avec reçu de grosses sommes de l’étranger, mais vous en avez dispatché beaucoup autour de vous, Brooks, patron d’un cartel, Lee, propriétaire d’une entreprise de transport, ca ne vous dit rien ?

JBL : Ce sont juste des pions, Phil Brooks me sert d’intermédiaire pour quelques affaires, et il profite de mes contacts. Quant à Lee, il transporte beaucoup de choses pour moi. Mais tout ce qu’il y a de plus légal.

Smith : C’est bizarre, je les ai fait venir ici et ce n’est pas ce qu’ils m’ont dit. Brooks m’a parlé de vous, il vous a qualifié en tant que chef d’un consortium pour le projet de parc d’attractions. Il m’a surtout dit qu’il bossait pour vous-même, que c’est vous qui êtes à la tête du trafic de drogue. Vous êtes le chef et que c’est ce même Lee qui transportait les nombreuses cargaisons de drogues. GHB, marijuana, cocaïne, methamphetamine. Que des bonnes choses. Ils m’ont assuré que c’est vous leur chef, que vous orchestré tout. J’ai tendance à les croire. Encore un chef d’accusation à ajouter à votre casier. Les peines s’allongent, un peu comme votre bras. Vous voulez une peine assouplie ? QUI A TUE REGAL ? Arrêtez de vous taire, vous n’avez plus rien à perdre …

JBL : Pauvre garçon. Vous me faites pitié. Vous croyez tout savoir mais vous êtes  le plus ignare de tous. Vous faites confiance à des gens qui ne le méritent pas. Vous bossez pour des gens qui eux même sont dans ma poche. Vous êtes une marionnette. Votre commandant, Kofi Mensah, c’est le plus pourri de tous. HAHAHA. Il est le tronc de cette organisation ! De lui partent un bon nombre de ramifications, vous seriez surpris du nombre de personnes que j’ai su corrompre.

Smith : Je ne vous crois pas, on est intègre dans la police. Jamais il n’aurait fait ça.

JBL : Il faut que je vous donne son numéro de compte ? Vous avez du surement trouver mon registre, à la lettre M, le deuxième compte, cherchez bien et vous verrez que je ne mens pas. Votre collègue Kozlov, non ? A la lettre K ? Ca ne vaut pas la peine d’en dire plus, vous en avez déjà assez.

Smith : Surement pas, continuez. Ca commence à m’intéresser.

JBL : Fini ! Je veux mon avocat maintenant. Et laissez-moi retourner dans ma cellule. J’en ai fini pour aujourd’hui.

Smith : Très bien. Ce n’est pas fini, vous cracherez tout, ce n’est qu’une question de temps.

Smith qui sort furibard la salle et retourne vers son bureau en scrutant de tous les côtés, il ressort ses dossiers et fouille dans le répertoire de JBL, en effet, des numéros de comptes figurent aux lettres M et K.

Il les range de nouveau et ferme le tiroir à clé puis quitte le commissariat en direction de sa maison. Il a eu le temps de réfléchir et fait demi-tour, il va en direction du Jobber Jungle, il sait très bien qu’il a besoin d’aide et qui de mieux que le justicier qui l’a aidé à arrêter JBL. Il a fait le rapprochement avec The Hurricane et Super Eric, Smith sais très bien que les deux héros passent parfois au Jobber Jungle et que les patrons seront à même de le diriger vers eux qui le dirigeront vers le justicier en jaune et noir. Il ne connait pas son nom mais il est déterminé à le découvrir. Il gare sa voiture dans la ruelle proche du Jobber Jungle et y pénètre.

Encore une fois le Jobber Jungle est désert, en même temps c’est un peu normal, il est quinze heure, ce sera un peu plus actif ce soir. Seul Carlito et Joe sont assis à table attendant patiemment le soir. Ils jouent aux cartes en sirotant un petit cocktail à la couleur étrange, spécialité de la maison.

Smith : Bonjour messieurs. Je réponds à votre invitation de l’autre fois. Puis j’en profiterai pour vous demander quelque chose.

Carlito : Très bien ! Vous prendrez quoi ?

Smith : Oh je suis en service, un cocktail sans alcool.

Joe : C’est parti pour un Troulbide.

Smith : Un quoi ? C’est quoi ça.

Carlito : C’est du jus d’orange, du sirop de canne et un ingrédient secret.

Smith : Bon je vais prendre un coca alors, je sais l’effet que ca aura sur moi.

Joe : Ca roule alors. Vous vouliez nous demander quelque chose ?

Smith : Vous connaissez le justicier jaune et noir ?

Joe : Nope jamais vu.

Carlito : Idem. Vous avez essayé de demander à Eric et Hurricane ?

Smith : Je comptais leur demander mais je ne sais pas où les trouver, je pensais qu’ils seraient peut-être ici.

Carlito : Non ils sont partis y’a une demi-heure mais je peux les faire venir d’un claquement de doigt.

Smith : C’est vrai ? Je veux voir ça

Carlito s’approche du bar, il ouvre une pompe et hurle dedans …

-  LES GARS ! QUELQU’UN VEUT VOUS VOIR !

Smith est étonné de ce qu’il vient de voir, mais quelques secondes après le cri strident de Carlito une fumée épaisse sort de la porte qui donne sur l’arrière. Elle est ouverte et les deux Super Heros apparaissent.

Super Eric et the Hurricane sont là. Attention, nous sommes infaillibles ! Menteur, Tricheur, Voleur nous voilà !

Joe : C’est bon les gars, c’est juste le brigadier Smith, on a pas de problèmes.

Carlito : Vous comprenez depuis l’autre fois on aime mieux garder quelqu’un sous le coude. Ils squattent notre cave et remplacent les futs quand il faut et qu’ils sont présents.

Eric : Oui chef, nous sommes présent, nous sommes toujours prêts à aider la police !

Smith : Ca tombe bien, je cherche un de vos collègues le justicier en noir et jaune par contre son nom je ne sais pas. Vous voyez de qui je parle.

Hurricane : Pas trop non, je le connais de nom mais rien de plus, jamais vu en personne, jamais vu en photos. Mais je sais tout ce qu’il a déjà fait pour la ville, il arrête des petits criminels, il fait ce qu’on faisait. Il nous pique notre travail. Mais justice est rendue c’est le principal.

Eric : Si on sait, on vous prévient pour sûr.

Smith descend son coca et remercie les 4 hommes pour leur aide. Il s’en va en faisant un signe aux deux héros pour leur coup de main.

Carlito : C’est sérieux ? Vous ne le connaissez pas ?

Eric : Nous pas trop. Mais j’ai une petite idée pour le trouver et j’ai même une idée sur son identité mais je n’en dirai pas plus, Hurricane, tu vois de qui je parle ?

Hurricane : Je crois oui. Allons-y ! On vous tient au courant les gars !

Les deux héros quittent le Jobber Jungle en trombe et sautent sur le Super Scooter d’Eric ! Ils sillonnent la ville et s’arrête devant un magasin déserté. Eric attrape une pierre et fracasse la vitrine déclenchant l’alarme qui hurle à souhait. Après une bonne trentaine de secondes, le justicier masqué arrive en trombe et leur fait face. Eric et The Hurricane sont aux anges, ils sont parvenu à appeler le justicier inconnu.

Eric : On y est parvenu Hurricane, on est parvenu à faire venir Trent ! Je sais que c’est toi qui est derrière le masque, j’en suis certain même.

Le justicier fait non de la tête et tourne les talons.

Hurricane : Trent revient ! On veut juste te parler, le brigadier Smith a besoin de toi pour faire couler JBL une bonne fois. Il ne nous a pas dit ce dont il avait besoin mais il a clairement besoin de toi.

Trent : Je l’ai déjà aidé une fois. Je ne vais pas faire son travail non plus. Je les lui ai livré sur un plateau, maintenant qu’il fasse parler les preuves.

Eric : Oui mais il veut de l’aide pour trouver l’assassin de Regal.

Trent : Dites-lui que je veux bien lui parler cinq minutes, pas plus. On verra par la suite. Là des gens ont besoin de moi. Vous savez comment me joindre. Au Jobbe Jungle, et démerdez vous mais je ne veux personne dedans, juste vous, Carlito et Joe pas plus. Et pas un mot aux autres me concernant.

Hurricane : Ca marche, on fermera la porte, et rentre par l’arrière.

Trent : A plus.

Trent quitte les deux héros et retourne vers la ruelle dont il est apparu. Alors que Eric et Hurricane entrent dans un conciliabule en plein milieu de la rue.

Hurricane : Pourquoi tu as parlé de Regal, il n’en a jamais parlé avant.

Eric : Il lui faut une motivation, je sais qu’il veut les mettre en cage depuis le début, il me l’avait dit. Je n’ai fait que lui donner un coup de pouce.

Hurricane : Oui mais bon …

?? Alerte au secours

Hurricane : Allons-y, vite !

---

Smith arrive au Jobber Jungle et suit les indications qu’il a reçu des deux Super Heros, il entre par l’arrière et patiente à une table alors que Joe, Carlito, Super Eric et Hurricane sont installés au bar. Les 4 hommes parlent du justicier alors que Smith commence tout doucement à s’impatienter. Il interpelle Hurricane mais ce dernier lui répond qu’il va venir, il lui a promis. Promesse donnée, promesse tenue, sinon ce n’est pas un justicier. Il passe la porte sous les regards hébétés de Joe et Carlito !

Trent s’approche de la table de Smith et lui tend la main. Main à laquelle Smith répond respectueusement.

Smith : J’ai besoin de vous, vous devez m’aider, j’ai déjà trouvé beaucoup de choses, je peux vous en faire part mais asseyez-vous.

Trent s’exécute et prend une chaise. Il retrousse mon masque intégral jusqu’au nez pour pouvoir converser avec son interlocuteur.

Smith : Une bonne partie de la ville est corrompue, des membres de la polices sont corrompus, et JBL travaille avec des trafiquants, il a payé une personne pour tuer Regal et j’ai son numéro de compte mais pas moyen de retrouver le possesseur. Je continue à travailler dessus, ca viendra. J’ai déjà un nom dans le coin de la tête mais ca me parait tellement énorme que je ne peux y croire. Une fois que j’aurai des infos sûres, tu … enfin vous serez au courant, malgré tout, je sais que vous êtes quelqu’un de bien et que vous vous n’êtes pas entré dans la machine de JBL. Je ne suis sûr que de vous. C’est pour ça qu’il me faut votre aide. On ne parle que de vous à la télé à un point tel que vos deux petits copains ici présents le prennent un peu mal. Ils sont tristes que vous attrapiez tout le monde parce qu’eux n’ont plus rien à faire. C’est de bonne guerre et vous trois, vous nous facilitez bien la tâche, de mon côté je suis focalisé sur mon enquête.

Trent (modifiant sa voix): Et que puis-je faire pour vous aider ?

Smith : Et bien une fois que je serai sûr de mon idée, j’aurai besoin de vous pour arrêter ce criminel.

Trent : Très bien, vous saurez comment m’appeler, venez assez tôt ici, et demandez moi à Joe ou Carlito.
Smith : OK, je vous laisse. Merci de m’avoir écouté et de m’aider.

Smith quitte les lieux en saluant tout le monde. Trent s’approche du comptoir. Hurrciane et Eric sont excités comme des puces.

Hurricane : On peut leur dire ? On peut leur faire confiance mon gars. Ils peuvent savoir qui tu es non ?

Trent : Oui, de toute façon, j’ai besoin d’eux aussi.

Trent se démasque après avoir bien vérifié si la porte était fermée. Joe et Carlito ouvrent des yeux énormes à la vue du visage de Trent sous le masque.

Trent : Ecoutez les gars, je ne l’ai dit à personne parce qu’on ne peut être sûr de personne et que je voulais bosser dans l’anonymat. Maintenant j’ai dit à Smith qu’il vienne vous trouver lorsqu’il aura besoin, un coup de fil sur mon portable et dite moi un seul mot, celui que vous voulez mais un truc que je sache exactement. Ca marche ?

Joe et Carlito : OK, on gardera le secret aussi.

Hurricane : Shadow ! SHADOW ! Tu dois t’appeler comme ça, noir et jaune, ca claque !

Trent : Hum ca me plait bien, j’approuve. Bon je vais m’entrainer, Eric et Hurricane, ca vous intéresse une session d’entrainement en groupe ? Dans mon entrepôt ?

Les 2 Héros acquiescent fièrement alors que Trent remet son masque en place. Les trois héros quittent le cabaret par la porte de derrière alors que Joe va ouvrir la porte d’entrée pour laisser entrer les clients.
Arrivés en dehors de l’établissement, les trois justiciers s’amusent mais ce fut de courte durée, la triste réalité de WFA City reprend le dessus. Quelques vagabonds qui erraient dans les rues viennent parler aux super héros. Ils leur expliquent qu'un grand danger règne sur la ville. Trent pense qu'ils parlent de la corruption qu'il combat et part en leur disant qu'il va s'en occuper. Mais une fois Shadow partit, les vagabonds expliquent à Super Eric et Hurricane qu'il s'agit d'autres choses. Les deux hommes décident donc de commencer leur enquête.

---

Quelques semaines ont passées, et l’enquête a avancé légèrement mais au gout de Smith  bien plus qu’espéré. Il a fait une découverte importante qu’il doit communiquer à Trent. Smith se rue au Jobber Jungle et préviens Joe et Carlito qu’il doit tout de suite voir Trent, du moins au plus vite. Carlito et Joe lui disent qu’ils vont faire le nécessaire et que Shadow le rejoindre à l’endroit voulu.

Joe appelle Trent et luis dit que c’est le moment et lui explique la situation. Smith arrache le téléphone des mains du barman et parle directement à Trent qui se protège évidemment.

Smith : Oui Shadow puisque c’est comme ça qu’on vous appelle, j’ai trouvé le tueur, mon instinct avait bien raison, j’ai le tueur sous les yeux depuis un long moment. Je suis méduse mais j’ai des preuves grosses comme une maison. Oui. Vous savez venir au commissariat, je vous attendrai à la porte de derrière et je vous ferai entrer dans mon bureau incognito. Non vous ne risquez rien, on sera en effectif réduit, une bonne partie du commissariat est en congé forcé. Oui cet après-midi, vers 15h. On va résoudre cette affaire. Vous avez des nouvelles de vos amis Eric et The Hurricane, ca fait un bout de temps qu’on les a plus vus ? Non, ah. Juste que je m’inquiète un peu. A tout à l’heure.

Trent jette un œil à sa montre qui indique 15h05, il est toujours planqué dans la ruelle du commissariat, soudain la porte s’ouvre et Smith en sort. Il siffle pour prévenir Trent qui se découvre, Smith lui applique un drap sur le haut du corps pour le camoufler au cas où et le place dans son bureau qui jouxte la salle d’interrogatoire. Smith lui dit de se tenir à carreaux jusqu’au moment où il aura besoin de lui. Il quitte le bureau et entre en salle d’interrogatoire, sont présents JBL, Cesaro, DiBiase, Orton, De Burchill, Lesnar, Lee, Brooks et l’inspecteur Roode. Smith referme la porte et la verrouille, il place la clé dans la poche intérieure de sa veste.

Smith : Très bien messieurs, vous êtes tous là et c’est bien, merci inspecteur d’avoir fait venir Lee et Brooks.

Roode : De rien gamin, je suis là autant que je serve à quelque chose.

Smith : Je ne vais pas tourner autour du pot. Vous êtes tous là pour une raison, j’ai enfin découvert ce que je cherchais depuis des semaines. Le point d’orgue de cette enquête et le chainon manquant de l’histoire. Je sais qui a tué William Regal. Oui JBL, malgré tout vos détours avec le fric, je sais à qui appartient le compte en banque. Et cette personne c’est Cesaro !

Cesaro : Quoi ! C’est faux ! C’est pas moi, j’ai rien fait ! Je suis innocent du moins pour ça. Comment osez-vous, calomnies.

Smith : Chuuut. Taisez-vous Cesaro, c’est vous et arrêtez de nier, je le sais. Inspecteur, me feriez-vous l’honneur de lui signifier ses droits ?

Roode : Avec plaisir brigadier.

Smith : Stop ! Stop ! Stop ! Je me suis trompé inspecteur, désolé, ce n’est pas Cesaro !

Roode : Mais … mais … qui c’est ? Brooks ? Lee ? Un autre ?

Smith : En effet c’est bien quelqu’un d’autre. Quelqu’un à qui je ne m’attendais pas, vous-même vous serez choqué. Je l’ai été quand j’ai compris. Le meurtrier n’est autre que et je vous le donne en mille. Le meurtrier c’est vous inspecteur ! Le compte en banque est à votre nom !

Roode : Arrêtez vos conneries Smith, vous savez très bien que je suis de la police, votre supérieur vous me devez le respect et surtout arrêter de proférer des insinuations pareilles !

Smith : Bon acteur en plus de porte flingue. Vous jouez bien la comédie, arrêter de nier et avouez, de toute façon, je suis certain que c’est vous qui avez pressé la détente. Vous avez accepté trop vite de passer les menottes à Cesaro, sans la moindre explication en plus. En plus, j’ai parlé avec Super Eric, vous connaissez ? C’est lui qui vous a appelé lorsque Regal a été retrouvé et devinez quoi ? Il vous a vu ramasser quelque chose et le mettre dans votre poche lors de la fouille de la chambre. Dissimulation de preuve, puis maintenant ce compte en banque. Tout est contre vous, je me vois dans l’obligation de vous signifier vos droits et de vous arrêter !

Roode s’énerve et attrape son flingue et pointe Smith !

Roode : JBL, tout est de votre faute, moi j’ai tout dissimulé, j’ai jeté l’arme dans le canal et vous ne sécuriser pas assez vos transactions ? Imbécile. Oui c’est moi mais personne ne le saura ! Si je vous descends maintenant, je ferai porter le chapeau à un ici puis je le descendrai également. Ca pourrait être toi Cesaro ou toi Lesnar ou encore Orton et si je descendais tout le monde ? File la clé Smith. Dépêche-toi. VITE.
Smith : Très bien, calme-toi. Baisse le flingue d’abord, puis tu auras la clé.

Roode : Pas question. Donne la clé ! Tout de suite.

Smith : Très bien très bien ! Calme, la voilà !

Roode attrape la clé et l’insère dans la serrure de dos pour surveiller tout le monde, il ouvre la porte …

Smith : MAINTENANT !

Trent surgit hors du bureau du brigadier et explose une chaise dans le dos de Roode qui lâche son arme et qui tombe à plat ventre. Trent place son genou dans le dos de Roode et lui passe les menottes que Smith lui avait tendues plus tôt.

Trent : C’est pour Regal ca espèce d’enfoiré. J’avais dit que j’aurai celui qui l’a tué. Tu n’es qu’un traitre mais justice sera rendue. Tu finiras ta vie dans le trou. Et pour le reste de ta vie. Beaucoup t’ont fait confiance, et tu les as trahis et ca te retombe sur le coin de la gueule.

Smith vient relever Roode et va le mettre en prison alors que Trent reste estomaqué de l’annonce qu’il vient d’apprendre. Il renferme tous les autres dans la pièce avant de quitter sans dire le moindre mot. Malgré l’arrestation, il est choqué, il avait accordé sa confiance à Roode, et c’est lui qui a balancé à JBL l’idée qu’ils avaient eu pour le détrôner, ce qui a entrainé la mort de Regal de sa propre main.

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Parties 1 et 3 : Gbacca /// Parties 2 et 4 : François /// Partie 5 : A quatre mains



Partie 5



Trent est satisfait de sa journée. Il a éliminé la corruption à WFA City. Sa mission est accomplie. Il ne lui reste plus qu'à fêter ça avec ses amis aux Jobber Jungle. Il y arrive rapidement, alors que la nuit tombe sur la cité à l'abandon. Toutefois, son enthousiasme s'évapore en un instant. Devant le jobber jungle, sur des croix, deux martyrs qu'il reconnaît rapidement, Hurricane et Super Eric. Leurs corps sont mutilés. Ils sont morts dans d'atroces souffrances, ça ne lui fait aucun doute. Des larmes de rage montent au visage de Trent qui sort de la bouche sans vie d'Eric un plan laissé ici avec soin pour lui. " Je contrôle ta ville, si tu veux la reprendre, viens affronter Seth" est inscrit dessus en lettres de sang. Trent se maudit. Accaparé par son enquête il n'a pas vu la mort de ses amis venir, pas le moins du monde. Il n'a pas non plus vu venir celui qui se dénomme Seth. Au dos de la feuille, un plan qui indique une vielle église comme point de rencontre. Fou de rage, avant même que les cris d'horreur des quelques badauds venus célébrer la fin de Roode, qui alertent ainsi Carlito et Joe, Shadow s'élance en quête de l'assassin.

Plus il avance, plus il voit de monde. La ville est là, à la vieille église, elle est venue assisté à ce duel au sommet pour la suprématie dans la cité. Son ennemi a tout prévu. Il a massacré Hurricane et Super Eric, il veut maintenant l'éliminer lui. Clairement ce Seth en a après les costumés. Trent aperçoit rapidement Seth, sur le toit de la vieille église qui l'attend dans son costume de docteur de la peste. Trent ne sait rien de cet homme si ce n'est son nom et le défi qu'il lui a lancé... et qu'il est un meurtrier. La population venue assister à la bataille s'écarte, permettant à Shadow, à l'instar de Moïse lors de sa traversée de la Mer Rouge, d'avancer jusqu'à l'intérieur de l'édifice. Trent y découvre avec horreur la fontaine de sang, ainsi que différents cadavres. " Comment ai-je pu laisser ma ville pourrir à ce point " se demande-t-il. " Comment ai-je pu laisser Hurricane et Super Eric gérer ça tout seul ?! Pendant que je m'acharnais après ces ordures du Gang, après cet enfoiré de JBL, après ce salaud de Roode... une outre source de "mal" est née. Bien plus dangereuse, bien plus effroyable. Et je n'ai rien vu ! Comment ai-je pu être aussi aveugle. J'aurai dû les écouter, j'aurai dû leur demander ce qu'ils faisaient... quoi qu'il en soit cet enfoiré va payer " !

Une jeune femme lui montre le chemin pour monter jusqu'en haut de l'édifice. Après une montée interminable, Trent est enfin arrivé. Il quitte le clocher et avance sur le toit suffisamment large pour qu'on soit à l'aise dessus. Il observe rapidement le terrain. Aucune cachette, rien que du plat. Ce Seth est sûr de lui. Pourtant, il ne semble guère plus fort que lui, estime Trent. Ce type va payer. Trent ne cherche pas à comprendre et se jette sur sa némesis. Seth est agile et esquive facilement l'assaut de Shadow. Il contre avec un coup de pied dans l'arrière du genou de Trent ce qui l'oblige à tomber en avant. D'une roulade cependant,  Trent parvient à rétablir sa position. Il se retourne et envoie un énorme coup de poing dans la face de Seth. Mais ce dernier une fois encore esquive. Les gestes de Trent habituellement précis, félins, sont lourds, patauds. Sa colère l'aveugle complètement et Seth le sait. Ce dernier envoie une énorme gifle à son adversaire dans le but de l'agacer plus encore. Trent est fou de rage. Il prend de l'élan pour foncer sur Seth qui a reculé de quelques pas après sa baffe et tente un coup de pied sauté. Seth attrape la jambe de Shadow et l'envoie valdinguer à quelques mètres plus loin, manquant jeter au bas de l'église le héros de WFA City. " Je ne voudrai pas te tuer trop vite, se moque le maniaque qui bénéficie de ses semaines d'entraînement, je pensais que tu résisterai mieux que ça. Je t'ai surestimé justicier. Mais... je dois quand même t'humilier devant eux... "

Seth lève les bras en l'air et la foule agglutinée en bas, du moins une grande partie, se met à l'acclamer. " Qu'as-tu fait à ces gens ? Demande Trent.
- Ce que je l'air ai fait ? S'interroge faussement Seth. Mais rien mon cher. C'est toi et les tiens qui leur ont fait quelque chose. Vous les avez nourris de vains rêves, de besoins inaccessibles et vous leur avez tout pris. Moi... je n'ai fait que ramasser le fumier que vous avez laissé grandir. Et je leur ai dit la vérité. Il n'y a pas d'espoir ici. Pas de meilleur avenir possible. La seule chose qui existe vraiment c'est la vie. Et la vie c'est le chaos. Et moi... je suis Seth, je suis l'essence même du chaos, je suis leur dieu et toi... tu vas mourir pour que je puisse étendre mon influence sur toute la ville et faire de cet endroit ma future base pour construire un monde à mon image, un monde meilleur.
- Tu es complètement malade, riposte Trent.
- Tout ça... justicier, c'est de ta faute. Ils ont osé prétendre que tu étais la peur incarnée dans cette ville. Sauf que vois-tu... la peur, c'est moi !
- Combien de personnes as-tu tuée pauvre fou ?
- Des personnes ? Aucune. J'ai tué des insectes, des moutons, des inférieurs, comme tes deux petits copains costumés. Ils ont couiné comme des pucelles et m'ont supplié de les épargner lorsque j'allais les achever..."

Trent se relève d'un bon et se jette sur Seth. Il l'envoie au sol et lui envoie des droites et des gauches. Seth envoie alors un jet de son gaz effrayant dans le visage de Trent. Ce dernier recule, surpris. Il regarde autour de lui. Tout change. Il ne voit plus Seth... mais voit Hurricane et Super Eric... du moins leurs horribles cadavres. Ils s'approchent de lui. Trent recule. Il s'effondre juste avant de tomber du toit de l'église. Il ferme les yeux. Quand ils les ouvrent, les visages sans vie des deux supers héros sont juste en face de lui. " Tu nous as abandonné Trent, lui disent-ils. Tu nous as laissé tombé.
- Non... non... je n'ai pas... Trent est en larmes.
- Tu as pris ce déguisement pour protéger la ville, pour protéger la faible, regarde ce que tu as fait..."
Trent est maintenant entouré de cadavres, tous lui reprochent leur morts, lui reprochent de les avoir abandonné.
" J'ai combattu le Gang pour vous ! Proteste Trent. J'ai combattu la corruption dans cette ville !
- Pour nous ? Demande Super Eric.
- Pour toi oui, répond Hurricane. Pour ta propre gloire, pour ton propre plaisir. Pour satisfaire ton ego sans limite.
- Tu es un monstre Trent, surenchérit Super Eric.
- Tu es devenu Shadow, tu nous as donné l'espoir, tu nous as donné du crédit. Pour la première fois les costumés étaient pris au sérieux, explique Hurricane. Mais tu n'as rien fait pour mériter ce costume. Tu es un monstre Trent. Tu es devenu le cancer de cette ville et Seth en est le remède comme tu as été le remède du Gang.
- Tu ne mérites pas de vivre Trent, nous sommes tous morts par ta faute, affirme Eric. Et eux, regarde-les. Tu crois qu'ils sont vivants ? Tu te trompes. Ils sont tous morts. Tous ! A cause de toi ".
Trent voit la foule autour de l'église, tandis que sur le toit il est entouré de morts. Mais la foule ne reste pas en vie longtemps et est remplacé par des milliers de cadavres en décomposition. Et tous d'une seule voix, ils disent la même chose. " Tu nous as abandonné. Tu ne mérites pas de vivre ".

Trent pense être devenu ce qu'il combattait, il se relève alors, s'approche de Seth, qu'il distingue, bien que défiguré par le gaz, et le supplie de le tuer. " Avec plaisir ". Répond le criminel avant de passer à tabac le justicier. Chaque coup fait horriblement mal à Trent, mais il les subit sans ciller car à côté du mal qu'a mis son adversaire dans son cœur et dans sa tête, ce n'est rien. Trent est en sang lorsque Seth s'arrête et savoure son inévitable triomphe. " Admire mon oeuvre Trent, vois ta cité devenir ma cité, vois le chaos se déchaîné. Vois la renaissance du dieu Seth, admire sa toute puissance. 10...9...8...7..."
Alors que Seth poursuit son décompte, Trent commence à y voir plus clair, les effets du gaz semblants commencer à s'estomper. "Zéro". Des explosions résonnent partout autour de Trent ! Des bâtiments explosent dans toute la ville... mais pas seulement ! Des gens, tous croyants en Seth, explosent au cœur de la foule accumulée. Les cris d'horreur, de détresse, d'agonie se font entendre de partout. Et ils touchent Trent jusqu'au plus profond de son âme alors que Seth soulève Shadow. " Adieu justicier..." chuchote-t-il avant de hurler à la foule " Ici... nul espoir ne subsiste " ! Seth s'apprête à envoyer Trent embrasser définitivement les pavés au bord de l'église mais ce dernier, parvient à se dégager juste à temps. Il envoie un énorme coup de pied dans le masque de docteur de la peste de Seth qui vacille avant de lui foncer dessus. Seth esquive et balance à nouveau du gaz... mais Trent réalise rapidement que cette fois, il est sans effet sur lui !



*** ***


La seconde cartouche de gaz n’a pas d’effet sur moi ! Il va falloir capitaliser là-dessus. Le prendre par surprise et lui faire mordre la poussière. Je ne peux plus décevoir personne. C’est lui ou moi. Un seul en sortira indemne. Il faut tenter le tout pour le tout !

Trent : Noooon laissez-moi tranquille ! Je veux mourir. Je ne peux rester sur cette terre. J’ai déçu bien trop de gens.

Seth : Si c’est ton désir, je ne peux qu’être heureux de l’exaucer. Shadow, ceci sont tes derniers moments. Tu veux leur dire quelque chose en guise de pardon ?

Le sourire sur le visage de Seth augmente au fur et à mesure qu’il s’approche du justicier.

Trent : La seule chose que je vais leur dire c’est que … je t’ai battu.

Trent saute et explose le genou de Seth d’un coup de pied sur le côté. Un gros crac accompagne la chute de Rollins. Barreta lui saute dessus et le matraque de coups de poings, plus violents les uns que les autres. Il se penche au-dessus de lui en lui serrant la mâchoire de sa main droite.

Trent : Tu n’es qu’illusions, sans tes artifices tu n’es rien. Tu uses de stratagèmes pour inspirer la peur et la crainte. Sans ton déguisement, tes produits étranges et tes armes, tu n’es qu’un homme lambda, comme moi. Battons-nous à armes égales. Ton gaz n’a d’effet qu’à une seule reprise, je l’ai bien vu sur moi. Tu n’es pas parfait Seth, tu es perfectible, c’est ça qui va causer ta perte. Un homme de chair et sang contre son égal. Tes poings contre les miens.

Seth : Et c’est toi qui me parle de ça, toi qui utilise un costume pour cacher ton identité.

Trent : Exact, à un point près, moi je n’ai rien à cacher, je peux me montrer sous mon vrai jour. Je n’en serai pas moins fort. Alors calmé ?

Trent attrape son masque et l’arrache, il le lance en bas de l’église, il tombe aux pieds des survivants qui exultent malgré le choc. Ils sont derrière leur héros !

Seth est perdu, il voit le visage de son adversaire. Sans artifice. Il est à nu alors que lui ne fait plus croire aux siens, ses points faibles sont exposés et Trent en profite largement avec un coup de poing en plein sur le nez. Le sang de Seth coule à flots alors qu’il est abasourdi. Trent ne relâche pas sa furie et met Rollins complètement Ko avec des coups de genoux dans la tempe. Il lui redresse la tête, écarte sa mèche de cheveux vers l’extérieur …

Trent : Avec mon masque je suis fort, mais sans je suis inébranlable. Depuis que je l’ai enlevé, ils me soutiennent encore plus, tu peux les entendre. Ils ont quitté ton girond, ils sont revenus derrière moi et malgré tout ce que tu leur as fait. Tu ne peux forcer des gens à te suivre. Là est ton erreur. Tu n’es pas un dieu, tu n’es pas Seth, tu es un homme tout ce qu’il y a de plus normal.

Trent assène un coup de boule à Rollins alors que le nouvel inspecteur de la ville, le brigadier promu Smith arrive à son tour et serre les menottes aux poignets de Rollins. Smith rend son masque à Barreta et lui glissant un petit mot, "Je savais que c’était toi !". Trent remet son masque, retourne vers la porte et descend vers la rue. Il est acclamé par la foule. Les personnes présentent le remercie pour avoir sauvé la ville de la menace Rollins.

Quelques mois plus tard …

De nombreux mois sont passés et je passe toujours le voir une fois par quinzaine. Il est toujours prostré de la même manière, assis en tailleur. Hagard devant la télé, enfermé dans sa camisole de force marquée à son nom, Colby Lopez. Toujours le même, se balançant de droite à gauche en murmurant le nom de Shadow. L’ancien Seth fixe la télé qui fonctionne en boucle, le même programme passe sans interruption. Pauvres infirmiers, lorsqu’ils ont voulu éteindre ou changer le programme, il s’est mis à hurler à la mort jusqu’au rétablissement du reportage. A chaque fois que mon visage apparaissait, il ouvrait grand la bouche avant de la refermer aussi vite. Ce reportage racontait l’établissement de la fondation au nom de la Justice Brotherhood fondée par leurs amis grâce à la vente du cabaret le Jobber Jungle.

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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyMar 30 Sep - 17:28

Enfin ! Après des semaines de réflexions j'achève enfin ma promo pour Hunico, et finalement, sans prétention, je pense que c'est une de mes plus intéressantes. @Aralar, @Tombstone, @Clown, je pense même que ça devrait vous plaire, je serais curieux d'avoir vos avis pour une fois que je tente un truc un peu différent ^^


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PROMO HUNICO :



LL Cool J : Hahaha this is a freakin’ story boys, I’ll think about that ! Ladies and gentlemen, you’re still listening to 95.7 West Coast Classics, and it’s now time for you to take a sit… and be a part of the Orlando Jones Show ! From 8 to 10 he is all yours, bring that shit, Orlando !




Orlando Jones : Merci J, merci à toute l’équipe de la West Coast et bienvenue dans ce nouvel épisode du Orlando Jones Show très très Black Panther tonight ! Yes, pour la première fois cette année, Martin Lawrence et Jamie Foxx seront avec nous depuis Boston pour les résultats des Grammy Awards 2014, yo ! Martin ?

Martin Lawrence (duplex) : Hey guys, what’s up ?

Orlando Jones : Ça fait plaisir de t’avoir avec nous, Martin. Alors y a de l’ambiance dans ton cinq étoiles ?

Martin Lawrence : Haha, c’est improbable, Orlando ! Y a plus de paillettes que dans la dernière tape de Kim Kardashian. De la folie !

Orlando Jones : Je suppose que Jamie squatte déjà le buffet, nope ?

Jamie Foxx (duplex) : Moi aussi je t’embrasse, enfoiré !

Orlando Jones : C’me on, man ! Allez, dis-moi tout.

Jamie Foxx : Tout se résume à pas grand-chose pour le moment. Même si y a un monde de dingue, on attend surtout les performances de deux hommes, Eminem et Kanye West, en lice dans pas moins de 6 catégories différentes… autant dire qu’ils vont tout rafler.

Orlando Jones : Des outsiders pour assurer le show ? Rihanna, Robert Plant, Pink Floyd ?

Martin Lawrence : Et Lil Wayne, on en parle ? Tha Carter V est la petite bombe de cette fin d’année, croyez-moi !

Jamie Foxx : Hum, pour ma part, j’sais pas trop quoi te répondre, Orlando. J’suis dans le hip hop depuis tellement d’années que je vire seulement ma cutille en 2014. Je dirais que le retour de U2 sera vraiment intense. Comment ça se passe chez toi ? T’as toujours pas chopé de mycose à rester assis toute la journée ?

Orlando Jones : Euh… On reparlera de mon derrière hors antenne, mec, après les invités ! Et des invités on en aura BEAUCOUP tonight avec Julian McMahon qui viendra nous présenter sa nouvelle série évènement sur AMC, sans compter sur les Pharcyde au grand complet pour leur comeback après deux décennies d’absence. Mais avant de passer aux choses légères, bande annonce :





Orlando Jones : Vous êtes bien sur 95.7 et on commence avec un face à face unique, un honneur pour nous de le voir rejoindre notre émission… Lutteur professionnel et champion en titre avant le prochain Pay Per View, Jorge Arias est avec nous ce soir ! How are you doin’, man ?

Hunico : Esta bien, amigo. Tu sais que j’suis pas un fou de la promotion pour mon taff, mais j’ai l’impression d’être comme chez moi sur West Coast. Mas tequila, por favor ?

Orlando Jones : Tu déconnes, j’adore la Tequila ! On peut même t’arranger un canon pendant l’Interview si besoin, dude. C’est la Californie, tout est possible !

Hunico : Gracias. J'pose Tijuana douze secondes et je suis à toi.

Orlando Jones : Pour ceux qui nous rejoigne que maintenant, je rappelle que tu es l’actuel champion Intercontinental de la Wrestling French Addict et que tu affronteras à Destination X pas moins de quatre bonhommes différents… Ça le fout pas un peu mal d’être champion dans ce genre de conneries ?

Hunico : On s’y habitue vite Orlando, surtout dans ce genre de business. En fait, t’as pas trop le choix, tu peux vite te retrouver au tapis si t’es pas vigilent.

Orlando Jones : Jorge, la WFA est en pleine expansion maintenant et on peut dire que t’es un petit jeune dans le milieu. Tu fais tes débuts en Juin dernier pour devenir champion un mois plus tard pour la première fois. Il t'aura fallu trois matchs putain, félicitations.

Hunico : Haha, viva Mexico ! On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a, tu sais. Et avec Bobby Roode, j'avais pas grand-chose à faire.

Orlando Jones : En parlant du Roooooo, j’ai eu l’occasion de voir les derniers épisodes de Smackdown, ta brand de prédilection, et je dois dire que le personnage que tu incarnes est vraiment très intéressant mais paradoxale, tu vois ? J’en discutais avant de prendre l’antenne avec Martin, tu incarnes une sorte de nouveau sujet, les gens ne parlent pas forcément de la guerre à la télévision, d’autant plus que tu ne fais pas parti d’une gimmick puisque tu es véritablement un ancien Jarhead so… Comment t’as réussi à gérer ce type de caractère ?

Hunico : Tu sais, j’suis pas vraiment censé marcher sur le quatrième mur de mon boulot, encore moins à la radio amigo, mais je peux te dire que t’as eu du bol d’inviter un mec authentique. Quand j’ai eu John Bradshaw Layfield au téléphone pour la première fois, il a tout de suite vu que j’avais muchas ambiciones.

Orlando Jones : Quel type d’ambitions ?

Hunico : J’ai mes raisons, elles regardent que moi, mon pote.

Orlando Jones : Et ton passif ? Je suis un accro de la WFA depuis longtemps, tu sais. Mais ce personnage sadique tout droit sorti d’un hélico Irakien, j’avais du mal à le voir comme authentique.

Hunico : L’habitude. Comme tu l’as dit, j’ai passé cinq ans dans le corps des marines des Etats-Unis, enrôlé je sais même plus comment. A mon retour, j’avais pas forcément acquis des bases solides pour bosser à Mcdo, et j’étais loin d’être le soldat modèle visant une promotion. La WFA est venue à moi, quand Layfield m’a contacté. C’est aussi con que ça.

Orlando Jones : Aussi con que ça ?

Hunico : Si je te l'dis, novio.

Orlando Jones : Alors on peut pas parler de ton match à Destination X sans passer par la joute verbale que t’as eu y a pas longtemps à San Diego, à l’occasion du Comic Con 2014. C’était avec un journaliste tu dois savoir de quoi je parle, on écoute.

Hunico (Comic Con 2014) a écrit:
C’qui me met vraiment les couilles à l’envers, c’est que j’entends toujours les mêmes questions, putain. T’es la pour me parler de catch, ou du nombre de mecs que j’ai pu buter ? J’dois être la seule puta à se faire emmerder sur son passé, pas vrai ? Tu crois quoi, que c’était quoi, des vacances à la ferme ? Des journées à rien foutre ? L’Irak, ça commençait comme ça : une nouvelle journée de soleil, perdu dans une étendue de sable et de solitude. La température avoisinait déjà les trente-huit degrés Celsius d’après les radios locales à 11heures et, à peine le pied posé sur le sol, tu transpirais suffisamment pour redonner vie à cette conne de L.A River. Les bouteilles d’eau se vidaient encore plus vite qu’un distributeur de bonbons Pez. Et nous ? On attendait. On courait. On sortait le gant de baseball entre deux séances de tirs à la cible… dans le vide. Fallait aussi voir les débats au cœur de l’unité. Des questionnements sur le sens de la vie, entre autre. Sur le tour de poitrine original de Pamela Anderson avant la première de ses 843 interventions. Sur le premier tacos que le marine se taperai une fois au pays, le dernier fantasme qu’il a du s’imaginer pour sa branlette quotidienne dans les douches… C’était le plus dur. L’attente. Pourtant, même si beaucoup d’entre nous étaient fiers de rendre à l’Amérique ce que l’Amérique elle-même avait donné à leurs parents des centaines d’années plus tôt, aucun n’était vraiment en mesure de comprendre l’intérêt de cette guerre. Quelle guerre, sans déconner ? Filer un semblant de protection à des familles qui n’en avaient pas besoin ? Surveiller des puits d’or noir sortir du sol et exploser dans les airs au son des avions ricains ? Quelques-uns se demandaient pourquoi on faisait ça, ouais. Alors comment tu pouvais prévoir que ça allait peter, amigo ? Hein ? Maintenant, ils le savent. Je m’appelle Jorge Arias. Mon passé ? Juste des grains de sable qui se perdaient sur le bout de mon Famas, alors que je me blottissais au fin fond d’une tranchée improvisée. Bordel, une putain de tranchée au 21ème siècle, vous êtes sérieux ? Je rééquilibrais mon casque, rampais comme un dingue jusqu’à l’un de mes compagnons de chambré, sans savoir qu’il était mort depuis déjà plusieurs minutes. Les talibans avaient prévus ces attaques depuis des semaines, on les croyait juste trop cons pour les mettre en pratique. Je me souviens que la première balle est venue se loger en plein dans le crâne du lieutenant Perez à l’heure du petit-déj' par une saloperie d’éclaireur sniper. Je me retourne, et devine le ciel s’assombrir. Le soleil se couche. Je suis sur le front depuis plus de six heures. Aucun soutien aérien n’est possible et aucune solution standard n’existe. Je répète : aucune-solution-standard-n’existe. Du coin de l’œil, je devine un homme se tenir la jambe en hurlant de douleur. La brume et la fumée des explosions me voilent tout ce qui se trouve derrière moi. Je suis comme perdu, à mi-chemin entre l’ennemi et l’allié, là où toutes les balles sont dangereuses. C’était ça, la guerre. C’était ça, mon champ de bataille, et maintenant je me charge de faire passer le même genre de message à Kozlov, Goldust, Ken et surtout cette trainée de Brodie Lee : vous êtes les suivants. Jarhead for Life, je peux pas perdre contre vous car je suis programmé pour survivre. Le fric, c’est qu’un putain de bonus. Viva la raza !

Orlando Jones : Wouah. Alors le plus dur, c’était vraiment l’attente ?

Hunico : Le plus dur, c’était de devoir continuer à jouer les héros. J’peux te garantir que j’étais content de remettre ce periodista à sa place. Tu vois, c’est ce genre de types qui ont une vision trop étroite de la guerre, trop simple. Ils sont persuadés qu’on part au front le couteau entre les dents, prêt à flinguer tout ce qui bouge avec le sourire. Tu veux que j’te dise ? Ils étaient terrifiés. Tous, sans exception. Ils attendaient déjà les bombes péter sous leur nez, avant même que ça commence. Et les autres, ceux qui prenaient cette merde à la légère… Ils sont plus là pour en parler, mec. Quand j’ai débarqué dans les salles d’entrainements de la Wrestling French Addict, à NXT, j’ai compris que je serais au-dessus des autres, amigo. Que j’avais déjà été programmé pour survivre. Après avoir vécu ce que j’ai vécu, j’ai du mal à me dire que je pourrais me coucher contre un adversaire. J’en ai déjà trop pris dans la gueule, et j’ai mes responsabilités.

Orlando Jones : En parlant de ton implication à la WFA, rentrons plus dans le kayfabe et tes intérêts vis-à-vis du GANG. On t’a vu leur rendre service à plusieurs reprises, pourquoi ?

Hunico : Tu sais, quand t’as un mec comme Ted Dibiase dans ce business, tu dois la jouer fine, Orlando. J’peux pas passer à côté d’une prime à la fin du mois, et Tijuana adore faire de l’exercice.

Orlando Jones : C’était une histoire de pognon ?

Hunico : C’était les affaires. Rien de plus, rien de moins.

Orlando Jones : Dans quel but ?

Hunico : Hum… Tu me lâcheras jamais avec ça, puta. En fait… Je… L’Amérique a donné la liberté à ma famille quand je me suis enrôlé. C’est très facile d’obtenir des papiers dans ce pays, nettement moins de les garder. Ils… Certaines choses à la guerre ne se passent pas toujours comme prévu. Il y a eu des complications en Irak. Des gens sont… putain. Personas murieron, pour tout, et pour rien. Si tu veux tout savoir, ce sera un secret pour personne, c’est en taule que Layfield est venu me chercher. C’était mon ticket de sortie.

Orlando Jones : Pour quoi ? Ta famille ?

Hunico : (…)

Orlando Jones : Tu lui es dépendant maintenant ?

Hunico : Hunico n’est dépendant de personne. C’est juste une question de timing, comme quand tu te fais une plâtrée de tortillas. Faut savoir entrer dans le jeu au bon moment, et savoir quand frapper.

Orlando Jones : Hum. T’aimes les tortillas ?

Hunico : What the… J’adore les tortillas, perro ! J’suis mexicain, bordel !

Orlando Jones : Haha ! J’aimerai revenir sur un point intéressant que t’as souligné tout à l’heure. T’as cité rapidement tes adversaires pour Destination X, et en particulier, Brodie Lee, le seul qui t’attaque régulièrement sur les réseaux sociaux.


Brodie Lee (via Twitter) a écrit:
@WelcomeToTheSuckWFA :

Il y a deux règles dans ce monde muchacho ! Deux putains de règles ! La première : On ne tape pas dans les burnes d'un mec ! La seconde : On ne tape pas dans les burnes d'un mec bordel ! Pour être sûr que t'imprimes, à D-X je t'enfoncerais ta batte si profond dans le cul qu'elle te chatouilleras les molaires ! Après t'avoir dépouillés de ton titre bien sûr !


Hunico : Puto.

Orlando Jones : On peut pas vraiment dire que t’as eu une feud intense avec Bobby Roode…

Hunico : C’est le moins qu’on puisse dire, ouais.

Orlando Jones : Mais t’as l’air d’avoir quelque chose de bien précis contre Brodie Lee. Pourquoi ? Tu crois pas qu’un Kozlov, qu’un…

Martin Lawrence (duplex) : HAAAAAAAA !!!!! PUTAIN NICKI MINAJ VIENT D’ENLEVER LE HAUT ! J’ADORE LES GRAMMY AWARDS, DAMN IT !

Jamie Foxx (duplex) : Putain ça me manque les années 90…

Orlando Jones : Hahaha autant pour eux. Comme je le disais, tu crois pas qu’un Kozlov ou un Goldust peuvent créer quelque chose durant un King Of The Moutain ?


Hunico : No… Te ríes o qué? J’ai pas le temps et j’ai autre chose à foutre, sincèrement, que d’étudier mes adversaires pour savoir lequel peut m’éclater la gueule. Aucune chance. Goldust est un membre de l’Equa… L’Equoi déjà ?

Orlando Jones : L’Equality Of Chance, Jorge.

Hunico : Cualquier cosa. Ce groupe est un vrai ramassis de crétins, tous plus allumés les uns que les autres. Je déteste ces mecs, mais c’est tout sauf une menace. Le règne de champion Hardcore made in Goldust était affligeant, alors lui devenir champion Intercontinental ? Claro que no. Après, je mets Kozlov dans le même panier. Anderson me pose pas de problème non plus. Il aura le match de son boss à gérer. Ce qui m’amène à Brodie Lee, l’homme à qui j’ai savaté les couilles.

Orlando Jones : Je vois que tu te marres, Jorge, mais j’me demande si t’es conscient de la menace. Je te le dis honnêtement, tu as affaire au Mister Money In The Bank. T’es sûr que tu risques rien, mon pote ?

Hunico : (…)

Orlando : Hunico ?

Hunico : ¿Crees que soy todo para un aficionado, ¿no es así?

Orlando Jones : Euh… Merde, elle est où mon appli’ google trad’…

Hunico : Il est temps que j’fasse passer un message, amigo. J’ai la légère impression que vous me prenez tous pour un débutant, un outsider, tu vois le genre ? Ce serait Brodie Lee le favori ? Come on ! Brodie, je sais que tu m’écoutes, hijo. J’en ai strictement rien à foutre des autres luchadors puisque c’est toi qui me mets les nerfs. Alors c’est à toi que je m’adresse. Tu me prends en grippe parce que Tijuana te savate les burnes, sans savoir que je t’ai pas attaqué par hasard. Y avait un beau chèque derrière ça, c’est évident. Mais putain t’es exactement tout ce que je déteste. J’ai vu la différence entre toi et moi au moment où j’ai mis les pieds dans le ring. J’comprenais même pas comment tu pouvais tenir cette mallette dans ta main. C’est la peur qui nous différencie, pendejo. J’ai vu trop de choses en Orient pour pouvoir être effrayé mais toi, Brodie ? Sans déconner ? Tu pleurais déjà quand DH Smith crever les pneus de ton camion poubelle, alors affronter un marine ? Tu as peur, Brodie, je peux entendre ton cœur battre. Pourquoi tu viendrais ici, gamin ? Tu sais quel est le seul animal à ressentir la peur ? Le chien. Tu es un chien, Brodie. Un perro. Mais quand tu aboies, c’est moi qui mords. Nous ne sommes pas pareil toi et moi, et il serait grand temps que tu l’admettes avant de vouloir affronter un ancien Jarhead. Putain, qu’est-ce que je raconte, je serais toujours un Jarhead ! Notre match approche et avec lui una paliza monumental, celle que je vais te mettre entre les dents. Tu parles de catch, de lutte professionnelle, tu prétends que je suis la honte de ce milieu ? Mais qu’est-ce qui peut vraiment te faire croire que je fais partie de ce monde, connard ? J’ai vu tes shoots à la télévision, j’ai entendu tes menaces, je me suis fendu la gueule en t’écoutant gueuler. Mais qu’est-ce que tu faisais avant ce business ? Vendeur de collets pour chopper les alligators ? Tu connais rien de la casse couille. Tu t’astiques la boite de vitesse pendant que j’envoie un inspecteur miteux au cœur de l’océan. Tu crois que cette ceinture est un jeu ? Viens, affronte moi, je n’ai pas été en liberté conditionnel depuis longtemps. Avec toi, j’aurais l’impression de revenir en guerre, sur un front que j’aurais jamais dû laisser.

Orlando Jones : Je…

Hunico : Qu’est-ce que tu crois ? Notre histoire va vite s’emballer, amigo, et ce n’est que de la peur que je verrais dans tes yeux. Prouve-moi que t’as pas peur de crever. Tu sais ce qu’on dit, il vaut mieux se faire attraper avec un flingue que mourir sans. Et bordel j’ai tenu tellement de fois mi rifle dans mes mains que c’est devenu une seconde nature. J’étais accro… En fait, t’es exactement ce qui différencie le troufion de base de l’éclaireur. Un troufion dégomme une cible pour un nombre incalculable de tentatives, un résultat médiocre et une respiration lourde. Le sniper tue pour UN TIR PARFAIT. Je suis ton sniper, puta, et compte pas sur moi pour te pardonner quand tu seras à terre. Tu sais comment je suis, tu sais sur qui t’es tombé. Peu importe à quelle heure tu te pointes, tu sais où je me trouve.

Orlando Jones : C’est… un sujet que j’avais pas vraiment prévu… Euh… J’peux pas rentrer dans les détails, je connais pas toutes les infos mais… Brodie me parait vraiment dangereux, mon pote. Qu’est-ce qui te fais croire que tu peux rivaliser avec lui la dessus ?

Hunico : Bordel mais réveille-toi, Orlando ! C’est un personnage ! Il n’éprouve rien, il n’a pas fait ses preuves comme j’ai pu les faire. Tu penses qu’il est fou ? Tu penses qu’il aurait eu les couilles de faire le sale boulot ? C’est la dernière fois que je te raconte una historia, alors écoute bien. Trois ans plus tôt. Avril 2011. C’était simple comme une préparation de quésadillas. Des fleurs, un service funéraire, un marine dans un cercueil. Ca me semble si familier, maintenant, non ? Une bonne sœur lisait l’éloge funèbre, en se disant surement « mieux vaut lui que moi », surement parce qu’à la guerre les balles n’ont pas de noms. Le cœur d’un militaire explose, on l’observe cracher son propre sang en oubliant que Dieu n’a jamais cessé de nous regarder. Dans une pièce remplie de personnes qui rendent leurs hommages, j’arrive et je ne fais que réaliser qu’il est bien mort. Je voulais le savoir mort. Un marine. Et ici, dans cette salle minuscule, personne ne savait que le tueur était parmi eux. Moi. La première règle c’est de ne pas montrer sa peur. Je connais tellement de mecs prêts à tout pour réussir et qui continuent à vivre aux milieux des rats dans un immeuble en ruine, après leurs services. Lui ne méritait ni les rats, ni la gloire. Ce n’est que du théâtre après tout, comme cette foutue compagnie. Comme cette foutue guerre. Et là ou certains échappent à la mort, je voulais juste faire en sorte que ni lui ni les membres de sa famille ne puissent gagner. Ils avaient planifié un plan en parlant comme si c’était déjà fait. Ils étaient tous si fiers d’être des citoyens modèles de ce superbe pays qui est le nôtre… Pleurant sur un drapeau étoilé symbolisant les hommes qui sont morts pour protéger ces droits. Des hommes qui se sont battus pour protéger des droits que le gouvernement a juré de soutenir… Mi culo ! Des gens comme lui, des balances prêtent à tout pour rentrer plus vite au pays ? Jamais. Alors je me suis promis de devenir ce fils de pute meneur d’un cirque ridicule, comme tous ses pions inutiles envoyés pour représenter un pays qui ne le leur rend rien, je vous encule avec la liberté d’expression que les Etats Désunis d’Amérique m’autorise à avoir. Brodie Lee n’est qu’un type comme lui. Une balance, un putain d’opportuniste.

Orlando Jones : Comme lui ? Mais comme qui ?

Hunico : (…)

Orlando Jones : Jorge… ?

Hunico : Comme Marco Esteban, la taupe de ma section. Il a tué huit de nos hommes avant que je lui fasse exploser la cervelle… Puis celle d’un général qui en avait trop vu. Un grand mec de 2 mètres, barbe longue, regard de fou furieux… J’te fais pas le dessin. J’ai passé trois ans en taule à cause de cette puta américaine pour avoir fait ce qu’aucun autre ne pensait juste de faire. C’était juste. Il était avec l’ennemi, bordel ! Il était avec eux ! Et Brodie, c’est la même chose. Il me rappelle tellement cette enfoiré que je me ferais un plaisir de gérer le pinfall sur sa gueule. Rendez-vous à Destination X, puto.

Orlando Jones : Je… Jorge, qu’est-ce que vous faites ? Jorge ? Mais… Revenez ! Jorge !


Destination-X 2014 - Page 2 Orland11


- - - -


** DEUX HEURES PLUS TARD **



Pour la première fois depuis des semaines, il fait froid dans les rues de San Francisco. L’entretien entre Hunico et Orlando Jones s’est terminé plus tôt que prévu. Capuche sur le crane, masquant une petite partie de son visage, le champion Intercontinental déambule incognito le long de 1rst Street, le regard perdu au milieu de nulle part. Il dévisage les gens un sourire aux coins des lèvres, conscient d’avoir passé un message important. Une légère brise lui caresse la peau, bien loin de la chaleur ardente de l’Orient. Des sirènes de police déchirent l’air à une centaine de mètres devant lui, spectacle saisissant d’une course poursuite dont il ne voit pourtant aucun intérêt. Des touristes, à sa droite, désigne du doigt la voiture du forcené en beuglant quelques mots incompréhensibles. Foutus touristes, surement des français. Continuant sa route sans véritable but, il s’arrête un instant le long d’une plage, scrutant l’océan à perte de vue. 22h15. Ses enfants sont surement déjà couchés, sa femme préparant leurs affaires pour la rentrée des classes. S’il n’avait pas quelque chose à défendre, il ne serait surement pas ici à réfléchir. Après tout, des tas de choses ont changés. Son quotidien, sa vocation, son corps… Pourtant, presque viscéralement, il s’imagine encore dans le désert. Cette histoire. Un homme s’entraine à vivre avec son arme, son groupe, et ce pendant des années. Il part à la guerre. Et après la guerre, il rentre chez lui. Et il se rend compte que malgré toutes les choses qu’il pourra faire, construire une maison, aimer une femme, changer les fringues de ses gosses, il sera toujours un Jarhead. Et tous les Jarhead, qu’ils soient morts au combat, vendeurs dans un supermarché sans la moindre considération, ou pleurant le départ de leurs femmes, eux, seront toujours, lui. La manière de voir les choses, la manière de mériter les choses, les victoires, la souffrance... La survie. Une famille. Tout ça, ça se mérite. Verdez, Jackson, Jones, Swafford, Turner, Riviera, Escobar, Troy. Huit hommes qui maintenant ne demeurent plus que dans la mémoire d’un seul. Hunico attrape une poignée de sable qu’il laisse s’écouler le long de sa main, se voyant déjà remporter le King Of The Montain de Destination X. Il prend une profonde respiration, s’agenouille contre le sable, juste pour pouvoir ressentir un instant des bribes de sa vie passée. Juste pour revenir une dernière fois avec eux, dans les tranchées, dans la caserne, dans ce cirque où personne ne pouvait les toucher. Mais ils étaient fous de croire ça. Mais ils y croyaient. Ils étaient invincibles, unis, ensemble. Trois longues années en prison comme seul remerciement d’un meurtre qui devait être fait. Soudain, perdu dans ses pensées, un bruit se fait doucement entendre derrière lui. Il se retourne un instant, le vent le fait trembler, mais rien. « Tu perds la boule, amigo », pense-t-il en ricanant. Une voiture masque alors le bruit d’un homme à quelques mètres de lui. Hunico reste immobile. Il se relève nonchalamment… avant qu’un coup puissant vienne s’abattre sur son crâne. Puis, le néant.

Trois heures s’écoulent. Il se réveille la gueule en vrac et la vision floue, les mains ligotés derrière une chaise. Une droite directement dans la mâchoire l’aide à se remettre les idées en place. Belle manière de revenir à lui. Le visage ensanglanté, il distingue d’abord une paire de boots faire les 100 pas face à lui. Ses yeux s’élèvent jusqu’à un homme, puissant, gants aux mains et cagoule sur la tête. Son allure est élancée, vive, mais ses vêtements lui donne un air douteux. Comme s’il venait du fin fond des bayous floridiens. Une deuxième droite vient finir sa course sur son arcade. En une poignée de secondes, il devine des instruments mécaniques sur une étagère, à sa gauche. Clefs à molette, scies, adhésifs, pansements… Et encore une droite, juste pour la cause. Il ne quitte pas son assaillant des yeux, crachant un filet de sang avant de distinguer une lumière à sa droite. Une lumière, une chaise à bascule, un ricanement continu. Une goutte de sueur, mélangée de sang, perle sur son front, glisse jusqu’à son œil et lui obscurci la vue. Cette quatrième droite, il ne l’a pas vu venir. Elle était violente, celle-là. La chaise en est presque tombée à la renverse, juste le temps qu’il faut pour que le champion Intercontinental devine une infime lueur à quelques mètres de lui. Une porte. Il y a forcément un moyen de sortir d’ici. La lumière devant lui devient de plus en plus vive. Des bruits de moteur font leur apparition. Hunico lève les yeux, devine une barbe longue et épaisse se dessiner par-delà la lumière ambiante. Il tente de prononcer le nom de Brodie Lee, quand un nouveau ricanement se fait entendre. La personne assise sur la chaise paraît vaguement amusé, ce qui n’est pas le cas du deuxième homme, fou de rage, décochant un coup de poing dans les côtes du mexicain tombant cette fois à la renverse. Les rires s’estompent aussitôt. Une phrase est prononcée, courte, mais colérique. Hunico n’est pas capable de la comprendre clairement, mais le matraqueur exécute les désirs de son homologue et relève le champion Intercontinental, qui crache un nouveau filet de sang. Le crissement de la chaise à bascule s’estompe. L’homme, assis jusqu’à présent, s’approche. Il appose une main sur le front du mexicain, qui n’est pas en mesure de se débattre. Son bourreau fait un pas en arrière, se plaçant à quelques centimètres de son maitre.

??? (comme chantant une comptine) : La bergère… La bergère faisait du lait de ses moutons… La bergère créait l’or de ses moutons… Si... Si le chat veut toucher l’or, il aura du bâton… Hum… La bergère, en colère, lui donna du bâton… Oui, la bergère en colère tua le petit chaton… Mahahaha…

Hunico : Que…

??? : (continuant la comptine) : En chantant, la bergère confessa la mort du chaton à son père qui lui dit bergère ! Oh bergère… M’embrasser sera ta punition… Et la bergère, oui, la bergère, pensant que la punition n’était pas lourde, lui dit que nous… que nous… recommencerons. Hahaha petit chaton qui ignore les traitements de ses prédécesseurs… Tu nous as manqué de respect Jorge… Viens là, viens dans mes bras… C’est bien. Pleure, c’est bien. Tu as manqué de beaaaaaucoup de respect envers mes frères et sœurs, au nom de la cause. Mon enfant, qu’est-ce qui s’est passé ?

L’homme de main assène une nouvelle droite au luchador, avant de lui basculer la tête vers l’arrière. Le maitre ricane, le nargue, et applique une serviette remplie d’eau sur son visage en continuant.

??? : Les gens sont faibles, Jorge. Très… Très très faibles… Ils ne peuvent pas se construire par eux-mêmes, ils ont besoin d’être menés… Ne respire pas, ce sera pire. Ecoute, tout simplement… Les gens se complaisent derrière la peur, la peur d’eux-mêmes, la peur de la guerre, ils créaient la guerre. Moi, je n’ai pas peur de la guerre, je suis la guerre … Ne perds pas ton âaaaaame dans la croisée de Dieuuuuuu… Mon amour… Ma sœur….

Au bord de l’asphyxie, Hunico reprend son souffle quand son opposant retire la serviette de son visage. Celui-ci s’avance, embrasse le front du mexicain avant de reprendre en marmonnant.

??? : Ne suis-je pas le père de ces guerres, Ken ? Ne suis-je pas celui qui peut toutes les ABOLIR ? HEIN ? Hahaha… Je crois… Je crois qu’il est temps pour la masse de se réveiller. REVEILLEZ VOUS POUR VOTRE SALUE MES FRERES ! OUI MES FRERES ! Mes… Mes frères… Mes frères… La société a tellement empoisonné votre esprit, mais qu’êtes-vous devenus ? Regarde-toi, Hunico. Regarde ce que la guerre à crée… Regarde ce que je peux rétablir… Si… Si tu ne m’avais pas manqué de respect. A moi, et à mes hommes. Que fera tu quand ils s’abattront sur toi en hurlant QUE TOUT ETAIT DE TA FAUTE ?

Le bras droit du gourou s’empresse de rejoindre l’étagère, comme si le discours de son partenaire avait été préparé en avance, et qu’il savait exactement quand et comment agir. Il s’empare d’une clef de 12 qu’il place sur les phalanges d’un champion Intercontinental en sueur.

??? (comme en chantonnant) : Le traitre mexicain est pris au piège du père… Tiens voilà Kenny, le Mexique tombe à terre… Hahahaha…

Hunico : Hijo de… AAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRGGHHHHHHHHHHH !!!

Sans aucun moyen de se défendre, Hunico n’est que le témoin de ce qui suit. Hurlant de douleur, il sent les doigts de sa main gauche se briser, se tordre, se retourner, puis se reformer, puis se tordre, se briser de nouveau. Le bourreau colle un coup de coude derrière la tête du mexicain pour l’empêcher de crier, ce qui lui vaut une réprimande.

??? : Ça suffit, Ken ! Nous ne sommes pas des animaux. Jorge, comment as-tu pu croire que nous resterions indifférents à tes annonces ? Comment… Comment peux-tu penser que la famille resterait SILENCIEUSE ?

Hunico : ARRRRRRRRRGGGGGHHHHHHHHHHH !!!

??? : Nous avons entendu tes paroles à la radio, tes dernières joutes, mon fils… Dénigrer à ce point Ken Anderson, ne pas considérer que la famille est une menace crédible… Qu’est-ce qui s’est passé, Jorge ? C’est la guerre ? Ils… Ils disent, les voix disent que la patience est une vertu… J’ai été patient avec toi, Jorge… J’ai fait preuve de clémence. Mais tu ne réalises pas que derrière ce monde, derrière ton monde… Il y en a un autre. Où les gens comme TOI… oui, où les gens comme toi finissent… comme ça.

Hunico : AAAAAAAAAAAAAARRRGHHHHH NOM DE DIEU !!!!!

??? : Ohohohoh Dieu n’a rien à voir la dedans… C’est un monde rempli d’animaux… Un monde… pour moi. Mais aussi pour toi. Dans mon monde, quand un animal est blessé, laissé pour mort, on ne le laisse pas dans l’agonie. On lui donne une nouvelle vie. Ça suffit, Kenny. C’est bien.

Hunico : Va… Va te faire foutre.

??? : Hahaha ne réagit pas trop vite, Jorge… Bientôt tu comprendras. Tu comprendras que ta guerre n’est pas la seule à avoir des conséquences. Tu comprendras qu’il existe des choses pires que la mort. Tu comprendras que la WYATT FAMILY n’est pas à prendre à la légère… Et quand Brodie Lee ne sera plus ta… préoccupation maximum, et… et que ton titre sera notre… Alors tu rejoindras les rangs de la famille pour lutter contre LA MORT ELLE-MEME ! A Destination X, NOUS serons tous vainqueurs. Hahahahahaha… Ken, endors le. Nous le relâcherons au moment voulu.

Hunico : Yo…

Bray Wyatt (comme en chantonnant) : Nous… Nous reverrons nous… bergers… Nous reverrons nous de l’autre côté de la rivière…

Bray souffle avec force sur sa lampe torche, éteignant toute lumière, tout espoir. Un dernier coup de poing de Ken Anderson assomme le champion Intercontinental pour de bon. Puis rien.


** DEUX JOURS PLUS TARD **


**bip**
**bip**
**bip**

Docteur I : On a de la chance de l’avoir reçu à temps. Dire qu’on nous l’a balancé juste devant l’hosto. Il se réveillera à temps ?

Docteur II : A temps pour ?

Docteur I : Vous ne l’avez pas reconnu ? C’est Hunico, de la WFA !

Docteur II : Qui ça ?

Docteur I : Bordel mais achetez-vous une télé, Filibert ! Cet homme est un athlète professionnel, il sera en compétition de lutte dans deux petites semaines.

Docteur II : Oh… Et bien, les hématomes sur son visage ne partiront pas tout de suite. Il a subit un passage à tabac des familles, c’est moi qui vous le dis. Maintenant, même si on peut très bien constater des cicatrices sur ses mains, on dirait que son agresseur à prit un malin plaisir à remettre toutes ses phalanges à sa place. Ces mecs savaient ce qu’ils faisaient.

Docteur I : Il pourra combattre ?

Docteur II : Pas à 100%. Mais… oui, sans aucun doute. J’espère qu’il est habile avec ses jambes, cela dit.

Docteur I : Tant mieux. Sinon, vous…

Hôtesse (entre dans la chambre d’hôpital) : Excusez-moi ! Docteur Parker ?

Docteur II : Oui ?

Hôtesse : J’ai des fleurs et… et une chaise à bascule miniature à offrir à Jorge Arias, c’est bien ici ?

Docteur II : En effet. Qui les envoient ?

Hôtesse : Je ne sais. Il n’y a pas de nom.

Docteur II : J’aurais dû m’en douter… Encore une belle journée de soleil.


FIN.



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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyMer 1 Oct - 11:07

Promo Brodie Lee 


Je t'avais prévenu Doug ! Et quel idée aussi de regarder une émission de gonzesse dans un rade comme le Titty ! Et merde ! Mon esprit viens juste de faire la connexion alors que la voix stridente m'agresse les oreilles.

- Brooodie !!! Arrête de tabasser les clients c'est mauvais pour l'commerce ! Tu commences vraiment à m'casser les couilles !

Doug ne regardait pas cette émission, mais elle oui… Roxanne… Roxy pour les habitués du Titty, elle a le physique d'un cabriolet mais le moteur d'un monster truck… Et probablement plus de burnes que la moitié du roster WFA. Par moment je me dit que lui avoiner la gueule serait une bonne solution, ne serait-ce que pour faire taire les jappements stridents qu'elle pousse quand elle s'emballe, mais ça ne résoudrais rien… Après une courte période d'hosto elle serait de retour comme une fleur, mais une fleur avec un pompe entre les mains et ma tronche au bout du canon. Et ce prénom... Roxanne, un prénom qu'on aurait presque envie de chanter tiens...
Et merde ! Voilà qu'elle me regarde droit dans les yeux, et qu'elle attend une réponse. Bien évidement je ne l'ai pas écouté, donc il me reste qu'une chose à faire…

- Ok Roxy, j'suis désolé, ça te va ?!

- Brodie… Tu ne m'as pas écouté….

-Non m'dame.

Et la voilà calmée, elle est comme ça Roxy, elle gueule un grand coup, et quand elle vois que ça marche pas elle se calme. Elle s'écarte du zinc et vire un pochtron de son tabouret avant de venir s'installer à ma gauche.

- Et si tu m'disais ce qui vas pas Brodie ?

Je ne peut m’empêcher de sourire quand j’entends sa question, il y a trente seconde elle était prête à me botter le cul, et maintenant elle est mielleuse.

- Tout vas bien Roxy, c'est juste que ce genre d'émission avec des clowns en costard ça rappelle un peu trop le taff. Enfin un des aspect négatif de ce gratin.

- Période de promo ?

- Tout a fait poupée !

- Et les huiles de WFA, ils ont dit quoi cette fois ?

- Une histoire d'image je crois, m'ont envoyés un conseiller en image, un espèce d'emplumé avec des mèches décoloré et sapé comme un un arc en ciel qui avais plein de conseil pour adapter mon image à celle d'un champion.

- Et ?

- Bah tu m'connais, une claque sur le museau et je l'ai enfermé dans les gogues de mon camion. Demain il me remercie de l'avoir laisser repartir en un seul morceau et il iras faire un rapport à ses maîtres.

- Mais pourquoi ils veulent te relooker ?

Voilà qu'elle se rapproche de moi et prend le ton de la confidence.

- Tu vas casher prochainement, t'inquiète je ne dirais rien Brodie, tu m'connais je sais être muette.

Je lui pose la main sur la tête, acquiesce mais me jure de ne jamais lui dire quand je casherais. Elle est gentille Roxy, mais elle sais pas se taire…

- Non poupée, enfin je sais pas… Tu vois actuellement les routes sont pas spécialement plaisantes. D'un coté il y l'autre tordu de Rollins

- Avec ses pouvoirs et tout ! Il doit être vachement dangereux !

- Nan j'men fous de ça ! C'est une crevette ! Et c'est pas en éteignant des spots qu'il va me faire peur… Mais le combat n'aurait pas d'intérêt.

- Et Lesnar alors ? Il est costaud et a le gang derrière lui !

- Déjà battus…

- Ouais mais il était pas champion

- Et alors ? Il est pas devenu bon pour autant, il a besoin de gratte papier et de tricher pour gagner, donc aucun intérêt. Et si je le tabasse, c'est un coup à devenir top face. Et du coup tous les peigne cul qui veulent se faire un nom en tant que heel viendront me faire chier....

Roxy jette sur moi ses grand yeux noir et je sens qu'elle veut me dire quelques choses d'important, mais l'ouverture des portes battantes du Titty Twister et l'entrée ponctué d'un « Ola » de deux latino l'interrompt immédiatement. Elle me gratifie d'un petit sourire et file voir les deux nouveaux clients.
Ces deux gus ne connaissent visiblement pas la maison, vu qu'ils repoussent Roxy avant d'avancer vers moi d'un pas décidé.

- Hey hombre ! Oui toi le crado au comptoir ! Ecoutes-nous ! On viens de la part de la part de Hunico, le mec qui vas te foutre une branlée à Destination-X !

Je me retourne, bientôt rejoins par Roxy qui est retournée derrière le bar, à l’abri de toute menace. Les deux gars ressemble vaguement à une version low-cost de ganger latino, je sais foutrement pas ce qu'il me veule, mais ce n'est ni l'endroit ni l'moment. Je cherche vaguement des yeux la p'tite blonde réfugié derrière moi, et la trouve en train de charger son fusil à pompe.

- Range ça poupée, pas besoin de sortir ta pétoire, je m'en occupe. Sers donc deux tequila à mes deux nouveaux amis.

Sitôt les verres récupérés je les tend au deux compadre, qui m'observe avec inquiétude, visiblement ils ne viennent pas pour boire, et le couteau accroché à la ceinture de celui de droite me le confirme rapidement. Je décide donc de leur balancer le contenu des verres dans la tronche et enchaîne avec une double clothesline. Je croirais presque entendre le bruit de la foule et le son de la cloche alors que les deux clowns retombent lourdement sur le sol du rade. Ah putain qu'est ce que j'aime ce son ! Celui d'un corps qui heurte le sol bétonné. Alors quand il est doublé c'est l'extase….
Je sens sur moi le regard de Roxy et les autres paumé du rade, elle me collerais bien une soufflante mais elle sait que je viens de lui éviter des ennuis, donc elle fais profil bas.
Je me relève et constate le silence qui s'est répandus dans la salle, j'avance tranquillement vers le bar ramasse le verre que Roxy m'a servis, et le vide d'un trait. Hum triple bourbon, pas l'meilleur mais il fais du bien par où il passe ! Je lâche un bécot sur la joue de la p'tite blonde en guise de remerciement et ramasse les muchachos avant quitter le rade….

Dans le fond du bar, un homme malingre porte la main à son oreillette Bluetooth, et chuchote à voix basse :

- Glüon à la base, Glüon à la base, la cible viens de quitter le bar, je répète la cible viens de quitter le bar.

- Bien reçu Glüon, fait un rapide état des lieux des pensées des autres humains, en commençant par l'individu appelée Roxy, et envoie ton rapport immédiatement avant de suivre la cible. Et surtout coupe ton module film noir !

- Négatif Müron, c'est ce module qui donne toute l'intensité dramatique à nos recherches !

L'homme passe sa main droite de son oreillette à ses lunettes et se tourne vers Roxanne, une des danseuses du Titty Twister. Après quelques longues minute d'observation, il se lève, lâche une liasse de billet sur sa table et quitte le bar à son tour.

- Glüon, ici Müron. Selon nos calculs, et tes récentes observation des différents candidat en lice pour le WFA IC champ', le dénommée Brodie Lee devrais remporter haut la main le titre lors de l’événement Destination-X.

- Bien reçu ! A combien s'élève ses chances ?

- 37.65 %

- Dans un combat contenant cinq participants ? Mais c'est énorme ! Tu es sûr de toi Müron ? Tu sais que si tu te plante encore tu seras bannis de XDZ23 ?

- Affirmatif, mais je suis formel ! Tout tend à prouver la victoire du dénommé Lee ! Et encore nous avons calculé en prenant en compte le fait qu'il s'acharnerait sur Hunico ! Si il reste concentré ses chances de victoires atteindraient les 42,8 % !

- Bien reçu, nous devons donc le convaincre de se méfier des deux membres de l'EOC qui avanceront en commun ?

- Affirmatif, ce sont les ordres même du grand pope Züton.

- J'y vais de ce pas !

- D'après notre radar il est derrière le bar, vas y rapidement Glüon !

L'homme contourne rapidement le bâtiment, et déboule à l'arrière du rade. Brodie Lee referme rapidement le couvercle de la poubelle avant de s'apercevoir qu'une jambe en dépasse. Pris sur le vif, il se place devant le conteneurs et observe le nouvel arrivant.

- Monsieur Lee ? Bonsoir je me présente, je suis Glüon de la planète XDZ23, selon nos calculs scientifique et l'observation poussé de vos habitude alimentaire, professionnel et sexuelle, nous avons pu établir une prédiction quand à vos chances de victoire lors de l’événement Destination-X, souhaitez vous connaître cette évaluation ? Oh allez je vous la dit, alors selon notre équipe de scien…

L'homme ne termineras jamais sa phrase, la botte de Brodie Lee viens lui décrocher la mâchoire, envoyant ainsi bouler l'oreillette et la paire de lunette un peu plus loin dans le sable.
L'imposant lutteur reste quelques longues minutes à observer le bonhomme affalé de tout son long sur le sol, en se grattant la barbe. Puis il se décide finalement à le ramasser pour le mettre à son tour dans l'immense poubelle.
D'un geste presque banal, il traîne finalement le conteneur jusqu'au parking du Titty Twister. Il s'arrête à proximité de son camion avant d'y monter, on entend quelques cri affolé provenant de l'intérieur, suivis d'un choc sourd. Et rapidement Lee en sort en traînant derrière lui un homme en costume rouge.
Cette nouvelle victime pars rejoindre les autres dans la benne à ordure avant que Brodie ne referme violemment le couvercle. Il traîne alors de nouveau la benne jusqu'au milieu de la route, et d'un geste vif mais clairement habitué il pousse la poubelle qui amorce une rapide mais néanmoins longue descente le long de la gigantesque nationale qui rallie WFA City…

- Tu sors les poubelles Brodie ?

- Comme tu vois poupée !

Roxy s'approche du Big Rig, deux bouteilles de bière à la main, et lui en tend une. Lee ne se fais pas prier et trinque avec la jeune femme avant de se vider la bouteille d'une traite dans le gosier. Il lâche ensuite un rôt tonitruant qui viens résonner dans le calme des collines alentours.
La jeune femme lui envoie un solide coup de coude dans les côtes, mais n'obtiens en réponse qu'un rire gras de l’intéressé.


FIN
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyMer 1 Oct - 14:48

Promo Daniel Bryan



Citation :
Justin Roberts: He is the winner ...

Mais l’arbitre interrompt l’annonceur ! Steen regarde en bas et comprend que les pieds de Punk n’ont pas touché le sol ! Bryan lui est complètement choqué par la scène ... Et Steen qui l’envoie dans la cage depuis la rambarde en le poussant ! Bryan s’écrase, il est presque inconscient. FROG SPLASH ! FROG SPLAAASH de STEEN DU HAUT DE LA CAGE ! Et le tombé ! C’est fini ! Et 1, 2, 3 ! Victoire de Kevin Steen, qui a pratiquement tué ses deux adversaires.


Réellement ? Si proche du but ? Daniel Bryan reste inerte au sol après s'être fait battre par Kevin Steen, semblant bien plus que sonner à cause du dernier coup que de la défaite elle même. Il ré-ouvre doucement les yeux, observant le public acclamant la victoire de Steen. Est-ce réellement ainsi que ça devait se finir ? Devrait-il maintenant passer à autre chose ? Tout semble confus dans sa tête lorsqu'il se releva... Il regarde autour de lui dans un étrange calme. Il semble chercher quelque chose avant de quitter le ring... Quoi donc?


Le lendemain

Nous nous retrouvons dans la maison même de Daniel Bryan ! Plusieurs journalistes sont dans le salon, n'attendant tout simplement que les premières paroles du Yes-man après sa défaite lors du dernier Pay Per View. Ce dernier est installé sur le divan au côté de son agent qui reste cependant discret.

Bryan : C'est quelque chose qui arrive vous savez... C'est une défaite assez importante dans ma carrière mais je m'en remettrais. Après tout, j'étais à ça (Montre d'un geste de doigts qu'il était proche de gagner) de gagner le match. Kevin Steen ? Je peux le battre, je n'étais tout simplement pas au top de ma forme. Après tout, qui fut champion du monde par le passé ? Qui a réussi à voler un clan à son propriétaire d'origine ? Je ne m'en fait pas et je suis sur et certain que je pourrais faire tomber ce mec après un compte de 3.

Journaliste : Justement, Monsieur Bryan, parlant de cette défaite. Ne pensez-vous pas justement que cela vienne tout simplement de votre comportement ? Vous savez ces... Enfin vous me comprenez.

Bryan : Comprendre quoi ? Comprendre que je fais tout simplement peur aux trois quart de la fédération ? Ils ne veulent pas que je m'approchent de leurs titres car ils savent très bien que je suis capable de le récupérer. Concernant ma dernière défaite, Steen a été tout simplement plus fort que Punk et moi à un instant T, que voulez vous de plus comme réponse ?

Journaliste : Je voulais surtout vous parler de... tout ce qui s'est passé autour de match...

Bryan : De quoi vous p...

Godot : Oh vous savez... Daniel est quelqu'un d'entier qui prend tout à cœur alors effectivement, l'attitude de Monsieur Punk à perturbé Daniel qui ne s'attendait pas à ça de sa part et espéré que ce dernier mette tout de côté pour battre définitivement le Gang. Alors vu que ce ne fut pas le cas, il fut légèrement tendu et agressif lors de ce match et paru totalement désorienté après la rencontre. Comme tout le monde, Daniel s'énerve parfois. C'est naturel non ?

Daniel Bryan semble grandement étonner de la réaction de son agent et devient légèrement rouge... Il se tient la tête. Il fini par regarder le caméraman.

Bryan : Coupe... COUPE JE TE DIS ! DEGAGEZ ! ET TOI ?! DE QUEL DROIT PARLES TU A MA PLACE ?!

Daniel fini par se lever et balancer la caméra au sol mettant dehors les journalistes ! Le caméraman reprends vite sa caméra... Continuant de filmer afin que l'on puisse entendre ce qu'il se passe à l'intérieur. 

Bryan : Tu ne comprends pas quoi quand je te dis de la fermer ?! "Daniel est parfois tendu et agressif"... Tu te fous de ma gueule ? Quand je te dis de te taire, tu te tais ! C'EST TOUT ?! Tu n'as pas ce genre d'attitude avec Brock Lesnar que tu respectes bien plus que moi ! Seulement non, faut toujours que tu l'ouvre putain ! Ta voix ... Ta putain de voix qui me perce les oreilles à longueur de journée, tu te rends pas compte à quel point tu m'énerves !

La caméra se coupe alors que l'on voit le caméraman appeler le numéro de la police.


Quelques jours plus tard ...

Psychologue : Vous vous rendez compte monsieur Bryan ? Vous en êtes venu aux mains avec votre agent ! Vous avez de la chance qu'il ait décidé de ne pas porter plainte contre vous... Mais, je veux que l'on en vienne au réel problème, monsieur Bryan. Vous semblez avoir été très perturbé par l'attitude de Messieurs Punk et Steen ces dernières semaines.

Bryan : A vrai dire... Je dois avouer que mon attitude lors de cette interview montre bien que je n'arrive pas à comprendre leurs attitudes respectives. Je ne sais pas pourquoi mais lorsque le sujet à été abordé j'ai eu... Assez mal la tête et...

Bryan fixa le psychologue avec un air assez mauvais sur le visage. Il se coupe lui même avant de reprendre avec un ton bien plus agressif.

Bryan : Et ... Est-ce que je te pose des questions moi pauvre merde ? Tu sais très bien que je suis ici car j'y suis obligé par mon agent. Je m'en moque de ce que tu veux savoir et je m'en moque de ce que tu as pu en conclure. Si tu me laisse pas tranquille, c'est assez simple... Tu la vois ta foute gueule ? Je te l'éclate. Comme je l'aurais fait contre n'importe quel membre du Gang ! Alors on va attendre bien gentiment que l'heure passe, tu vas la fermer durant tout ce temps et me laisser. Car ta foutue psychologie je n'en ai pas besoin. Tu n'arriveras pas à me rendre moins malade car je suis tout simplement tout ce qu'il y a de plus normal. Alors tu diras à ce type qui me sert d'agent que s'il veut encore l'ouvrir lors d'une interview ce ne sera plus un vase qu'il va ramasser sur sa gueule, mais autre chose. Donc tu vas couper tout de suite ta putain de caméra qui sert à m'observer lors de nos entretient et on va en rester là, CAR JE SUIS TOUT CE QU'IL Y A DE PLUS CALME !

Psychologue : Veuillez-vous rasseoir Monsieur Bryan et parlez moi de vos problèmes personnels. Je suis là pour ça... Donc vous pouvez aisément tout me dire.

Bryan : Personne ne peut m'aider, ni toi, ni personne. Dans quelques jours j'aurais un match pour le titre Pure. Pour l'actuel champion, l'apocalypse arrive, ses jours sont comptés.

Psychologue : Vous me donnez vraiment froid dans le dos. Vous avez besoin d'aide. Depuis cette histoire de trahison de vos meilleurs amis votre monde s'est écroulé sous vos pieds. C'est normal, c'est même complètement humain comme réaction. Mais essayez de sortir de ce carcan. C'est la seule manière pour vous de retrouver une vie normale.

Bryan : Ne me parle plus ainsi. Je suis tout ce qu'il y a de plus normal ! Le problème ne vient pas de Steen, de Punk, ou de moi mais des membres du Gang ! Et concernant Dibiase, il a passé sa vie entière à chercher l'horizon fleuri d'un monde facilité par son argent. Aujourd'hui, il est le champion Pure de la fédération. Lorsqu'on connaît la signification de ce titre et son histoire, on comprend aisément qu'il crache sur ce titre ! En plus, il n'a pas les épaules pour avoir un tel titre ! Derrière tout son argent se cache un être perdu aux idées versatiles. Il veut soi-disant aider la fédération avec son Gang alors qu'il n'est même pas capable de s'aider lui-même. Comme un cœur déchiré par l'amour de la mort.

Psychologue : Je vois que ça n’a pas l’air de s’arranger. Cependant j’ai quelques techniques pour vous sortir de là. Qu’est-ce que vous voyez quand vous fermez les yeux ?

Bryan : Je vois ça !

Bryan se leva, saisit le psychologue et lui porta le Dream Street avant de quitter les lieux !


Plus tard, lors d'un show de la WFA.

Daniel Bryan arriva sous le titantron, alors que sa musique résonne dans toute la salle. La foule l'acclame. Cependant il ne semble même pas l'avoir remarqué. Il avance vers le ring, le regard sérieux et regardant tout droit devant lui. Il ne s'attarde pas devant les escaliers et les montent avant de rentrer dans le ring armé de son micro afin de prendre la parole... 

Bryan : Je pense... Qu'il est enfin temps de jouer carte sur table dans cette fédération. Je pense qu'il est temps que cette fédération comprenne qu'ils ont engagé. Vous méritez des explications suite aux derniers événements. Je suis venu vous annoncez que l'ère du Gang est terminé et définitivement révolue. Par là, j'entends qu'à Destination-X, je vais devenir le nouveau champion Pure de cette fédération ! Une nouvelle ère va débuter car je suis sur et certain que je ne serai pas le seul à mettre une déroute à ce clan. Destination-X sera le moment où on va gagner cette guerre qui n'a que trop duré.

Le public présent semble apprécier le discours de Daniel Bryan et l'applaudit mais ce dernier ne s'interrompt pas et continu de leur parler.

Bryan : Notre défaite lors du Pay Per View est un signe. Par notre, je veux dire tout ceux qui ont perdu contre un membre du Gang. Il faut prendre tout ceci comme une consécration et non comme une défaite. Vous allez très certainement me dire "Mais, de quelle consécration parle t-il ?" Et bien c'est simple, la consécration du renouveau de notre carrière. Notre carrière qui ne sera plus pollué par ce Gang. De plus, j'ai une très mauvaise nouvelle pour une personne et ce n'est autre que pour Ted Dibiase. Très joli nom que tu portes là. Un nom qui a fait les beaux jours de cette fédération par le passé, mais qui aujourd'hui entache cette fédération ! Un nom célèbre pour une personne célèbre, quoi de mieux ? Mais ton nom sera surtout célèbre pour ce qui risque de t'arriver. Car comme on dit, tu as gagné une bataille mais pas la guerre. Ca aurait été tellement plus facile pour toi de perdre ce titre car tu viens de rentrer dans un tourbillon qui ne se terminera qu'à Destination-X.

Bryan marqua une pause.

Bryan : Alors vante toi... Je t'en prie, profite de ton instant de gloire. Dit leur que tu as gagné car tu es le meilleur... Car devant TOUS ! Je dis bien TOUS ! Tu prouveras que tu ne seras qu'un simple et petit menteur. Ma bataille commence à peine et tu es ma proie. Ne pense pas gagner autre chose que ta dernière victoire lors du Pay Per View car cela n'arrivera plus. Je serais toujours là. Dans les couloirs, à tes matchs... Mais le Gang n'est pas la seule chose à éliminer de cette fédération. Car il y a aussi des officiels qui font tout leur possible pour aider ce groupe comme ce bon vieux John Bradshaw Layfield. Tout comme le Gang tu es une plaie pour les fans et le monde du catch en général. Quel dommage n'est-ce pas ? Oh mon dieu qu'allons nous faire ? Comme pour les autres membres du Gang, tu prendras tout autant ! Toi et ta clique risquerait d'avoir quelque surprise aussi au fil des semaines. Ta chute sera longue... Douloureuse et très certainement la pire que tu auras connu dans toute ta carrière. J'en ai fini pour aujourd'hui, mais ne vous en faites pas, vous aurez bientôt de mes nouvelles !

Sur ces mots, Bryan quitta le ring sans regard pour les fans qui pourtant l'acclament.


Quelques jours plus tard.

Une vidéo fut mise en ligne sur le site officiel de Daniel Bryan. Les nombreux fans attendaient avec impatience d'en savoir plus sur Daniel Bryan depuis la trahison de Punk et de Steen et la victoire de ce dernier lors du dernier PPV. Et surtout se que pense le leader du Yes-Mouvement du prochain match de PPV pour le titre Pure de Ted Dibiase, va t-il remporter son premier titre depuis son retour ? Nombreux furent ceux qui cliquèrent sur cette vidéo en espérant y trouver des réponses.

La vidéo commença par un grésillement qui dura quelques secondes. Il n’y avait aucune image sur la vidéo mais subitement, une musique commença. Une musique étrange que peu de personne doit avoir dans son mp3 tant celle-ci met mal à l'aise. Des images apparurent ensuite sur la vidéo, c’était des images des événements de ces dernières semaines. On revoit alors les différentes victoires du Gang depuis que ce clan existe à la WFA comme des images du combat opposant Ted Dibiase à Heath Slater pour ce titre Pure et notamment le moment fatidique ou Paul De Burchill apporta son aide à Ted Dibiase à la surprise générale permettant ainsi au membre du Gang de remporter le titre et d'envoyer Heath Slater à la retraite. Les images s’arrêtèrent subitement et de la neige commença à envahir l’écran.

La neige avait disparu, la vidéo redémarra et nous montra une route entouré d’une grande forêt de grand sapin. Il faisait nuit et seule la lune et les étoiles parvenaient à mettre un peu de lumière dans la nuit lugubre d’un soir. La caméra se déplaça alors de plus en plus rapidement, jusqu’à arriver devant un édifice qui n’était pas sans rappeler une très vieille maison. Cette maison avait dû être laissée à l’abandon depuis plusieurs décennies et la nature avait commencé à reprendre ses droits. Les vitres avaient été pour la plupart détruite. La porte d'entrée semblait être endommagé. On entra alors dans la maison, la porte était d’ailleurs entre-ouverte. L’intérieur était dans un état lamentable. Des feuilles, des débris et différents déchets traînaient au sol tandis que des bancs étaient pour la plupart au sol. Pourtant, il en avait un qui était correctement mis et on pouvait distinguer une silhouette sur ce banc. Et au fur et à mesure que la caméra se déplaçait vers cette silhouette, on constatait un peu plus l’état de délabrement de la maison avec notamment un mur qui avait été brisé en deux. La caméra nous permit alors de distinguer correctement et on découvrit, sans réelle surprise, qu’il s’agissait de Daniel Bryan. Celui-ci était tête baissé observait longuement le sol, dans un silence de mort. Il releva la tête et observa les lieux. Il attrapa une pierre par terre et la jeta sur une vitre qui éclata sur le coup.

Bryan : Tu as été abandonné... Abandonné par les tiens... Ils t’ont fui car tu n’as été capable de les protéger. Pas capable de leur donner pleine satisfaction. Alors ils t’ont laissé tomber. Ils ont laissé cet endroit abandonné. Fataliste, ils t'ont laissé aux mains terrible de mère nature. Comme s'il ne pouvait en être autrement.

Il marqua une pause pour se lever de son banc.

Et bien, je ne laisserai pas une telle chose arriver à la WFA, c'est MA maison et je l'aime beaucoup trop pour la laisser aux mains du Gang ! Je suis là pour donner aux gens ce qu’ils veulent. Pour leur donner le monde qu’ils veulent. Le Gang ne veut pas aider la WFA. Certaines personnes qui y croient sont dupe. Les membres du Gang veulent le chaos. Ils veulent le mal. L’homme est attiré par le mal. Il suffit de voir les réactions des gens lorsqu’ils voient un méchant. Ils l’acclament. Oui, ils veulent le mal. Ils veulent que les autres souffrent. Les choses ont été faites ainsi. Enfin pas tous et heureusement. Seule une minorité est ainsi, alors pour tous les autres, ll est temps de faire table rase du passé. Il est temps que l’on tire un trait sur le passé. Que l’histoire recommence sur de nouvelle base. Que la préhistoire prenne fin pour que la véritable histoire de cette fédération commence enfin. Pour que mon monde commence. Car le monde est divisé aujourd’hui. C’est sa faiblesse. Une faiblesse qui le rend facile à détruire. Mon monde sera uni. Tout ça grâce à mon action. Alors j'espère que le plus de monde possible criera un gros YES à ce projet qui devra sauver la WFA des méandres qu'elle connaît actuellement.

Bryan s’arrêta et marcha un peu dans la maison.

Bryan : Même tes amis t’ont abandonné. Pourquoi ? Pourquoi n'ont-ils pas avoué par la suite qu’ils s’étaient trompés ? Parce qu'au fond, ils savent qu'ils ne pensent qu'à eux et ils ne souhaitent pas que cela se sache ! Il n’y en a qu’un seul qui a fait le bon choix. Un seul qui a décidé de ne pas laisser le Gang gagner. Il a compris que le Gang n'est pas invincible. Le mensonge... Voilà la clef du succès de tous les charlatans. Mais cet homme qui va s'opposer au Gang et dans un premier temps à Ted Dibiase ne sera pas pareil. Lui n'est que la stricte vérité. La vérité d’une fédération meilleure. Pas de groupuscule qui conditionne les gens à marcher dans le même sens. Non. Ils seront libres de tous leurs mouvements. Aucunes règles. Aucune contrainte. Juste du plaisir. Du fun. La WFA est entre nos mains.

Bryan continua à se promener dans la maison et arriva devant un vieux meuble. Il observa longuement ce meuble de bois et remarqua que le bois avait été abîmé par des vers.

Bryan : Le bois est solide. Mais pas invincible. Il peut être détruit à main nue. Même s’il paraît fort. J’en arrive au même constat avec Ted Dibiase. On nous l’a vendu fort. Dangereux. Effrayant. Mais je n’ai vu qu’un homme qui tentait de sortir d’un combat qu’il savait perdu. Juste un homme. Avec les faiblesses d’un simple homme. Et il n’a réussi à voir le jour que lorsque ses amis du Gang sont venus l’aider à maintes reprises. Qu'elle tristesse infinie. A-t-il vraiment besoin de l’aide pour tout ? Ne sait-il rien faire seul ? Est-ce que ses amis du Gang sont là pour l’aider à s’habiller ? Pour s’assurer qu’il n’ait pas d’accidents sur le chemin du ring ? Il est donc paranoïaque. Il recherche la sécurité. Dibiase n'est qu'une simple illusion.

Bryan s’arrêta alors et frappa dans une des façades de bois du meuble qui se cassa immédiatement. Il observa ensuite sa main qui semblait avoir souffert du choque mais Bryan ne semblait pas ressentir la douleur.

Bryan : La douleur doit être terrible en ce moment pour CM Punk. Toutes ces trahisons pour finalement avoir obtenu le même résultat que lors de ses dernières sorties, une défaite. Tout cela pour ça. Tant de sacrifices. Tant d’efforts pour finir sur la même note que la dernière fois. L’échec doit être retentissant pour lui. Le connaissant un minimum, cela doit le détruire de l’intérieur.

Bryan se mis à regarder dehors à travers la vitre qu'il a lui même brisé.

Bryan : J'ai essayé de lui faire entendre raison, mais il a refusé de voir la vérité. Et cela l’a conduit à sombrer lors de Cyber Sunday. Mais il a certainement cru à une erreur de parcours. Certes ça l’a touché mais il s’est relevé et a continué comme si rien ne s’était passé. Alors que moi, je suis un roc que l’on ne peut pas détruire. Comment pourrais-je être encore là sinon ? On n’a pas cessé d’essayer de me détruire durant toute ma carrière. De me faire prendre la porte et quitter ce monde que j'aime tant. Pourquoi ? POURQUOI ? Parce que je suis Daniel Bryan et que je vais détruire le Gang une bonne foi pour toute !

Daniel Bryan s’arrêta subitement et se tourna vers la grande porte d’entrée. La vidéo se coupa sur ces images.
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyJeu 2 Oct - 0:43

Attention : cette promo est un peu... expérimentale. La première partie n'est composée que de dialogues (pas de didascalies pour situer l'action) ce qui peut rendre les événements difficiles à situer. La seconde partie est un pavé et part un peu dans tous les sens. Désolé si ces choix rendent la lecture difficile mais je pense que ça permet de retranscrire les deux ambiances.



Back to WFA Armageddon 2010

Dolph : J'y crois pas... J'y crois pas...

Ted : Arrête de répéter ça... ça nous fera pas avancer.

Dolph : Comment on a pu... je me sens... vide...

Ted : Je vais trouver un moyen, Dolph. Je trouve toujours un moyen.

Dolph : T'as intérêt, Ted. Parce que j'ai pris l'habitude de bronzer avec ma ceinture et ça me fait une marque dégueulasse, regarde !

Ted : Non ! Dolph ! Remonte ton slip. Après tu t'étonnes que les gens pensent qu'on est gays.

Dolph : J'en ai rien à faire ! J'ai besoin de mon titre, je ne peux pas dormir sans lui !

Ted : Ne t'inquiète pas. Shane va payer son petit coup de pute. Et ces Fackin' Awful aussi. Après tout, ce sont juste un jobber et un retraité, non ?

Dolph : Ouais... Ouais, bien sûr. T'as raison. On est la Team Perfection. On est imbattables.


Back to WrestleMania II

Dolph : Merci, merci tout le monde. Vos applaudissements me vont droit au cœur mais je n'ai aucun mérite, ce n'était qu'une légende. Oui, je l'ai écrasée à WrestleMania mais je vous assure, ce n'était qu'une formalité. Pardon, excusez-moi. Il faut que j'aille prendre une douche. Pas que j'ai vraiment transpiré mais bon, j'ai une masseuse qui m'attend et...

Miz : Salut, Dolph.

Dolph : Mike, qu'est-ce que tu fous là ? T'as pas un Main-Event à préparer ? Ah, non c'est vrai, c'est Jericho vs Christian, le Main-Event.

Miz : J'ai regardé ton match. Ta victoire est impressionante.

Dolph : C'est l'effet que je fait.

Miz : Tu as renvoyé cet acteur de seconde zone à la retraite. C'est exactement ce que j'envisage pour le futur de cette fédération. Regarde ce vestiaire, il est plein de talents qui ne demandent qu'à exploser. Barreta, McIntyre, Slater...

Dolph : Ces mecs-là, je leur donne même pas 2 mois.

Miz : Et tu as raison ! C'est ce qui arrivera si on ne fait rien. On doit s'unir, former un vrai groupe, qui a un poids, un pouvoir sur l'autorité.

Dolph : C'est bien beau tout ça, Mike. Mais ça ne marchera jamais. Tout ce que tu réussiras à faire, c'est tout vous griller.

Miz : C'est un risque à prendre. Mais imagine, si on réussit, on révolutionnera la WFA.

Dolph : Ouais, ouais et Morrison deviendra champion du monde.

Miz : Il faut pas déconner non plus. Réfléchis à ma proposition, Dolph.

Dolph : C'est tout réfléchit. Et c'est non. Je tiens à mon boulot et le titre intercontinental est à portée de mains.

Miz : Comme tu veux, je ne te force à rien. C'est dommage que tu passes à côté de la chance de ta vie.

Dolph : Ouais, ouais, c'est ça.

Miz : Profite bien de ta soirée.

Dolph : Merde pour ton match... connard.


Back to Royal Rumble 2012

Punk : Putain, mec, c'était quoi ça ?

Dolph : J'en sais foutre rien. T'étais au courant de quelque chose, Heath ?

Heath : Pas plus que vous.

Punk : Je reste sans voix.

Dolph : Phil qui réusit à la fermer, ça, c'est la vraie nouvelle de la soirée.

John Morrison : Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ?

Ted : J'imagine que Shawn ne voulait pas gagner.

Dolph : Et ils étaient obligés d'en arriver jusque là ?

Heath : C'est vrai que c'est extrême.

Trent: C'est le pire doigt d'honneur qu'on puisse imaginer. Ils ont brisés le quatrième mur, merde !

Dolph : Ouais alors que c'est le domaine de Phil. Tu devrais les poursuivre.

Punk : Je suis pas d'humeur à déconner, Nick.

Dolph : Pardon, c'est juste que j'ai du mal à réaliser ce qui vient de se passer.

Trent : Et Mike ?

Dolph : Quoi Mike ?

Trent : Il semblait pas au courant. Ça veut dire qu'il a accepté de perdre. Il avait dit à quelqu'un qu'il allait partir ?

Heath : Pas à moi.

Trent : Qu'est-ce qu'on fait ?

Punk : Comment ça ?

Trent : Vous ne voyez pas les gars ? Si Mike se barre, on va se retrouver dans la même merde qu'avant. Vous voulez des règnes interminables de Dave et de Randy ? Le retour de Goldberg ou de Lesnar ?

Dolph : Ne vous emballez pas les mecs. Vince va laisser la main petit à petit à son gendre. Vous avez entendu parler de son idée de fédération de développement ? Mike a réussi, il a changé les choses, c'est pour ça qu'il a accepté de partir.

Heath : On devrait aller le voir, non ?

Dolph : Laissons-lui un peu de temps. Il a envie de faire un break de la WFA. Et il a sûrement plein d'autres projets.


Back to WrestleMania III

Dolph : Oh, excusez-moi, je... Mike ! Dis-donc, ça fait un bail !

Mike : Ouais, presque 6 mois.

Dolph : Je suis surpris qu'ils aient accepté que tu reviennes.

Mike : Euh... ouais, c'est...

Dolph : Très beau speech pour l'intronisation de Kane. Même si je suis pas trop d'accord quand tu dis que Freakin' Awesome fut la meilleure équipe de la WFA.

Mike : Merci.

Dolph : Alors, qu'est-ce que tu deviens ?

Mike : Ca va. J'ai plusieurs propositions en ce moment que je suis en train d'étudier.

Dolph : T'as vu qu'ils pensaient à créer un WFA Studios ? Tu pourrais peut-être devenir la vedette des prochains direct-to-video. Je plaisante.

Mike : Sinon, ça marche pour toi, en ce moment ?

Dolph : Pas aussi bien que je le voudrais. J'ai cet enfoiré de la UHW qui me fait perdre mon temps. J'ai l'impression de faire du surplace. J'aurais déjà du être champion du monde l'année dernière si il n'y avait pas eu The Rock. Et maintenant, ça ! Franchement, si à WrestleMania IV, j'ai pas le WHC autour de mes hanches, je me barre.

Mike : Tu le mérites, mon gars. Persévère.

Dolph : On sait jamais, je tomberais peut-être sur un mec aussi fou que toi pour me donner un title-shot. Bon, je te laisse, j'ai un « Hero » à abattre.

Mike : Bonne chance... connard.

**

Back to WrestleMania IV

Dolph : La prochaine fois, ce sera peut-être toi qu'on intronisera.

Mike : Je suis pas encore à la retraite.

Dolph : Techniquement, si. C'est l'enjeu d'un Career vs Career, je te rappelle.

Mike : Comme la fois où Jericho et Christian ont été virés ?

Dolph : T'as pas l'intention de faire un coup de pute dans le genre, j'espère ?

Mike : Non, bien sûr que non. Mais revenir... j'en sais rien.

Dolph : Crois-moi, tout le locker room serait ravi de t'accueillir à nouveau. Et puis on aurait bien besoin de toi face au Gang. Il nous faut un leader. J'ai essayé de l'être mais je n'ai pas ton talent pour rassembler.

Mike : Quand je suis parti, j'étais fatigué de me battre. Je ne sais pas si j'aurais le courage de me lancer dans une nouvelle lutte de cette envergure.

Dolph : Qui d'autre ?

Mike : Smith ? Barreta ? Les ROHriginals ?

Dolph : Que des mecs que je ne peux pas supporter.

Mike : Tu me supportais à l'époque ?

Dolph : Non mais l'inverse était vrai.

Mike : Fais gaffe, tu te ramollis.

Dolph : Ouais, je deviens vieux. Je te laisse avant que ressorte les souvenirs. A l'année prochaine, Mike.

Mike : Non, je ne crois pas.

Back to Smackdown : Return of the Miz

Dolph : Ah, le retour du fils prodigue !

Mike : Salut Dolph. Ca fait plaisir de revenir.

Dolph : Et ça me fait plaisir de faire équipe avec toi. Regarde bien, tu pourrais apprendre des trucs. Tu dois être rouillé depuis... ça fait combien ?

Mike : Deux ans.

Dolph : Wow, tu dois même plus savoir comment on fait. Je t'explique rapidement. Le but, c'est de faire un tombé sur l'un de nos deux adversaires.

Mike : Merci, je pensais qu'il fallait dans une piscine de pudding.

Dolph : De rien, si tu as d'autres questions, je suis ravi d'aider les rookies. En attendant, laisse-moi faire la majorité du boulot. Mais je te laisserais le tombé, il faut quand même que ton retour ait de la gueule.

Mike : Oh, ne te fais pas de souci pour ça. Il en aura.

Back to... NOW !

Mike... c'est une longue histoire qui nous lit tous les deux. Des matchs ou des petits bouts de discussion, ça et là. Je me demande ce qui se serait passé si juste un seul de ses moments avaient été différents, si j'avais agi ou répondu d'une autre façon. Est-ce que c'est ma faute si nous en sommes là, maintenant ? J'aurais pu choisir de te rejoindre quand tu me l'as proposé. J'aurais pu te soutenir quand tu es parti. Mais je ne l'ai pas fait. Quand je remonte le fil des événements, je ne peux m'empêcher de voir toutes les erreurs que j'ai faites. Je ne cesse de combattre mon passé. Tu es le héros de l'histoire, Mike. Je ne comprends pas. Tu es le méchant de l'histoire. Grâce à toi, je suis devenu champion. A cause de moi, tu es devenu ce que tu as toujours combattu. Regarde-moi, mon arrogance me pousse à dire que je suis la cause de tous tes maux. Ce serait tellement simple. Deux hommes, l'un est bon, l'autre est mauvais. L'un est fort, l'autre est faible. L'un est courageux, l'autre est un couard. Mais la vérité est beaucoup plus terrifiante. Nos vies ne sont faites que d'opportunitées manquées, de mauvaises décisions, de chemins jamais empruntés. La voie sur laquelle nous nous trouvons est-est sans issue ? Ou avons-nous encore la chance de faire machine arrière ? Qu'est-ce qui nous pousse à nous battre ? Le titre ? Aucun de nous ne le possède. La haine ? Je te détestais au début, je te déteste toujours. Ou est-ce de l'admiration ? De l'envie ? Ai-je toujours été trop fier pour reconnaître l'impact que tu as eu sur moi et ma carrière ? Tellement de questions. Te poses-tu les mêmes questions, Mike ? Es-tu aussi hanté par ton passé ? Pourtant tu sembles tourné vers l'avenir. Quel avenir ? Quel est ton but ? La revanche ? Elle passe par moi mais se termine-t-elle par ma défaite ? Après moi... qui ? C'est nouveau. Je me soucie du mal que tu pourrais faire aux autres. Mal ? Ce mot est si fort. Es-tu rongé par le mal ? Est-ce que les gens sont bons ou mauvais ? Je crois qu'ils ont tous peur. De quoi as-tu peur ? De quoi ai-je peur ? De l'oubli. De la solitude. Nous sommes seuls, Mike. Terriblement seuls. Nous sommes stupides. Nous sommes seuls et stupides. Nous sommes deux personnages de conte. Un conte où deux hommes vivent sur la même île déserte. Nous sommes les rois de cette île. Mais il ne peut y avoir deux rois. Nous nous battons pour avoir le privilège d'être seul. Seul et apeuré. Le roi de rien, ni de personne. Mais un roi quand même. Ca nous suffit, nous pensons que nous avons gagné. Nous ne gagnons jamais. Nous n'arrêtons jamais de nous battre. Nous sommes des combattants. Des rois sans royaume. Des combattants sans cause. Nous nous comprenons mais nous refusons de l'admettre. Après tout, qu'est-ce que ça change si je perds ? Qu'est-ce que ça change si tu gagnes ? Nous serons toujours aussi seuls. Encore plus seuls. Tu étais fatigué de te battre, Mike. Mais tu es revenu avec une rage nouvelle. Cette rage, je la ressens au fond de mes tripes. J'ai peur de ce qu'elle nous poussera à faire. Notre histoire commune est remplie de personnes qui se sont laissées aller à leur peur. Kane, John, Shawn, Dwayne... tous si seuls... Je ne veux pas... Nous sommes pathétiques, Mike. Beaux et pathétiques. Nous méritons tellement mieux. Nous voulons tellement plus. Si nous arrivions à nous transcender, nous pourrions accomplir tellement plus. Nous nous dirigeons vers... Je ne veux pas... Le passé fait sens. Le futur est confus, brouillé. Mais le passé fut le futur. Et le futur sera le passé... Notre affrontement a-t-il un sens ? Aura-t-il un sens ? Nos victoires, nos défaites, ce sont des chiffres, des statistiques. C'est tellement froid. J'ai tellement froid. Comme le métal de nos titres. Ils nous enlacent, ils nous ceinturent, ils nous retiennent par la taille. Du cuir et du métal. Nous battons-nous pour cela ? Non, pour les battements. Les entends-tu, Mike ? Je sais que oui mais tu choisis de les ignorer. Les mains, les pieds, les cœurs, les voix, les regards. Tellement moins et tellement plus à la fois. Des petits bout de choses qui en forment une plus grande. Ce bruit assourdissant qui résonne dans ta tête, qui parasite tout le reste, qui efface la peur et le doute. Nous ne sommes plus seuls. Du moins, nous le croyons. Nous sommes toujours seuls mais entourés par la foule. Ce corps qui nous enveloppe mais dont nous ne faisons jamais vraiment partie. Ce monstre a des milliers d'yeux et de membres. Il veut nous avaler. Nous courrons dans sa gueule. Il nous recrache. Mais nous y retournons. Nous voulons entrer en lui, fusionner mais il continue à nous repousser. Pourquoi ? Il nous attire, il nous tente mais ne veut pas de nous. Nous ne sommes pas assez bons. Et nous sommes seuls. Je ne veux pas... Mike, c'est le début. C'est la fin. Nous nous battons pour lui. Nous nous battons contre lui. Nous nous battons. C'est tout ce qui nous reste. Se battre pour ne pas être seul. Se battre pour être seul. Tellement de contradictions. J'essaie de démêler le vrai du faux. Y a-t-il une vérité ? Nous avons chacun la nôtre. La solitude dans la vérité. Se battre pour avoir raison. La solution est-elle dans le mensonge ? Nous nous mentons à nous même. Nous mentons aux autres. Se battre pour ne plus avoir à mentir. Si tout le monde accepte le mensonge, il devient vérité. La vérité est-elle dans le nombre ? Nous nous agglutinons pour nous réchauffer. Pour ne plus avoir à se battre. Devons-nous refuser de nous battre, Mike ? C'est tout ce que nous sommes. Devons nous nous renier ? Devons-nous changer ? A en croire les autres, nous avons changé. Les gens changent-ils ? Quand je regarde en arrière, je vois une autre personne. Cette autre personne, c'est moi. Cette autre personne, c'est toi. Des mots, des images, des souvenirs. Ce n'est pas moi. Ce n'est plus moi. C'est l'image que j'ai de moi. C'est l'image que j'ai d'un autre qui est moi. C'est l'image que j'ai d'une personne qui est toi. Tout est si confus... Je ne veux pas... Tant de mots, tant de temps. Quel est le but ? Depuis combien de temps ai-je commencé à parler ? Je parle seul. Que signifie le temps quand on est seul ? Cette force qui guide tout le reste. Implacable, immuable mesure de tout. Elle seule fait sens. Depuis combien de temps nous battons-nous ? Depuis la nuit des temps. La nuit est si froide. Le temps est si froid. Nous sommes nés pour nous battre. Nous nous battons contre le temps. Nous nous battons contre l'oubli. Je ne veux pas... C'est une longue histoire... Mon passé... L'avenir... Nous sommes des combattants... Des rois... Si froid... Je ne veux pas... Nous sommes beaux et pathétiques... Du moins, nous le croyons... Nous nous battons... Je ne veux pas... Quand je regarde en arrière... Je ne veux pas... Tant de temps... Je ne veux pas... Quelque chose m'échappe... Je ne veux pas... Je dois regarder à nouveau... Je ne veux pas... Je ne vois pas... Aide-moi, Mike... Je ne veux pas... Mike... Me concentrer... Quelque chose de concret... Le passé... Je ne veux pas... Je dois y retourner...

Je ne veux pas qu'on m'oublie.




Back to WFA Armageddon 2010

Dolph : J'y crois pas... J'y crois pas...

Ted : Arrête de répéter ça... ça nous fera pas avancer.

Dolph : Comment on a pu... je me sens... vide...

...
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyJeu 2 Oct - 16:16

PROMO JOHN MORRISON 



Survivor Series 2013, UHW City.

Citation :
Quelle ovation ! Quelle liesse ! C'est tout une salle qui s'est levée pour accueillir comme il se doit le champion de la WFA ! UHW City est en fête ! Le niveau sonore est incroyable alors que le Shaman of Sexy pénètre sous le titantron ! Des femmes s'évanouissent même devant le sourire ultra bright du Guru of Greatness ! Tonight is his night ! Aujourd'hui, le public est venu pour le voir, c'est clair ! D'un coup d'un seul, toutes les précédentes entrées paraissent d'une fadeur inexplicable, alors que, tel une rock star, dans son manteau entrouvert laissant apercevoir ses abdominaux sculptés, le jeune champion prend la pose. Ses cheveux flottent dans le vent, et Morrison entame sa course triomphale vers le ring. Le service de sécurité a été appelé en renfort, histoire d'éviter tout débordement, et on ne peut qu'applaudir cette décision ! Ils ont bien du mal à contenir la ferveur des spectateurs, certains essayant de passer outre et de se frayer un chemin jusqu'à leur idole. C'est la consécration pour Morrison, habitué aux sifflets à Smackdown. Ce soir, pas de ça. Ce soir, le monde est à lui. Ce soir, il est véritablement la lumière du show. Ses partenaires restent en retrait tandis qu'il saute par-dessus la troisième corde et retire ses lunettes de soleil. Il décroche par la même occasion sa ceinture et l'enlève de ses hanches, afin de la confier à un officiel en ringside. JoMo peut maintenant profiter pleinement de son public.



Laurinaitis, pleurant à chaudes larmes : Bouhouhou c'était tellement beau, tellement grand. Regarde comme tu prenais bien la Lumière. Tu étais magnifique, c'était ta nuit...


Morrison : Johnny.


Laurinaitis : [...] Ce public en liesse, cette atmosphère, tu l'avais déjà ta cité de Lumière ! Pourquoi m'avoir abandonné? Le public t'aimait déjà !


Morrison : Johnny, je ne te connaissais même pas à l'époque. 


Laurinaitis : Mais tu étais quand même dans mon coeur ! Je t'ai convoqué pour te montrer tout ça, que ça peut encore marcher entre nous. Ne me laisse pas John, pas une nouvelle fois, j'ai besoin de toi !


Morrison : C'est fini entre nous et tu le sais. John Morrison doit éviter de te voir, car sa cité de Lumière ne t'aime pas. Rejoins-nous si tu le souhaites, John Morrison voit du bon en toi, tu peux devenir l'une de nos lucioles.


Laurinaitis : MAIS JE TE VEUX POUR MOI TOUT SEUL !


Rougi par la colère, Laurinaitis prononce ces dernières paroles avec une voix encore plus rauque qu'à son habitude. Une dernière larme perle le long de sa joue et honteux, il quitte la pièce, désespéré. 

Morrison, seul face à la caméra : Ne le huez pas Cité de Lumière, après tout, même une tête d'ampoule comme lui peut s'illuminer ( clin d'oeil, sourire ultra bright, pouce levé )
Comme vous pouvez le voir, John Morrison est toujours le même. John Morrison n'a pas changé. Il a juste compris qu'en tant que visage de la WFA, il se devait de représenter le peuple. Il doit représenter VOUS, mes chères lumières. Et grâce à vos encouragements, vos cris, vos extases, John Morrison va reconquérir la WFA, comme il l'avait fait l'année dernière aux Survivors Series. L'année dernière, UHW City avait accueilli la Lumière. Et bien, cette année, la Lumière revient à la maison.

Koslov : Morrison toujours aussi taré.

La caméra tourne et fait un gros plan sur le visage bougon de Koslov. Salve d'applaudissements dans l'arène pour le russe, qui retrouve son ancien adversaire. 

Koslov : Mais Koslov bien aimer nouveau Morrison. Koslov pas la dernier Smackdown quand gueule de Morrison écrasée par Pope. Si Koslov être là, Koslov venir.

Morrison : Merde, John Morrison a oublié son décodeur. Le langage a l'air un peu crypté, permet-moi de régler ça...

L'ancien champion WFA approche sa main de l'oreille de Koslov, comme pour régler une antenne, mais il est accueilli par un violent revers du bras.

Koslov : TOI FOUTRE DE MON GUEULE?!

Morrison : Easy, easy Glodimir, John Morrison plaisante avec toi. A vrai dire, comme il l'a dit au dernier Smackdown, John Morrison te respecte. Tu es un peu le Quasimodo de la WFA, tout le monde t'aime bien. John Morrison aimerait t'accueillir dans sa cité.

Koslov : Moi pas aimer lumière, moi représenter EoC.

DAR, que la caméra a oublié : Ouais ! C'est vrai ça !

Koslov : Mais metrosexuel chevelu peut compter sur Koslov. Et sur EoC. Koslov déteste lâche. Koslov déteste Pope.

Morrison : Je retiens cette aide mon cher Gradomir, même si il n'y a aucun doute que John Morrison s'occupera du Pope seul. Après tout, John Morrison est le champion WFA au plus grand règne, le Shaman of Sexy, la Greatness, le Zenith...

Morrison reprend son souffle en regardant la caméra, ce qui provoque l'hilarité du public

Morrison : [...] La superstar préférée de l'UHW, l'Apollon de ses dames, le plus grand Mister MITB de l'histoire, Mister Wrestlemania et SURTOUT le créateur de la Cité de Lumière ! Et pour toutes ces raisons, Donatello Dinaro n'a aucune chance. Merci quand même pour cette proposition Kroslow.

La Lumière quitte le champ de la caméra, laissant Koslov plus grognon que d'habitude. Néanmoins, deux secondes plus tard, il réapparaît et tient tête au russe, le regard déterminé.

Morrison : John Morrison a failli oublier. Félicitations pour ta victoire. Tu ne peux plus te cacher désormais. Tu dois devenir champion Intercontinental.

L'homme de Los Angeles tend sa main et propose son respect au russe. La foule accueille cette démarche avec une grande joie. Koslov, dans un premier temps hésitant, finit par lui serrer la main avec vigueur. Des chants "Yeaaaah" résonnent dans l'arène. C'est finalement Koslov qui quitte la pièce, laissant un Morrison souriant et se secouant la main pour évacuer la douleur. 


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------




Il est là ! La musique de Mister City of Light résonne et le public est debout ! Voilà plusieurs semaines que John Morrison conquiert petit à petit le coeur du public, de tout public, aussi bien les femmes déjà conquises que les hommes et enfants. Dans un manteau doré et sous une pluie de pyro de même couleur, il fait sa célèbre taunt. Approchant du ring, il frotte la tête de quelques gamins, embrasse une groupie et fait un concours d'abdos avec un mec obèse. Dans un esprit bon enfant, il finit par lui donner ses lunettes et lui taper dans la main. Enfin, avant de pénétrer le ring, il repère un homme au t-shirt floqué "lesbienne" et lève son pouce à son égard. 
Debout, au centre du ring, il refait sa taunt pour chauffer la foule et s'empare d'un micro.


Morrison : Ce soir, Kansas City est en pleine LUMIERE !


Cheap pop agrémentée d'un pouce en l'air. La foule scande des " Foley, Foley " 


Morrison, pouffant de rire : Même si cet homme que vous chantez puait le foin à des kilomètres et que son coiffeur-barbier était en prison, il faut avouer que c'était un grand homme en effet ! Cela lui fait un point commun avec Glodimir. Mais John Morrison n'est pas venu pour parler de ces hommes respectables, John Morrison est venu pour parler d'une pourriture au doux nom de Dorapilo Dinuro.

" BOUUUUUH "


Morrison : Voyez-vous, cité de Lumière, John Morrison a un léger mal de crâne, et ce n'est cette fois pas à cause d'une cuite suivie d'une orgie. Non, John Morrison l'avoue, il s'est fait littéralement éclaté récemment. Du quatre contre un. 
John Morrison a un message pour le Pope. Même dans ses périodes où seules des femmes pulpeuses l'aimait, John Morrison n'a jamais combattu un homme à l'aide de bouffons. John Morrison a toujours été John Morrison car personne n'était digne de combattre à ses côtés. A l'heure qu'il est, personne n'est toujours digne dans cette locker-room d'ailleurs. Les seuls personnes dignes de John Morrison sont la Cité de Lumière, ici présente à KANSAS CITY !

" YEAAAAAAH "


Morrison : Alors, oui, John Morrison est là pour te laisser un message, fabulateur de première. Tu n'es le guide de rien du tout, hormis peut-être le guide Michelin au vu de tes abdos qui ont disparu pour laisser place à un bide bibemdum. John Morrison n'a pas souvent été agacé car John Morrison et sa Lumière sont au dessus de ça. En l'occurrence, John Morrison est vraiment énervé depuis Smackdown. Alors John Morrison va compter sur les petites sphères vides du Pope qu'on peut appeler couilles, et lui demander de venir en tête à tête goûter à la Lumière. Ramène-toi Mister 9,99 dollars, John Morrison va t'illuminer!




Le Pope débarque sous une bronca, habillé de sa soutane habituelle et les bras en croix. Mimant le signe de prière, il a placé un micro entre ses mains collées. Il prend une longue inspiration pour s'exprimer mais finit par ne rien dire et regarder le public. Nouvelles huées. Il reprend une inspiration, et même résultat, cette fois en regardant Morrison. Finalement, il finit par murmurer un " Pas besoin " qui n'annonce rien de bon pour Morrison et fait un signe de la main vers les backstages pour appeler quelqu'un. Et c'est ce ce qu'on craignait, les Pope Boyz apparaissent dans ce qui semble être un repeat du dernier Smackdown ! You got to be kidding me ! Ils vont mettre Morrison dans un sale état juste avant le PPV !

Les quatres hommes courent entourer le ring pour empêcher toute retraite de la Lumière. Il est une nouvelle fois pris au piège et n'affiche pas la mine déterminée de la première fois. Il sait ce qu'il l'attend et son visage en témoigne. Il se retourne vers les quatre côtés pour tenter d'anticiper la première attaque. L'un des Pope Boyz commencent à rentrer dans le ring, attention !




KOSLOV ! C'EST KOSLOV ! Il fonce comme un bulldozer vers le ring, Dinero l'évite de justesse ! Il éclate le Pope Boyz qui se trouve devant lui avec un Running Coup d'boule ! Glissant en dessous de la première corde, il se hâte de se placer à côté de Morrison et appelle les autres Pope Boyz. Rassuré, Morrison fait de même. L'un des Pope Boyz tente de monter, SUPERKICK de Morrison ! Il n'en reste que deux, et l'un des deux sent le vent tourner et ne se depêche pas vraiment d'intervenir. Le deuxième, plus téméraire, va se lancer.
Entre temps, Koslov qui a vu le coup de pied de Morrison, lui adresse un " Pas mauvais ". Le Pope Boy s'élance et WTF !!! SUPERKICK DE KOSLOV ! C'est n'importe quoi ! L'impact a résonné dans toute l'arène et le public n'en croit pas ses yeux. Morrison non plus. Les yeux écarquillés, il finit par exploser de rire devant cette manoeuvre improbable vu le gabarit du russe. Mais il n'en oublie pas moins son premier objectif, et avec un large sourire, appelle le Pope qui est resté sous le titantron. Ce dernier lui rend la pareille et l'applaudit.


Dinero : Mon pauvre Morrison... Tu viens de pêcher de nouveau. Ta punition divine ne sera que plus belle à One Night Stand. 


Le Pope signe vers son adversaire et disparaît en backstage. Mais Morrison n'a pas l'air de prendre cette menace au sérieux, à vrai dire, l'ambiance n'est pas du tout néfaste à Kansas City. Le public est en liesse et applaudit cette collaboration encore totalement improbable il y'a quelques mois. Les Pope Boys ont pris une sacrée raclée! Morrison se laisse prendre par l'ambiance électrique et lève le bras de Koslov en guise de célébration ! " Il est des nôtres, il fait parti de la Cité " crie-il avec joie ! Juste après ses mots, Koslov retire violemment son bras ce qui fait retomber le soufflé d'enthousiasme. Quelques secondes de tension entre les deux hommes. Cependant... nouveau moment WTF du show ! Koslov vient de porter Morrison sur ses épaules dans un style purement bourrin. Morrison, complètement décontenancé, n'est pas vraiment convaincu par cette démarche qui titille son orgueil. Il regarde son public qui lui, tape des pieds, fait entendre sa voix et exprime sa joie.


Morrison : Well... Si c'est ce que la Cité de Lumière veut.


La Lumière finit par lever les bras et c'est sur cette image incroyable de Koslov portant Morrison en triomphe que se termine le show.
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyJeu 2 Oct - 16:33

PROMO BRAY WYATT




Nous sommes à WFA Smackdown, à quelques jours de Destination X. The Master of Macabre, lanterne à la main, ceinture hardcore sur les hanches et sourire aux lèvres, pénètre seul dans l’arena dans une ambiance trouble. La salle a été plongée dans les ténèbres. La lumière de la lanterne que tient Bray Wyatt perce l’obscurité et bientôt des points lumineux s’allument un peu partout, puisque les fans brandissent leurs téléphones allumés, créant ainsi une véritable galaxie d’étoiles. Cela donne une dimension spéciale à cet instant, hors de l’espace et du temps. Bray arrive devant le ring et souffle sur la lanterne. La musique s’arrête net. Quelques secondes s’écoulent et lorsque les lumières se rallument, The Sinister Minister se tient au milieu du ring, micro en main, tapotant de ses doigts le hardcore title…

« Bonsoir mes chères et tendres et douces et innocentes brebis ! Je suis votre ami Bray Wyatt, votre humble serviteur, votre guide vers la Vérité ! Certains d’entre vous m’ont accepté dans leur cœur et je les en remercie… Quant aux autres, ce n’est qu’une question de temps, je le sais… je l’ai vu. Le scepticisme et la méfiance sont des réflexes tout à fait sains lorsque l’on est confronté à la nouveauté. C’est normal. Je n’en veux pas le moins du monde à ceux qui ne croient pas en moi, à ceux qui refusent d’entendre mon message. Mais tôt ou tard, la réalité les rattrapera ! La Vérité leur apparaîtra dans toute sa merveilleuse atrocité ! Alors, ils comprendront leur erreur de jugement et, finalement, ils accepteront de saisir cette main… MA main… LA main de Bray Wyatt, la main de leur ami, la main de celui qui veut leur ouvrir les yeux, la main de celui qui leur apportera la Révélation, la main de celui qui les sauvera de ce monde sinistre, pourri, faux, corrompu, à l’agonie ! »

Le Dévoreur de Mondes entre alors en transe et une part non négligeable du public semble le soutenir…

« Oh ouiiiiii ! Oh ouiiiii ! Ensemble, nous accomplirons des miracles, DES MIRACLES ! Nous démolirons le système, nous abattrons les murs, nous dérèglerons l’odieux mécanisme de la grande horloge de la domination ! Nous en arracherons les aiguilles et nous les planterons dans les cœurs noirs et putrides des puissants ! Les codes, les protocoles, les nomenclatures, les administrations, les institutions, les polices, tous ces démons iniques seront anéantis ! Nous allumerons les FEUX qui donneront naissance à une FOURNAISE INFERNALE ! Elle consumera alors de ses gigantesques et impitoyables flammes purificatrices cette planète viciée, ce monde perverti et hideux ! Nous nous donnerons tous la main, nous formerons une grande ronde et… NOUS DANSERONS AUTOUR DU FEU ! ET NOUS RIRONS ! ET NOUS RIRONS ! OH OUIIIIII ! NOUS RIRONS… POUR LES SIECLES ET LES SIECLES ! AMEN ! »

Par jeu ou par conviction, des centaines de personnes présentes reprennent en cœur « AMEN », ce qui semble ravir un Bray Wyatt qui reprend son souffle quelques secondes avant de reprendre avec un ton anormalement doux.

« N’ayez donc pas peur de rejoindre mes ouailles ! Ne craignez rien de moi ni de la Wyatt Family. Non, posez-vous les vraies questions, où sont les monstres ? Qui sont les vrais monstres de cette société dans laquelle vous vivez ? Quand vous serez prêts, quand vous vous serez débarrassés de vos préjugés et de vos œillères, vous n’aurez plus peur de rejoindre mon camp. Et moi, je serai là, avec les bras grand ouverts, prêt à vous accueillir, toujours… et ce, peu importe votre condition, votre apparence, vos croyances, vos défauts… Oui vos défauts… même si vous êtes une tête de mule, même si vous êtes lunatiques, même si vous êtes violents, même si vous avez fait du mal, beaucoup de mal, même si vous avez envoyé quelqu’un voler avec les vautours… N’est-ce pas, DEAN AMBROSE ? »

La seule mention du Mad Dog provoque un raz de marée dans les travées de l’arena et les membres du WFA Universe scandent le nom d’Ambrose. Bray ne semble pas faire grand cas de la réaction des fans et poursuit…

« Ah… Dean… Quelle déception ! Tu persistes malheureusement à refuser de jouer le rôle qui est le tien. J’ai vu dans les présages… j’ai consulté les ombres et elles m’ont montré que tu as un destin exceptionnel ! Je déplore tellement ton obstination, ton acharnement à nier ton potentiel. Tu fais fausse route, tu te méprends sur mon compte et tu es en train de gâcher ton talent et ton avenir. Il est de mon devoir de t’ouvrir les yeux, de te sortir de ta caverne de ténèbres et de te guider jusqu’à la lumière. Je refuse de t’abandonner à ton sort, Dean. Je refuse d’être complice d’un tel gâchis. Je regrette qu’on en soit arrivé là, toute cette violence… et ces conséquences tragiques comme la perte de Sami Callihan… Et maintenant, voilà que je dois t’affronter à Destination X dans un combat barbare avec cette ceinture en jeu, le symbole de la défaite et de l’absurdité d’Equality of Chance ! Non, ce n’est pas comme cela que j’envisageais les choses, Dean. C’est pour ça que je tiens à effectuer une dernière tentative pacifique avec toi, Mad Dog. Alors viens ici sur ce ring et rejoins la Wyatt Family ! Montre à tous ces gens que tu veux accomplir de grandes choses et réaliser ton potentiel ! Rejoins-moi ici, maintenant, prends la main que je te tends, Dean ! Accomplis ta destinée et accepte-moi dans ton cœur ! DON’T FEAR THE REAPER, MAN ! »

The Master of Macabre attend mais rien ne se passe.

« Allez Dean ! Tu n’as rien à craindre ! Je suis seul. Mr. Anderson n’est pas là et… »



Et voilà le Mad Dog qui apparaît sur la scène d’entrée micro en main, sous une ovation monstrueuse de la foule ! Il désigne Wyatt du doigt et marmonne quelques mots inaudibles en mâchonnant son chewing-gum. Il rajuste son veston en cuir et prend la direction du ring d’un air désinvolte. Il grimpe sur le bord, passe lentement les cordes et vient se placer juste devant Bray qui lui sourit étrangement. La musique est arrêtée et Ambrose porte le micro à ses lèvres…

- Hey ! Salut Bray ! Alors comme ça tu es vraiment seul ? Tu n’as pas amené « Monsieur Double Personnalité » ?

- Non. Il est occupé. Ken a pour mission de ramener le titre Intercontinental et d’en finir avec EoC par la même occasion.

- Et tes potes les bouseux consanguins, ceux qui m’ont empêché de te botter le cul la dernière fois, tu leur as donné une mission à eux aussi ?

- Oui, on peut dire ça comme ça, je…

- Dis-moi qu’ils ont pour mission de prendre un bon bain ou alors d’apprendre à compter jusqu’à dix ? Apprendre à nouer leurs lacets peut-être ? Ou alors aller faire popo tout seul comme des grands ?

- Dean, je suis là en face de toi. Je t’en prie, fais le bon choix et embrasse ton destin !

- Oh ne le prends pas mal mais… tu n’es pas du tout mon type, Bray. Et puis je n’embrasse pas au premier rendez-vous : je ne suis pas un garçon facile !

- Cesse ces enfantillages sur le champ. Tu n’as pas écouté ce que j’ai dit tout à l’heure ? Ta place est à mes côtés au sein de la Wyatt Fam…

- SHUT UP ! Je t’ai entendu déblatérer tout un paquet de conneries, oui ! J’en ai encore les oreilles qui saignent, tiens. Tu dis que ce monde est corrompu, dégueulasse, qu’il faut y foutre le feu et blablabla blablabla… Mais moi je le trouve pas si mal ce monde !

- Vraiment ?

- Je concède qu’il y a un bon paquet de trucs qui me gonflent, qu’il y a de graves problèmes comme la pollution, les guerres, l’épuisement des ressources, les maladies, Justin Bieber, les coupures de wifi ou les films de Michael Bay… mais d’un autre côté, ce monde je le trouve carrément fendard !

- Fendard ?

- Oui ! Marrant, désopilant, hilarant ! J’adore l’humour absurde, mec, et ce monde est absurde, comme ta barbe. C’est moi où il y a un truc qui vient de bouger dedans ? Si t’as des bêtes faut consulter !

- …

- Laisse tomber… Ce monde est marrant, Bray. Regarde-nous ! Tu es là à raconter tes salades devant tous ces gens, tu les ennuies profondément, ils en ont marre. Alors moi j’arrive pour te remettre à ta place comme il se doit et je te botte le cul ! Et tu sais ce qui est le plus drôle dans tout ça ?

- Non mais tu vas me le dire je suppose.

- Le plus drôle… c’est qu’on me PAYE pour que je t’enfonce cette botte si profondément dans ton gros cul de taré que tu vas en pisser des lacets !

- J’en conclus que tu refuses toujours de rejoindre la Wyatt Family.

- Quelle perspicacité !

- C’est vraiment dommage, crois-moi, Dean…

- Non, tu te trompes ! Ce qui serait vraiment dommage, mon cher Bray, ce serait d’obliger ces gens à attendre Destination X pour me voir te donner la fessée que tu mérites !


OH MY GAWD !!! Ambrose s’est jeté sur le Dévoreur de Mondes ! Une pluie de mandales s’abat sur le patriarche de la Wyatt Family dans une ambiance de folie ! Le Mad Dog a sorti les crocs et amène Bray au tapis. Les deux hommes roulent sur eux-mêmes mais c’est Ambrose qui a le dessus et il continue de matraquer de coups le Sinister Minister devant un public qui rugit de plaisir. Dean relève Bray, lui agrippe la tignasse et lui fracasse le visage contre le turnbuckle, puis sur le turnbuckle suivant et le troisième et le quatrième ! Il lui a fait faire le tour du ring complet ! Jawbreaker à suivre ! C’est porté ! Le Mad Dog saisit la tête de Wyatt et fait signe aux fans… Dirty Deeds ! Non ! Fourchette dans les yeux, Bray a aveuglé Ambrose et il l’emmène dans le coin. Coups de genou à l’abdomen et coups de coude au visage. Dean est sonné. Le champion hardcore recule pour prendre de l’élan… et il part à toute vitesse écraser Ambrose ! Esquive ! Esquive du Mad Dog ! Bray est mal en point, encastré dans le coin. Dean le tire en arrière et saisit sa tête, cette fois, Bray n’y coupera pas…

WHAT ??!! Qui a éteint les lumières ? La salle est plongée dans le noir complet. Le public retient son souffle et quelques cris inquiets de femmes se font entendre… La lumière est revenue et… OH MON DIEU !! Mais d’où ils sortent ? Ambrose est seul sur le ring… qui est encerclé par une bonne quinzaine de rednecks tout droit sortis de la campagne profonde, d’un bayou de Louisiane ! Ce sont les ouailles de Bray Wyatt, c’est le peuple des marais ! Sales, vêtus de salopettes en jean, de chemisettes déchirées, leurs visages hideux de dégénérés avec leurs yeux fous et leurs bouches édentées, apparus comme par enchantement, les adeptes de Wyatt, The Children of the Swamps s’avancent et plongent dans le ring ! Bray se tient en retrait devant la table des commentateurs, la ceinture hardcore sur l’épaule, il se met à rire à gorge déployée. Ils attaquent le Mad Dog ! Non, c’est Ambrose qui ouvre les hostilités ! Il est complètement fou ! Clothesline sur un premier plouc, un coup de boule sur un deuxième, il en étale un troisième avec un crochet du droit, il balance un coup de pied à un quatrième ! Mais l’un des rednecks l’immobilise par derrière en lui attrapant les bras et les autres se ruent sur Dean ! Il croule sous le nombre trop important de ses adversaires qui le neutralisent rapidement malgré ses ruades. Bray a entre-temps ramassé un micro et il l’utilise pour se faire entendre. Il ne rit plus du tout, il a même l’air triste tout à coup.

« Quel dommage ! Je l’avais pourtant vu dans les ombres, mais je n’ai pas pu m’y résoudre. J’ai eu la vision de ton refus de conclure le Pacte avec moi, Dean, tu sais. J’ai été naïf, j’ai cru que je devais tout de même essayer une dernière fois de trouver une issue paisible… mais j’ai sous-estimé ton entêtement, ton aveuglement, ta stupidité ! Et maintenant, il va falloir procéder à la solution alternative. Je ne voulais pas en arriver là, mais tu ne me laisses pas le choix. Crois-moi, cela aurait mieux valu pour tout le monde si tu avais embrassé ta destinée… car je n’aurais pas eu à te faire subir ce que je m’apprête à te faire subir… Ainsi faudra-t-il en passer par la Voie du Sang ! »

The Sinister Minister entre sur le ring et donne un coup de poing dans le foie du Mad Dog, toujours fermement maintenu par les bouseux.

« Que tu le veuilles ou non, Dean, tu nous rejoindras ! Tu as juste besoin d’écouter des arguments plus… frappants ! »

Bray décoche un coup de poing au visage d’Ambrose.

« Laisse-toi convaincre. Ne résiste pas et accepte-moi dans ton cœur, Dean. Tu as fait de Sami Callihan un martyr… c’est ton tour à présent. Je vais faire de toi un martyr, Dean. Reçois le châtiment ! Accède à l’élévation ! Nous allons te purifier par la souffrance… OH OUI ! Que commence… LA PASSION DE DEAN AMBROSE ! »

Le peuple des marais passe à tabac Ambrose ! Les coups de poing et les coups de pied s’abattent sur lui sous les huées de la majorité de la foule. Ambrose ne peut rien faire, il est submergé par le groupe. Impitoyables, les rednecks dégénérés cognent sans relâche le malheureux. Ca devient très dur à regarder. Oh non, il est ouvert ! Du sang ruisselle sur le visage de Dean. Bray Wyatt intervient pour interrompre le supplice. Il donne des consignes. Deux de ses ouailles relèvent le Mad Dog qui ne tient plus sur ses jambes. The Eater of Worlds prend sa ceinture à deux mains et ses yeux, emplis d’une inhumaine férocité, se rivent sur Ambrose. Il se précipite sur The Lunatic Fringe et percute avec une violence inouïe le crâne de sa victime avec la ceinture hardcore ! So sick ! Les commentateurs crient leur dégoût et les huées de la foule redoublent d’intensité.

La ceinture est tâchée de sang mais Wyatt s’en fiche. Il demande aux enfants des marais de lui amener la carcasse d’Ambrose. Ils obéissent sans ciller et l’offrent en pâture au maître et… WTF ?! Bray Wyatt entame une parodie de valse avec Dean Ambrose qui pisse le sang, inanimé, dans ses bras !! Il danse avec un pantin désarticulé et il semble aimer ça… Soudain le Sinister Minister arrête de tournoyer et dépose un baiser sur le front du Mad Dog, sa barbe se gorgeant du sang du malheureux. Sister Abigail parfaitement exécuté ! Le visage de Bray est celui d’un démon, il sourit à pleines dents. Puis d’un seul coup il reprend son sérieux, lance un regard noir à son rival. Il le relève et lui assène à nouveau sa prise fétiche ! Sous les regards vides de ses adeptes, Wyatt réitère l’opération : troisième Sister Abigail ! L’ambiance est malsaine et certaines jeunes personnes ont les larmes aux yeux dans les travées.

Bray semble rassasié. Il ramasse sa ceinture et donne des consignes aux Children of the Swamps. Un des bouseux, particulièrement laid, brandit alors un objet. D’où est-ce qu’il sort ça ? C’est une couronne très spéciale... c’est une couronne tressée en fil de fer barbelé ! Non mais ça devient complètement délirant là ! Le plouc ceint la tête sanguinolente d’Ambrose de l’affreuse couronne. The Master of Macabre entonne un chant et est bientôt imité par tout le groupe (et même une partie du public) :



Bray quitte le ring. Ses adeptes le suivent et emportent la dépouille d’Ambrose. Ils forment une véritable procession. Sans s’arrêter de chanter, ils remontent l’allée centrale jusqu’à la scène d’entrée, Ambrose porté à bout de bras par les étranges redknecks. The Sinister Minister s’arrête en-dessous de l’écran géant, les autres font de même. Wyatt regarde le plafond et lève alors les bras en l’air. Il affiche un sourire carnassier. Il fait des moulinets avec ses bras, comme s’il réclamait quelque chose… Ooooh ! Une forme descend lentement du plafond ! On ne sait pas ce que c’est mais ça a l’air grand. Une grande bâche noire recouvre cette chose, la dissimulant aux regards des fans. Une fois à portée de main, Bray se saisit de l’immense drap noir et tire fort dessus, révélant alors au monde entier une grande croix en fer ! Un crucifix géant ! Le WFA Universe n’en croit pas ses yeux et reste sous le choc. Santino et Maryse n’ont plus de mots pour décrire ce qu’il se passe. On n’a pas le temps de réaliser ce qui se passe vraiment que la croix descend tout à fait et commence à s’affaisser vers l’arrière. On distingue des chaînes qui pendent aux extrémités de la croix…

Bon sang ! Ils ne vont pas faire ça ? Non ! Bray donne les ordres et ses fidèles installent Ambrose sur la croix ! Ils l’enchainent au crucifix au niveau des bras, des jambes et du cou. Bray s’approche du visage couvert de sang du Mad Dog et dépose un baiser sur son front. Puis il fait reculer tout le monde et lève à nouveau les bras. La croix se redresse alors ! Elle s’élève, quitte le sol, emportant Ambrose jusqu’au-dessus du titantron. The Children of the Swamps semblent ravis et célèbrent la scène autour de Bray Wyatt qui proclame à qui veut l’entendre :

« Fais de beaux rêves, Dean ! L’absolution est proche ! AND AT DESTINATION X… I WILL FEAST… ON YOUR… SOUUUUUUUUUL ! HAHAHAHAHA ! »





The Master of Macabre écarte les bras et baisse la tête, adulé par les redknecks pouilleux. Au-dessus d’eux, sur la croix, Ambrose reprend lentement connaissance, il ouvre de grands yeux et pousse un cri de panique. Le plan s’élargit progressivement et le logo WFA apparaît dans le coin de l’écran, signifiant la fin de la retransmission…
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyJeu 2 Oct - 18:12

Well ! Well ! Well !

J'ai bien kiffé tout ce que j'ai lu persos.

TS oui même la tienne. X) Bravo j'ai vraiment cru à une attaque de Lee au début vu le mépris qu'affichait Hunico pour ses autres adversaires, beau retournement de situation et une bonne interview. Dommage qu'on ai pas eu un parallèle avec le personnage d'ancien soldat d’Afghanistan de Kozlov mais c'est vrai que ça n'a été cité qu'une fois et il y a longtemps donc un peu normal que ça ai été oublié.

Tomb tu n'es qu'un vilain impatient, Gbacca va devoir trouver une autre fin avec de la gueule pour votre match. X)

Très sympa également la promo de Sexy. J'étais un peu déçu de voir que la feud Miz/Ziggler a été mise de côté lors du dernier SD! ( Oui y a eu match TT mais pas de speech du Miz ni rien ) ben du coup bien vu d'avoir remis sur la table leur passif commun.
Le speech de fin était parfois un peu to much je trouve mais sur le fond c'est vraiment juste et bon.

François + Gbacca = Grosse promo bien épique. Une préférence pour la partie avec Seth mais c'est la patte du wookie, je suis une groupie j'y peux rien. ( Pis vous avez rendu les Prince Justice Brotherhood bad ass quoi ! Bien joué ^^ )

Brock j'aime moins quand il parle que quand il cogne, et je trouvais ici qu'il parlait trop ( Trop de bla bla pour se venter ) mais c'est pas si grave puisqu'au final après les paroles viennes les coups et là je retrouve le Lesnar que j'aime. En plus c'est finalement Heyman qui prend la partie speech, c'est une bonne idée, ça te permet de te laisser t'exprimer librement au micro tout en continuant de camper un perso' bourrin.

Pour Bryan je suis un peu circonspect.
J'ai l'impression que d'une phrase à l'autre j'adhère plus ou moins à la promo. Je m'attendait pas à ce que ton personnage prenne la voix de la violence ( Et je comprend pas cette histoire autour d'une "trahison" de Steen. C'est l'ancien HB qui parle, c'est marrant que ça ai été pris comme ça alors que c'était pas le but. ) mais la seconde partie... WOW ! Je m'y serai cru avec Bryan dans cette baraque paumée. Vraiment bravo !

Brodie, comme d'hab'. C'est bon, avec son univers, un humour parfois WTF, parfois dans l'exagération sur le côté bourrin du gus bien marrante, mais à chaque fois je reste quand même un peu sur ma faim. 

Jomo, très intéressant... je veux dire : Je milite pour une feud à tension gay entre Jomo et Lauri. Y a des bonnes idées à gratter je trouve. ^^
Sympa le clin d’œil à l'ancien adversaire également et content de voir que Morrison reste Morrison, mais comme pour Brodie je reste quand même un peu sur ma faim.
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyVen 3 Oct - 17:30

Promo Vladimir Kozlov

Manoir EoC, après le dernier WFA Smackdown. Goldust panse ses plaies après un match Hardcore extrêmement brutal, DAR dort et Vladimir Kozlov soigne un genou douloureux. Son espoir, c’est que ce genou soit prêt pour ce qu’il voit comme le match qui va vraiment lancer sa carrière : King of the Moutain. Ces quatre mots sonnent comme son challenge le plus grand depuis son retour au dernier Royal Rumble. Battre 4 adversaires, le challenge est beau, mais une chose le tracasse.
Certes il y a cette petite frappe d’Hunico, assez vicelard pour prendre tout le monde en traître, Brodie Lee, qui lui te fait bien mal mais par devant et Anderson, dont l’attitude est tellement variable que tu ne sais pas comment le prendre. Non ce qui le tracasse, c’est qu’il doit affronter son ami, son camarade, Goldust. Il ne le montrera pas, mais ça le travaille vraiment.


- Ça va Vladdy, on dirait que t’es pas dans ton assiette ?
- Niet, tout aller bien. Ça être genou douloureux, par faute réception toi.
- Ah ouais je vois. Remarque moi je suis bousillé de partout, remarque je l’ai bien voulu avec toute ces histoires autour du titre Hardcore, mais bon c’est fini pour le moment.
- Da. Nous avoir nouveau but : ceinture Intercontinentale. Mais si toi et moi être dans situation victoire, nous…
- Stop Vladdy. Pour l’instant ne nous concentrons pas sur nous, on verra ça en temps et en heure. Le plan est simple : toi et moi contre les trois autres. Faut qu’on en prenne un en premier, comme ça on laisse les deux autres se foutre sur la gueule et après on finit le boulot. C’est simple, efficace et au moins on s’offre une belle option sur la victoire. Après s’il ne reste plus que nous deux, j’ai bien une idée mais je doute que ça plaise.
- Quoi être idée à toi, camarade ?
- Ce que je te propose, c’est qu’on accroche la ceinture ensemble au sommet, comme ça c’est Equality of Chance et pas un individu qui gagne la ceinture.
- Mmmm idée à toi être belle mais nous devoir nous affronter après, niet ?
- C’est là le souci. Donc soit on se la joue collectif mais on devra s’affronter un moment , ou bien on met les trois zozos hors d’état de nuire et on se la joue à la classique, que le meilleur gagne.
- Moi pas trop savoir. Moi vouloir premier titre à WFA pour moi tout seul, toit avoir déjà eu titre Hardcore donc moi…
- Ohlà Vladdy doucement. Je comprends ton point de vue mais j’ai aussi besoin de passer à l’étape supérieure, deux titres Hardcore c’est bien mais un titre Intercontinental c’est déjà un sacré titre à la WFA.
- Moi comprendre toi mais nous devoir partager règnes, toi deux règnes, moi aucun. Et nous aussi penser à titre Tag Team, ça être aboutissement ultime pour EoC.
- Non Vladdy, les titres tag ça viendra, chaque chose en son temps. Là on est sur un des matchs les plus mythiques, les plus durs qui soient, et au final, il n’en restera qu’un. Tu penses comme ça ? Très bien, on se la jouera réglo, celui qui décroche la ceinture sera le champion IC. On a deux chances sur 5, autant les mettre de notre côté, avec les trois autres qui joueront de ruses, de coups de force ou de leur instabilité, on a besoin d’être unis. Vladdy, on peut devenir une faction dominante de la WFA, un titre Intercontinental c’est une aubaine, tu comprends ?
- Mmmmmhhh Si ça être seule possibilité, alors oui, nous jouer ça loyal. Si toi gagner, toi mériter, si moi gagner, moi mériter aussi.
- Ça va de soi Vladdy. Bon au fait et tes vacances ?
- Da, moi être au point.
- Ok. Donc moi je pars au Mexique, perso j’ai toujours eu envie de voir ce pays, les pyramide, tout ça. Et toi ?
- Moi prendre route pour traverser États-Unis.  Ça avoir toujours été rêve de moi, découvrir comment monstre capitaliste fonctionner et exploiter misère du monde. Moi partir de New York et arriver San Diego.
- Ah ouais en effet c’est pas dégueu comme vacances. Bon sur ce, je file me reposer, je pars demain de très bonne heure. Bonne nuit.

**********

Presque deux semaines se sont écoulées depuis leur conversation. Goldust est toujours au Mexique, et aux dernières nouvelles, il semble vraiment s’éclater. Vladimir, quant à lui, arpente les routes américaines d’Est en Ouest. New York, Cleveland, Columbus, Indianapolis, St. Louis, Oklahoma City, son road trip continue. Il s’est rendu compte que le fait d’être russe, aujourd’hui, au pays de Tonton, n’est pas une chose très recommandable.
Elk City, Oklahoma. Il est midi douze, et comme tous les jours à midi douze, Vladdy a faim. Il croise au détour d’une rue un petit relais routier qui ne paye pas de mine mais dont l’odeur qui s’en échappe lui fait diablement envie. Plusieurs camions sont garés devant, dont un qui semble tout droit sorti du film Duel.
Il rentre dans le restaurant, sa carrure imposante tranche avec celle des routiers, dont la bedaine Gérard-Depardieuesque lui fait dire que si, comme à Oklahoma City, ils s’en prennent à lui, il n’aura aucun mal à se défaire d’eux.
Une serveuse arrive pour prendre sa commande :


- Alors mon chou qu’est-ce qu’on prend aujourd’hui ?
- Moi prendre sandwich rond avec salade, tomate, oignon et bœuf haché dedans

L’accent de Kozlov a vite éveillé la curiosité et surtout l’inquiétude des routiers rednecks qui s’excitent dès qu’une personne est un peu bronzée ou qu’elle laisse penser qu’elle est plus démocrate que de raison.

- Ouais ça s’appelle un hamburger mon chou. T’es pas du coin toi, tu viens d’où ?
- Moi être de Moscou, dans Mère Russie !

Un tabouret tombe. Un routier excité commence à avancer vers Kozlov, avec la tronche plus rouge qu’un Soviet sous perfusion de Vodka.

- Toi, t’es un connard de communiste ! Et tu sais ce qu’on leur fait, ici, aux connards de comm…

Pas le temps de finir, le routier se mange une patate et tombe raide KO sur le sol.

- Si d’autres vouloir attaquer moi, eux faire ça maintenant, sinon eux laisser moi manger sandwich.

Les routiers se dépêchent de finir leurs bières, leurs sandwichs ou leurs cafés, prennent leur cliques et leurs claques et quittent au pas de charge le restaurant. Vladimir Kozlov en profite donc pour manger son hamburger mais un détail le turlupine : ce camion, celui qui ressemble au camion de Duel, est toujours garé là. Pourtant, tous les routiers se sont barrés, de peur du russe.
Mais il n’en faut pas plus pour comprendre pourquoi : une chasse d’eau se tire, et il entend une voix qui lui est familière :


- Putain Doris je sais pas ce que Paul il fout dans les bagels mais j’ai une chiasse phénoménale. Bah ça alors, j’ai passé tant de temps que ça aux chiottes ? Ils sont où les autres ?
- Autres être partis, Brodie Lee !
- TOI ! Mais qu’est-ce que tu branles ici sale communiste de merde ! Casses-toi d’ici bordel, ou je t’arrange le portrait que même un Picasso on reconnaît plus une gueule !
- Privet Brodie. Toi croire que toi pourvoir faire partir moi ? Toi plaisanter !! Moi juste ici pour manger et après moi repartir.
- Ecoute moi bien Kozlov, j’ai l’occasion de faire en sorte que tu sois pas dans le King of the Mountain. Eh bah m’est d’avis que je vais pas la louper.
- Si toi vouloir affrontement, moi pas hésiter  à donner toi correction. Mais avant moi finir sandwich capitaliste.

Seulement voilà, Brodie ne lui laisse pas le temps et renverse la table de Kozlov. Le russe, se lève, l’air faussement stoïque avant de lancer un coup de tête monstrueux dans le plexus de Brodie qui s’écroule, le souffle coupé.

- TOI PLUS JAMAIS FAIRE CA !

Vladimir Kozlov va pour quitter le restaurant mais il se fait attraper par l’épaule, retourner et sécher violemment par une clothesline.

- Ah ouais vraiment ? T’es un homme mort, enfoiré !

Et Brodie relève Kozlov, encore sonné. Il l’enchaîne de droite mais Kozlov trouve la force de lui lancer un coup de latte dans le genou. Brodie trébuche et pose une jambe à terre avant de prendre une droite, puis une deuxième, puis une troisième, etc… Lee est KO, enfin du moins le semble t’il. Il envoie une balayette à Kozlov qui tombe tête la première sur un table et se fracasse le crâne. Brodie se relève et le traîne dans la cuisine, du sang coulant de la tempe de Kozlov. Il cherche dans un tiroir et… OH MON DIEU ! UNE FOURCHETTE A VIANDE ! IL VA LE TUER ! Lee plante la fourchette dans la cuisse de Kozlov, lui arrachant un hurlement de douleur. Il part pour  un deuxième coup, dans les côtes ce coup-ci, mais se fait stopper et balancer par Kozlov au dessus du plan de travail. Lee tombe dans une bruit de poêles et de casseroles mais ne perd pas de temps à se relever. Kozlov est là, face à lui sur une jambe, les deux hommes sont juste séparés par un piano de cuisine. Lee est du bon côté et allume les feux au maximum, réchauffant considérablement l’ambiance dans la cuisine.

- Tout ce qui sortira de toi ici, ce seront tes cendres !

La jambe de Kozlov semble le trahir, son genou douloureux additionné à ce coup de fourchette l’empêche de s’appuyer correctement. Mais, où est Lee ?
Kozlov entend des pas de courses et… BRODIE LEE VIENT DE SAUTER PAR-DESSUS LE PIANO DE CUISINE , A TRAVERS LES FLAMMES !!!! Mais Vladimir, dans un réflexe presque surnaturel, saisit la poêle en fonte à sa gauche et en assène un violent coup sur le crâne du Brodie volant ! Le choc est inouï, monstrueux ! Brodie Lee s’effondre comme une poupée de chiffons, inanimé, le corps parcouru de spasmes.
Kozlov quitte le restaurant, blessé au crâne et à la cuisse, saignant des deux côtés. Il s’assoit dans son véhicule, un bon vieux 4x4 Lada Niva de 1976 comme on n’en fait plus. Après s’être bandé la cuisse et pansé la tête, il appelle son camarade Goldust.


- Allo camarade Goldust ? Toi pas croire ce quoi venir d’arriver à moi
- Toi non plus tu ne me croiras pas ! Mais vas y d’abord.
- Moi m’être arrêté dans restaurant pour manger quand routier du coin avoir voulu taper moi mais moi avoir tapé lui et autres fuir comme lavettes. Brodie Lee être au restaurant et nous avoir eu discussion animée. Lui dormir quelques temps.
- Ah t’as croisé Brodie ? Bon enfin bref si je t’ai c’est que ça va. De mon côté, j’ai rencontré une fille, une bombe. Elle adore mon côté doré, mais elle ne sort pas trop la journée. Elle m’a invité à la voir danser dans le bar où elle danse. Attention, c’est pas une strip-teaseuse hein, mais son bar est remplis de motards et de voyous (j’y croiserai p’t’être bien Hunico d’ailleurs). Ca s’appelle le Titty Twister. Ouais le nom est fun, je pense que je vais m’y éclater ce soir. Je t’appelle demain matin.
- Da camarade Goldust. Moi souhaiter toi passer bonne soirée et toi bien t’amuser.

Vladimir Kozlov part de ce restaurant, continuant sa route, mais il va sans doute faire une pause en route pour se reposer. Alors qu’il quitte le parking, on aperçoit Brodie Lee, rampant au sol, hurlant des insanités que la morale réprouve et m’interdit de citer ici. A mon humble avis, ça risque d’envoyer la sauce à Destination X.
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyVen 3 Oct - 18:39

Merci Clowny pour le compte rendu. J'en ferai peut-être un lundi/mardi.

De ce que j'ai lu (tout à cet instant. Même le couple Gbacca/François) , il y a beaucoup de bons, du très bon... et un truc mauvais  Mister Green (oui je suis un sadique^^)

Hâte de lire les promos qui vont arriver ce week-end. La dernière ligne droite vers D-X approche  cheers
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyVen 3 Oct - 18:52

Clown Bastard a écrit:

Pour Bryan je suis un peu circonspect.
J'ai l'impression que d'une phrase à l'autre j'adhère plus ou moins à la promo. Je m'attendait pas à ce que ton personnage prenne la voix de la violence ( Et je comprend pas cette histoire autour d'une "trahison" de Steen. C'est l'ancien HB qui parle, c'est marrant que ça ai été pris comme ça alors que c'était pas le but. ) mais la seconde partie... WOW ! Je m'y serai cru avec Bryan dans cette baraque paumée. Vraiment bravo !

Ah mais j'ai bien compris que Steen n'avait en rien trahi Bryan, je voulais juste montrer dans cette promo que la colère de Bryan lui fasse tenir un discours un peu étrange, ne savant plus discerner qui sont ses amis et qui ne le sont pas. D'ou également son attaque à ma personne alors que je n'ai rien fait pour mériter une telle chose.
En tout cas, je te remercie pour avoir prit la peine de nous donner ton avis concernant les promos. Par contre, si possible, j'aurais voulu connaître ton avis sur celle d'Alicia. ^^
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptySam 4 Oct - 0:04


Sur leur bateau pirate volant, les Psychedelic Warlords revenaient de la lune après avoir rendu visite à leur ami l'ours ailé (ouais celui de la première promo) et chantaient avec Birdy (la voix féminine c'est lui) gaiement en revenant enfin au port d'Amsterdam où les marins chantent les rêves qui les hantent. Chose étrange qu'ils remarquèrent tout de suite, c'est que le port d'Amsterdam n'était pas situé au bord de la mer, ni même au bord d'un fleuve, en fait il n'y avait même aucun cours d'eau à Amsterdam ce qui était très étonnant.

" Dis-moi Kassius, demande Erick visiblement courroucé, ne trouves-tu point intriguant au plus au point qu'aucune goutte d'eau à l'horizon ne soit visible. Ne sommes-nous pas dans un port mon ami ?
- Depuis quand on peut plus faire confiance à une brochure, peste Ohno. Je t'avais dit qu'on n'aurait pas dû épargner ce vendeur de merguez explosives !
- Tu as sans doute raison Kassius, mais vois-tu, Birdy avait apprécié sa chanson sur une Merguez qui était partie. Et en plus il disait que c'était pas fini. N'oublie pas qu'interrompre un ménestrel équivaut à interrompre l'éternel mon bon ami.
- T'aurais pu au moins me laisser casser leurs instruments, râle Ohno.
- Et dans quoi aurais dormi Birdy ? L'interroge Rowan.
- Pas dans une foutue guitare pour sûr ! Râle le corbeau décédé à deux têtes (oui maintenant il en a deux, cherchez pas d'explication ).
- Je pense que je devrai interrogé un quidam afin de nous renseigner sur ce manque d'eau à Amsterdam dont nous avons entendu chanté les vertus des dames qui la vendent aux marins d'Amsterdam.
- J'pourrai lui casser la gueule ?
- Evidemment !
- Faudra lui demander où j'pourrai trouver à manger avant, prévient Birdy.
- Tu es le seul corbeau que je connaisse à avoir une telle passion pour les lézards à la broche accompagnés de jus de papaye, souligne Erick.
- Tu connais d'autres corbeaux peut-être ?! Se moque Birdy.
- Ah un Quidam ! Kassius arrête-le !
BAFFE-TORGNOLE-GNON
- Ah c'est malin Kassius, objecte Erick, tu l'as trop arrêté. Il est déjà usagé, jette-le moi dans la poubelle, laissez traîner les déchets c'est mal, et arrêtes-en un autre avec plus d'amabilités tu veux bien ? "

Kassius s'approche donc d'une jeune femme, pour la seule raison que c'était la petite-fille du papi qu'Ohno venait de jeter à la poubelle et qu'elle tentait, en vain, de défendre son grand-père en donnant des coups de sac à main dans le dos du Psychedelic Warlord qui n'en avait pas grand chose à faire.
- Tiens j't'ai ramené ça, dit Kassius, t'as pas vu les moustiques Erick ? J'ai l'impression qu'ils sont plus gros qu'ailleurs.
- Les moustiques ont des sacs à main maintenant ? Se moque Birdy, toujours aussi caustique.
- Excusez mademoiselle, voudriez avoir l'obligeance de nous donner un renseignement sans vous commander ou sinon c'est Birdy qui va vous interroger et il n'est pas très patient ?
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
- Elles disent toutes ça, râle (encore), Kassius. Tu peux dire ce que tu veux de mes méthodes Erick, mais moi au moins ils sont moins bruyants.
- C'est sûrement un modèle créé avec une malfonction ", objecte Rowan en secouant la jeune femme dans tous les sens avant de la mettre dans la même poubelle que son grand père.

Ils entrent finalement dans un bar, nommé "Ici on aime pas les touristes ", s'approchent du comptoir, commandent, car c'est l'usage de commander quelque chose avant de demander un renseignement selon Rowan, un lézard en broche au jus de papaye pour Birdy, un thé "earl grey" pour Erick et de l'eau bien frappée pour Kassius (ouais l'alcool c'est nul c'est que pour les APA) avant de demander le plus poliment possible pourquoi il n'y avait pas d'eau à Amsterdam.
- " Z'êtes à Amsterdam, New York, ici les gars, y'a jamais eu d'eau, pouah, crache le barman.
- C'est fort désobligeant, répond Erick.
- Pis ici on n'aime pas bien les roukmoutes, les barbus et les corbeaux crevés.
- Je suis pas mort ! S'exclame Birdy ! J'ai deux têtes, sale blaireaux, c'qui fait que je suis deux fois infiniment plus intelligent que toi pédé !
- Allons Birdy reste poli ! Exige Rowan.
- Moi j'crois que Birdy a raison, assure Ohno.
- Parce qu'il parle vot' corbeau canné en plus, se moque le barman, et puis quoi encore, allez cassez-vous d'la les clodos !
- C'est nous que vous nommez comme personnes sans domicile fixe ? Demande Rowan.
- Quoi ?
- Vous pensez réellement que comparer un individu à une personne à qui la vie n'a pas fait de cadeau et a condamné dans cette société pourtant pourvue de temps de richesse à vivre en nomade alors que le mode de vie dominant est clairement la sédentarité, à ne pas accéder aux droits communs à chaque citoyen de ce pays, au respect, à la dignité, au confort dû à tout un chacun est une insulte ? S'insurge Erick. Et bien cher ami, permettez-moi de vous dire que la seule chose que vous insulté est la part d'humanité qui doit résidé au fond de l'invertébré que vous êtes !
- Quoi ?
- Kassius, tu veux bien traduire au monsieur ?
- Du sang pour le dieu du sang, hurle Kassius, du feu pour le dieu des enfers " !

Ohno se lance alors dans la destruction du visage du barman à l'aide de divers outils allant de son poing bien sûr, jusqu'au comptoir lui même, en passant par une symphonie en verres brisés. Une fois l'établissement réduit en cendres, les Warlords qui regardent quelques instants la fumée multicolore s'envoler dans le ciel aux éclats violents parsemés de teintes orangées, un beau ciel d'automne en somme, quittent la ville d'Amsterdam, déçus, pour retourner à WFA City afin de regagner leur résidence. Cependant, la malchance leur joue un mauvais tour car ils ne retrouvent pas leur bateau pirate volant. Fort heureusement, ils tombent sur Jean Michel Apeuprès, un homme, moitié esquimau, moitié riz au lait, qui les conduits à sa Marshmallow Mobil et les transporte jusque la ville sans incident notable (quelques personnes écrasées et la mort de Jean Michel Apeuprès). Lorsqu'ils arrivent à WFA City, Birdy est affamé et les Warlors se mettent donc en quête d'un restaurant spécialisé dans le lézard à la broche accompagné de papaye, toute cité digne de ce nom en possède un, afin de satisfaire leur animal de compagnie.

Après avoir trouvé le restaurant, et commander le lézard à la broche, les deux et hommes et Birdy commencent leur repas. Les plaisanteries fusent, ainsi que la bonne humeur lorsqu'une chanson les interpelle.


Alors qu'ils l'écoutent, Erick et Kassius s'aperçoivent que le ciel n'était pas violet aux éclats orangés, mais gris, simplement gris, couvert de nuages. De simples nuages, laids, sans rien d'aussi éclatant que l'instant d'avant. De même, le lézard à la broche à la papaye s'avère être une brochette de poulet à l'ananas commandée dans un restaurant chinois dont la décoration n'est plus composée de dragons et autres animaux fantastiques. Même les serveurs qui étaient des hommes crocodiles l'instant d'avant ne sont plus que de simples humains. " Mais qu'est-ce qui se passe Erick ? demande Kassius.
- Je ne sais pas... je ne comprends pas ! Oh bon sang mais c'est bien sûr ! J'ai oublié de nous faire prendre nos médicaments ! S'exclame Erick. Il fouille dans sa poche de pantalon... qui s'avère trouée. Ils n'ont plus rien. Bon sang... on n'a plus nos médicaments ! Birdy ! Birdy tu n'as pas vu où ils sont tombés !
- J'suis sûr qu'il ne nous a rien dit ce sacré farceur, réplique Kassius avec bonne humeur.
- Birdy " ? Insiste Erick.

Mais l'oiseau ne répond pas. Au lieu de ça, il ne s'agit que de quelques plumes vaguement assemblées avec deux têtes de corbeaux et un morceau de manche à balai pour tenir le tout debout. " Mais où est passé Birdy ? S'interroge Erick.
- Il nous aura fait une mauvaise blague ! S'alarme Kassius.
- Monsieur, excusez-moi, demande Rowan au serveur, vous n'auriez pas vu un corbeau à deux têtes un peu caustique. Il est probablement dans vos cuisines en train d'essayer de chaparder vos lézards à la broche, n'est-il pas cocasse ce charmant animal ".
Le serveur passe son chemin sans répondre.
- Les hommes crocodiles étaient plus aimables, assure Kassius. J'vais lui casser la gueule, il sera plus réceptif après ça ".

Au moment où Kassius s'élance, assiettes en main pour tabasser le serveur, deux policiers, relativement costauds arrivent et empoignent le Warlord. Ce dernier a beau se débattre, il n'a quasiment aucune force. Deux autres agents de police font de même avec Erick qui malgré sa grande taille est tout aussi incapable que son partenaire d'entraver la marche des forces de l'ordre. Les flics balancent les Warlords contre les poubelles et jette la chose qui a pris la place de Birdy à la poubelle. " Et qu'on ne vous y revoit plus les clodos " ! Crie le plus haut gradé. Les policiers referment la porte de l'arrière boutique derrière eux tandis que les Warlords, au milieu des déchets regardent autour d'eux. Le monde est gris, puant, tout le monde fait la gueule, toutes les créatures qui n'étaient pas humaines ont disparu, volatilisées. Il ne reste rien. " Mais où est-ce qu'on a atterri ? Demande Erick qui pour la première fois de sa vie ne semble rien comprendre à ce qui l'entoure.
- Je ne sais pas, lui répond Kassius, mais à mon avis ce sont les mêmes personnes qui ont fait du mal à Birdy qui nous ont fait ça. On doit les retrouver et les défoncer.
- Et comment mon cher ami ? Nous avons été littéralement privés de notre force. Sans nos pilules, nous ne sommes plus rien.
- On nous a peut-être jeté un sort.
- Oui c'est probable, je ne vois pas d'autre explication. Le monde qui nous entoure ne peut pas être si moche, assure Rowan.
- Je prends les choses en main, affirme Ohno, ce monde là n'est pas fait pour les êtres délicats comme toi Erick.
- T'as raison Kass", t'as raison. Je vais chercher Birdy et...
- Ce n'est pas Birdy, assure Ohno, non...
- J'ai bien peur que si. Je vais reprendre les morceaux et on essaiera de le réparer quand on aura regagner notre monde ! Tu veux bien dis ?
- Ok... mais s'il s'avère que j'ai raison et que ce n'est pas Birdy, déclare Kassius, tu ne devras pas pleurer. Je t'ai prévenu. Je crains que ceux qui nous ont fait ça aient aussi tué notre ami.


Erick et Kassius avancent dans les rues de WFA City, lentement, ils sont épuisés, presque sans vie, comme ce qui les entoure. Des gens les bousculent sans même s'arrêter un instant. Des sans-abris demandent à manger sans que personne ne fasse attention à eux, si ce n'est pour s'éloigner. Lorsque Kassius et Erick s'arrêtent prêt de l'un d'eux, pour discuter, pris de panique, les sans domiciles fixes leur jette leurs bouteille vides à la figure et partent en courant, effrayés. Les deux hommes continuent d'arpenter la rue, et au bout de celle-ci, ils tombent sur un monde lumineux... mais factice. Aucune jolie couleur, que de l'or, de l'argent, des gris plastiques et métalliques et du noir sur les vêtements, beaucoup de noir. Ils s'arrêtent devant une boutique qui vend de l'électroménager et regardent la télévision. Il s'agit d'un zapping. Exécution d'otage, chômage de masse, rigueur de mise, guerre en Ukraine, guerre en Irak, fanatiques religions, replis sur soi, montées des extrémismes, nombres de suicides en hausse, famine, épidémie, absence de croyance en l'avenir et à côté de ça le défilé des riches et des puissants, dans des demeures indécentes, avec une abondance de tout et des sourires narquois sur les visages.

" Mais où est ce qu'on a atterri ? Se demande Ohno.
- J'ai bien peur de comprendre, déclare alors Rowan en s'agenouillant devant la boutique, lâchant les restes de Birdy. On y est retourné Kassius... on est revenu.
- Où ça ?
- Dans le monde où on est né... tu sais, avant qu'on se fasse soigner, affirme Rowan.
- Mais le docteur ne nous avait pas dit que...
- Qu'on ne pourrait plus y retourner, qu'il s'agissait d'un monde de mensonge, d'un monde contrôlé par des démons et toute genre de créatures malfaisantes. Bien sûr Kass... et il a dit que tant que nous aurions nos pilules nous ne pourrions jamais y retourner. Mais je les ai perdues Kass... je les ai perdues et par ma faute on y est retourné ! On est foutu Kassius ! Tu comprends foutus !
- Reprends-toi hurle Ohno en donnant une baffe extrêmement violent à Rowan dans l'indifférence générale, reprends-toi Erick ! Rien n'est perdu ! On a pu quitter ce monde là une fois on peut recommencer ! Tout ce qu'on a affaire pour quitter cette foutue matrice c'est de retrouver le docteur !
- Mais comment le retrouver ? Je... j'ai tant de choses qui me reviennent... toute cette souffrance...
- Moi aussi Erick ! Moi aussi ça me revient ! Et la haine qui va avec... je n'arrive plus à me calmer Erick ! Je n'arrive plus à me contrôler ! Tous ces gens... en costume, j'ai envie de leur enfoncer mon poing dans la gorge pour leur arracher les testicules, toutes ces espèces de putes j'ai envie de leur enfoncer mon pied dans le vagin pour faire ressortir leur utérus par la bouche. J'ai tous envie de les tuer... alors qu'avant, j'arrivais à apprécier la beauté de ce monde, parfois. Mais là... je... sens la colère monter en moi, et obscurcir tous mes sens. On ne peut pas rester comme ça Erick ! On est malades ! Et le docteur à le remède... et figure-toi qu'il n'y a pas que la haine qui soit remontée... son adresse m'est revenue ! On va le retrouver et on va guérir ! On va quitter cet endroit maudit et retrouver Birdy ! Allez viens " !


Et ils se mirent en marche... d'un pas lent tout d'abord, Kassius scrutant les alentours d'un regard fou, humant l'air tel un chien flairant une piste. Le monde autour d'eux leur donnait l'impression de tourner, mais pas comme d'habitude, pas comme dans une ronde de couleurs apaisantes, non cette fois ils en avaient le tournis, la nausées, de ces grattes ciels trop grands, de ce sol si sale. Alors paniquant de plus en plus ils se mirent à courir enfin. Erik suivait Kassius de prêt, mais très vite ils se mirent à courir côte à côte, tel des déments fuyant un quelconque monstre, mais ce monstre ils étaient déjà au seins de ses entrailles, ce monstre était la réalité et il n'y avait nulle porte pour lui échappé, mise à part celle de leurs esprits.

Ils finirent finalement par s'écrouler dans une ruelle, épuisée par leur course qui leur sembla avoir duré des heures. Kassius s'écroula contre une poubelle et la renversa, étalent son contenu crasseux sur le sol. Erik lui manqua de s'effondrer mais se retint à une gouttière, se tenant le torse, sa respiration lui faisait mal, lui qui d'habitude marchait sur le monde d'un pas de géant, ou chevauchait un âne à trois tête mais dans le monde réel ses jambes se faisaient lourdes, sa respiration rauque et douloureuse... il se souvenait que plus jeune dans ce même monde réel il courrait plus vite avant... "avant"... bon sang ! Erik se tenait la tête à deux mains ! Ici le temps passe, le corps vieillit, la mort se rapproche à grand pas, Erik prend conscience qu'il est éphémère, et pris d'une crise de panique il se met à hurler dans la ruelle : "DOCTEUR ! DOCTEUR ! AIDEZ NOUS PAR PITIÉ !"

Kassius qui cherchait la seconde tête de ce qui dans leur monde s'appelait Birdy se tourne vers son pauvre compagnon... le regard triste est dépité. Lui qui voyait son grand ami roux comme un grand esprit il ressemble ici à un pauvre malade ivre et dévoré par la crainte et la tristesse... lui même fait peine à voir... du moins ce qu'il peut en voir. Il regarde ses mains... elles lui font mal... pleines d'écorchures. Ses articulations sont douloureuses, ses os craques... dans l'autre monde elles étaient faites parfois de pierre, parfois de bois, elles pouvaient même devenir des haches de batailles parfois... elles sont moins grosses qu'ils le pensaient, on dirait des mains de vieux travailleur... les mains de son père. Kassius se mit à se rappeler de son père, de ses coups de colères, de ses coups... Il avait laissé ça derrière lui, tout ça derrière lui mais maintenant tout les souvenirs reviennent au galop. Bon sang il faut qu'ils s’échappe d'ici. C'est l'enfer ! C'est pire que l'enfer ! Ils donneraient tout pour pouvoir retourner dans leur monde ! TOUT !

"Tout dites vous ? Mais c'est parfait ça ! Hahahaha ! La maison ne donne rien gratis et elle ne fait pas crédit ! Hahahahaha !"

Les deux hommes lèves les yeux vers la voix en question, c'est comme si la vierge leur était apparue. Il était là, le docteur, avec sa grande chemise blanche et son masque blanc, ses cheveux gras dépassant de sous son chapeaux noir haut de forme... et ses lunettes noires dans lesquelles Kassius et Erik pouvait se voir, comme s'il voulait refléter encore plus leur déchéance.

"Docteur ! C'est vous !" fit Erik la voix pleine d'émotion.

"Bien sur." fit le docteur amusé. "Ne vous avais-je point dit que je serai là sitôt vous auriez besoin de moi ? Hahaha ! Et bien me voilà ! Toujours aussi fou et savant à la fois."

"Nous nous sommes perdus" pleurait Kassius "Nous nous sommes perdus, nous avons quitté notre monde et nous ne pouvons plus y retourner sans vous."

"Aidez nous docteur."

"Oui aidez nous."

"Hahahaha ! Mais bandes de galopins rien de plus simple. J'ai tout ce qu'il vous faut. Il vous suffit d'ouvrir la bouche..."

Les deux hommes se mettes à genoux et s’exécute. Le docteur se place devant eux, une main dans chacune de ses poches. Il en sort deux pilules : L'une bleu, l'autre rouge.

"Maintenant fermez les yeux."

Et Erik et Kassius obéirent. Le bon docteur leur posa les gélules sur la langue avec une extrême délicatesse, avec le sérieux d'une cérémonie divine, comme une hostie... voilà le corps de leur Christ.
La pilule descend avec difficultés. Les deux hommes ont la gorge sèche après avoir tant courus. Mais elle descend belle et bien... après quelques instants de patiences... la ville s'est tue... le silence est revenu.

"Ouvrez les yeux."

Les deux Warlords les ouvres mais ne voient que le docteur, seul dans sa ruelle miteuse. Le vent chaud et humide faisait voler les détritus et rouler les canettes vides au pied de leur bienfaiteur. Ce dernier écrasa l'une d'entre elle et d'une voix plus forte et comme provenant d'outre tombe il leur ordonna de nouveau :

"OUVREZ LES YEUX !"


Le docteur avait changé... non le monde avait changé ! Toutes ces couleurs chaudes ! Ces sons mélodieux ! Ces odeurs délicates et épicés ! Cette douce chaleur ! Ce goûts sucré sur leurs langues !

Les immeubles avaient fait places à de somptueux palais indiens habités par des hommes tigres à la prestance royale. Les rues elles mêmes sont devenus des champs de tournesols dans lesquels danses des femmes faites de chocolats, le soleil est là mais elles ne fondent pas, elles danses et le vents chante pour elles, chante pour eux aussi.

Devant eux le docteur avec ses bois de cerfs, son long manteaux de fourrures aux couleurs changeantes garnies de multitudes de petits yeux les scrutait, le visage calme, le sourire rassurant, de ses yeux tels des éclipses solaire il les toisait avec bienveillance. Sa longue barbe qui ondulait comme une flamme s'opposait à ses cheveux telles des algues battus par les courants marins, et il riait d'une voie forte alors que Birdy qui avait repris des couleurs riait avec lui, perché sur l'un de ses bois. Ils avaient réussis. Ils étaient de retour !

"Bon retour à la maison : Psychedelik Warlords ! Hahahahahaha !"

**********

"Vous comprenez maintenant ? Nous sommes redevables à ce bon docteur."

"Ouais... et du coup pour le remercier on a passé un pacte avec lui."

"Un pacte qui stipule que nous devons nous emparer de la clé cosmique..."

"La clé cosmique qui nous permettra de..."

"Chuuuut ! Enfin Kassius n'en dit pas trop espèce de petit impatient."

"Mes excuses Erik... je ne suis pas petit !"

"Croaaa ! Tu fais la taille de ma..."

"Birdy un peu de calme... je crois que tu irrite nos amis."

"Ouais... z'ont l'air de mauvaise humeurs."

Kassius et Erik se trouves dans un couloir backstage. Ils ont chacun un manche de pioche à la main... et ils sont recouverts de sang. Autour d'eux ça s'agite. Une femme hurle et court dans la direction opposée des Warlords, Josh Matthews balbutie quelques mots mais prend très vite fuite, le cameramen tremble et finit finalement par suivre l'interviewer, laissant par la même tomber son outil de travail.

Qui aurait cru qu'une bête interview entre les WCH et les Prince Justice Brotherhood aurait finie de la sorte ?...
Tout les quatre se chamaillaient dans un segment qui serait resté dans les annales comme l'un des plus drôle de la WFA, mais les voilà tout les quatre... dans une marre de sang.

Super Eric se tiens le crâne à deux main, ce dernier a été ouvert d'un coup de manche et saigne abondamment. dos au mur se trouve Jericho, la bouche grande ouverte et sanglante, il semble chercher de l'air mais il ne fait que produire un son fait de gargouillis écœurants. Kassius lui tiens fermement son manche de pioche appuyé sur sa gorge et ce dernier semble ne plus pouvoir se débattre... il perd connaissance peux à peux après une dernière gerbe de sang craché sur son costume. The Hurricane à sa tête sous la botte de Kassius, il enrage mais ne semble pouvoir bouger ni ses bras ni ses jambes qui ont été attaqués à coups de manche de pioche, méticuleusement. Un a un... crac ! Crac ! Crac ! La scène a semblé durer des heures... des heures.
Christian lui à le nez en sang et un œil rougit, il s'agrippe au pantalon de Rowan comme pour lui signifier que ce n'est pas finit, mais le géant roux le regarde d'un air désolé.

"Qu... qu... qu... espè... espèces de..."

"Allons Christian. Il ne faut pas s'énerver. Tout ira mieux maintenant vous verrez. Lorsque le bon docteur aura la clé, celle détenu par Joe et Carlito, tout rentrera dans l'ordre. Il suffit juste que vous ne vous en mêliez pas... et pour cela il nous faut vous réduire à l'état de carcasses."

"...f... fou ! Vous êtes fou !"

"Fou ?... c'est vous qui êtes fou de vouloir vivre dans un monde pareil... fou... non. Nous sommes clairvoyants. Bien plus que vous."

Il frappe le canadien à l'arrière du crâne comme pour conclure sa phrase. Kassius en fait de même sur The Hurricane puis ils marchent tout les deux vers la caméra.

"Erik... regarde..." fit Kassius.

"Oui Kassius." fit le géant roux avant de saisir la caméra et de la monter vers leurs visages.

"Bonsoirs. Nous sommes les Psychedelik Warlords... nous sommes deux braves pacifistes. Hélas pour vous, nous avons une dette à payer. Nous nous emparerons des ceintures et nous les offrirons au docteur... tel est le prix à payer pour rester dans notre monde."

"Joe... Carlito...Bienvenu dans notre monde. Et quel merveilleux monde !"

"Croaaaaaa ! What a wonderful woooorld ! ♪♫"

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Bon Brute & Truand
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptySam 4 Oct - 11:18

Promo anonyme

Tournée de promo WFA, Toronto, Canada, une semaine avant Destination-X
 
Depuis plusieurs heures déjà, les stars et étoiles montantes de la WFA passent les un après les autres sur la petite scène aménagé dans la salle principale de l'ACC (Air Canada Centre). L’événement est largement couvert par les médias sportif et les sites internet spécialisé. Le tour vient à la championne des Divas de se présenter. Et bien qu'elle ne soit pas totalement réfractaire à l’exercice, elle semble nettement moins enjoué que la pétillante Mimi Dashwood, qui s'est elle-même prêtée au jeux des questions/réponses quelques secondes auparavant.

La lady de la WFA fais son entrée par la porte situé derrière la scène, et s'avance calmement vers le micro. Les questions commencent à fuser avant même qu'elle ne soit positionnée derrière le pupitre. La diva tente tant bien que mal d'apporter une réponse à chaque question qui lui est posé, mais elle est rapidement interrompue par un choc sourd venait de derrière la porte menant à la scène. Sous l'effet de la surprise, elle se retourne à temps pour voir la porte s'entrouvrir et une silhouette se présenter. La forme porte une tenue de paintball, seuls ses longs cheveux blond pourrait trahir son identité, ou plutôt de sa non-identité car contre tout attente, l'assaillante n'est pas Alicia Fox. Une grimace outrée se dessine sur le visage de Britani Knight alors que la forme lui envoie le contenu d'un seau de peinture vert fluo au visage ! Les journalistes au premier rang sont eux aussi aspergé et des contestations s'élèvent doucement, mais le cri de colère de Knight les interrompt rapidement. D'un geste tremblant elle se nettoie sommairement le visage alors que la porte se referme. Sans réfléchir elle se lance à la poursuite de son assaillante, mais s'aperçoit bien vite que la porte a été bloquée de l'autre coté. Les journalistes en profitent pour photographier la championne dans cette mauvaise posture. Knight regarde autour d'elle de façon frénétique et semble chercher quelque chose, ou plutôt quelqu'un du regard.
 
 
- Geoooorgeeeees !!!!
 
 
Une porte dérobée sur la droite s'ouvre et le majordome fais son entrée dans la salle. Rapidement il se positionne devant Britani afin d'éviter que d'autre photo ne filtre. Quelques secondes plus tard, la porte à l'arrière de la scène est ouverte et les officiels viennent reprendre les évènement en mains, laissant la championne se retirer dans les coulisses. 
 
 
House show, Winnipeg, Canada, quelques jours avant Destination-X.
 
 
Dolph Ziggler viens d'embraser l'ambiance avec un discours retraçant sa carrière et il a conclue en annonçant un open-challenge ce soir. Il est prêt à affronter n'importe quel adversaire, à condition que le volontaire se présente immédiatement. Il ponctue en pointant du doigt la rampe d'accès au ring. Les lumière se coupe et une vidéo se lance sur l'écran géant !
 
 
 
 
C'est Adam Cole ! Adam Cole a répondu à l'open challenge de Ziggler ! On ne l'avais pas vu à la WFA depuis plusieurs mois, après des début mitigé ! Mr Suck my *** avance paisiblement en direction du ring sous le regard amusé de Ziggler qui hausse les épaules.
 
 
- J'ai dit n'importe qui, mais sérieusement un peu dignité tout de même. J'attendais au moins un catcheur.
 
 
La réponse de Adam Cole ne se fait pas attendre, d'un geste lent il tend le bras droit et le majeur en direction du ciel, paume tourné vers l'intérieur. Ziggler se marre de plus belle, et lui fais signe d'approcher plus rapidement. Cole commence à retirer sa veste mais rapidement son attention est attiré par une jeune femme au premier rang. Elle a le visage en grande partie masqué derrière une paire de lunette noire et sous une épaisse capuche de sweat informe floqué du hashtag #BlondeBadandBeautiful.

Cole s'avance vers la fan et snobe littéralement Ziggler, qui semble de moins en moins s'amuser de la situation. Bientôt il lui fait face et lui décoche un sourire charmeur. 
Elle ne répond pas et tourne la tête, ce qui semble vexé le lutteur qui s'empresse de mimer une série de coup de rein un sourire arrogant sur le visage. La jeune femme bondit en direction du lutteur et lui envoie un coup de coude en plein visage ! Cole recule sous l'impact et tente de reprendre ses esprits ! Son assaillante ne lui laisse aucun répit et et se jette par dessus la barrière de sécurité ! Tornado DDT ! La tête de Cole viens s'écraser sur la rampe en acier, réduisant ainsi ses chances de victoires pour l'open challenge.
 
 
La jeune femme se relève immédiatement mais la sécurité l'encercle et commence à la traîner hors de l’aréna, il est impossible de voir son visage tant les gros bras l'entoure afin de s'assurer qu'elle ne fasse pas faux bond. Profitant de la cohue générale, Cole s'est relevé et il se rue maintenant en direction de son assaillante ! Il écarte violemment un membre de la sécurité, puis un second ! Il s'apprête à frapper la jeune femme mais elle le prend de vitesse, se dégage des mains des gorilles et lui envoie un violent coup de pied dans l'entrejambe ! Le public masculin de l'assemblée pousse un « oh » de compassion pour Adam Cole qui tombe genou à terre et les deux mains sur l'aine. 
 
 
Dolph Ziggler s'arrête net à deux mètre de la scène, visiblement il venait pour stopper Cole, mais vu la situation, son intervention n'est plus nécessaire. Partiellement caché derrière sa capuche rabattue et ses long cheveux blond, la jeune femme le défi du regard et la tension est palpable, Ziggler ne baisse pas non plus les yeux. Au terme de plusieurs longue seconde, Adam Cole viens rompre cette tension en essayant tant bien que mal de se relever. Elle se jette de nouveau sur lui ! Frankensteiner ! Adam Cole finis sa course, malgré lui, contre Dolph Ziggler qui l'accueille avec un Sit-Out Facebuster ! Pour la deuxième fois en moins de cinq minutes, la tête de Cole viens heurter la rampe métallique ! 
 
 
La sécurité se repositionne rapidement autour de la jeune femme pour l'escorter hors de l'arène, mais Ziggler les interpelle avant de s'approcher en tendant la paire de lunette de soleil à la jeune femme. Elle saisis l'objet et pour toute réponse lui fais un signe de la main avant d'être de nouveau emporter par le staff de la WFA en direction des coulisses.
 
 
NXT, Orangeville, Canada, la veille de Destination-X
 
 
Fandango est au centre du ring, il célèbre sa victoire facilement arraché à un catcheur local avec son habituel pas de danse de célébration. Surfant sur la vague John Morisson 2013, il a décidé qu'une seule danseuse ne lui suffisait plus, aussi depuis quelques mois il se présente à chaque show avec une danseuse différente, leurs visage sont toujours masqué et les plus folles rumeur courent sur l'identité des jeunes femmes. Cette semaine n'y fais pas défaut, néanmoins les fans les plus assidus des événements WFA croient avoir reconnus, derrière le masque ce soir, l'étrange jeune femme qui multiplie sur les assauts sur des personnalités de la compagnie. Aussitôt twitter s'emballe et l'hashtag #BlondeBadandBeautiful devient rapidement TT sur la toile. Il faut dire que depuis sa première action, sur Britani Knight, elle s'en ai pris à Brian Kendrick, Alicia Fox, John Morisson et bien évidement Adam Cole…
Fandango lui ne semble se douter de rien, et une fois son pas de danse solo accomplie, il invite la danseuse à le rejoindre sur le ring. Comme à son habitude, il vas l'emmener dans un pas de Tango avant de l'embrasser langoureusement pour le plus grand plaisir de la foule. La jeune femme monte sur le ring et le lutteur lui tend la main, sans attendre elle la saisis et se laisse entraîner dans le mouvement. Mais quand il la ramène à lui pour l'embrasser, elle lui envoie un coup de genou dans l'entrejambe, l'impact d'une rare violence plie littéralement le lutteur en deux. 

Grâce à la technologie de pointe actuellement en test à NXT, l'image est montré à plusieurs reprises, sous différent angles et même en slow-motion. La danseuse se tourne alors vers la caméra principale, lève le poing et scande : « Blonde, Bad and Beautiful ! », son cri est immédiatement repris par la foule. Elle s'incline légèrement en guise de salut et prend rapidement la fuite en passant par le public. Quelques minutes plus tard Maffew twitteras qu'il a « entendu les noix de Fandango se briser » et feras un gif hommage à cette scène. 
 
 
Quelques heures plus tard, à la terrasse d'un café
 
 
Une jeune femme, blonde avec des mèches vertes est en train de consulter la page wfa.com depuis laptop, les théorie vont bon train sur l'identité de celle que le public aime surnommer #BBB et le site de la fédération semble encourager les fans en ce sens. Le téléphone se met à sonner et sur l'écran apparaît le mot : WFA-Bureau.
La jeune femme saisis l'appareil et le porte à son oreille :
 
 
- Allo ? … Elle-même ! … Dans cinq minutes ? Endroit habituel ? D'accord j'arrive !
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptySam 4 Oct - 13:37

PROMO ZACK RYDER

On voit Zack Ryder dans les vestiaires. Il marche, un sourire aux lèvres. Zack Ryder porte un jean noir. Des chaussures de ville. Il a aussi son nouveau tee-shirt. Bien sûr, il porte ses lunnettes. Il n'a pas ses trucs fluos. Il a les cheveux coiffés comme à son habitude. Après quelques secondes de marche, il voit une personne au loin, en train de lui faire signe.

Renée Young : Hey, Zack !

Renée Young, l'intervieweuse officiel court en sa direction. Il arrive près de Zack Ryder, fatigué.

Renée Young : ... Aïe, je suis fatigué. J'ai fait fort, moi qui normalement me fatigue après deux pas ...

Elle se tient le ventre, la tête vers le bas. Elle respire bruyament. Zack Ryder est inquiet.

Zack Ryder : Que se passe t-il Renée ?!

Renée Young se remet subitement en place, Elle a toujours la tête rouge comme une tomate, mais arrive à dire quelques mots.

Renée Young : Je suis enceinte de toi Zack.

Zack Ryder : WOO WOO WOO, pardon ? 

Renée Young: Oui pendant ton absence de la WFA, tu n'était pas bien et on a eu une aventure.
 
Zack Ryder hoche des épaules et fait volte-face, mais Renée Young le retient par l'épaule.

Renée Young : Attend, c'est la vérité Zack.

Zack Ryder : Merde ... Bon.....

Renée Young se met à côté de Ryder, ils sont juste devant la caméra pour une interwiew.

Renée Young : Mesdames et ...

Zack Ryder la coupe.

Zack Ryder : Ce n'est pas possible Renée !

Renée Young : Si Zack, je te jure.

Zack Ryder : D'accord, je voit le personnel de la WFA qui nous regarde bizarre fesons une interwiew.

Renée Young : OK.

Zack Ryder : Allez mon coeur.

Renée toute suprise mais sourire.

Renée Young : Ce soir, je suis en compagnie de mon cher ami, le futur de la WFA, the Long Island Iced Z, the Long Island Loudmouth, the Woo Woo Woo Kid, Zack Ryder !

Zack Ryder : Cher ami ? Et puis, Zack Ryder suffit.

JiminiFrog : Non, tu es trop bon.

Zack Ryder met sa main devant sa tête.

Zack Ryder : Bon, on se voit plus tard.

Renée Young :A toute à l'heure.

Renée Young et Zack Ryder sont en réalité filmé depuis le début et sera diffusé lors du pré-show.

Zack Ryder : La caméra devient noir.
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptySam 4 Oct - 17:05

Bzzzz! BZZZZZZ! BZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ!!!!!


-Ohé M'sieur Coffee, c'pas bientôt fini ce bordel? On est dimanche quand même!

Le cher voisin du dessous des bureaux de la WFA, amicalement appelé le concierge, n'appréciait guère qu'on interrompt son moment favori du dimanche: bol de chocapic de Téléfoot jusqu'à Vivement dimanche. Alerté par le bruit strident, il ouvra la fenêtre en grand, et secoua férocement son poing en haut, en bas. Le premier qui a dit "à gauche, à droite" est prié de se suicider sur-le-champ.
Néanmoins, Coffee n'entendit pas les plaintes du concierge. Il était trop occupé à jouer de la viseuse électrique Black et Pepper.

-Et voilà le travail!, se dit-il satisfait, si satisfait qu'il en pleura une larme. Pour une fois qu'il ne se faisait pas mal en bricolant.

Pour faire plus "pro", Swanton avait proposé d'indiquer leurs noms et leurs postes sur des pancartes, que Coffee accrochera aux portes. Il venait de finir les deux portes. Ainsi trônait magnifiquement sur celle du bureau de Coffee la référence suivante "Swanton Bomb, headbooker".

-Coffee?
-Hmm?
-Tu t'es trompé...

Le headbooker se retourna et tomba nez à nez avec son protégé, Mensah-X.  Ils avaient rendez-vous dans cinq minutes, et Coffee n'était guère présentable avec sa salopette bleue, son t-shirt blanc et sa petite trousse à outils.

-Comment ça, je me suis trompé?
-Et bien, tu as mis le nom de ton collègue sur ta porte et vice-versa.
-Tu veux dire vis-versa! HAHAHAHA! Allez rentre, on verra ça plus tard.

Depuis le temps, Mensah avait l'habitude des blagues de son manager. Il le suiva sans faire d'histoires, et poli comme il est, esquissa un sourire.
Coffee ouvra l'abri anti-atomique de son bureau, qu'il avait reconverti en garde-robe. Cet abri servira le jour où la colère du peuple sera si grande qu'ils envahiront les bureaux. Cet incident devrait se produire quand Frog Splash redeviendra champion WFA avec le Miz. Il en sortit cinq secondes plus tard, costume impeccable sur les épaules.

-Que puis-je pour toi?
-Coffee, j'affronte Lesnar pour sa ceinture. La ceinture que je vise. Mensah-X WFA champion. Que ça sonne bien! En un contre un. Et tout ça, c'est grâce à...
-Non mais de rien, sincèrement, tout le plaisir fut pour moi et mon compte en banque.
-A mon travail. Que de chemin parcouru depuis deux ans!
-Ouais, ouais, c'est plutôt cool (grmmbllrlrb). Sinon tes bobos depuis le dernier SD! Ça va mieux?
-J'ai un peu mal encore. Il m'a envoyé une sacrée dérouillée, n'empêche. Il n'est pas champion pour rien, ce type. Mais quand on a battu un Dieu et un prophète, on peut battre un monstre.
-Attends, ton plus grand succès, ça reste d'avoir battu Brodus Clay!
-Hein?!
-Attends, il ne nous a pas entendu.

Coffee ouvrit en grand sa fenêtre. En contre-bas, Heelmaniac passait de porte en porte et distribuait des tracts pour sa cité de Lumière, reconnue comme secte à WFA city.

-JE DISAIS DONC QUE MENSAH-X A BATTU BRODUS CLAY!
-Je t'emmerde Coffee!, enragea Heel. Moi, j'ai eu un règne de 308...
-Ouais cause toujours! Hahahaha!, rigola Coffee en fermant la fenêtre.
-Coffee, est-ce que tu peux redevenir sérieux l'espace d'un instant?
-Vi, tu disais donc?
-Le truc, c'est que cette stipulation, je ne la connais pas trop. Et puis, les réactions du public. La dernière  fois, ça s'est bien passé. Aujourd'hui, je ne sais pas. Coffee, est-ce que tu pourrais au moins m'écouter?

Son manager était confortablement assis devant sa cheminée, verre de scotch posé sur sa petite table, cigare au bec. Dans ses mains, il tenait un livre taillé comme un annuaire "Promo de Seth Rollins & Trent Barreta, par Gbacca & François, TOME 2".

-Je t'écoute! Mais ce n'est pas de tout repos, la vie d'un headbooker. Gérer les finances de la corruption, les filles, les diners mondains, lire les promos quand on n'a plus de stagiaires...
-Plus que de me soutenir?
-Oh quoi, Kofi? Tu es l'un des favoris pour ce match, qui peut largement être un MOTYC! Moi non plus, cette stipulation je ne la connais pas. D'ailleurs, c'est bien une idée de Swanton, ça. Ca va que j'ai dit oui pour récupérer une partie de son argent.
-Coffee, j'ai l'impression que tu t'occupes plus de ton business que de tes catcheurs.
-Cesse de dire des conneries.
-C'est vrai! Bordel, il vous faut quoi de plus? Sans rire, j'ai eu deux chances pour le titre mondial en un an! C'est quoi, votre problème aux headbookers?
-Et ben quoi? Là tu en as une non?
-Ouais, merci! Le mec m'a blessé avant notre combat, et je parie que ses copains du GANG vont lui prêter main forte! Merde, quoi!

Coffee se leva de son fauteuil sans rien dire. Il fixa Mensah avec un air désolé.

-Je regrette, mais tu devras attendre.
-Quoi? Non! Coffee, je n'ai pas fait tout ça pour rien! Morrison, Barreta, Ziggler...
-JE SAIS! Je sais! Et tu crois que ça me fait plaisir de te voir ainsi?

Les deux hommes se calment. C'est le moment où Swanton passa la tête dans l'embrasure de la porte du bureau de Coffee.

-COFFEE!
-Oui?
-Tu as encore fait de la merde! Comment ça se fait que tu aies inversé nos noms sur les portes?
-Mais de quoi parles-tu?
-Des pancartes que tu as vissées!
-Oh ça! Je m'occupe de suite,  sitôt mon entretien avec Mensah terminé, Swanty <3
-Grmblrblrlmgrr...

Coffee s'adressa à son protégé.

-Ecoute, tant que je serai là, ça... sera difficile. En attendant...
-En attendant, travaille encore et toujours. Ouais je sais.
-Tu sais, j'ai une une carrière formidable à la WFA. Premier champion WFA avec Mike, actuel tag team champion, feud of the year, deux fois champion intercontinental... et je sais que tu mérites mieux. Mais c'est ainsi.
-Ouais...
-Maintenant, si tu veux rompre ton contrat et trouver un autre manager, tu peux.
-J'ai pas dit ça, Coffee.
-Alors profite de ton combat, montre qui tu es. Tu catches devant les smarts, nom de Nom! Pour ce qui est du résultat, je m'occupe de tout!
-T'es sérieux?!
-Ouais! J'ai fait voter les morts à Perpignan, qui ont gardé des votes dans leurs chaussettes. A ton avis, comment ça se fait que Perpignan n'ait pas fini au FN? Je me suis toujours dit que Clowny me remerciera convenablement un jour ou l'autre Mister Green
-Je ne sais pas si...
-Si quoi?
-Ben, on dirait des méthodes du GANG quand même!
-Hein!? Pas d'insultes, jeune homme!
-Coffee, je n'aurais pas besoin de ça! Je vais aller dans ce ring, avec cette stipulation inconnue, et devant une réaction du public que j'ignore! Ce dont je connais, c'est le résultat!
-MENSAH WINS LOL!

Les deux hommes se séparent par une franche accolade, avant que Coffee ne le raccompagne à la porte. Quand ils se saluèrent, un homme taillé dans le roc les interrompit.

-Excusez-moi, messieurs? Où puis-je trouver le bureau de Mr. Coffee in the Bank?
-Oh, vous ne pouvez pas vous tromper, c'est le bureau en face, il a même son nom sur la pancarte. Moi, voici le mien, dit le vil headbooker en montrant sa porte.
-Je vous remercie, M. Swanton.
-Tout le plaisir est pour moi.

L'homme prit la direction du bureau désigné par Coffee. Mensah souffla à son oreille.

-Mais c'est....
-Chuuuut! On va bien rire!

L'homme fracassa d'un coup de pied le bureau de Swanton.

-ALORS C'EST TOI LE PETIT CON QUI M'A FAIT MIROITER UN CONTRAT ET UNE GIMMICK?
-Hein, monsieur Reigns?.. GNON TARTE PATATE Coffee au sec.... TORGNOLE PETARD BOUM ah non pas la tête sur le clavhdfhgihqfdNKVlNBQ lkqnvlnbq ,bjjkbgVLNK

Si Kofi regarda la situation surpris, Coffee revint deux secondes plus tard avec un maillot d'arbitre. C'est le moment où Roman Reigns balança Swanton à travers le couloir (il ne pèse pas lourd, le bougre) et s'écrasa contre le mur, à côté de Coffee & Kofi. Il se remit avec difficulté debout avant de se faire spearer par Reigns.

-TU AURAS DES NOUVELLES DE MON AVOCAT, CONNARD, dit celui-ci.

Coffee, peut-être inquiet de la santé de son collègue, s'approcha de lui et lui glissa

-Rooh la vache, ce que tu as pris dans la gueule! XD Attends-moi là.

Coffee ouvrit, sous le regard incrédule de Kofi, le placard à balais, en prit un (de balai, pas de placard) et le posa sur le torse de Swanton.

-1...2....3....! VICTOIRE DU BALAI!
-Coffee, j'y vais. Tu n'oublies pas, hein?
-Hein? Ah ouais ouais!, dit-il en levant bien haut le balai.

Mensah-X ferma la porte. Il se demanda... et si il changeait de manager finalement?
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptySam 4 Oct - 22:04

Le dénommé Nak a demandé un délai supplémentaire pour des raisons qui lui sont propres (et aussi parce qu'il nous a grassement payés)

Rassurez-vous, il va bien.

Il a donc jusqu'à mercredi soir prochain.
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Bon Brute & Truand
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyDim 5 Oct - 19:10

Il reste un peu moins de 5 heures pour les dernières promos. Rien n'est joué.
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyDim 5 Oct - 19:13

Batman&Robin a écrit:
Il reste un peu moins de 5 heures pour les dernières promos. Rien n'est joué.

Sauf pour les matchs de Gbacc' bien sûr Mister Green

(ouais laissez-moi rêver lol )

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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyDim 5 Oct - 19:17

Bon c'est court et pas top mais j'avais pas trop d'idées et manque de temps toussa  Nak


Promo de Bobby ROOOOO



Triple H est un crétin. Voila qui est dit.
Et bien dit.
Ce type clame encore son innocence alors que des types du Gang l'appellent « patron » devant moi. Ces gars frappent peut-être comme des enclumes mais ils sont cons comme des courges.
Si tant est qu'une courge peut être conne.
En tout cas Triple H l'est sûrement.
Con. Pas une courge.
...
Encore que...
Et je ne parle pas de David Hart Smith ! Ce type est limite une injure à l'intelligence ! Qu'il ne se rende pas compte au départ qu'il n'a été qu'un pion entre les mains de Triple H c'est une chose. Ça peut arriver à tout le monde.
Enfin non pas à tout le monde. Pas à moi bien évidemment. Pour ça que je me tape Mickie James d'ailleurs. Ça et parce que j'ai la classe. Enfin bref, Triple H est un crétin et David Hart Smith est une nouille. Quand on vous met toutes les preuves sous vot' pif et que vous ne vous rendez même pas compte que vous n'avez été qu'un pantin c'est qu'il y a quelques connexions qui ne se font pas chez vous. Et je ne parle même pas du fait qu'il a perdu sa mallette contre un camionneur du dimanche.
Quoi qu'il en soit je me retrouve à devoir gérer cet abruti décidément pas fini. Déjà qu'ils m'avaient foutu Brock Lesnar et Hunico dans les pattes...À croire que je suis condamné à me taper que du menu fretin dans cette fédération. Ça et Mickie James...
Enfin je ne me la tape pas de la même façon bien sûr.
Et donc David Hart Smith.... Mine de rien le chemin vers la Vérité est long... très long... En plus la p'tite est prise dans une autre affaire avec les Divas et ne peut, par conséquent, pas me filer un coup de main. Comme quoi c'est bien beau de mettre un bon gros coup de savate dans la fourmilière mais écraser les fourmis s'avère plus longuet que prévu.
Au moins j'ai fait péter un câble à cette couillonne de Stéphanie McMahon. Celle-là elle a beau être un joli brin d'fille ça n'en reste pas moins une écervelée. Et si je peux semer la zizanie dans son couple ça peut être tout bénef' pour ma pomme.
N'empêche, l'enquête piétine, voir patine, mais j'ai l'impression qu'une fois débarrassé de David Hart Smith rien ne m'empêchera à aller mettre une branlée à Triple H. Et là la situation devrait se décanter rapidos. Car une fois Triple H hors d'état de nuire, plus rien ne devrait faire obstacle à l'éclatement du Gang. Je parierais bien le chapeau de JBL là-dessus.
Surtout qu'avec la perte de son titre, Orton devrait rapidement jalouser Brock Lesnar. Pff.. celui-là... je lui prend le titre intercontinental et il récupère un titre mondial. Si y a pas une couille dans le pâté je ne sais pas ce que c'est.
Enfin pour l'instant occupons-nous de savater David Hart Smith. J'aurais tout le temps de m'occuper de l'autre débilos après.
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JGabriel68
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyDim 5 Oct - 19:22

Promo David « The King » Hart Smith



Quand la WFA se la joue MMORPG...


C'est tout heureux que Jgab rentra chez lui, après une longue journée de cours. Pourquoi ? Car tout simplement le moment tant attendu, qui allait mettre fin à des semaines d'attentes, était venu. Un rapide crochet par la boite aux lettres, et enfin, le précieux sésame était entre ces mains. Ne le séparait encore du bonheur, qu'un simple emballage carton Amazon (qui allait sans nulle doute voler très prochainement). Et.. Oh Wait ! C'est fait ! Mesdames et messieurs, c'est terminé ! La victoire par K.O...
Et à Jgab de brandir fièrement son tout nouveau jeu en ligne, qui fait fureur au sein de la communauté geek, « WFA 1.0 ».


Destination-X 2014 - Page 2 987018jaquette


L'installation terminé, Jgab arrive rapidement sur un interface qui lui propose de customiser son avatar, et de choisir la classe à incarner. Pour en avoir longtemps discuter avec ses amis pendant les longs mois qui les séparait de la sortie du jeu, il était clair que Jgab jouerait un personnage de type guerrier, car poutrer du méchant, c'est tellement badass. Côté apparence physique, il n'avait pas lésiné sur la musculature, ce qui serait un atout lors de mêlées dantesques. Enfin, pour ce qui était de sa faction, Jgab avait le choix entre les rouges de RAW ou les bleus de SMACKDOWN. Il opta pour l'équipe bleue. Le côté administratif en règle, Jgab fut connecté au serveur, pour débarquer dans un nouveau monde virtuel.

L'avatar se matérialisa dans une grande clairière verdoyante. Il commença alors à marcher, dans le but de dénicher une première quête, afin de monter ses premiers niveaux. Son intention n'était pas de rester level 1 toute sa vie. Au détour d'un sentier, il tomba sur un joueur bas niveau, ayant un curseur rouge, et qui était donc dorénavant son ennemi. Celui-ci ne l'avait pas vu étant dos, alors Jgab en profita furtivement pour actionner le mode « combat ». Il appuya sur la touche « action » de son clavier, et son avatar envoya une grande tape derrière la nuque de son adversaire. Le joueur rouge perdit quelques PV, puis entra à son tour dans la danse. Il voulu envoyer une attaque, mais Jgab cliqua le plus de fois possible sur la touche « esquive », si bien que son avatar effectua une attaque contrée, qui enleva encore des PV à son adversaire. Un icône coloré clignota alors en bas à droite de l'écran d'ordinateur du jeune homme, et celui-ci put engager une « attaque spéciale ». Son personnage saisit alors son opposant par la taille, et l'envoya volé grâce à une Suplex. Par la même occasion, il remporta son premier combat, et l'avatar au curseur rouge disparut, pour être envoyé au « cimetière ».

Jgab se congratula de cette première victoire personnelle, lorsqu'un halo bleu entoura son personnage. Il venait de gagner son premier niveau, et de débloquer de nouvelles attaques.


    - Pas mal du tout, pour un premier combat, lança une voix dans le dos de Jgab.


Le jeune homme se retourna alors, et vite un personnage affichant des statistiques de très haut niveau, et au physique imposant. Il hésita à répondre, mais lorsqu'il aperçu un curseur bleu au-dessus de la tête de son interlocuteur, il se rassura.


    - Peu de nouveau joueur arrive à placer une esquive, et à remporter leur premier combat sans perdre le moindre PV, le félicita le joueur High Level. Je suis TripleH, mercenaire niveau 100 à SMACKDOWN, et ancien numéro 1 du classement individuel.


Jgab n'en revenait pas de parler à un joueur de cette envergure. Il tenta de garder sa contenance, bomba le torse, et répondit :


    - Hé bien moi, je suis DavidHartSmith, et... euh... guerrier niveau 2, lâcha Jgab.- Fort bien, tu me parais être un petit gras plein de ressources. Suis-moi ! Conclut TripleH, en tournant les talons.


Jgab le rattrapa alors en courant, et arriver à sa hauteur, prit le rythme de la marche. Toujours en tentant d'adopter une posture fière et valeureuse, il ne trouva cependant rien à dire, de peur de passer pour un noob. Finalement, au bout de quelques minutes, ayant l'esprit pleins de questions, il se décida à lâcher une première offensive.


    - Tu ne m'as pas dis où tu m'emmenais ? Ni pour y faire quoi ? On va aller tâter des ennemis de la faction rouge ? Puis Jgab se sentant un peu idiot d'avoir posé autant de questions d'un coup, se tut.

Le joueur HL ne lui délivra aucune réponse, et se contenta de continuer à marcher. Ce n'est qu'après un moment, que les deux joueurs arrivèrent sur ce qui était une grande place, où se trouvait une grande quantité de joueurs, tous appartenant à la même faction bleue.


    - Ici, on va pouvoir parler. Viens t'asseoir, je vais t'expliquer ce que je prépare.


Les deux joueurs prirent place sur un banc, et commencèrent à discuter, au milieu de centaines d'autres avatars tous entrain de débattre sur les derniers weeklies IRL, l'overbooking de Cena etc.


    - Bien, soit attentif et ne me coupe pas, s'il-te-plaît.

En voyant le hochement de tête de Jgab, l'ancien numéro 1 enchaîna.


    - Autrefois, j'ai été nouveau sur le serveur, comme toi aujourd'hui, et j'ai eu beaucoup de mal à monter mes niveaux. Cependant, étant un joueur très assidu au Role Play se faisant tard dans la nuit, j'ai réussis à m’immiscer dans une guilde de joueurs adeptes de RP eux-aussi. La DegenerationX qu'elle s'appelait cette guilde. Ces joueurs m'ont intégré à leurs quêtes collectives, et m'ont rusher suffisamment pour me faire monter jusqu'au plus hauts niveaux. Nous avions réussi toutes les plus grandes instances du serveur, nous étions numéro 1 au classement des guildes, et SMACKDOWN était la faction dominante. Tu me suis ?- Je ne vois toujours pas en quoi un joueur niveau 2 comme moi, peut t'intéresser, mais continue, je t'en prie.- Hé bien aujourd'hui, RAW domine le serveur, la faction numéro 1 s'appelle le GANG, et leur leader est un certain BobbyRoo. Le problème pour ces gars-là, c'est qu'ils ne reçoivent pas la reconnaissance que devrait normalement obtenir les leaders du classement. Tout simplement parce qu'ils n'ont pas le charisme qu'avait la DegenerationX à l'époque... Ces petits cons ont alors cherché à égratigner les anciennes gloires du serveur, et ont piégés, parfois même attaqué IRL les champions de SMACKDOWN. - Une honte !- Je ne te le fais pas dire..., conclut TripleH.


Les jours suivants, DH mena une formation accéléré aux côtés d'un des joueurs légendaires de WFA 1.0. En se faisant rusher par TripleH, le jeune joueur monta autant de niveaux, qu'il ne l'aurait fait en 1 mois de jeu intensif. Il franchit les paliers, grâce à leurs succès dans les plus grandes instances du serveur, et désormais, plus aucun donjon ne lui résistait. Grâce à ses passages chez le maître de compétences, l'avatar de Jgab possédait des actions capables de mettre à mal un adversaire en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « ouf », et était capable de sortir vainqueur de combat handicap contre trois opposants d'un coup. TripleH était fier des progrès de son protégé, mais le mentor affichait une mine soucieuse lors de leurs dernières connexions communes. Il décida d'en faire part à son désormais "coéquipier" niveau 95.


    - Quelque chose ne va pas, Haitche ? Lui demanda DH.- Pour dire vrai, j'ai eu vent d'une rumeur sur les forums, qui ne me rassure pas trop, lui répondit le joueur HL.- Quoi donc ?- Il paraîtrait que les développeurs aient prévu prochainement une mise à jour du jeu... Et le passage vers la version 2.0 entraînerait un event majeur, en fonction du niveau des joueurs.- Mais c'est super ça ! Enfin un peu d'action ! J'ai hâte de pouvoir tester mon dernier combo dévastateur, se réjouit Jgab.- Nous le saurons bientôt, de toute manière...


Et, en effet, quelques jours plus tard, alors que la plupart des joueurs se battaient dans diverses quêtes, et que nos deux personnages principaux discutaient sur le tchat public, le serveur se mit « en veille », et une vidéo s'ouvrit simultanément sur les millions d'ordinateurs des joueurs connectés. La voix-off était celle du développeur VinnieMcMahon, et pendant son discours, défilaient de simages retraçant la création du jeu virtuel.


    - « Très chers joueurs, très chères joueuses, aujourd'hui est un grand jour. Jour qui sera marqué par le passage de la mise à jour 1.0 à la toute nouvelle version de votre jeu... WFA 2.0 ! Pour célébrez cet événement, qui rentrera dans la légende, nous allons organiser un immense show, où toutes les catégories de joueurs seront représentés. Des joueurs débutants, aux high-levels présents depuis le commencement, tout le monde aura un combat. Car oui, dans quelques jours débutera le Grand Tournoi WFA ! Avec pas moins de 8 heures de direct, 100 matchs seront organisés sur les différents serveurs. Les heureux sélectionnés recevront prochainement un Message Privé dans leur boite de messagerie, et pourront ainsi affiner leur stratégie en vue de l'épique combat qui les attend. De nombreux loots seront en jeu. Alors, bonne chance à tous ! Et vive la WFA ! »


Jgab, qui avait un devoir d'économie ce lundi matin, se connecta rapidement sur le tchat, pour annoncer à son mentor qu'il ne pourrait jouer ce soir.


    - Hé, tu peux faire ça, on doit s'entraîner, on doit être au top du top ! T'as vu la carte du show que les développeurs ont prévu ?! On fait le main-event ! Le moment de ta vie, et la chance pour moi d'écraser ces racailles de RAW.

    - Oh punaise de punaise ! Un handicap match ? Les salauds. Contre RKOrton l'assassin, BrockLesnar le Player Killer, et...

    - Et contre cette raclure de BobbyRoo. Je te préviens, on a interdiction de perdre !

    - Ne t'inquiète pas. On oublie l'éco, c'est partie pour une nuit de rush sur les derniers niveaux du donjon Wrestlemania ! Ca va roxxer du poney !


---

Je suis désolé de m'arrêter là, mais la fin de la promo dit vrai: j'ai vraiment un devoir d'éco demain lol (et plus globalement, pas mal d'exigences à remplir IRL, donc pas le temps de faire plus). J'espère néanmoins que ça plaira, j'ai essayé de partir sur un autre thème, encore une fois.
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MessageSujet: Re: Destination-X 2014   Destination-X 2014 - Page 2 EmptyDim 5 Oct - 20:26

Promo APA


Enfin en place ! Après plusieurs années d'attentes, des mois et des mois de planification, le jour J était enfin arrivé, de même que l'instant T n'avait pas tardé à suivre. Il avait bataillé dure pour gagner sa place. Gérer une exploitation viticole demande de la patience et du talent mais il ne suffit pas de sortir un lot de 10 000 bouteilles par an, ou de s'associer avec un acteur de cinéma, pour prouver qu'on est un bon viticulteur. Non, la picole c'est bien plus que cela.

Aussi Jean-Claude Dusse était-il heureux. Oui heureux. Et pourquoi demandez-vous ? Tout simplement parce qu'après plusieurs années de frustration, sa candidature pour le Salon des Vignerons Indépendants avait enfin été retenue. C'était une forme de reconnaissance pour lui, car les élus pouvant siéger au palais Eurexpo de Lyon étaient peu nombreux. Pendant des années il n'avait cessé d'envoyer une demande d'inscription, mais chaque année il éprouvait une sévère rebuffade. Soit parce que son vin était trop acide, soit parce qu'il n'était pas assez épicé, soit parce que la robe de ses rouges n'était pas assez grenat ou encore, soit parce que ça ne se faisait plus depuis longtemps d'écraser les raisons avec les pieds au son de la flûte de Pan. Une année un membre du jury devant évaluer les candidats potentiels était tombé sur une rognure d'ongle dans son verre, ce qui s'était forcément avéré éliminatoire et avait sérieusement entaché la réputation de Jean-Claude.

Il avait donc tout repris à zéro. Il s'était procuré un manuel « Le Pinard pour les Nuls », avait remplacé les étudiants qu'il employait par des immigrés clandestins beaucoup plus aptes à obéir au fouet et était même allait jusqu'à rebaptiser son domaine en « Château Saint-Germain-sur-Orge ». Il faut dire que ça fait plus vendeur que « Domaine de l'Anguille Crevée ».

Et donc après des années et des années de travail acharnés, il avait enfin était sélectionné pour le Salon du Vin Indépendant qui se déroule chaque année pendant le printemps au palais Eurexpo de Lyon. Comme son nom l'indique, ce salon est l'occasion pour tous les viticulteurs d'exposer les produits de leurs vignes, mais on y trouve aussi des pures produits du terroirs comme du saucisson, du pain de campagne ou de la terrine de singularis porcus. Tous le pays était représenté et les gens venaient de partout afin de venir déguster du vin de qualité.

Placé entre un homme d'un âge respectable à la moustache fourni et à l'accent béarnais prononcé et une plantureuse blonde d'un âge tout aussi respectable originaire des Pays-de-la-Loire, Jean-Claude Dusse se sentait à l'aise. Un peu trop d'ailleurs car il avait tenté une approche auprès de la demoiselle qui s'était révélé catastrophique pour son intégrité physique. En désespoir de cause il s'était rabattu sur une serviette afin d'épousseter son stand.

Amusé par la scène qu'à laquelle il venait d'assister, le Béarnais s'adressa à Jean-Claude :
_ Vous êtes nerveux. C'est votre premier salon ?
Surpris qu'on lui adresse la parole, Dusse se tourna vers son interlocuteur :
_ Heu... oui ! C'est ma première fois. Ça fait des années que j'attends ce moment, il faut que tu sois parfait vous comprenez.
Le vieil homme sourit.
_ Vous savez les premières fois c'est rarement parfait. C'est même plutôt décevant, ajouta-t-il avec un nouveaux sourire.
Voyant l'air déconfis de Jean-Claude Dusse il entreprit de détendre l'atmosphère et se présenta en lui tendant la main :
_ Michel Del' Pêche. Et vous êtes ?
_ Dusse, Jean-Claude Dusse, répondit-il en lui serrant la main.
_ Ne vous inquiétez pas Jean-Claude. Il n'y a pas de raison que ça se passe mal. Si vous êtes ici c'est que vous proposez des produits de qualité.
_ Merci Michel. C'est très aimable de votre part.
_ Le plus important c'est de faire attention aux squatteurs.
_ Les squatteurs ?
_ Oui. Je parle des gens qui viennent s'installer à votre stand, qui consomment vos bouteilles à outrances pour finalement repartir sans rien vous avoir acheter. Aussi veillez toujours à ne remplir vos verres qu'au quart. Il ne faudrait pas vous ruiner à cause de quelques jean foutres écervelés.
Jean-Claude Dusse remercia son collègue pour ce conseil avisé mais il constata avec stupeur que le visage, pourtant rubicond et souriant, de Michel Del' Pêche pâlit tout à coup tandis qu'une expression d'effroi transfigura son visage.
_ Que vous arrivent-ils demanda Jean-Claude interloqué ?
Mais son collègue ne put que lever un droit tremblant en direction de l'entrée.
_ Ils... ils... ils sont là, souffla-t-il.

*
**


_ Chariots ?
_ Check !:
_ Bloc-notes ?
_ Check !
_ Stylos ?
_ Check !
_ Carte des vins ?
_ Check !
_ Carte d'invitations ?
_ Check !
_ Liste des courses ?
_ Check !
_ Batte de base ball pour si on veut nous refiler de la piquette ?
_ Check ! répondirent-ils en brandissant une batte chacun.
_ Ceintures de champions du monde par équipes ?
_ CHECK ! hurlèrent-ils en brandissant leur ceinture de l'autre main.
_ Okay on est bon les gars. On peut y aller.
_ Ouais !

Si le Salon des Vins Indépendants était un événement important, voir capital, pour les vignerons, il n'en était pas moins pour les propriétaires de tavernes, restaurants et autres lieux de débauches où l'on servait du vin. En effet il était important de s'approvisionner régulièrement et de chercher de nouveaux fournisseurs offrant des produits de qualité à des prix compétitifs. Et bien entendu, les APA ne manquaient jamais une édition du Salon afin de dénicher les meilleures productions. Car si le Jobber Jungle était un établissement où l'on buvait beaucoup, il était également réputé pour offrir un choix divers de boissons de qualités.

Accompagnés par Sarah del Rey, Carlito et Samoa Joe formaient un trio à la fois apprécié et redouté. Car s'ils étaient capables d'investir beaucoup d'argents dans une exploitation qu'ils trouvaient à leur goût, il pouvait tout aussi bien réduire à néant les efforts d'un viticulteur imprudent et peu professionnel. En effet ils étaient des juges impitoyables qui possédaient une réelle influence dans le monde de la viticulture. S'ils déclaraient tel vin impropre à la consommation, le producteur responsable pouvait aussitôt voir son domaine rasé, sa famille brûlée et son intégrité physique mise à mal par des clients s'estimant floués. Aussi recevoir le label « APA » était gratifiant mais constituait une entreprise risqué. Et ça Michel Del' Pêche le savait bien.

C'est pourquoi lorsque les champions par équipes de la ouéfa, flanqués de leur manageuse, pénétrèrent dans la salle, le brouhaha ambiant se tue et tous les regards se tournèrent vers eux. Fendant placidement la foule de sa bedaine adipeuse, Samoa Joe huma l'air puis fit signe à Carlito de se diriger vers le stand d'un vigneron alsacien. Le Crémant d'Alsace n'avait qu'à bien se tenir.
_ Qui sont ces personnes, interrogea Jean-Claude ? Tous le monde n'a d'yeux que pour eux.
_ Ce sont les APA, les Alcooliques Pochtrons Anonymes, chuchota Michel. Ils tiennent le bar le plus important du pays, le Jobber Jungle. Si vous parvenez à leur vendre une bouteille, votre réputation est faîte, sinon vous n'aurez qu'à changer de métier.

Jean-Claude avala sa salive tandis qu'il observait le malheureux vigneron alsacien qui, malgré ses multiples tremblements, parvint à servir une bouteille de Riesling aux champions ouéfa par équipes. Joe, Carlito et Sarah sentirent leur verre, les firent légèrement tourner afin de vérifier si la robe attachait ou non à la paroi du verre, puis ils burent une gorgée. Ils restèrent sans mot dire un instant puis reprirent une gorgée. Après quelques instants ils tendirent leur bras puis levèrent leur poing.
_ Ils font quoi demanda Jean-Claude ?
_ Ils évaluent le vin. À la manière des gladiateurs.
Toute la salle retint son souffle. Les trois membres des APA s’apprêtent à donner leur jugement. L'ambiance est pesante tandis que leur pouce se lève. Le viticulteur alsacien croit à son salut tandis que la mine des trois alcooliques pochtrons anonymes devient sombre et leur pouce se baisse signifiant son arrêt de mort.
_ L'alsacien est foutu, chuchota Michel.

Et en effet aussitôt leur jugement prononcé, Carlito prit une pomme et en croqua un bout qu'il cracha aussitôt à la face du malheureux. Ce dernier eu un mouvement de recul tandis que les APA sortirent des battes et ravagèrent le stand. Très vite il ne resta plus que des copeaux de bois et des éclats de verre. Le vigneron resta prostré les larmes aux yeux.
_ Rien d'perso, lui assura le Gros. On fait rien qu'not' boulot. Faudra faire mieux la prochaine fois mon gars.
Le vigneron le regarda les yeux embués de larmes. L'Énorme lui tapota l'épaule puis se retourna vers ses compères.
_ Bon aller on passe au suivant. J'aime pô les gens qui sont tristounes.
_ Y en a un nouveau qu'on connaît pas, fit Carlito en montrant le stand de Jean-Claude Dusse avec le bout de sa batte.
Le Gros et Sarah acquiescèrent tandis que de la bile monta à la gorge de Jean-Claude. Michel Del'pêche compatit et l'encouragea.
_ Alors on a quoi là, demanda Carlito ?
Sarah sortit la carte des vins puis répondit.
_ Château Saint-Germain-sur-Orge. Le proprio s'appelle Jean-Claude Dusse. C'est bien ça ?
_ Heu... c'est bien ça, glapit Jean-Claude.
_ Sert nous ton pinard, tonna le Gros !

Tout tremblant Jean-Claude se tourna vers les quelques caisses qu'il avait apporté avec lui. Il choisit une première bouteille avant de se raviser. Il en choisit une deuxième mais jugea finalement que ça n'était pas la bonne. Il en sortit une troisième avant de la remettre illico dans le carton.
_ Oh c'est pour aujourd'hui ou pour demain, s'impatienta Sarah ? On n'a pas que ça à faire nous.
_ Heu oui oui, balbutia Jean-Claude qui finalement finit par prendre une bouteille. Voici une bouteille de rouge. Il a deux ans. On le laisse dans des fûts en chêne pour donner plus de corps.
Il servit ses trois clients qui inspectèrent leur verre sous toutes les coutures. Carlito but une gorgée et resta pensif. Le Gravios en fit de même puis refit tournoyer son verre et reprit une petite lampée.
_ L'a du potentiel mais l'est un peu faiblard, fut son verdict. Z'avez pas une cuvée plus âgée ?
_ Heu oui oui, répondit Jean-Claude qui suait à grosses gouttes.
Il chercha dans ses cartons puis sortit une autre bouteille.
_ Même cru mais cinq ans d'âge pour celle-ci.
Les trois APA répétèrent la manœuvre.
_ C'est mieux, jugea le Gros.
_ Ouais, approuva son acolytes, c'est pas encore tout à fait ça mais c'est mieux.
_ En cas on peut commander quelques cartons. Ça pourrait convenir pour ceux qui préfèrent des trucs légers, suggéra Sarah.
_ Deal, conclu Joe avec un clin d’œil appuyé. On va t'prendre dix cartons pour tester. Faudra nous livrer à cette adresse. Et si ça convient on t'en prendra d'autres.
Pour sceller l'accord il donna la carte du Jobber Jungle et serra vigoureusement la main de Jean-Claude. Puis les APA reprirent leur route tandis que Jean-Claude s'effondra sous sa chaise. Michel le félicita chaleureusement d'une tape dans le dos.
_ Bien joué Jean-Claude ! Vous avez fait du bon travail, comme vous avez pu voir c'est pas facile de convaincre ces trois-là. Encore moins quand on vient à ce salon pour la première fois.
_ J'ai... j'ai pissé dans mon froc, fit Jean-Claude désabusé.
Son collègue éclata de rire et lui servit un verre de blanc.

_ C'est normal, ça fait toujours ça la première fois. Aller prenez un petit remontant, ça va aller.
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