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 Promos Wrestlemania V

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Godot
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Godot

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Promos Wrestlemania V  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMar 26 Mai 2015 - 15:10

SECONDE PARTIE : DANIEL BRYAN & BROCK LESNAR




Bryan se réveilla de nouveau en sursaut après ce nouveau cauchemar. Même s'il détestait Brock Lesnar, Daniel voulait se convaincre que toute cette histoire avait été inventée par Brock. Ce dernier cachait peut-être un talent d'écrivain ? Pourtant, tout était si réaliste... Et en plus, Brock semblait vraiment mal à l'aise de voir cette histoire de cadavre sortir à la télévision.
Après une bonne douche, Daniel se rendit à la salle d'entraînement officielle de la WFA ou il croisa son agent.

- Tient, bonjour Daniel !

- Bonjour Godot, tes donuts sentent très bon !

- Tu en veux un ? proposa t-il. 

- Non, ça ira. Ce n'est pas de la bonne nourriture pour un catcheur.

- Alors je vais... 

- Non ! Reste un peu, je voudrais te parler du tueur dont parle tous les journaux. 

A ces mots, Godot se raidit.

- Je me demandais comment il choisissait ses victimes. 

- Et... Tu as une idée ? 

- Non aucune mais je me demande si cela a un lien avec tous ces jeunes catcheurs d'NxT qui ont subitement disparus... 

Godot ne se posait pas la question, il le savait. Il avait passé la matinée à tenter de trouver un moyen de détourner les preuves.

- Je ne sais pas, Daniel !

- Ce n'est pas grave... Va faire ta distribution de beignets, alors ! A toute à l'heure.

- Désolé, hein ! Bye. 

Et il sortit. Dès que la porte fût fermée, Daniel mit la main dans son sac de sport pour sortir le précieux carnet. 

18 Décembre 1986 a écrit:
 
J'ai tiré une balle. Avec un pistolet du frère de Paul... Mais je préfère mes poings. C'est un moyen de me rapprocher des animaux que j'abats. Plus tard, je serais tellement costaud qu'un seul coup de poing suffira !


19 Décembre 1986 a écrit:

Je suis fou. Paul mon... père spirituel veut que j'en parle à quelqu'un. Un psychologue, il a dit. Demain, j'irai en rendez-vous. Aujourd'hui, on a rien fait.


20 Décembre 1986 a écrit:

Finalement, je retire ce que j'ai dit hier. Je ne suis pas fou, le psychologue, Godot ou un nom dans le genre, est fou. Il m'a montré pleins de taches de sang et m'a demandé de dire ce que je voyais. A la fin, après avoir répété « du sang » une dizaine de fois, il avait l'air embêté. Je lui ais demandé son métier exact et il m'a répondu : « Je suis spécialiste des troubles psychologiques des enfants » et j'ai dit que je ne voulais pas continuer. Puis, je suis sorti et Paul m'a dit que si je ne voulais vraiment pas, je n'y retournerais plus. Et je n'y retournerai pas car j'ai peur qu'il me rende fou !
 

- Eh bien, Daniel, on n'arrête pas de se croiser en ce moment ! 

Il sursauta et rangea vite fait le journal intime dans son sac. 

- Je vois que tu as toujours cette mine affreuse, continua Brock, tu devrais vraiment devenir carnivore mec... Alors, j'imagine que tu es au courant pour les cadavres trouvés, tu en penses quoi ? 

- Ce tueur semble être un type affreux, un professionnel du crime, répondit Daniel. 

- C'est facile de dire ça. C'est de la pure logique ! Et sinon, quoi d'autre ? 

- Rien, je ne suis pas flic.

- Pas faux, bon entraînement Daniel... 

Une fois Lesnar parti, Bryan ne put s'empêcher de reprendre là ou il c'était arrêté.

21 Décembre 1986 a écrit:
 
J'ai fouillé la maison, à la recherche de mon dossier de naissance. Mais je n'ai rien trouvé. Je ne sais même pas s'ils l'ont gardé. J'aimerais savoir si mon père, ou ma mère, étaient des tueurs. Je suis peut-être troublé (comme dirait Godot) par leur faute.


22 Décembre 1986 a écrit:

Je ne sais pas qui je suis. Mais, je ne pense pas que les gens sachant d'où ils viennent soient plus avancés que moi. 


23 Décembre 1986 a écrit:

Paul est fâché. Je ne le voulais pas. Il m'a demandé de lui dire quand j'avais envi de tuer, mais je ne l'ai pas fait. J'avais peur qu'il me l'interdise. Parfois, je me dis qu'il aurait mieux valu que je n'existe pas !


24 Décembre 1986 a écrit:

J'aime le sang. Plutôt, j'aime ne pas aimer le sang, ça me fait tourner la tête, ça m'excite. Si je ne peux pas garder une tête en trophée, je garderai du sang. Comme ça, je m'exciterai à chaque fois que je le regarderai et je n'aurais plus jamais besoin de tuer ! Je me suis guéri, maintenant, je peux vivre. 

Il y avait du suspens. Insoutenable... Daniel se demandait si Brock était encore un tueur aujourd'hui ? Que tuait-il ? Avait-il réellement arrêté, ce jour de Décembre ? Et surtout, s'il avait encore des pulsions, comment les canalisait-il ?

26 Décembre 1986 a écrit:

Je n'ai pas écrit, hier. Je ne pouvais pas aller seul dans la cuisine, il y avait trop de mouvement. Un dîner de famille... C'était atroce ! Pas le dîner, qui, en lui-même, était très bon, mais la famille ! 
Je ne savais pas que tant de monde pouvait tenir dans un endroit aussi petit que le salon. Puis, malgré les rallonges de la table, on était tous très serrés. A ma droite, quelqu'un que je ne connaissais pas mais qui voulait vraiment parler. On a reçu tous des cadeaux, mais je ne les ai pas ouverts car je ne veux pas avoir de cadeaux, la seule chose qui me ferait plaisir serait de ne plus tuer. D'être normal.

Daniel Bryan était de plus en plus surpris, il ne s'attendait pas à découvrir une personnalité complexe chez Brock Lesnar.

6 Janvier 1987 a écrit:
 
Je ne tiens plus. Il me faut découper un corps vivant.
 


24 Janvier 1987 a écrit:
 
Je suis vivant. Ou pas... Aujourd'hui, je suis monté sur le toit de l'école. J'ai avancé, lentement, vers le bord. Mais mon cœur n'a pas eu peur. J'ai attendu, l'arrivé de Paul, très en colère et m'a hurlé de descendre. Je ne voulais pas mourir, comme il m'a dit, mais au contraire, me sentir vivant.
 

Daniel Bryan fut surpris car il éprouva de la peine, pour Brock Lesnar. Il avait sûrement besoin d'aide et avait tout surmonté, seul. Même si Paul Heyman l'avait aidé, il ne l'avait pas réellement accompagné. Il décida d'appeler son agent.

- Allô ? dit-il. 

- Oui... Je suis occupé là, Daniel. Je te rappelle. 

Il raccrocha et se pencha sur l'homme attaché sur la table par Brock Lesnar. 

- Alors, vous ne vous souvenez toujours pas ? demanda t-il.

L'homme s'agita et Brock décolla le scotch qui lui maintenait la bouche. 

- Vous êtes tous deux ignobles, cria l'homme. 

- Nous ignobles ? C'est toi qui est ignoble, mec ! Ignoble d'avoir abandonné un titre IC qui tendait les mains ! CM Punk n'attendait qu'une chose, que tu lui prennes son titre et toi, Austin, tu as préféré quitter le ring pour perdre ! Cria Brock Lesnar furieux.

- C'était la meilleure chose à faire et s'il fallait le refaire, je le referais sans hésiter !

Brock lui mit sa main gantée sur la bouche et attrapa son couteau avec lequel il lui incisa la joue. Il fit soigneusement tomber une goutte sur sa lamelle qu'il recouvrit et la donna en cadeau à Godot. Là, il tua rapidement Austin Aries. 

Pendant ce temps, Daniel Bryan continuait de feuilleter le carnet, lisant quelques passages. 

31 Mars 1987 a écrit:

Un pas de plus. Un pas dans le vide. Autour, le néant. Celui de ma personne. Et le sang... Partout, tout le temps. Ca m'obsède. Je ne veux plus lutter contre ce destin qui s'annonce évident ! Je suis une bombe à retardement, et un jour, je tuerai un humain. 

Malheureusement Daniel Bryan avait atteint la fin du carnet. Il devait en savoir plus, connaître la vérité. Et il se promit que le lendemain, lorsque le soleil pointerait à l'horizon et que Paul serait parti au siège de la WFA, il irait chez lui et trouverait la réponse.
Le temps passait très lentement, mais il y arriva. 8h22.
9h12. Il vit Paul sortir de chez lui et s'éloigner au bout de la rue. C'était le bon moment.
Il avança et entra dans la maison en manipulant un peu la serrure. Evidement, tout était fermé et la maison était plongé dans le noir. Ses pas résonnaient sur le carrelage et il se retourna plusieurs fois, craignant que Paul ou Brock n'apparaisse dans l'ombre. Son regard se porta immédiatement sur le ventilateur qu'il tenta d'oublier, allant directement dans la chambre. Le placard, la boite... Les carnets y étaient toujours. Cette fois-ci, il prit le plus récent et s'assit sur le lit pour lire.

14 Juin 2014 a écrit:

Parfois je me demande pourquoi je vis, pourquoi je lutte. On ne peut pas vraiment dire que je souffre...Non... je ne ressens rien, c'est un vide effroyable dans ma tête. J'ai tué. Ca recommence toujours. Encore et encore... Mon cœur rate un battement. Toujours un battement. Et puis, rien. Je reste à contempler ce regard si intense qui semble me prouver l'inutilité de l'existence que je mène.
 

Bryan commençait à avoir une idée de la souffrance de Brock. Souffrance qui ressortait à la lecture. Pourquoi avait-il continué à écrire ? Il prit un autre carnet. La suite du premier. 

1 Avril 1987 a écrit:

J'ai peur... Je voudrais tellement m'effacer. Je déteste ce que je suis. Peut-être que je m'en veux de ne pas m'aimer ? C'est peut-être aussi pour ça que j'écris. 


2 Avril 1987 a écrit:
 
J'écris pour y voir plus clair dans ma vie. Je tue parce que je ne suis pas normal. J'écris parce que j'ai l'impression de me noyer dans le meurtre. De sombrer dans la délinquance.
 


3 Avril 1987 a écrit:
 
Pauvre lapin. Pauvres chats, pauvres oiseaux, pauvres poissons... Je m'effraie moi-même. Je devrais peut-être y retourner... Chez le spécialiste des troubles psychologiques de l'enfant. 

Bryan changea de carnet et l'ouvrit à la dernière page. 

1 mai 2015 a écrit:

Je suis en vie. Je me sens, me retrouve, quelque part dans l'abîme. J'existe. Ils ont découvert tous les cadavres au fond de l'eau. J'en viens à me demander comment ils ont fait. Je le sais, quelque part au fond de moi. J'ai peur... Pour la première fois de ma vie. Je ne dois pas aller en prison, pas maintenant que je ressens quelque chose. Je dois rester pour sauver la WFA en redevenant champion du monde.

Daniel n'y croyait pas. Il avait enfin la preuve ultime qui pouvait incriminer Brock Lesnar et l'envoyer en prison. Il continua sa lecture. Tout y était. Chaque détail de ses meurtres. 

2 mai 2015 a écrit:

Une incision sur la joue. Une goutte, une seule. Marquant l'existence de ce type que je vais tuer.  Puis, je le tue. Froidement, sans impressions. Sans sensations. Comme toujours. 


3 mai 2015 a écrit:

Les gens se cherchent dans l'art. Je ne me trouve pas. Pourquoi est-ce que je continue d'écrire ? Peut-être ai-je envie de me persuader que je suis gentil ? 


4 mai 2015 a écrit:
 
Une goutte parmi toutes les autres, pourrissant dans mon ventilateur. Parfois, je vais les voir, les observe tranquillement, pensant que chacune de mes lamelles était un humain avant. Je m'effraie. 

Bryan se leva, d'un coup, sans faire attention au carnet qui tomba sur le sol, il alla dans la cuisine. Là, il souleva avec précaution la devanture du ventilateur. 
Une petite boite en bois était perdue à l'intérieur. Il la prit et faillit lâcher tant il y avait de lamelles. Et du sang, classé proprement. Le téléphone sonna et Daniel s'empressa d'aller répondre.

- Allô ?! dit-il avant de s'apercevoir de sa bêtise.

- Euh... Ce n'est pas Paul ? Daniel ? C'est toi ?

C'était Godot. Il continua quand même...

- Pourquoi est-ce que tu es chez Paul ?

Daniel posa ses yeux sur la boite ouverte. Que pouvait t-il faire chez Paul Heyman ?

- Ca dépend si tu veux la vérité ou un mensonge...

- C'est si grave que ça ? Ria t-il.

- Assez, oui, avoua Daniel.

- Je t'écoute.

Il respira tranquillement, et parla calmement, cherchant de bons mots sans que ça s'entende.

- Je résolvais une enquête personnelle.

- Chez Paul ? dit-il d'un ton inquiet.  

- Je connais la vérité. Je vais tout t'expliquer. Mais pas par téléphone. On se retrouve dans une heure, au café à coté de chez moi.

- J'y serai, déclara Godot en raccrochant violemment.

- Vous voulez boire quelque chose ? demanda le serveur, au comptoir.

- Non, merci j'attends quelqu'un, répondit-il avant de replonger dans sa lecture. 

8 mai 2015 a écrit:

Cela fait plusieurs jours que j'ai fait mon dernier meurtre. Depuis, plus rien. La mort semble s'être arrêtée.

- Salut Daniel ! lança Godot en arrivant. Oula... murmura t-il. Ca n'a pas l'air d'aller fort ! Tu veux un beignet ? Ca aide toujours dans les moments comme ça. 

- Assieds-toi ! ordonna t-il. 

Il s'exécuta en silence et il lui jeta le journal intime de Brock sur les genoux. Il ouvrit la bouche plusieurs fois, la refermant bruyamment. 

- Alors, tu peux me donner des explications ?

- Et Mince ! 

- C'est tout ce que tu trouves à dire ? Dit-il en se levant brusquement. 

Toute la salle était silencieuse, et les gens les fixaient bizarrement. 

- Ce n'est peut-être pas l'endroit idéal, finit par répliquer Godot. 

- Mais je voudrais juste que tu me dises si... 

- Si quoi ? Le coupa- t-il. Si Brock continue à le tuer ? Si moi ou Paul nous le contrôlons ? Si je suis complice ? Si... 

- Oui c'est assez bien résumé. Alors...

- Alors que comptes tu faire ? Dit Brock Lesnar qui arriva par surprise !

- Brock ?  S'étonna Godot.

- Tes cadavres ont été découverts et tu risques d'aller en prison. C'est plutôt à moi de te poser la question Brock.

- Rien ! répondit Brock. On ne fait rien, et c'est formidable ! Pour la première fois dans ma vie, j'ai peur... C'est génial comme sensation. Cela fait toujours comme ça, d'éprouver quelque chose ? 

- J'ai une autre question, pourquoi tu écrivais, en sachant que quelqu'un pouvait te lire et tout découvrir ? 

- Et pourquoi j'ai gardé mes écrits ? J'essayais de me découvrir et évacuer mon manque de sentiments par l'écriture. J'essayais de me retrouver, quelque part, au fond de ma vie. Et j'aimais bien relire. Ca me donnait l'impression d'exister.

- Tu existes Brock, répondit Godot, pas en tant que tueur, mais tu existes.

- Je suis un tueur ! Et je n'essaie pas de me mentir. Je le sais, je ne peux pas l'ignorer. Alors Daniel, que vas tu faire ? Me balancer ?

- Non. Si je te balance, Godot tombe avec toi. Moi à la base, je souhaitais juste savoir si tu étais d'une façon responsable des attaques que je subi de cet homme masqué. Je ne souhaite pas tous vous envoyer en prison.

- Merci Daniel ! En plus, je peux t'assurer que Brock ne tue plus depuis longtemps ! Bon, nous allons te laisser, Brock à rendez-vous avec une radio locale pour promouvoir WrestleMania.

Les deux hommes partirent sur ces mots, laissant Daniel Bryan seul avec ses pensées. Bien évidemment, Daniel avait mentit, il ne comptait pas couvrir les agissements de Brock Lesnar mais il souhaitait gagner du temps pour en savoir plus. Plus les preuves étaient grandes, plus la sanction pour Lesnar serait à la hauteur de ses actes. Il caressa du bout des doigts son carnet noir qu'il avait silencieusement glissé dans sa poche. Il l'ouvrit et découvrit une lettre.

15 mai 2015 a écrit:

Papa, maman,
Je voulais tout d'abord vous faire part d'un terrible secret. Par lettre, n'est-ce pas honteux ? Il s'agit sans doute de la chose la plus improbable que vous puissiez découvrir, mais c'est la vérité. Trop lourde pour que je puisse continuer à vous la cacher... Je suis un tueur en série. 
N'aiyez pas peur, je vous en prie. Jamais je ne vous ferez de mal. Ce serait me faire souffrir moi d'abord, plus que vous. Car je vous aime plus que moi-même. Plus que ma vie. Plus que tout. Je ne voudrais surtout pas que ça vous ayez peur. Mais, je vais vous confier quelque chose, je me fais parfois peur à moi-même ! Alors, si tu vous avez peur vous aussi, je comprendrai, évidement ! 
Et j'ai une deuxième chose à vous confier : Je suis le tueur en série qui mobilise actuellement tout le pays. Le sanglant tueur que toute la police recherche. 
Mais grâce à Paul Heyman et Godot, je sais maintenant me contrôler, et je pense que je ne tuerais plus jamais !
Affectueusement, 
Brock. 

Cela faisait un moment que Daniel lisait, encore et encore, la lettre de Brock. Il ne savait plus quoi penser. Et si Brock disait la vérité ? Et que faire concernant Paul Heyman et Godot ? Méritaient-ils tous deux d'être sacrifié surtout s'ils avaient réellement réussi à changer Brock Lesnar ? Il posa le papier plié sur la table et s'empara du téléphone en composant le numéro de Paul Heyman. 

- Allô ? répondit Paul.

Un long silence s'installa. Lourd, pénible... 

- Euh... Je sais que tu es au courant Daniel. Tu sais quoi faire ?

La réponse mit du temps à venir. 

- Oui. 

-Ah... D'accord. Il ne faut pas en vouloir à Brock parce qu'il est malade psychologiquement. Ce n'est pas tellement de sa faute.

- Sûrement, oui. Mais si je dois garder ça pour moi, c'est uniquement pour sauver Godot qui m'a trop aidé depuis mon retour à la WFA pour que je le lâche ainsi. Mais il y a plusieurs conditions.

- Tout ce que tu voudras ! s'exclama Paul. 

- Je souhaite que Brock Lesnar aille voir un psychologue ! 

- Mais c'est horrible pour lui, les psy le rende dingue !

- Peut-être que le meilleur psy du pays pourrait l'éclairer et l'aider. 

- D'accord.

- La seconde condition, c'est que Brock aille tout avouer à ses parents mais pas par lettre, de vive voix !

- Oui, c'est d'accord.

- Enfin, je souhaite que Brock aille voir l'inspecteur Roode pour tout lui avouer concernant le Gang. Que tous les autres lutteurs de ce clan soit viré par la fédération et poursuivie en justice. Cela me prouvera définitivement sa bonne foi.

- Je... Je... Ne m'attendais pas à une telle demande...

- Alors, ta réponse, Paul ?

- Je vais tout faire pour le convaincre, considère que c'est oui !

- Très bien. C'est un bon début, je vais réfléchir à d'autres conditions et je te recontacte.

- Une dernière chose Daniel, je veux ta parole sur le fait que tu garderas le secret si toutes tes conditions sont remplies !

- Je te donne ma parole !

Pendant ce temps, Brock était retourné chez lui, il prit un carnet encore vierge et commença à écrire.

25 mai 2015 a écrit:

Bientôt mon prochain meurtre et mon dernier. Après avoir tué Daniel Bryan ma vie de tueur en série sera finie. C'est la fin du doute et de l'ombre. Le début d'une vie, la fin d'un récit. Jusqu'à la prochaine envie...
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMar 26 Mai 2015 - 16:34

Très chouette les bannières Jgab' ! Je pense que les travailler un peu plus en largeur a du t'aider pour certains matchs vu le nombre de participants lol

Beau boulot ! Very Happy

M'sieurs les HB, le retour sur promo sera en fin de session ou au fur a mesure ? Smile
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Bon Brute & Truand
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMar 26 Mai 2015 - 16:56

Dès qu'on a le temps TS.

Moi, Batman, je pense en faire un ce week-end.

(mais sache déjà que la tienne, je l'ai trouvé mauvaise Mister Green )

Allez je tease un peu, la session est pleine de surprises (y a du bon, du encourageant et aussi du dément... y a aussi du très bon)
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMar 26 Mai 2015 - 18:28

TheStraightedge17 a écrit:
M'sieurs les HB, le retour sur promo sera en fin de session ou au fur a mesure ? Smile

Pour ma part, cela risque d'être compromis en raison d'un calendrier déjà bien chargé, y compris le calendrier WFAesque. Maintenant, je ne l'exclus.
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMar 26 Mai 2015 - 20:17

( J'ai rédigé une bonne partie de la promo avant le décès qui m'a touché. J'espère que la cassure entre l'avant et l'après ne se verra pas trop. Normalement, je devais "starwariser" les évènements entre EC et l'avant Mania pour ma promo... mais avec ce qui s'est passé j'ai du mal à écrire. Je vais quand même essayer de finir la promo mais je ne garantis rien ). (Pareillement, pour les Warlords, si y'a une grosse promo ce sera sans doute grâce à Clowny, et pour Britani, sauf si j'arrive à me remettre à écrire plus vite que prévu y'aura une promo plus courte que d'ordinaire vu que je ne l'avais pas commencée avant vendredi dernier).

(ps : j'ai mis des liens sur les termes starwarsiens qui peuvent être obscurs )




Gbacca le 21 Avril 2015 a écrit:
Frog Splash a écrit:
En plus, Star Wars, c'est nul. On va pas incendier un mec parce qu'il ose le dire.

Gbacca note de faire une promo "star wars" pour poutrer le gros tas de Steen Sheik



Promo Seth Rollins partie 1/2 (normalement )







Dans une fédération de catch lointaine, très lointaine...


Wrestlemania Episode V !


Le temps de la terreur semble pratiquement terminé, car les Jedis aidés de l'armée Rebelle sont parvenus à repoussé l'Empire infernal des McMahon. Le Groupe Anti Néorebelle Galactique s'est finalement dispersé et il ne subsiste que des poches de résistance disséminé sur quelques planètes éloignées. L'armée Rebelle menée par le Général Bobby Roode semble en passe d'exterminer le Grand Amiral Randy Orton sur la planète Ja'Abats. Cependant, personne ne semble s'être rendu compte qu'une nouvelle menace plus grande encore pesait sur la galaxie. En effet, après avoir laissé pour mort le Maître Jedi Trent Barreta, le GANG a eu connaissance de la résurgence d'un Seigneur Noir des Sith, dont l'identité serait Dark Seth. Le GANG ne souhaitant pas voir un pouvoir d'un autre temps s'étendre sur la galaxie ont envoyé les Amiraux Ted Dibiase Jr et Paul de Burchill le traquer. Ils n'en sont jamais revenus et s'en sont trouvé affaiblis. En désespoir de cause, ils ont mis sa tête à prix et dévoilé son existence aux rebelles. Ainsi, le chasseur de prime CM Punk, le Colonel Goldust, le Grand Général John Morrison, et le vétéran de guerre Mensah-X sont partis à sa poursuite. Des rumeurs parlent également du retour du maître Jedi Barreta...





Le seigneur noir des Siths, Seth Rollins, attend dans l'ancien spatioport de la planète prison Eldarin Calistään du système éloigné de Warth Frejöl Aldaran. Le vent soulève la longue capuche noire de son long manteau de la même couleur et dévoile son visage. Il semble serein et attendre avec impatience la venue de ceux qui croient qu'il est la proie. Ses cheveux noirs et blonds se soulèvent à chaque rafale, cachant parfois son visage à la barbe hirsute. Il semble immobile, se tenant droit comme un i. Ses bottes noires ne bougent pas d'un poil malgré la force des rafales. Il faut dire que le spatioport est au sommet de l'immense prison abandonnée. Le métal et la roche ne semble ne faire qu'un tant l'ouvrage est ingénieusement pensé. Mais surtout, il est au-dessus du vide, rappelant à chaque prisonnier dès son arrivée qu'il suffisait d'une pression des gardiens pour les envoyer se fracasser les os dans la fosse à Rancor se trouvant des centaines de mètres en contrebas. Mais depuis la chute de l'Empire des McMahon, la prison, aussi ingénieusement bâtie soit-elle, ne sert plus à rien. Trois vaisseaux de forme triangulaire, au museau allongés, visiblement des X-Wings font leur apparition dans le ciel noir de la planète prison. Le soleil est couché depuis longtemps et les nuits de la planète Eldarin Calistään sont particulièrement froides, aussi froides que les journées sont chaudes. Seth Rollins se laisse voir des X-Wings avant de s'enfoncer, le sourire aux lèvres, soulevant son long manteau noir par la même occasion, dévoilant les manches de deux sabres lasers, à l'intérieur de la structure, afin de ne pas essuyer les tirs des canons-lasers des vaisseaux. Les pilotes ne semblent pas hésiter longtemps et se posent à proximité de l'endroit où se trouvait quelques instants auparavant le seigneur noir des Sith.


Quelques instants plus tard, le Colonel Goldust, dans sa combinaison de cuir noir et dorée, le Grand Général John Morrison et ses vêtements d'un blanc immaculé ainsi que Mensah le vétéran aux multiples cicatrices, cigare à la bouche, entrent à leur tour dans le complexe abandonné. L'air y est frais, l'ombre pesante et seul le vent qui souffle en tempête se fait entendre. Enfin ça et le frottement du cuir que porte Goldust.

" Bon, c'est là que le Grand Général entre en action. Heureusement que John Morrison est là pour vous sauver les miches, pas vrai les gars ? Déclare ce dernier, sûr de lui.

Bon tu l'allumes ta putain de lumière au lieu de faire tout ce cirque, peste Mensah.

Hey ! Je suis Grand Général de l'armée de Rebellion, bordel, et vu ma popularité auprès de la population je suis sans doute votre futur président de la république galactique, alors si tu veux une place dans mon gouvernement tu ferais bien de me lécher un peu le cul, mec, assure John.

Moi je veux bien te lécher le cul Général ! Affirme Goldust.

Grand Général, corrige Morrison, et je t'ordonne de ne pas t'approcher de mon cul colonel. C'est clair ?

Pas trop en fait puisque vous n'avez pas encore allumé votre... engin ! Rétorque le colonel.

Ok... fais JoMo, préparez-vous à être ébloui par ma géniale invention... la cité de lumière " !

Le Grand Général sort de la poche de son large pantalon blanc ce qui ressemble à une petite sphère immaculée. Il appuie sur un bouton sur le côté de la sphère, celle-ci s'agrandit... " Come On Baby Light My Fire " hurle-t-il. La sphère s'envole dans le couloir et se met à éclairer comme une boule à facette... avant de retomber et de s'éteindre lamentable. John Morrison ne désespère pas et en sort une deuxième. Le même procédé est réitéré, les mêmes mots sont criés. Lorsqu'elle atteint le plafond, quatre ou cinq mètres au-dessus des trois membres de la Rebellion, elle diffuse une lumière rose et un air de saxophone ( https://www.youtube.com/watch?v=SbQnjuUwWR4 ) " J'ai déjà entendu cet air quelque part... dit Goldust, intrigué.

Improbable, lui assure le Grand Général du tac au tac, ce son est celui que produit...

Oui c'est la chanson du Fuckin' Blue Boy, assure Goldust, sur la planète Cuiroscuirosmoustachos ! J'y vais souvent pendant mes vacances et d'ailleurs je...

Allons, c'est impossible, réplique John Morrison, tout le monde sait que je suis un homme à femme et...

Je jurerai pourtant... "

Le son d'un pistolaser coupe la parole de Goldust. John Morrison vient de tirer sur sa "cité de lumière" afin de la faire taire. Il sort finalement une lampe torche. " Tout ça pour ça... soupire Mensah, je leur avais dit au QG que je voulais y aller seul ". Après avoir assuré à ses deux camarades qu'il n'avait rien dit, et malgré leur scepticisme, les trois rebelles s'enfoncent dans les ténèbres, éclairés par la seule lampe de John Morrison. Hormis des tuyaux apparents, les murs sont entièrement grisés et métalliques. Rien dans cette ancienne prison ne semble appartenir au monde des vivants. " J'ai un mauvais pressentiment, annonce alors le Grand Général, redevenu plus sérieux.

Nous sommes trois et il est seul, répond Goldust, dont l'expression du visage signale qu'il est à son tour sérieux. Et puis mon unité D.A.R. nous signalera la proximité avec des êtres vivants. Il consulte un écran circulaire attaché à son bras où on voit au centre les trois points formés par les Rebelles et rien d'autre à côté.

Ne croyez-pas que nous sommes les chasseurs, les met en garde Mensah, j'ai déjà pourchassé cette ordure par le passé. Il sévissait sur une petite planète de la bordure extérieure, explique-t-il. Apparemment il cherchait des ingrédients pour accroître sa puissance, du moins c'est ce que mon coéquipier, In' Yanga, un voss très porté sur les choses "mystiques" comme ces conneries de Jedi et de Sith...

Ce sont pas des conneries, rétorque Goldust, le maître Jedi Barreta est un précieux allié pour...

Précieux allié ? L'interroge le vétéran, visiblement sceptique, tu parles ! Ce gus a participé à quelques batailles, mais quand on aurait eu besoin de lui il s'est lancé à la poursuite de ce type, en prétendant qu'il sentait le côté obscur en lui, ou je ne sais quelle foutaise à la mord moi le nœud ! Résultat, il s'est fait butter !

D'après nos informateurs, commence à répliquer Morrison.

Les mêmes informateurs qui nous ont envoyé à la poursuite de chimères et éloignés des champs de bataille contre le GANG ? Ironise Mensah.

Nous avons fini par le retrouver ! Rétorque le Grand Général.

Non... il nous a laissé le retrouver, comme il nous a laissé mon frère d'arme et moi. Il nous a séparé, et l'a tué... voilà ce qui s'est passé ! Et après... je l'ai tué ! Du moins je le croyais ! Je l'ai jeté dans les flammes... jamais il n'aurait dû survivre !

Hey, fait Morrison, je n'aurai jamais dû survivre à ma congélation carbonique et pourtant je suis là...

Et qui t'avais vendu à Nymph'O'Man ce monde de perverses obsédées, demande Mensah, agacé.

Seth Rollins, affirme le Grand Général, mais à l'époque il se faisait pas appeler Dark Seth. Ok des fois il faisait des trucs bizarres. J'ai jamais pu expliquer comment il faisait saigner du nez les gens en les regardant, ou comment il les étranglait en avançant sa main devant lui et en serrant deux doigts. Et puis cette mèche blonde... je m'étais dit que c'était juste un mec qui n'avait pas de goût et un certain talent pour la prestidigitation voilà tout. Et puis bon, à l'époque on était deux mercenaires... c'était avant que le GANG envahisse la planète Nymph'O'Man... là j'ai été obligé de rejoindre la cause des Rebelles.

Quand je pense que tu as été associé à la pire menace de la nouvelle république... soupire le vétéran de guerre.

Bip-Bip

C'est quoi ça ? Demande Morrison.

Le radar, affirme Goldust, il y a plusieurs points qui viennent vers tout. Je ne comprends pas, il y en a partout... regardez ça ".

Alors que les deux autres rebelles se penchent sur l'écran de contrôle du colonel, ils constatent qu'effectivement de nombreux points semblent surgir de partout autour d'eux.

" Il n'y était pas censé ne plus avoir de trace de vie sur cette foutue planète ! Peste Mensah.

" Bordel y'en vient de partout ! Hurle Goldust.

Faut pas rester là les mecs, ordonne Morrison, on prend le couloir en face, on reste en mouvement, pigé " !


Les trois hommes s'élancent alors dans le couloir qui s'enfoncent dans les "profondeurs" de la prison métallique. Les sons se font de plus en plus réguliers, signifiant que les êtres qui les entourent se rapprochent d'eux. " Tirez " Hurle le colonel après que les trois hommes aient fait quelques pas. Les deux gradés font feu jusqu'à ce que... " Stop " ! Le hurlement Mensah n'arrête pas les deux hommes qui tirent encore et encore. Ils sont visiblement entourés par des êtres humanoïdes inconnus, et visiblement très résistants. Leur sang semble fait d'acide et..; " Stop putain " ! Mensah donne deux claques à ses camarades... qui réalisent alors qu'il n'y a rien autour d'eux. Strictement rien.

" Putain... mais qu'est-ce qui s'est passé ?! Demande Morrison.

Il joue avec nous, répond Mensah, je vous avais dit que nous n'étions pas les chasseurs. Moi aussi j'ai vu ces... bestioles. Du moins, j'ai cru les voir. Il n'y avait rien. Rien du tout... et aucun de nous n'a fait attention à la façon dont nous nous enfoncions, nous sommes perdus.

Pas du tout, assure Goldust, mon unité D.A.R va...

Elle ne fera rien, rétorque Mensah, ce sont ses grésillements d'agonie qui m'ont sorti de l'illusion. Cet enfoiré s'est joué de nous. Il était encore à l'extérieur. Nous sommes ses putains de marionnettes et je refuse que...

Il est là " ! Hurlent Morrison et Goldust qui partent sans s'en rendre chacun dans un couloir différent à la poursuite de Seth Rollins qui est apparu dans le couloir devant eux. Mensah maugrée, se demandant lequel des deux il doit suivre. Mais il ne se pose pas la question très longtemps. " Alors comme ça c'est moi ton premier hein... " semble dire à personne le vétéran. Semble seulement, car à peine a-t-il fini sa phrase qu'un sabre laser rouge rugit dans son dos. " C'est que... tu n'étais pas si loin de me tuer la dernière fois, répond le sith. Malheureusement pour toi, je suis bien plus puissant aujourd'hui. C'est moi le maître maintenant ".


Mensah n'a pas le temps de s'interroger sur cette dernière phrase qu'il ne comprend pas très bien car Rollins lance l'assaut. Son sabre laser tranche l'air à toute vitesse, mais d'une roulade fort avisée, le vétéran parvient a évité les coups. Il se prépare à s'enfuir et se remet debout à toute vitesse en laissant tomber derrière-lui une petite sphère noire... qui clignote à trois reprises avant d'exploser, le temps de permettre à Mensah de plonger dans le couloir adjacent le plus proche. Lorsque ce dernier se retourne, il ne voit que des débris métalliques et de la poussière. Mais le vétéran n'est pas né de la dernière pluie et sait parfaitement qu'il en faut plus pour venir à bout de son ennemi. Il se baisse soudainement et le sabre laser de son ennemi passe juste au-dessus de sa tête, coupant quelques mèches de cheveux. Rollins l'a acculé. Mensah ne voit plus qu'une solution pour survivre. Il saute dans le vide qu'il vient de créé. Dans sa chute, il n'évite pas quelques débris et se cogne à plusieurs reprises sur des barres métalliques. La chance qui semble toujours protégé les héros le fait atterrir à quelques centimètres d'un pieux mortel créé par l'explosion. Néanmoins, le couloir en-dessous étant à quelques mètres de celui d'où il vient de sauter, il souffre de nombreuses blessures. Ses côtes, comme ses jambes lui font très mal. Et surtout, il réalise très vite que ses nombreuses armes laser ne sont plus dans la ceinture autour de sa taille. Il les aperçoit à quelques pas de lui. Sachant ses jours en danger, il se dépêche, rampant rapidement vers ses armes. Il n'a pas le temps d'atteindre le premier qu'une botte vient s'écraser violemment sur sa tête. Seth surgit alors de l'ombre, sourire narquois sur le visage.


Il tient la tête de son adversaire au sol et lui envoie une énorme baffe. " Tu as failli me tuer espèce d'enfoiré... mais je te dois une fière chandelle. Jamais... jamais je n'aurai pu apprendre les secrets de mon maître sans toi. Tu sais mon maître... c'était ton meilleur ami In' Yanga. Tout ce temps tu as travaillé avec un seigneur noir des siths sans t'en rendre compte. Ta stupide petite rébellion a été infiltré depuis bien longtemps. Mon rôle était d'affaiblir le GANG, le siens la rébellion. Malheureusement pour lui il a trouvé que je faisais trop bien mon travail et à révéler mon existence et t'as mis dans mes pattes. Mais même accompagné de mon maître tu n'as rien pu faire contre moi. J'ai fais craché à cette ordure tout ce qu'il savait... et maintenant mon pouvoir n'a plus aucune limite " ! Pour toute réponse, Mensah crache sur son adversaire qui recule de quelques pas avant de littéralement griller le vétéran de guerre à coups d'éclairs de force avec un sourire sadique au coin des lèvres et le regard empli de haine. " Pauvre fou ", se contente de dire Seth en regardant le tas de cendre qui fut le vaillant guerrier.


Ailleurs dans la structure, le colonel vient de perdre de vue le Seth qu'il poursuivait. Il est épuisé par cette course effrénée. Il faut dire que le cuir hyper serré ce n'est pas l'idéal lorsque vient le moment de l'action. Enfin... lorsque vient le moment de courir en tout cas. " Concentre-toi Goldie, se conseille le colonel, visiblement ni Morrison ni Mensah ne m'ont suivi. La première chose à faire c'est de les retrouver.

Bonne idée, lui répond une voix dans son dos.

Comment peux-tu être derrière moi alors que...

Je suis partout si je le veux ", déclare Seth, dont neuf copies parfaitement identiques entourent Goldust dans le grand couloir dans lequel il se trouve.

Le colonel ne perd pas son sang froid et dégaine rapidement son pisto-laser enchaînant les tirs sur les Seth tout autour de lui. Les neufs disparaissent tour à tour, après avoir reçu les coups. Le rebelle ne panique pas, et se contente de vérifier s'il trouve du sang au sol, afin de savoir lequel sith est le vrai. Il constate amèrement qu'il n'y aucune trace de fluide de vie ni sur le sol ni sur les parois métalliques. " Peut-être suis-je déjà dans ta tête, entend alors Goldust sans que le son ne semble provenir effectivement d'ailleurs que dans son crâne. Peut-être es-tu déjà mort ? Et en quoi cela importerait hein ? Qu'es-tu pour les rebelles Goldust.

Je suis colonel ! Hurle-t-il avant de tirer tout autour de lui. Sors de ton trou, sale rat puant !

Je ne suis pas caché, je suis dans ta tête, affirme Seth qui est d'un calme olympien. Parlons-en de ton titre de colonel. Voilà des années que tu luttes contre l'Empire des McMahon, avant même qu'ils ne forment le GANG. Mais toi qu'as-tu fais pour mériter ton titre de colonel des années durant ? Rien... tu n'as fait qu'être là, à voir tes amis disparaître les uns après les autres, certains en te sauvant la peau. Tu penses encore au sergent Slater ? C'est après sa triste disparition que tu es devenu Colonel. Tu crois vraiment que ton unité D.A.R ou que tes prétendus exploits de guerre font de toi quelqu'un d'exceptionnel ? Non... la seule chose que tu as pour toi c'est ta capacité à laisser les autres mourir à ta place. Et tu as recommencé aujourd'hui. Ton précieux droïde est mort, Mensah est mort, Morrison est mort, bientôt la rébellion sera morte et c'est moi qui reprendrai les terres laissées sans souverain par la chute des McMahon. Et toi que feras-tu quand la galaxie sera à mes pieds ? Que feras-tu quand la galaxie me vénèrera ? Tu feras ce que tu as toujours fais le mieux... rien. Tu seras un mouton parmi les moutons, voilà tout. Tu crois que ton accoutrement ridicule fais de toi quelqu'un de spécial ? Tu crois que tes goûts abjectes font de toi quelqu'un de spécial ? Et bien tu te trompes. Tu n'es rien de plus qu'un lâche excentrique dont la capacité à abandonner ses amis, ses principes, ses idéaux n'a effectivement aucun égal dans toute la galaxie. Même Dibiase et DeBurchill quand je les ai tués ont tout fait pour se protéger mutuellement.

Je n'ai jamais abandonné personne ! Hurle Goldust qui se tient la tête à deux mains, à genoux, hurlant, seul, dans le couloir.

Et bien demandons-leur... "


Plusieurs silhouettes apparaissent autour de Goldust, Mark Henry, Heath Slater, Festus, Sheamus, Delirious, et l'unité D.A.R à laquelle le colonel tenait beaucoup. Les humains et le Gungan (oui Delirious est un Gungan) ont tous des corps à moitié pourris, des morceaux de visage en moins, les yeux absents, ou percés, ou blancs tout simplement, leur chair est en lambeau, leurs mouvements sont lents, raides, cadavériques. L'unité D.A.R n'est plus qu'un tas de métal, de circuits et de fils informe. Tous répètent les mêmes mots " Pourquoi nous as-tu abandonné ? " Inlassablement, encore et encore malgré les suppliques de Goldust. Leurs complaintes se font de plus en plus fortes. Le colonel a beau se boucher les oreilles, rien n'y fait. Pire encore, ils semblent parler de plus en plus fort. Et ils s'approchent tous, lentement, mais sûrement. Goldust tombe a genou et n'a même plus la force de demander aux défunts de se taire. Ces derniers sont maintenant sur lui et le pauvre colonel n'entend plus que cette phrase répétée encore et encore comme si elle venait de lui, de son esprit. Ses anciens amis le tailladent, le griffant, le coupant, de plus en plus gravement. Goldust tente alors de bouger du mieux qu'il peut et se perce les tympans... mais il entend toujours ses amis se plaindre alors qu'ils semblent décider à le dévorer vivant. Il finit par faire glisser sa main, non sans difficulté et griffures au passage, le long de son corps pour atteindre le cross de son pisto-laser. Goldust tire alors une balle dans sa tête, mettant fin à son calvaire.


Seth se met alors à rire. Autour de Goldust, il n'y a personne, il n'y a jamais eu personne. Le colonel s'est infligé lui-même les griffures et les morsures qu'il a subies avant de mettre fin à ses jours. " Vous avez sous-estimé le pouvoir du côté obscur ", déclare Rollins, visiblement très satisfait de sa prestation. Il n'en reste plus qu'un, pense ce dernier. Il ne reste plus que celui grâce à qui ses pouvoirs se sont éveillés. Et ce dernier courageux, mais pas téméraire est en train de battre en retraite. Il sent sa présence, il sait qu'il s'approche des vaisseaux. Le sith se demande comment ce crétin peut être devenu Grand Général et surtout s'étonne qu'il ne se doute pas que les vaisseaux sont déjà piégés puisqu'il doit savoir que l'unité D.A.R a été détruite. Peu lui importe en fait, ce qui gêne le plus le sith c'est que l'esprit de Morrison, pour une raison étrange, semble complètement impénétrable.


Quelques minutes après avoir quitté le cadavre de Goldust, Seth se retrouve de nouveau sommet de la structure métallique. Il franchit la porte par laquelle il était rentré quelques dizaines de minutes auparavant pour constater que Morrison tient un explosif dans la main. Visiblement, il a choisi de n'enlever que celui de son vaisseau qu'il a envoyé stationner au-dessus de la station. " Si je meurs, déclare le Grand Général, mon vaisseau est programmé pour s'écraser contre la station et t'envoyer en enfer ! Quoi qu'il advienne Seth... j'ai gagné ! John qui était sur l'aile du X-Wing de Goldust où se trouvent les restes de l'unité D.A.R, effectue un saut périlleux et atterrit juste devant Rollins qui ne semble pas l'effrayer.

" Je ne te savais pas si altruiste Morrison, déclare le sith.

Oh mais je ne le suis pas, rétorque ce dernier dont l'allure est toujours impeccable, tout en prenant une pose stylée à la fin de chacune de ses phrases. Simplement, je ne voudrais pas que le grand héros que je suis déçoive les milliards de civils innocents qui croient en lui, notamment les femmes à la poitrine bien ferme et aux fesses bien rebondies. Si je dois mourir... ça doit être dans un combat héroïque en sacrifiant ma vie afin d'éviter qu'un enfoiré dans ton genre ne s'empare de la galaxie. Je ne voudrai pas qu'elle tombe dans tes sales pattes alors que l'espoir se lit enfin dans les visages des innocents. Ainsi dans tous les cas la légende de John Morrison sera grande. Elle dira que j'ai vaincu le dernier Sith de la galaxie... ou que je suis mort en héros en le terrassant. Depuis la carbonite... je ne vis que pour cette revanche... et si je t'ai sous-estimé à l'époque, je ne vais pas faire la même erreur maintenant. Ah au fait... Réflexes " !


John Morrison lance alors l'explosif de Seth, paradoxalement un tout petit cube très fin. Rollins, qui a des réflexes l'attrape... et constate que le Grand Général a tout simplement collé un explosif encore plus petit dessus pour déclencher l'explosion. Mais si le sith s'est fait avoir par la ruse, pour le moins inattendue dans un moment pareil, de Morrison, il n'en a pas moins des réflexes très rapides. Il lance donc l'objet le plus loin possible. L'explosion se déclenche quelques instants après le jet du Sith. Le bruit déclenché par la détonation est assourdissant et la destruction qui s'en suit est tout aussi impressionnante. Une partie du spatioport est complètement détruite et ce dernier semble littéralement, et lentement tombé dans le vide sur la droite de Rollins qui lutte pour garder l'équilibre. Les vaisseaux sont entraînés également vers le fond et lutter contre la gravité va s'avérer de plus en plus difficile. Mais apparemment pas pour Morrison, ce dernier dont l'agilité est légendaire assaille le sith au corps à corps, le surprenant une fois de plus à l'aide d'un énorme coup de genou en pleine face. Rollins est entraîné derrière lui et ne se remet debout que grâce à la conjugaison de ses réflexes extraordinaires et de l'utilisation experte de la force. Morrison qui est plus malin qu'il le laisse croire et qui sait qu'il n'a aucune chance dans un combat en un contre un face à Sith jette ses armes au loin. " Hey Seth, on se fait ça d'homme à homme ! Pas d'arme, pas de pouvoirs, juste toi et moi ". Un craquement horrible retentit, visiblement la structure entière de cette zone de la prison a été affaiblie par l'explosion et c'est toute la station qui semble être vouée à s'écraser.


Rollins hoche la tête, retire son épaisse cape noire et jette ses sabres lasers au loin. " Je ne suis pas un homme, rétorque toutefois le sith, je suis Dieu ! Et bientôt toute la galaxie m'idolâtrera " ! Les deux rivaux se jettent l'un sur l'autre, poings en avant. Ils se touchent tout deux au visage, s'envoyant mutuellement au sol. Leurs lèvres saignent à cause de la puissance du choc qu'ils viennent de s'infliger mais tout deux sourient. Visiblement, ils avaient envie de combattre l'un contre l'autre une dernière fois. Ni la fureur du métal s'entrechoquant, ni la pente de plus en plus prononcée ne semble déranger les deux protagonistes de cette lutte à mort. Aussitôt remis sur pied, soit très vite grâce à leurs réflexes, ils se jettent une fois encore l'un sur l'autre. Morrison qui est du bon côté de la pente, profite de son avantage en sautant sur son adversaire. Il parvient ainsi à saisir sa tête à toute vitesse et à porter dans la foulée ce qui ressemble à un DDT sur le sol métallique du spatio-sport. Sol qui commence, en plus du reste, à sérieusement s'effriter. La tête du sith a heurté violemment la structure et cela semble affecté Seth qui non seulement a une sérieuse entaille sur le crâne, mais semble aussi étourdi. Morrison profite de sa supériorité momentanée pour se placer au-dessus de son adversaire et lui asséner une série de droites et de gauches dans la tête. " C'est fini Rollins " ! Hurle Morrison... qui s'aperçoit que le sith a la main sur un détonateur qu'il avait visiblement caché sur lui. Les deux vaisseaux piégés explosent alors en mille morceaux. John est obligé de quitter sa position avantageuse pour éviter de prendre un débris immense, visiblement ce qui fut une porte. Le Grand Général en esquive plusieurs, mais il finit par se faire toucher par un morceau un peu plus pointu qui transperce sa jambe gauche de part à part. Morrison hurle, mais par chance, aucun point vital ne semble touché, et la plaie ne saigne pas abondamment... grâce au débris qui est resté fiché dans son membre inférieur.


Même s'il pense que Seth n'est qu'un enfoiré, Morrison sait que ce dernier n'est pas mort des suites de ces nouvelles explosions, et surtout, il pense qu'il ne s'est pas fait blessé grâce à ses immenses pouvoirs. Malgré cela, John n'entend pas venir Rollins dans son dos qui, les deux sabres lasers à la main, s'apprête à lui couper la tête. Au dernier moment John se retourne... et voit une épée laser bleue bloquer les deux lames juste avant qu'elles ne traversent sa chair. Il constate que l'homme qui vient de le sauver n'est autre que le maître jedi Trent Barreta. Ce dernier, engoncé dans son manteau aux couleurs brunes, a le regard fatigué et ne semble visiblement pas au mieux de sa forme. " Va falloir qu'on s'associe pour l'avoir Morrison, affirme Barreta qui ne semble pas enchanté par cette perspective, alors pour une fois tu vas faire ce que... " Le jedi n'a pas le temps de terminé sa phrase qu'il constate que John a déjà repris ses pistolasers. En effet, le chevalier du côté lumineux les a rattraper pendant leurs chutes quelques instants plus tôt. " Putain mais pourquoi t'es pas venu plus tôt ! Hurle Morrison tout en tirant des rafales sur Seth qui semble prendre un malin plaisir à renvoyer les tirs sur Barreta qui est forcé de les écarter à son tour.


" Il m'aurait senti et n'aurait pas pris le risque de jouer avec vous pour vous tuer, explique Trent. Je l'ai déjà combattu de front et j'ai été vaincu. Je suis sorti affaibli de mon combat et se suffisance devait le pousser à faire une erreur. Malheureusement son erreur n'est venue que lorsqu'il t'a affronté ". Barreta fait un signe de tête à Morrison ensuite puis s'éclipse grâce à un bon surdynamité par l'usage de la force. Seth fonce alors sur Jomo qui continue de tirer aussi vite qu'il peut, bloqué qu'il est par sa jambe. Rollins dévie avec facilité les rayons lasers et bloque l'attaque de Barreta venue du haut à l'aide de sa deuxième arme. Le grand général profite du répis offert par le jedi pour tenter de dégager sa jambe, se sachant condamné sans cela. Mais la passe d'arme ne dure pas longtemps, Seth grâce à ses deux armes prend rapidement l'avantage et fait reculer son adversaire. Ce dernier tente de repousser le sith grâce à la force, mais ce dernier d'un esquive d'un bond sur le côté. Trent qui se doutait de la manœuvre de son ennemi tente de le couper en deux, mais Rollins parvient à bloquer et dévier l'attaque grâce à son épée laser rouge. Il utilise dans le même temps sa deuxième arme, une fois au sol, pour couper la main de Trent qui tient l'arme. " Adieu... jedi " annonce, Seth, narquois. " Hey enculé ! Hurle alors Morrison... prépare-toi à crever " ! John déclenche alors la descente de son X-wing stationné à quelques mètres au-dessus du spatio-sport sur le point de s'effondrer. Rollins sourit, fixe Morrison droit dans les yeux, tranche la tête de Barreta à l'aide de ses deux lames, puis, toujours avec ce même sourire sadique lance son épée gauche qui va trancher la tête du Grand Général avant de revenir dans la main du lanceur. Imbécile, songe Rollins qui voit maintenant le vaisseau rebelle foncer sur la station. Seth range ses armes à sa ceinture, ferme les yeux, tend les mains... et parvient après un énorme effort à dévier la trajectoire du X-Wing suicidaire qui explose à quelques mètres de là, entraînant néanmoins le spatioport dans sa chute. Seth, fatigué, est également entraîné dans la chute et disparaît dans la poussière et les débris.


Quelques heures après la bataille, à bord de son vaisseau le " Straightedge 1 ", le chasseur de prime le plus connu de la galaxie scanne les restes de la zone Beta 8 de l'ancienne planète prison Eldarin Calistään. Il se fout de l'identité éventuelle du ou des survivants, ce qu'il sait c'est que les rebelles ont leur tête mises à prix par l'empire déclinant des McMahons et que le sith a sa tête mise à prix... par les deux camps. Dans tous les cas, s'il y a un survivant, il fera un bénéfice maximum. Voilà tout ce qui intéresse le chasseur de prime. Ce dernier, qui a obtenu les informations sur ce guet-apens en interceptant et décryptant des messages codés de l'armée rebelle, n'espère simplement que faire un maximum de profit. Qui dominera la galaxie ? Il s'en fout. Si Seth avait dominé la galaxie, c'est pour lui qu'il bosserait, mais même s'il sait qu'en sourdine il a gagné en influence, il sait aussi qu'il se bat seul. Alors... il espère retrouver ce dernier dont la prime est la plus élevée et est prêt à prendre le risque, mesuré, de l'achever si nécessaire. Le sondage par le vaisseau ne semblant rien donner, Cihaime dans sa tenue décontractée, composée d'un t-shirt noir avec une tête de mort rouge, d'un jean troué et de bottes noires, musique dans les oreilles, tout en mâchant une pâte au goût fruité venue de la planète Holly Wood (une planète forestière) descend vérifié à l'aide d'une sonde manuelle si le scan effectué par son appareil indique le bon résultat.


Ce dernier descend de son vaisseau et déambule dans les ruines en chantonnant, donnant des coups de pied dans les morceaux de métaux, en soulevant d'autres et les projetant dans le lointain avec son rayon tracteur. Il en réduit d'autres également à l'état de cendres à l'aide d'une autre des nombreuses armes accrochées à sa ceinture. " Does that make me crazy ", fredonne-t-il lorsqu'il aperçoit le manteau, troué, qui appartient au sith. Ne prenant aucun risque, il tire à plusieurs reprises dans le manteau tout en reprenant les " Does that make me crazy " et en bougeant comme s'il dansait. Après une dizaine de coup, il utilise son rayon tracteur pour soulever le manteau et constater qu'il est vide. Il le rapproche alors de lui, jusqu'à le déposer dans ses mains. Il y voit quelques gouttes de sang qui indiquent que la victime a bien été blessée d'une part et qu'elle est probablement encore en vie puisqu'elle a ôté le manteau et que la sonde manuelle ne détecte aucun cadavre dans la zone.


CM Punk continue de fouiller aux alentours. Il a senti, derrière lui, que quelque chose est en mouvement, mais il feint de s'apercevoir de rien afin de surprendre cet "chose" qu'il soupçonne fortement être son gagne-pain. " I think you're crazy " répète-t-il à tue- tête réussissant à être plus bruyant que le vent. Néanmoins, contrairement à ce qu'il laisse penser, sa radio ne diffuse plus aucun son et ses sens sont aux aguets. Il se retourne au dernier moment... et tire une salve de rayons lasers, à petite puissance, histoire de pas détruire complètement le corps de sa future victime, ce qui ferait baisser sa valeur. Mais il ne découvre rien de vivant devant lui. Il se baisse alors, évitant de justesse un coup de sabre laser. Punk voit le deuxième coup arriver mais il parvient à le dévier à l'aide de l'électrostaff pendu dans son dos ( ce sont leurs armes ) . La manœuvre surprend fortement Seth qui ne s'attendait pas à ce que le chasseur de prime possède une telle arme. Punk observe rapidement son adversaire de son oeil exercé. Il voit que son épaule droite est gravement entaillée, que le bras gauche même s'il semble lui aussi beaucoup blessé ne l'est que très superficiellement. Il constate également que Seth ne semble pas pouvoir utiliser sa jambe droite comme il le voudrait. Sa jambe gauche semble être à peine en meilleur état. Enfin, même si elle n'est pas mortelle, Punk voit que le sith a une entaille profonde dans l'abdomen. Il s'aperçoit également, grâce au rétablissement spectaculaire de Rollins après sa chute que sa grande capacité à utiliser la force ne paraît pas altérée.


Seth s'éloigne alors d'un bond avant d'invoquer des éclairs de force et de les diriger contre sa cible. Ce dernier bondit pour les esquiver et sa cache derrière les ruines. " Tu ne peux pas te cacher de la force " déclare le sith. Punk sent alors une pression sur son cou et comprend rapidement qu'il est en train de se faire étrangler par son ennemi sans même qu'il ait besoin de le voir. Cihaime a mal mais ne perd pas sa lucidité pour autant. Il utilise sa radio et lance "S'R-1" ce qui n'est autre que le code utilisé pour son arme secrète anti-sith. La pression sur sa gorge se fait de plus en plus forte. Il souffre atrocement, et a de plus en plus de mal à respirer. Ses mains vont machinalement se poser contre son cou. Il respire à grand peine. Son souffle se fait court, Punk sait que le timing va être juste, pourtant, au fond de lui, il est persuadé qu'il va s'en sortir. Et la suite des évènements semble lui donner raison, puisque l'étreinte faiblit pour disparaître lorsque son ysalamiri, apporté par un petit droïde de transport qui isole complètement son contenu, est posé directement sur son épaule. Cet animal, méconnu, a le pouvoir de repousser la force. Et le chasseur de prime compte évidemment là dessus pour l'emporter sur son adversaire affaiblit. Il sait qu'il n'a pas de temps à perdre, aussi, il tire, en tenant deux pisto-laser plusieurs rafales en direction de l'endroit où il pense que son adversaire se trouve. Il ne se trompe pas, mais ce dernier, même s'il se meut plus lentement à cause de ses blessures et sans l'aide de la force parvient à se réfugier derrière des débris.


Rollins de son côté ne comprend pas pourquoi il ne peut plus utiliser la force. Il regrette d'avoir sous-estimé le chasseur de prime et estime qu'il aurait mieux fait de le tuer de loin à l'aide d'éclairs de force quand il l'a repéré dans les ruines. Seth qui réfléchit à un plan d'action, s'aperçoit que le lourd débris devant lui est entouré d'un halo bleuté. Il comprend rapidement que Punk utilise son rayon tracteur. Seth décide de surprendre son adversaire et s'accroche au large morceau métallique. Ce dernier décolle, Cihaime tire de nouveau avec le pisto laser qu'il tient dans sa main gauche, la main droite étant prise par le pistolet à rayon tracteur. Le sith réalise alors que sa ruse est sur le point de se retourner contre lui. Le chasseur de prime, roublard, est également très prudent. Et il fait tourner le rocher sur lui-même. Seth, grâce à son entraînement drastique parvient à éviter de laisser son dos comme une cible offerte à son ennemi et saute par-dessus le métal pour s'agripper de l'autre côté. Punk décide d'utiliser à puissance maximale son pistolet à rayon tracteur et fait tourner le lourd débris de plus en plus vite avant de le projeter contre un morceau de mur qui tient encore debout. Seth saute au dernier moment, s'appuie sur la paroi et retombe lourdement sur ses jambes. Il se tient la cheville droite qui vient visiblement de le lâcher. Punk, après avoir jeté son arme à rayon tracteur qui explose à cause de la surcharge, tire alors sur le sith qui parvient tant bien que mal à dévier les tirs à l'aide de ses deux armes.


Rollins commence à sentir la fatigue le consumer et sait que sans la force, à distance, il n'a aucune chance face au chasseur de prime. Ce dernier saisit une sphère qu'il lance contre le sith. Cette dernière explose pour faire de la fumée. Seth se déplace en boitant afin de ne pas rester aveuglé. Punk voit son ennemi se mouvoir et lui tire dessus. Une fois encore, les deux sabre lasers rouge renvoient les tirs dans toutes les directions. Le sith voit alors que Punk semble réitérer la manœuvre de l'écran de fumée et décide, pour tromper le chasseur de prime, de le charger directement à travers l'épais nuage. Mais lorsque la sphère explose, cette fois-ci, elle envoie une décharge électrique qui paralyse le sith qui retombe lourdement au sol, relâchant ses deux armes. Punk, sûr de lui, ne prend pas la peine de tirer sur Rollins de loin. Il remet sa musique en route et chante des " maybe i'm crazy, maybe you're crazy " tout en s'approchant du sith. Lorsqu'il est juste devant ce dernier, il le repousse en arrière. Seth, toujours paralysé par la précédente explosion tombe en arrière. " J'aime sentir l'âme de mes victimes quitter leur corps, affirme Punk. Et puis surtout... j'aime leur fait entendre ma dernière punchline, parce que... après tout, je suis CM Punk, je suis le chasseur de prime le plus cool de toute la galaxie. J'ai une réputation à tenir tu comprends. Ah et je vais te faire une fleur, ajoute-t-il en saisissant un des sabre lasers qu'il "allume" aussitôt, je vais te tuer avec ton arme. Je la garderai, ça me fera un gadget de plus. J'ai la preuve que la technologie supplante tes débilités mystiques. Alors que vais-je bien pouvoir te dire... ah oui, fait-il en souriant. Dis bonjour à mon côté obscur, biatch " !


Des lames, non pas laser mais de métal, s'enfoncent alors dans la main droite du chasseur de prime. Le sabre laser de Seth était piégé. Punk se met à hurler tandis que Rollins se relève, encore secoué. Il attrape le sabre laser resté à ses pieds et dit en souriant : " Tu parles trop Punk ". Mais au moment où le sith s'apprête à tuer le chasseur de prime ce dernier, mu par d'impressionnants réflexes sort son arme la plus destructrice et tire sur Seth. Au grand étonnement du sith qui parvient à dévier le tir, son arme semble se dissoudre momentanément. Punk insiste et tire de plus en plus vite. Rollins finit par faire une erreur et le tir touche la poignée de son arme qui est détruite sur le coup. Seth esquive le tir suivant, et envoie un énorme coup de pied dans l'arme de Punk qui est repoussée hors de portée du chasseur de prime. Ce dernier attrape son électrostaff et tente de transpercer le sith de part en part. Mais Rollins esquive l'attaque et coince l'arme sous son bras. Cihaime lâche alors le bâton et enfonce sa main gauche dans la blessure au ventre du sith qui se met à hurler à cause de la douleur. Il lui envoie un énorme coup de pied dans la tête qui l'envoie à terre. Punk sort alors son arme, sourit et déclare : " On se reverra en enfer, Rollins ". Juste avant qu'il n'appuie sur la détente, il sent que son doigt est bloqué. Il ne peut exercer la pression ultime. " Tu croyais vraiment qu'un vulgaire animal pourrait bloquer éternellement mes pouvoirs hein ? Je suis Seth Rollins, je suis le plus grand sith de tous les temps ! Maintenant goutte à ta propre médecine " ! Rollins contraint alors grâce à la force le Punker à retourner son arme contre lui. Cette dernière est placée contre sa tête et le doigt peut presser la gâchette. Le coup part, le chasseur de prime tombe aussitôt au sol, inerte. Seth, non sans avoir tué l'ysalamiri afin de retrouver la totalité de ses pouvoirs,  fouille le corps du chasseur de prime. Il prend sa radio et appelle le vaisseau. Comment le connaît-il ? Avant que l'animal qui repousse la force n'arrive, Seth a sondé l'esprit de son ennemi à la recherche de ce genre d'informations. Depuis le début, Rollins a misé sur un plan qui conduirait le chasseur de prime à arriver lorsque le gros des combats serait fini. Il avait prévu la perte de son vaisseau dans l'explosion du secteur, sachant que Morrison serait prêt à tout pour le vaincre. Et surtout il avait prévu que Punk lui fournirait un moyen de transport.



Ses adversaires éliminés, le sith pense que la galaxie est à lui... mais il se trompe... (à suivre )

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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMar 26 Mai 2015 - 21:01

Batman&Robin a écrit:

(mais sache déjà que la tienne, je l'ai trouvé mauvaise Mister Green )

Ok cool, moi ça va j'ai eu la mienne lol

Merci pour l'info !

Adoré la promo de Gbac' que je viens de finir perso, toujours cette plume, cette originalité, et même s'il meurt comme un couillon (RPZ la fausse mort de Boba Fett) j'aiem Punk en chasseur de primes ! Razz
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMer 27 Mai 2015 - 21:47

Promo Vladimir Kozlov
- Putain mais foutez moi la paix bon Dieu !!!.... Hein… que … quoi… Oh merde, je avoir rêve...

6 h 30, le matin de Wrestlemania… Vladimir Kozlov a passé une nuit agitée. Bien trop pour pouvoir prétendre à affronter correctement Chris Jericho le soir même pour le match de sa carrière, peut-être bien le dernier… Tendu après cette nuit compliquée, le Russe se lève, non sans mal. L’hôtel Formule 1 semble bien vide à cette heure-ci… Cela trotte dans un coin de sa tête depuis sa défaite contre Brodie Lee, mais ce jour de Wrestlemania pourrait bien être son dernier en tant que Superstar de la WFA…

Ils ne sont pas là. Non. Dylan… Goldust… Mimi. Il a voulu se préparer seul, dans son coin, contre l’avis même de ses camarades. Mais leur avis, depuis 15 jours, lui importait peu. Il n’avait qu’un visage, qu’un nom en tête… Chris Jericho… Celui qui avait osé se payer sa tête, sans s’attendre à ce qu’un russe ne soit pas qu’un rebut de l’idée américaine de l’époque soviétique, mais bien un homme qui peut tenir tête aux plus beaux parleurs, qu’ils soient américains, ou bien canadiens (ce qui est une sorte de sous américain un peu insignifiant).

- Aujourd’hui, je penser à autre chose qu’au match de ce soir, pour arriver en bonne condition.

Vladimir Kozlov est assis sur son lit, la tête dans son cauchemar, vite dissipé par ses pensées. Ses pensées qui vont directement à ce qui va se passer ce soir, comment cela va se passer, et surtout le fait qu’il pourrait être retraité avant la fin de la journée. Mais ça, non, foutre non, il n’en voulait pas. Le Russe, aimé de la foule, membre d’EoC, faction sans doute la plus populaire de la WFA, contre Chris Jericho. Certes le canadien est une légende de la fédération, un futur Hall of Famer, mais justement, pourquoi ne pas le faire rentrer au HOF plus tôt que lui ne l’avait pensé.

6 h 45. Son téléphone sonne. Le nom qui s’affiche, il l’avait attendu. Dylan Alexander Remington. Il sait que son manager sera là ce soir, qu’il le soutiendra, mais il sait aussi que s’il intervient, c’en sera fini de sa carrière, de son retour à la WFA… Et repensant à cela, en buvant son café, il ressasse ses vieux souvenirs…

Citation :
Et encore un nouveau retour effectué lors de ce Royal Rumble ! La foule, sans doute à cause du thème song, conspue prodigieusement le soviétique qui arbore un sourire narquois. Il fonce et se jette littéralement dans le ring s’en prenant directement au seul homme debout à savoir Brock Lesnar avec un enchaînement de coups de poings qui laisse son adversaire sans réaction et qui se termine par un incroyable Fallaway Slam sur Lesnar ! Le public est en feu ! L’Undertaker se jette sur Kozlov qui porte un énorme Scoop Powerslam sur la légende. Kozlov enchaîne avec un Big Boot sur Slater qui se relevait. Daniel Bryan se jette maintenant sur le soviétique qui l’attrape en vol, le soulève… et le balance par-dessus la troisième corde ! Incroyable ! Vladimir Kozlov a éliminé l’ancien champion du monde et dernier vainqueur du Rumble ! Le public n’approuve pas et le fait savoir.

Ce soir là, il s’en souviendra longtemps, comme si c’était hier… Son retour à la WFA, lors du Royal Rumble. Il se revoit encore éliminer Daniel Bryan dès son entrée, tellement qu’il en renverse son café !

- Ca avoir été un super moment, ce Royal Rumble 2013. Même si je avoir préféré éliminer Brock Lesnar, je pas être déçu de ce que j’y ai fait.

En fait, ce qu’il oublie, c’est qu’il a, en partie, éliminé Brock Lesnar du Rumble… tout en s’éliminant aussi.
Deuxième appel de DAR. Cette fois-ci, Kozlov décroche.

- Allô, Vladdy ? Enfin tu décroches ?! Ça fait 10 jours qu’on essaye tous de te joindre ! Tu es où là ?

- A l’hôtel, en train de prendre petit déjeuner


La voix monocorde du russe tranchait avec l’instant qu’il venait de passer en se souvenant du Rumble.

- Putain Vladdy mais qu’est-ce que tu nous fait bordel ? La crise existentielle, c’est pas le moment hein ? Tu te rends compte de ce qui t’attend ce soir ou pas ? Tu te rends compte que…

- OUI, JE ME RENDRE COMPTE, JE SAVOIR QUE CE SOIR ETRE SOIR IMPORTANT, MAIS MOI VOULOIR QUE TOI ARRETE DE M’EMMERDER ET… Et… Excuse-moi camarade, je être à cran pour ce soir, toi sans doute pas comprendre ce que je devoir endurer, pression surtout.

- Ok Vladdy, si tu le souhaites, on peut se prendre un verre, si tu as 5 minutes, avec Goldy et Mimi, plus tard dans la journée ?

- Da, ça pouvoir être pas plus mal.


Toute cette pression, tous ces messages d’encouragements reçus par Vladimir se brouillaient dans sa tête en deux sentiments paradoxaux. Ce dont il se souvenait surtout, c’est que si Chris Jericho est, à l’heure actuelle, champion Intercontinental, c’est en partie de sa faute. Mais merde quoi, le canandien lui doit un peu, cette ceinture, et ce putain de dénigrement dont il fait preuve, il ne devrait pas le faire voir. Pour la première fois depuis plusieurs jours, Kozlov avait eu cette révélation qui lui remit du baume au cœur. Oui il irait retrouver ses amis, ses camarades d’EoC. Le rendez-vous était pris, à midi, il les invite au restau

**********


Midi moins le quart, le même jour. Alors qu’il se rendait au restaurant pour manger avec ses amis, il ne pouvait s’empêcher de ressasser le fait que Jericho lui devait le titre… Et il se rappela son premier match de championnat à la WFA, à No Way Out. Olden Poker pour le titre Hardcore, pas sa plus grande réussite, mais la rencontre avec Goldust allait changer son run à la WFA. D’ailleurs, il rejoignait ses camarades à l’instant même.

- Bonjour mes camarades.

- VLADIMIR !

Mimi n’en pouvait plus, son ami lui manquait, elle se faisiat du mouron à cause de son absence prolongée et sans réponses

- Hey Vladdy, ça va, moins remonté que ce matin ? Faut dire que j’ai été un peu con sur le coup de t’appeler dès le réveil…

- Vladimir, tu sais que ce n’est pas bon de râler ? Regarde, moi je ne râle jamais, je suis toujours heureuse, parce que j’aime tout le monde, et que tout le monde est gentil avec moi

- Je être d’accord avec toi Mimi, mais moi avoir pensé à quelque chose ce matin. Jericho être champion Intercontinental grâce à qui ?

- Bah à lui, il a gagné son match contre Kendrick non ?

- Da, mais lui DEVOIR son match à qui ?

- Oh putain je vois où tu veux en venir ! Donc ta préparation, sans être inutile, sera démultipliée par cette motivation !


La motivation… Ce sentiment qu’il pensait l’avoir abandonné après One Night Stand… Défaite au Money in the Bank, défaite contre la Wyatt Family. Cette motivation qu’il n’avait plus après ces deux PPV’s et qui lui ont même fait penser, à un moment, à quitter la WFA, à quitter EoC, à tout plaquer pour retourner en Russie et couler une retraite paisible. Jusqu’à ce soir du 27 Juillet 2014, cette dernière chance qu’il s’était laissé, pour ne pas finir comme un Richie Steamboat ou un Curtis Axel.

Citation :
Il emmène son adversaire vers le centre du ring tout en tenant toujours sa jambe, et se laisse tomber vers l'arrière. Kozlov se tort de douleur. Mais alors qu'il veut l'attraper pour la tordre une nouvelle fois, Kozlov se relève et le repousse dans le coin du ring, tête la première contre le poteau ! Morrison revient à lui et se dirige vers son adversaire, droite de Kozlov, kick de Morrison puis un second. Morrison se lance dans les cordes mais Kozlov le suit et lui porte une Clothesline ! Le tombé... 1... 2... Et dégagement. Les deux lutteurs sont debout, droite de Kozlov, puis une autre. Il veut projeter son adversaire dans les cordes mais il est contré. Kozlov part dans les cordes mais revient en portant un Facebuster. Morrison est au sol, le Russe prend du temps pour récupérer de sa douleur à la jambe mais cela donne la possibilité à John de se remettre debout. Il le charge mais Kozlov le balance dans le coin. Malgrè sa douleur à la jambe, il parvient néanmoins à mettre son adversaire sur ses épaules et Fallaway slam contre le coin du ring !!! Il place le corps inanimé de Morrison au centre du ring et tente le tombé... 1... 2... 3 !

Ce soir-là, il n’en avait cure, plus rien de ce qu’il s’était passé avant n’avait d’importance : il y resterait, à la WFA. Il en gravira les échelons pas à pas s’il le faut, mais son avenir est là, à ce moment, tout lui revient : les rêves de titres futurs ont effacé les revers du passé, les victoires majeures à venir ont pris le dessus sur les désillusions passées… Titre Hardcore… Money in the Bank… Tout cela n’existait plus. Il venait de battre LA plus grande superstar du moment à la WFA et comptait savourer ce moment intense.

- Bon allez les gens on commande quand même ? GARCON ! Pour l’apéritif s’il vous plaît, Vladdy ?

- Tu connais la réponse, camarade !

- Okay, mettez nous une bouteille de votre meilleure vodka, avec un pinte. Mimi ?

- Un grand lait fraise pour moi, avec une paille fluo et un petit parasol

- Okay, Goldy ?

- Bourbon on the Rocks pour moi

- Okay et moi je prendrai une pinte de Beamish, j’ai vu que vous en aviez. Et avec des cacahuètes, merci.

- Bien messieurs-dames.

- Bon Vladdy raconte nous un peu, ça fait bien 15 jours qu’on t’as pas vu, depuis Smackdown. Qu’est-ce que tu nous prépare ?*

- Déjà je pas avoir apprécié d’arriver à Wrestlemania avec une défaite, même contre Brodie. Et puis je avoir besoin de ressourcer, de retourner en Russie, de revoir famille et de préparer match. Je m’excuser si je pas avoir été très sympathique a ne pas répondre, mais je en avoir besoin avec tout ce qui s’annonce ce soir.

- Ben c’est surtout qu’on s’inquiétait nous, pas de nouvelle, rien, un portable qui sonne dans le vide, j’en connais une qui s’est fait un sang d’encre en t’attendant. Enfin bref n’en parlons plus, on se retrouve ce midi, buvons à la longue vie d’EoC

- LONGUE VIE EoC !


Les quatre comparses passèrent plus de trois heures ensemble, à déblatérer sur tout et rien à la fois.

- Bon allez, on a rendez-vous dans 3 heures, j’vais en profiter pour aller taper un roupillon moi. A toute

- Moi idem. A tout à l’heure.

Et il quittait ses amis, non sans un brin de nostalgie… Ils avaient ressassé tous leurs souvenirs communs, leurs affrontements, leurs alliances, les grands moments d’EoC au cours de l’année écoulée. Et Vladimir Kozlov ne put retenir un larme, un moment d’égarement que même le gaillard russe ne put retenir. Ce soir, c’est Wrestlemania V, Vladimir Kozlov contre Chris Jericho. Le gagnant aura la gloire, le titre, l’avenir. Le perdant n’aura plus qu’à se retirer, arrivant devant un grand gouffre sombre qu’on appelle la retraite. Seuls restent les moments de gloire, les titres, les victoires de prestige, mais, je vous le dit, Vladimir Kozlov a encore beaucoup de choses de ce genre là à vivre.
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyVen 29 Mai 2015 - 22:34

(même système de "définition" pour les termes spécifiques possiblement inconnus au bataillon )





Promo Seth part 2/2








Quelques semaines plus tard, après avoir pansé ses blessures grâce à la cuve à bacta installée dans le repère de CM Punk qu'il avait tué, et dont le vaisseau était programmé automatiquement pour rentrer à sa base, le sith sourit grâce aux informations qu'il perçoit de la force. Le GANG est quasiment mort, les rebelles sont désorganisés et en proie au chaos depuis la mort de Morrison et de Barreta. Bref, la galaxie est en proie à l'anarchie. Et Seth, n'a pas d'autre but, pour le moment, que de semer les graines du chaos partout où il le peut dans la galaxie. Son plan a été méticuleux, il s'est débarrassé des éléments les plus à mêmes d'apporter l'ordre par l'espoir, Barreta et Morrison, ceux les plus à mêmes d'apporter l'ordre par la peur, Dibiase et De Burchill, celui le plus à même d'apporter l'ordre par son opiniâtreté, Mensah-X, celui le plus à même d'apporter l'ordre par sa tolérance, Goldust et enfin celui le plus à même d'apporter l'ordre par son avidité, CM Punk. Toutes ces menaces éliminées, le reste ne peut pas tenir très longtemps. Différentes factions rebelles s'affrontent, seuls ceux menés par le Lieutenant Colonel Roode s'opposent au derniers armées du Gang. Tous les autres ne pensent qu'à l'après. La seule chose dont ils n'ont pas conscience c'est qu'il n'y aura pas d'après. Seth a tout planifié, des années durant, pour qu'il n'y ait pas d'après. Il a semé les graines de la discorde partout où il est passé. Et surtout, il a profité des affres de la guerre pour accroître son influence sur les principales victimes de celles-ci, les peuples.


Ainsi, le sith possède sur toutes les planètes les plus peuplées, qu'elles soient fortement développées technologiquement ou non, des temples qui lui sont dédiés. Tandis que son maître s'intéressait aux pouvoirs de la force, lui, tout en profitant de ses recherches, telle une araignée à la toile gigantesque, il tissait sur toute la galaxie, croissant son influence, dans les milieux loin des sphères du pouvoir. Il en est convaincu, à cet heure, alors qu'il sent à quel point le côté obscur est fort, il est temps pour lui de frapper. Il est temps pour son plan de s'enclencher. Et pour débuter la dernière partie de sa machination, il peut profiter de la technologie à sa disposition dans le repère du chasseur de prime solitaire. Seth avance dans les couloirs, décorés avec mauvais goût selon lui, trop de couleurs criardes, trop de statues de femmes nues, trop de portraits et autres statues à l'effigie de Punk. Rien qu'en songeant que la forme même du repère épouse parfaitement les contours du corps du chasseur de prime, à une échelle titanesque, il en a la nausée, même si, en tant qu'adepte du côté obscur, il ne peut qu'admirer un tel narcissisme. Le sith arrive finalement dans la pièce qui servait du QG au chasseur de prime. Une fois encore, il peut admirer le travail d'orfèvre de ce dernier. Son réseau de communication, son réseau d'informateurs, et même la compilation d'informations sur le sith que ce dernier n'avait pas, volontairement contrairement à la plupart de ce qui se savait sur lui, laissé filtrer sont impressionnantes. S'il n'avait pas été un stupide adepte de la technologie, il aurait pu en faire un disciple des arts siths très dangereux.


Quoi qu'il en soit, Seth se place au centre du système holographique du chasseur de prime. A l'aide de la force, il en décuple la puissance afin de communiquer avec tous ses temples dans la galaxie en même temps. Drapé dans son long manteau noir, à l'exception de son visage aux traits durs, il prononce les mots maintes fois répétés dans son esprit. " Il est l'heure de renverser l'ordre, il est l'heure de la révolution. Mes enfants, quittez vos temples et massacrez les usurpateurs. N'hésitez pas à utiliser mes dons, mes enfants et triomphez de ceux qui vous ont opprimé ".


Rien de mieux qu'une lutte pour la justice pour galvaniser les troupes. Après des années et des années d'oppression, du Gang, ou des rebelles dans le but de lutter contre eux, de meurtres, de génocides, et même de destructions de planètes (la plupart orchestrées par Seth et son maître en secret ), le discours de Seth n'avait eu aucune difficulté à prendre. Les justes allaient mettre la galaxie à feu et à sang... quand au sith, il n'aurait plus qu'à s'amuser de nouveau en réduisant en esclavage ceux qui se seront révoltés au nom de la liberté. Manipuler des foules est aisé, d'autant plus lorsque le côté obscur peut tant suggérer aux esprits faibles, encore affaiblis par le désespoir. Quant à lui, il se nourrit littéralement de tout ce désespoir, de toute cette peur, de tout ce chaos qu'il engendre. Et en quelques heures à peine, il se sent plus puissant que jamais. Visiblement, son plan se déroule à merveille, il décide de se rendre sur la planète Lauh Cäärdeuh où vivent les Job'Er des petites créatures humanoïdes pitoyables afin de procéder à un génocide pur et simple.


Après quelques heures de massacre, à l'aide du vaisseau du chasseur de prime tout d'abord, puis de ses deux sabres lasers, et de l'usage intensif de la force qui lui a permis, d'étrangler, d'électrocuter et même de contrôler certains de ces esprits faibles les envoyant mourir dans des flammes ou en sautant de falaises élancées comme de vulgaires lemmings, il ne reste plus que quelques individus de cette race, par nature, toujours au bord de l'extinction. Ces êtres, petits, gris, avec des bras et des jambes ridiculement courts, et des yeux ronds qui en auraient sans doute fait, s'ils n'avaient pas été pour la plupart aussi détestables ou stupides de parfaits animaux de compagnie, ont fini par avoir l'idée de se regrouper afin de lutter contre la menace. Derrière un camouflage subtile, ils tiennent tous une branche devant eux (certaines n'ont même pas de feuilles du reste), les derniers Job'Er semblent prêts à vendre chèrement leur peau. Les représentants les plus brillants de leur espèce, ceux qui n'ont pas été réveillés par les hurlements de leurs congénères et la destruction gratuite et partielle de leur planète, se tiennent debout, armés de petits cailloux pointus, de légumes verts et de quelques armes surprises. Justin Gaybriel, Richie Steamboat, Curtis Axel, Santino Marella, Yoshi Tatsu, Damien Sandow, Alex Riley et Skip Sheffield ( note de l'auteur : les trois derniers cités sont là par rapport à leurs précédents passages  ). Seth leur fait face, le sourire aux lèvres. Il tend son bras droit puis plie ses doigts. Santino est étranglé, il semblerait que son rôle dans la dernière bataille soit inexistant. Seth le soulève dans les airs, puis il serre son poing avant d'ouvrir complètement sa main, déclenchant littéralement l'explosion de Marella dont les morceaux tombent sur et autour de ses compagnons.


Les réactions des Job'Er sont très différentes les unes des autres. Voilà un point qui passionnait bon nombre des scientifiques de la galaxie aux temps où elle était en paix. Sheffield se met à manger un morceau de cuisse de Santino, Justin tend ses fesses en signe de soumission, Sandow s'avance face au sith, Riley et Tatsu semblent se cacher derrière un buisson pour discuter d'un plan d'action, Axel attend son heure et Steamboat se gratte la tête car il ne comprend pas ce qu'il se passe. Sandow ne perd pas de temps, enfin pour un Job'Er, et court du plus vite qu'il peut contre Seth. Il parvient à atteindre le sith aux chevilles. Et il continue, touchant un nerf pas tout à fait rétabli de la jambe droite de Rollins, ce qui le déstabilise momentanément. Seth manque de tomber. Sandow en profite pour tenter un croche-pied ! Il parvient à faire tomber le sith à la renverse. Incroyable, le Job'Er semble être en passe de renversé la destinée de la galaxie et vaincre le côté obscur de la force. Il enchaîne avec une descente du coude dans la jambe de Seth qui se met à rire aux éclats. Visiblement, il se moquait du Job'Er. Le sith envoie voler au loin Sandow, qui après des débuts fracassants dans le récit, s'écrase par terre devant Sheffield qui décide de le manger à son tour.


Rollins qui semble en avoir marre lance ses deux épées. Elles tranchent Tatsu et Riley en deux avant de revenir dans ses mains. Les deux créatures étaient en train de préparer un plan magistral, mais Riley n'arrivait pas à le traduire à Tatsu qui, bien que membres de la même espèce et du même clan au sein de cette même espèce, n'arrivaient pas à se faire comprendre. Sheffield décide de les manger, mais son ventre est trop rempli. Son estomac se rebelle et décide de quitter son corps (ce genre de réactions corporelles expliquent pourquoi la race des Job'Er semblent être en permanence en voie d'extinction ). Justin tend ses fesses de plus en plus fort, lâchant même un misérable mais malodorant pet alors que Seth s'avance vers lui. Steamboat n'a toujours rien compris à ce qu'il fait là mais dans le doute fait semblant d'être mort pour se fondre dans la masse. Quant à Axel, il décide d'agir. Il avance vers Rollins... mais marche dès le premier pas sur Steamboat qui se relève à cause de la douleur. Axel tombe en arrière et se retrouve la tête dans le cul de Justin Gaybriel. Seth s'apprête à donner le coup final lorsqu'il sent une perturbation dans la force. Au-dessus de lui, dans un vaisseau furtif, quelqu'un vient de sauter. Ce dernier atterrit devant Rollins. Il s'agit d'un humain. Contrairement à Seth dont le corps est taillé pour le combat, ce dernier est rond, pataud même, son visage est grossier et il paraît tout juste propre. Mais surtout, il est habillé comme un jedi. Ce dernier arbore un sourire narquois, frisant l'autosatisfaction.

" Qui es-tu ? Demande le sith.

Mon nom est Kévin Steen, déclare le jedi, et je vais te botter le cul " !

Le sith n'a jamais entendu parlé de ce jedi. Il ne l'a, à vraiment dire, même jamais senti grâce à la force. Ce qui ne peut signifier que deux choses, soit qu'il est trop faible pour être détecté, soit qu'il est si puissant qu'il est parvenu à se cacher tout ce temps. " Pourquoi vouloir sauver ces pitoyables créatures ? L'interroge Seth.

Aussi pitoyables soient les Job'Er, ils sont utiles à la galaxie... oh et puis merde, corrige Kévin, qui vais-je tromper ? C'est juste que ces bestioles sont tellement stupides qu'elles font rire toute la galaxie ! Et puis elles nous montrent à quelle point la nature peut être cruelle. Et surtout... je sentais que ça te ferait chier sac à merde de sith " !

Ce dernier prend de cours Dark Seth en sortant un sabre laser, à double lame bleue, et en attaquant directement. Rollins a du mal à parer les coups, malgré ses deux armes. " Je t'ai observé Seth, je me fous de la rébellion, je me fous du Gang, je me fous de la galaxie ! Je veux simplement te botter le cul !

Comment quelqu'un avec de telles pensées peut-il être un jedi ?! S'étonne Rollins après un bond en arrière le mettant hors de portée de son ennemi.

Je ne suis pas à proprement parlé un jedi, rétorque Steen, mais je suis certainement ce qui en est le plus proche. J'ai été formé à l'académie jedi, explique-t-il. J'étais le meilleur padawan, et de loin, lorsqu'il s'agissait de la maîtrise des armes jedi. J'étais également très bon avec la force. Mais... tu vois, toute cette foutue conduite jedi c'est pas mon truc. Alors, disons que quand j'ai été retrouvé dans le plumard de quatre danseuses Twi'lek je me suis fait renvoyer de l'ordre. Après ça, comme le Gang et la Rebellion je trouvais que c'était qu'un ramassis de peignes-culs qui pensaient plus à se toucher devant leurs exploits, j'ai vécu peinard dans la galaxie, allant de conquête en conquête, de planète en planète, de bar en bar, de spatio-port en spatio-sport, jusqu'à ce que j'arrive à la planète Radlel Rudlllllle où est organisé tous les dix ans un immense tournoi intergalactique visant à couronner le meilleur guerrier de sa génération. J'ai vaincu toutes les lopettes de ce tournoi. Mais j'étais pas satisfait tu vois... parce que je savais que toi le sith le plus puissant de la galaxie n'y était pas. Alors, avant que tu sois inaccessible, à cause de ta petite machination à la con, je suis venu d'éclater la tronche !

Tu... n'es même pas venu pour m'empêcher de mettre mon plan à exécution, s'étonne le sith.

A vrai dire, révèle Kévin, j'en ai rien à foutre. La vie engendre le chaos, tenter de l'arrêter n'est que vaine lutte. Non... tout ce que je veux moi, c'est affronter le meilleur adversaire possible afin de déterminer une bonne fois pour toute si oui ou non je suis bien le meilleur putain de guerrier de cette foutue galaxie merdique ! Alors en garde " !

Mais au moment où Steen s'élance, sous les yeux ébahis des Job'Er, le sith effectue un bond immense qui le conduit droit dans le rayon tracteur du vaisseau du chasseur de prime et quitte ainsi la planète. Il communique alors en pensée avec Steen. " Ce n'est ni le moment, ni l'endroit, pour un tel affrontement ", lui dit-il par télépathie.


Quelques semaines après sa rencontre face au jedi atypique, Seth est dans son premier temple, sur la planète Abydos, une planète désertique, inhospitalière, où la population est regroupée autour d'un temple-pyramide et d'une étrange porte construire dans des temps très anciens que personne n'utilise plus depuis une éternité. Le sith pense, assis sur son trône d'airain, entouré de quelques jolies créatures qui dansent lascivement pour le distraire. Près d'elles, des musiciens d'origines hétéroclites jouent une douce mélopée  dominée par le son d'une harpe dorée. Divers serviteurs droïdes s'activent également afin de servir Seth et ses convives, quelques fidèles, quelques personnes influentes au sein de ses sectes. Des mets délicats, des boissons enivrantes et des substances qui font voyager l'esprit sont proposées aux nombreux invités. Contrairement à sa cour, visiblement concupiscente, corrompue, décadente, Seth s'abstient, depuis de nombreuses semaines, de profiter des joies que son mode de vie lui procure. Rollins réfléchit, encore et encore, à un plan qui lui permettrait d'abattre le jedi sans avoir à levé le petit doigt. Il suffit parfois de donner une petite impulsion pour qu'une galaxie entière s'embrase, il l'a bien vu lorsqu'il a participé au massacre de cette dernière en annihilant à la fois la rébellion et le gang. Mais, cet individu, qu'il n'arrive pas à détecter malgré sa communion avec le côté obscur de la force, il ne voit pas comment en venir à bout sans une confrontation directe. D'autant plus que c'est ce que son nouvel ennemi recherche à tout prix. Le reste ne l'intéresse pas. Son obsession de se mesurer au sith doit entraîner sa chute, mais Rollins se demande comment il peut parvenir à un tel résultat. Et surtout il ne voit pas pourquoi il risquerait de perdre tout le pouvoir qu'il a si précieusement acquis pour tuer un simple gêneur en combat singulier.


Il n'a pas le temps d'aller plus avant dans ses réflexions dérisoires car les musiciens s'interrompent, les danseuses fuient et les droïdes paniquent. Aucun de ses nombreux protocoles de sécurité ne sont déclenchés, mais pourtant, il est bien là, à l'endroit où dansaient les plus belles créatures humanoïdes et humaines de la galaxie, le jedi, Steen. Les adeptes de Seth n'ont pas bougé, certains sont trop ivres, l'esprit d'autres est tout simplement trop embrumé mais les derniers, les plus intelligents et les plus pieux, se contente d'observer la scène, et veulent voir comment leur maître va réagir à cette grossière insulte. La seule qui semble comblée par l'apparition d'un jedi, c'est Stéphanie McMahon, enchaînée au trône d'airain dans une tenue plus légère, ultime trophée et ultime injure faîte au Gang par le puissant sith. Seth ne se lève même pas. Même s'il ne laisse rien paraître, il est sur ses gardes. Il sait toutefois que si son adversaire avait voulu lancé une attaque, il n'aurait pas autant mis en scène son arrivée. Il est clair pour lui que Kévin a un plan, et il devine déjà lequel. Steen veut profiter de la présence de tous ses adeptes pour acculer le sith. Seth doit trouver une parade et vite. Mais il n'est pas prêt. Le pouvoir dont il jouit l'a rendu trop sûr de lui, trop confiant, comme l'était son maître avant sa chute.

" Et bah mon salaud, commence le jedi, je comprends pourquoi tu aimes ta foutue planète !

Comment as-tu trouvé cet endroit ?! Tonne le sith.

Tu ne peux pas te cacher, réplique simplement Steen, le côté obscur domine la galaxie, tu domines la galaxie. Et contrairement aux autres jedi, je me fonds parfaitement dans l'obscurité.

Il faut dire... se moque Rollins, que cet endroit n'était pas spécialement secret non plus. Tu prends un peu trop les choses au premier degré, jedi. Ma véritable question, celle que tu aurais dû comprendre, était " comment oses-tu venir ici, en plein cœur de mon pouvoir ". Tu es chez moi ici Steen, tout m'appartient tu...

Devrais avoir peur ? L'interrompt Kévin. C'est que vois-tu, je ne connais pas la peur. La peur, c'est pour les tiens, c'est pour les faibles qui choisissent d'emprunter le chemin du côté obscur de la force. Je sens la peur en toi, affirme le jedi, sûr de lui. Je sens une immense peur. La peur de perdre ton pouvoir, la peur de perdre ton ascendance sur eux, la peur que ton plan à l'échelle galactique échoue, la peur de m'affronter, la peur... de mourir.

Ooooooh, ironise Seth, Kévin Steen me fait la morale. Ai-je peur de perdre tout cela ? Bien sûr. Suis-je prêt à détruire moi-même tout ce que j'ai, si tel est mon plaisir ? Evidemment. Suis-je prêt à tous les tuer si ça doit me maintenir en vie ? Naturellement. Ai-je peur de la mort ? Oui... et c'est ce qui fait que la victoire est déjà mienne avant même que nous ayons combattu. Tu n'as pas peur de la mort ? Tu devrais...

La mort est un autre chemin, rétorque le jedi, le commencement d'une nouvelle vie, le retour à la force. Tu devrais le savoir.

Cette vie là me sied parfaitement, réplique le sith, après tout, même si tu ne suis pas à la lettre les voies jedi, ta vie est restreinte par ton dévouement au côté lumineux de la force. Tu es contraint de suivre tant de règle... alors que du côté obscur, c'est l'utilisateur de la force qui fixe les règles. Ton existence même est pathétique Steen. Je ne prendrai aucun plaisir à y mettre fin.

Ca tombe bien que tu parles de fin, continue Steen, écoute bien ma proposition. Je suis sûr que tu ne la refuseras pas... à moins que tu ne veuilles décevoir tous tes adeptes à travers la galaxie. Un duel, entre toi et moi... un duel à mort qui décidera du sort de toute la galaxie.

Tu es seul jedi, affirme Seth avec un sourire narquois, j'ai toute une galaxie. Il faudrait que je sois complètement stupide pour t'affronter... selon tes souhaits. Tu n'es pas en position de dicter les règles.

Et toi tu n'es pas en position de refuser ce duel, rétorque Steen, sûr de lui, tu n'as pas encore la main mise sur la galaxie, ta place est primordiale certes mais... vaincre le dernier des jedis serait un signe fort envoyé au reste de l'univers. Vaincre le dernier des jedis ferait de toi le maître incontesté de la galaxie.

Je pourrai te détruire ici et maintenant, assène Seth.

Alors pourquoi ne le fais-tu pas ? Réplique Kévin, toujours aussi convaincu que son adversaire ne se risquerait pas à l'attaquer à cet instant.

Tu es stupide jedi... déclare Rollins, mais je ne peux nier que tu es courageux. Tu l'as dit toi même, je suis déjà au sommet de la galaxie. Alors permets-moi de fixer le lieu et la date de cette rencontre. Elle aura lieu à la face du monde, dans les anciennes arènes de la planète Warth Frejöl Aldaran qui est au centre même de cette galaxie qui porte son nom. Ces arènes sont immenses, je le ferai rénover, elles pourraient accueillir des centaines de millier de spectateurs. Et là, dans le sable et la poussière de l'arène, l'un de nous se videra de son sang pour le bon plaisir de la foule. Alors... qu'en dis-tu jedi ?

Je dis que tu as du goût en matière de mise en scène sith, affirme Steen. Et dans combien de temps ces arènes seront-elles rénovées ?

Tu sais... j'ai tant d'esclaves, affirme Seth sachant que son ennemi désapprouve ce genre de pratiques, elles seront prêtes dans trois semaines.




Trois semaines plus tard, la foule composite réunie dans les anciennes arènes de la planète que nous nommerons à l'aide de ces initiales pour plus de simplicité, à savoir la planète WFA, hurle sa joie d'être présent à l'évènement qui décidera du sort de la galaxie toute entière, les deux rivaux sont dans des antichambres à l'opposé l'un de l'autre. Le jedi bouge dans tous les sens dans la pièce qui lui est réservée. Il l'a senti, la force lui indique qu'aucune entourloupe n'est prévue, ni dans l'arène, ni dans l'antichambre elle-même. Et cela l'inquiète au plus au haut point. Si le sith n'a préparé aucun piège, c'est qu'il a suffisamment confiance en lui. Et si le sith n'a plus peur, il ne sera que meilleur. Réalisant cela, la légère angoisse montée en lui se dissipe, et elle laisse place à l'excitation. Il va pouvoir affronter et vaincre Seth Rollins au sommet de sa force. Voilà qui annonce une bonne journée selon lui. Les portes devant lui s'ouvre, Kévin Steen avance, en marchant, lentement, sereinement, gravissant le chemin sablonneux en légère pente qui mène à l'arène. Lorsqu'il y entre, il constate que le sith a choisi la lune et les étoiles pour veiller sur leur affrontement. Il voit aussi que l'antique colisée est plein. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont là pour assister à un spectacle, la majorité d'entre eux ne se doutant pas des enjeux colossaux qui pèsent sur ce combat. Le jedi voit alors que les portes à l'opposée de lui dans l'arène s'ouvrent. Contrairement à celles qu'il a franchi, qui sont petites, sans ornement, celles que le sith va franchir sont immenses, dorées et incrustées de pierres précieuses. Seth apparaît alors, non pas dans sa robe sith noire habituelle, alors que Steen arbore sa tenue jedi traditionnelles, mais torse nu, avec un pantalon doré ample, ainsi que quelques ornements, en matières nobles eux aussi, sur les bras et la tête. Qui plus est, Seth est monté sur un char immense tiré par des  banthas aux poils plus fins et soyeux que la normale et à la robe noire. Autour du char, de nombreuses danseuses tournent encore et encore, dans une ronde infinie, dévoilant par intermittence leurs formes voluptueuses et musclées. Leurs robes, alors qu'elles tournent encore et encore semblent former des flammes qui entourent le char. Une fois au centre du cercle formé par la zone de combat de l'arène, le cortège s'arrête, la foule rugit de plaisir et Seth descend d'un bond surhumain grâce à l'usage de la force accroissant encore les applaudissements du public qui ne se rend pas compte qu'il soutient sa plus grande menace.


Steen ne semble pas impressionné par la démesure de son adversaire. Et alors que le cortège de son adversaire quitte les lieux, il s'avance jusqu'à quelques pas du sith, retire sa veste et "allume" son sabre laser à double lame. " Il est temps d'en finir, Seth ", déclare tranquillement le jedi. Seth hausse les épaules, tandis que les portes derrière lui se referment, sourit, et envoie aussitôt des éclairs de force contre son ennemi. Ce dernier bien que surpris réagit à temps et bloque les éclairs grâce à son sabre laser à double lame. Le sith n'insiste pas longtemps, comprenant rapidement qu'avec cette méthode il ne parviendrait à rien. Il change alors d'approche et arrache à l'aide de la force des pans de mur, faisant choir (et mourir) une partie de la foule ce qui déclenche de suite un mouvement de panique mortel. Rollins lance ces pierres assemblées contre son adversaire qui, après avoir rangé rapidement son sabre laser, parvient à les dévier. " Bon... il semblerait qu'on doive en finir au corps à corps, déclare le sith.

Tu aurais pu t'en rendre compte avant de massacre ces crétins, rétorque Steen.

Je m'en étais rendu compte avant, se moque Rollins, je t'ai déjà dit, jedi, que je me foutais de leur vie ".


Le sith grâce à la force sort ses deux épées lasers rougeoyantes de leurs fourreaux dans la ceinture qu'il porte autour de son pantalon ample et se jette sur le jedi... non sans avoir usé de la force pour lui envoyer du sable dans les yeux. Steen est surpris par cette dernière manœuvres et ne parvient à bloquer les lames de son adversaire que grâce à des réflexes hors du commun. Gêné par le sable, il parvient à peine à contre les attaques de Rollins qui ne cesse de l'agresser encore et encore. Seth attaque à toute vitesse, et de toute les manières, attaques doubles, attaques l'une après l'autre, en haut, en bas, à gauche, à droite, horizontalement, verticalement, en faisant des cercles, des attaques d'estoc, de véritables piques. C'est une véritable vague déferlante que doit repousser Steen. Mais ce dernier y parvient. Et si au début, il a frôlé plusieurs fois la catastrophe, ses vêtements brûlant sous la chaleur des épées, certains coups n'étant déviés qu'au dernier moment, plus le temps passe, plus il recouvre sa vue, plus il se fie à la force, plus il parvient à contrer son ennemi. Sa double lame, lui fait profiter d'une plus grande allonge et après avoir subi les attaques de son adversaire, et donc fortement reculé, il parvient, enfin, à contre attaqué. Mais sa riposte n'est guère efficace et Seth maintient la pression. Ce dernier surprend Steen en portant un très violent coup de pied qui atteint le jedi au visage. Kévin recule de quelques pas, constate qu'il saigne du nez alors que le liquide rouge s'imprègne sur ses lèvres, puis se fait surprendre pas une attaque feintée de son ennemi qui parvient à lui enfoncer son épée dans l'épaule gauche.


Steen hurle de douleur et envoie un coup de boule à Seth qui est déstabilisé par cette attaque frontale aussi brutale qu'inattendue. Le jedi enchaîne en utilisant un puissant jet de force que le sith, surpris, ne parvient pas à bloquer complètement. Seth se retrouve projeter en arrière mais il rebondit contre un des pans de mur qu'il avait fait choir quelques instants auparavant. Steen, n'écoutant pas sa douleur, repart aussitôt à l'assaut de Rollins qui se jette sur lui comme un véritable boulet de canon. Steen esquive l'attaque, tente de riposter, mais est trop lent. Seth se remet sur pied grâce à une roulade et fonce à nouveau à l'assaut du jedi. Rollins attaque encore et toujours à une vitesse impressionnante. Mais, malgré sa blessure, la fatigue et la perte de repère qu'elle entraîne, Steen, guidé par la force, parvient à parer chaque coup du sith. Plus que cela encore, il semble prendre, techniquement, le dessus. Il surprend Seth d'un coup de pommeau de sa double lame dans le nez du sith et manque de couper la tête de ce dernier après cela. Rollins s'est baissé au dernier moment. Mais en se relevant, il tranche l'arme du jedi en deux. Ce dernier ne semble pas déstabilisé pour autant. Son arme ne s'avère pas cassée... mais simplement divisée. Il ne savait jusqu'à cet instant, pas pourquoi la force lorsqu'il avait construit son sabre laser l'avait poussé à permettre l'autonomie de ses deux "morceaux" de double lame laser... mais en cet instant, il avait la réponse.


Rollins semble surpris par la tournure des évènements, et le doute s'instille, quelques dixièmes de secondes durant, dans son esprit. Sauf que, si pour de simples mortels quelques dixièmes de secondes ne sont rien, dans un duel entre un sith et un jedi, ils peuvent être la différence entre la vie et la mort. Et de cela, Steen en a clairement conscience. Il assaille à son tour de coup de sabre laser son rival, le faisant reculer, encore et encore. Steen, guidé par la force, ne ressent plus aucune souffrance. Il n'est mû que par la volonté de vaincre. Et cela se ressent dans sa façon de se battre. Ses coups de font plus rapides, plus précis. Seth semble débordé. Il est tellement contraint de reculer qu'il se retrouve quasiment le dos contre les arènes que la foule, en proie à la panique, tente de quitter le plus rapidement possible. Finalement, Seth ne peut plus reculer. Il tente de s'échapper d'un bond... mais Steen est très rapide, et il parvient à entailler les cuisses du sith lors de son mouvement vers le haut. Ce dernier retombe lourdement dans les travées. Bien que les blessures, relativement peu profondes, ne soient pas mortelles, elles sont très handicapantes.


Steen d'un bond, se place au-dessus de son adversaire. Il le domine désormais de toute sa hauteur et lui envoie un énorme coup de pied dans la tête. Seth tombe dans les gradins, heurtant autant la pierre que les spectateurs terrifiés. Steen, descend, ses deux épées en main, lentement, sûr de lui, sûr de sa future victoire. Il va porter un coup fatal à Rollins lorsque ce dernier utilise les spectateurs pour se protéger. Le jedi stoppe son attaque tandis que le sith en profite pour battre en retraite. Seth utilise alors la force pour envoyer voler des innocents. Le jedi range ses lames et tente de sauver la plupart d'entre eux. Le sith qui s'en doutait attaque alors Steen dans le dos à l'aide d'éclairs de force. Steen hurle de douleur mais il maintient toujours en l'air les pauvres victimes. Il souffre encore et encore... jusqu'à ce que son calvaire s'arrête mystérieusement, pour lui. Après avoir posé les observateurs, il constate que certains des membres du public se sont jetés sur Rollins pour qu'il arrête le massacre. Les premiers sont morts électrocutés, mais d'autres sont parvenus à l'ensevelir... jusqu'à ce qu'ils volent sous la puissance de nouveaux éclairs de force. Seth saisit ensuite ses sabres lasers et tranche les spectateurs qui s'opposent à lui. Kévin profite de la confusion pour attaquer le sith et le surprendre. Mais ce dernier ne se fait pas avoir et pare l'attaque. Toutefois, il ne la pare pas assez bien car il laisse une ouverture dans laquelle le jedi s'engouffre. Steen tranche ainsi la main droite de Rollins. Mais ce dernier, de rage, enfonce sa deuxième lame dans l'épaule déjà blessée de Steen. Ce dernier lâche à son tour une arme et tombe en arrière.


Les deux hommes sont grièvement blessés, à bout de force. Seule la haine guide Seth, tandis que la soif de vaincre mène Kévin. Le jedi se relève difficilement... mais le sith n'y parvient pas. Ses blessures aux cuisses l'empêchent de se mouvoir. Il a, de plus, perdu beaucoup d'énergie et malgré la force, il ne parvient pas à bouger. Steen porte l'attaque finale de sa dernière lame... mais Seth parvient à la bloquer à l'aide de la sienne. " Tu ne me vaincras jamais ! Hurle Seth.

C'est ce qu'on va voir " ! S'exclame Steen.

Le jedi s'acharne sur le sith sans parvenir à percer son ultime garde. Pire encore, petit à petit, Rollins parvient à se remettre debout. Il repousse finalement le jedi. Les deux hommes se font face, visiblement épuisés, alors que la plupart des spectateurs ont maintenant quitté l'antique arène. Ils le sentent tous deux, le prochain assaut sera le dernier. Les deux épées lasers s'entrechoquent dans un crissement terrible. Le bleu et le rouge se meuvent l'un contre l'autre, gagnant puis perdant du terrain sans qu'aucune des deux lames ne semble prendre l'avantage. La tension est à son comble, tous les sens des protagonistes sont tournés vers leur ennemi. La sueur perle sur leurs fronts, leurs muscles sont tendus, la douleur est atroce, mais ils l'ignorent tous deux. A la fin de ce duel, il ne restera plus qu'un homme. A la fin de ce duel, un sith dominera la galaxie, ou un jedi l'aura sauvée. Les deux hommes paraissent de force égale. Mais... petit à petit, Steen domine Rollins, le jedi prend l'ascendant sur le sith. Seth l'a compris et il tente de se ressaisir. Mais il n'y parvient pas, Kévin a senti sa faiblesse et en profite. Steen va sauvé sa vie, prouvé qu'il est le meilleur guerrier et sauvé la galaxie ! Il parvient à désarmer Seth ! Il n'a plus qu'à porter le coup final ! C'est fait ! Non ! Steen s'écroule ! Une lame rouge vient de le transpercer dans le dos. Seth sourit.

" Toujours par deux ils viennent déclare-t-il à la face du jedi, mourant, tu aurais mieux fait de suivre les cours à l'académie jedi ".



FIN




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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptySam 30 Mai 2015 - 11:22

Retours de Swanton


Nature Boy/Ryback : Une bonne idée de départ, très sympa, rafraichissante avec des passages qui font sourire. Après, ne t'en fais pas, on sait tous ici ce qu'est une première promo. C'est un test mais sache qu'on privilégiera toujours une promo même mauvaise à pas de promo du tout. En tout cas, continue à faire tes armes. Et bien joué.
Diabolo, Awesome-ONE et Clubber, à vous de jouer.

FOZ/Ryder : Ta meilleure promo depuis ton arrivée. Tu progresses. Ce que j'ai aimé c'est que tu n'es pas tombé dans la facilité et que tu as la maîtrise totale du personnage. Bien joué Bro'
Diabolo/MVP : Je suis resté sur ma faim (c'est pas un défaut) quand je vois ton potentiel. Je me doute que tu en as gardé sous le pied et c'est une bonne chose. J'aime beaucoup la background story de MVP.
JoMo, Showtime et JGab, bonne chance car le niveau et déjà très bon pour cet opener.
 
Godot/Bryan : Pas grand chose à redire, c'est du bon Godot. Tu es une valeur sûre, tu gères. C'est propre, c'est niquel.
Le Champ is here, bon courage Aralar (je ferais le bilan une fois ta promo totalement finie), bon courage François


Tombstone/Bray : Monstrueux... les mots me manquent... J'avais bien aimé ta première partie, j'avais trouvé exceptionnel la seconde mais alors celle-là. C'est une claque.
TS17/Punk : J'ai bien aimé. Je me permets de te faire une remarque (c'est pas une critique bien au contraire) Quelques moments (à deux ou trois reprises dans ta promo donc c'est minimes), tu donnes l'impression de vouloir en faire beaucoup ou plus qu'il n'en faut alors que tu n'en as pas besoin. Ta promo est excellente et tu assumes pleinement ton statut dans ce match. Bien joué.
???/HE : C'est du très bon. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans (sûrement l'accumulation de lecture) mais une fois dedans, c'est du bonbon.
JoMo, Showtime, Sharp et François, vous avez encore toutes vos chances.
 
TMan/Kozlov : Une tranche de vie bien sympatoche. Tu aimes ton personnage et ça se voit. Tu vas le déglinguer ce canadien !
Nak, tu tiens le destin de Jericho dans tes mains. Bonne chance.

Godot/Lesnar : cf Bryan
Tombstone, laisse tomber... Perso, je ne veux pas de HHH comme chairman. Randy le vivrait très mal.
 
Swanton/Orton : Excellente promo d'ailleurs tu devrais la poster.
Panda, goodbye Bobby Rooooo. Goodbye... Bobby Roooooo
Aralar/Lee : cf remarque plus haut.

Gbacca/Rollins : Première partie dingue et une deuxième partie folle. Incroyable Gbacca. Star Wars ? Tu as su me convaincre... Seth Rollins retains !
Frog, désolé.... Bon courage quand même.

???/??? : Toi, celui dont on ne doit pas prononcer le nom... ta promo est bien, saches-le.

Bravo à vous tous, vous êtes à la hauteur de l'événement. Pour les autres, bonne chance à vous.
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptySam 30 Mai 2015 - 19:52

Merci pour le retour Very Happy .

(ps : je confirme que pour les warlords et Brit' avec ce que je traverse faudra s'attendre à plus court que d'ordinaire )

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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 21:09

Merci beaucoup Swanton ! Embarassed
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 21:22

Merci pour les retours le Swant' ! 

Et je note pour le coté too much, je voulais introduire une ambiance et une remise en question à la promo pour recréer le fil rouge des précédents opus, mais c'était peut-être bien trop long (ou pas assez intéressant) par moment pour le coup, je ferais mieux à la prochaine !  Very Happy
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 23:43

"MIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !"

Le crie à la fois strident et viril (oui je sais) avait sortie Mimi Dashwood de sa méditation.

Mimi : Hein ? Oh ça c'est Goldust !

Mimi partit en trottinant vers la chambre de Goldust. L'intérieur était parfumé, plein de couleur et de soie. Une vraie chambre de dame.
Goldust n'était pas maquillé comme à son habitude, à vrai dire il sortait de la douche. Une serviette autour du corps et une autre sur la tête (pour sécher dieux sais quoi) il avait l'air plutôt en pétard.

Mimi : Un problème Goldy ? Vladoudou à encore pris toute l'eau froide et tu t'es brulée ?

Goldust : Non stupide jeune fille. Qu'est ce que c'est que ça ?

La créature de la nuit pointa du doigt un placard ouvert dans lequel se trouvait plusieurs tenus extravagantes... et une adorable petite boule de poil noir et blanche en train de manchonner mollement un collant.

Mimi : Hein ? Oh c'est un bébé panda.

Goldust : Oui je vois bien ce que c'est sotte. Je te demande ce que cette peluche fout dans mon garde robe ?

Mimi : Oh c'est une longue histoire.

Goldust : Oui donc c'est bien à toi que je doit d'avoir la bêbête dans ma piaule.

Mimi : Oh je ne l'ai pas mis dans ton placard exprès Goldy. Il a dut venir s'y nicher tout seul parce que c'est un endroit douillet et que tu es pleine...

Goldust : BRAHUM !

Mimi : ... de bonne vibrations... tu tousse ? Tu veux du sirop de canabis ?

Goldust : Oui... je veux dire... non.

Mimi : Mon but n'était pas de te faire peur.

Goldust : Oui je sais mais...

Mimi : Moi je t'aime beaucoup Goldust. Si je t'ai blessé ou offensé une de tes croyance en apportant ce bébé Panda ici je...

Goldust : NON ! Je suis pas blessé, j'ai juste été surpris et maintenant je veux savoir pourquoi ce Flurby est dans notre colloc' ?

Mimi : Et bien...

Goldust : Et fait bref s'il te plait.

Mimi : Comme tu le sais les panda sont en voix d'extinction.

Goldust : Ça je m'en bas autant les couilles que les ovaires que je rêve d'avoir.

Mimi : Et ils leur faut un endroit agréable où ils se sentent serein pour pouvoir grandir et s'accoupler.

Goldust : ... Pour la sérénité je sais pas, mais en effet pour l'accouplement vaut mieux ma piaule que celle du ruskoff.

Mimi : C'est donc pourquoi...

Goldust : Et pour l'hygiène aussi. Bon sang moi qui croyait que les militaires étaient des gens carrés.

Mimi : ... j'ai décidé de les retirer à un parrain de la mafia locale...

Goldust : Surement de l'hygiène de communiste. Haha !

Mimi : ... parce que quand même une salle de shoot c'est pas l'endroit le plus serein...

Goldust : ... Hum ? Pardon j'étais ailleurs. Tu disais ?

Mimi : Je disais; est ce qu'on peux les garder ? Ils sortirons pas de ma chambre promis.

Goldust :... Bon ! Tant qu'ils viennent pas dans ma chambre je suis pas contre leur présence.

Mimi se jeta dans les bras de Goldust pour lui faire un câlin dont elle a le secret. Ce dernier tint tant bien que mal la jeune fille d'une main et sa serviette de l'autre afin de cacher au mieux sa pudeur.

Mimi : Merci Goldy ! Merci, merci, merciiiii ! T'es la meilleure !

Goldust : Oui ça va, ça va. Maintenant prend ton jouet et fout le camp de ma piaule.

Mimi : Bisous tata !

La jeune hippie pris la boule de poil dans ses bras avant de quitter la pièce toute guillerette.

Goldust referma la porte derrière pour plus d'intimité.

Goldust :... "Tata"... impossible de le prendre mal venant d'elle. On peut rien lui refuser. Elle est tellement adorable.

Goldust laissa glisser sa serviette pour enfiler un peignoir de soie. Au moment de se mettre un peu de parfum... Goldust fut pris d'un frisson d’effrois.

Goldust : EST CE QU'ELLE A DIT "LES" GARDER ?
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François
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 0:12

Promo Trent Barreta.


J'espère qu'elle vous plaira à tous. Z'avez vu les HB, je vous ai sorti quelque chose, alors pas de remplacement de dernière minute par Curtis Axel siouplait.




WFA WresleMania Axxess Press Conference, 13 h 48 :

La WFA s’est énormément développée ces dernières années, fini les petits salles péniblement remplies, fini les tournées dans les bars miteux des bas quartiers, les fans se pressent au portillon pour assister aux shows, et la compagnie l’a bien compris et surfe sur son succès, après la multiplication des PPV, des shows hebdos diffusés sur de grands diffuseurs, WRESTLEMANIA sera en direct dans le monde entier dans un peu plus d’une semaine ! Mais pas de Wrestlemania sans sa semaine Axxess ! C’est l’un des temps forts de la saison, cette convention qui réunit des millions de fans dans un lieu, où tout est fait pour submerger les fans de leur addiction, le catch, le vrai, la Wrestling French Addict dans toute sa splendeur, mais la semaine ne serait pas complète sans ses points presse sur les différents matchs de Biggest Event of the year ! Plus tôt dans la journée, Seth Rollins, Brodie Lee, Triple H, Randy Orton, Brock Lesnar et tant d’autres sont venus offrir leurs paroles aux grattes papiers du monde entier, chacun à leur tour durant la matinée donnant leur point de vue concernant leur match et commentant les autres de cette carte phénoménale proposée cette année, mais pas de Wrestlemania sans le Money In The Bank et ses participants. Ses 8 participants prêts à enflammer le stade dès les premières notes du theme song de la Superstar ayant le privilège d’ouvrir le match. Pas moins de 7 Superstars du match seront là pour parler du match qui est sans doute un des plus attendus du PPV. Trent Barreta, Christian,  Drew McIntyre, The Hurricane, Bray Wyatt, Goldust et CM Punk seront présents en même temps, pour une durée de 30 minutes ! Et ce dans moins d’un quart d’heure !

L’annonce résonne dans les murs déclenchant une petite furie, tout le monde se dirige vers la zone d’interview pour assister à un spectacle qui se promet d’être explosif. Les photographes en première ligne sont prêt à mitrailler tout ce qui va se passer alors que les premiers cris sont entendus aux loin, Christian vient d’apparaitre, Captain Charisma, ancien champion du monde se dirige vers sa position, très vite rejoint par Drew McIntyre et The Hurricane qui en profitent pour signer quelques autographes. Bray Wyatt est apparu lui sans crier gare et est déjà assis à sa place chapeau vissé sur la tête. Une apparition dans les règles de l’art, Goldust point le bout de son nez, se frayant un chemin dan les personnes tout en prenant bien soin de laisser trainer ses mains à hauteur de tout ce qui peut être touché par pure maladresse. Barreta se montre enfin en sortant de derrière, il passe le rideau noir d’arrière fond et prend place à côté de The Hurricane. Il ne manque que CM Punk qui se fait prier. 14h, l’heure H ! Stone Cold Steve Austin fait son entrée sous les hourras de la foule qui ne s’attendait absolument pas à voir débarquer la légende pour présenter cet entretien. Sans plus attendre, il saisit le micro !


Stone Cold : Bienvenue pour cette Press conference avec les participants du Money In The Bank. Ils seront 7 cet après-midi, seul la personne ne cachant derrière le pseudo HE ne sera pas là, et comme je vois, ils ne sont que 6, CM Punk a décidé de se faire prier une nouvelle fois, tant pis, nous commenceront sans lui. Vous êtes prêts ? Si vous l’êtes, Give Me A Hell Yeah !

HELL YEAH !

Stone Cold : Très bien, commençons par un tour de table, qui voyez-vous sortir grand vainqueur de ce match ? Excepté vous-même évidement, sinon ma question n’a pas de sens …

Goldust : Ca m’ennuie de le dire mais à part moi, je ne vois qu’une seule personne le remporter et c’est Bray Wyatt. Je l’ai déjà affronté et je le connais, il peut en sortir gagnant.

Hurricane : Moi je suis l’idée de Goldust, Bray gagnera le match.

Christian : Qui d’autre que Captain Charisma pourrait remporter cette mallette, j’ai été champion du monde, champion par équipe entre autre. Un maitre des échelles, j’ai tout pour moi. Je vais gagner ce match haut la main. Je suis le seul ayant le pedigree pour remporter ce match.

Barreta : Croyez-moi ou non mais pour moi CM Punk portera la mallette à la fin du match, si si, je déteste dire ça, mais avec sa fourberie, il pourrait quitter Wrestlemania Mister Money In The Bank. Malgré les paroles d’une certaine personne, j’ai été champion du monde également, je sais ce que c’est de tenir la ceinture mondiale dans ses mains, le pouvoir et la fierté que ça apporte. Ça m’aidera dans le match mais pas dans une proportion suffisante. Punk est favori comme j’ai dit.

Wyatt : Sister Abigail et moi-même en avons parlé longtemps et je quitte cette conférence, rien ne m’oblige à être ici. J’ai bien mieux à faire, je dois lire une histoire à ma petite sœur chérie.

Wyatt se lève et disparait comme il était apparu sans que personne ne comprenne.

McIntyre : Moi je suis pour Trent, après tout, pourquoi pas lui. Petit, agile et vif sont les meilleures qualités pour ce genre de match.

Stone Cold : On a entendu toutes les réponses, passons à la …

??? : Et moi, on me la pose cette question ?

CM Punk vient de faire son entrée dans la salle ! Les têtes se sont tournées très vite pour se fixer sur le Fun Lovin Criminal. Il fend la foule et rend place sur son siège et prend son air sérieux. Et bien mon cher Stone Cold Steve Austin, je suis honoré d’avoir reçu cette invitation, de recevoir les compliments des autres Superstars et particulièrement de Barreta. Dire qu’il me voit gagner ca a eu du lui couter cher. Un peu comme un World Heavyweight Championship. Mais ça me va droit au cœur Trentinou. Continue comme ça, tu progresses.

Trent se lève de sa chaise mais Hurricane le retient et le fait retourner à sa place.

Trent : Non seulement tu m’as couté mon titre pour d’obscures raisons, tellement obscures que toi seul les connais, mais tu en rajoutes une couche, sacrément culoté pour un mec qui part en vacances en laissant tout en plan et qui revient comme si de rien n’était. Ta place dans ce match, tu ne la mérites même plus. Tu navigues à la carte, tu fais ce que bon te semble. C’est triste …

Punk : Tu as la rancœur tenace. Ce n’est jamais qu’un titre de pacotille, ton règne c’était de la pure rigolade. Ta victoire l’an dernière n’est dû qu’à un coup de chance, preuve en est que tu n’es plus champion et que le Main Event de Wrestlemania c’est fini pour toi.

Stone Cold : Ca suffit ! C’est pas un règlement de compte ici, on est présents pour parler du MITB pas d’autre chose. Je disais donc, seconde question. Le MITB est un des matchs les plus suivi chaque année, et chaque année le casting augmente en qualité, quel est le point essentiel de ce genre de match ?

Christian : En effet, la qualité du match augmente, avec un ancien champion du monde tel que moi, le standing prend directement quelques étages en un rien de temps, malheureusement, certain font plonger en contrepartie, qui a invité deux phénomène de foire dans un match à enjeu tel que celui-ci ? Hurricane et Goldust, qu’est-ce que vous foutez encore ici ? Vous n’avez pas compris que ce match est réservé à de grands lutteurs et pas aux premiers venus ?

Hurricane et Goldust : On a MERITE notre place !

Goldust : Continue à la ramener Christian, Monsieur l’ancien champion du monde. Tu es bien l’ancien de beaucoup de chose comme je vois. L’ancien champion, l’ancien du vestiaire au même titre que moi. L’ancienne gloire.

Christian : Blah blah blah. Tu parleras moins quand tu gouteras mon échelle dans la tête.

Hurricane : C’est pour moi l’art de la voltige. Passer d’un point à un autre très rapidement, esquiver les embuches et surtout surveiller ses arrières.

Drew : Certes de gros noms sont présents, oui. Mais il ne faut pas me sous-estimer, ni Hurricane. Certes on a pas le même passé et on revient de loin mais tout peut se passer sur un match.

Punk : Le casting augmente parce que tout le monde veut en être, on connait la récompense. C’est le Graal, c’est l’assurance d’être champion du monde dans l’année en cours. De devenir le visage de la fédération.

Trent : Ou tout simplement aimer le challenge. La mallette c’est un bonus. Oui redevenir champion du monde est mon intention et si ça doit passer par ce match, ce sera le cas mais peu m’importe si je perds, je trouverai bien un moyen de le redevenir, après tout, vu la façon dont j’ai perdu mon titre, je mériterais un petit quelque chose, un petit coup de pouce du destin.

Punk : Et nous y revoilà, tu reviens encore sur mon intervention dans ton match, passe à autre chose c’est du passé.

Trent : Ca me reste en travers de la gorge et crois-moi bien que tu me le payeras un jour ou l’autre, dans le Money In The Bank, y’a des échelles et tu sais qu’échelle contre corps ca peut très vite mal finir. Je pourrais même prendre du plaisir à te graver échelon après échelon dans le dos. Ca peut être marrant.

Punk : En aura tu le temps ? Tu n’auras pas encore commencé le match que je serai déjà dans la douche, tu comprendras une fois que je serai déjà en train de parader avec mon bien. Et tu pourras t’en vouloir, si j’étais toi, je ne viendrai même pas, je crois que certains seront d’accord avec moi que tu n’es absolument pas crédible, qu’un champion haut comme trois pommes ridiculise la compagnie, vaut mieux quelqu’un de présentable, de charismatique, de bankable. 3 adjectifs qui ne te vont pas du tout. Si tu n’abandonnes pas, faudra que je te lamine.

Stone Cold : Ca suffit ! Il ne reste que 5 minutes à cause de vos tours de parole ridicule. On a entendu que des piques et pas ce pourquoi tout le monde est venu aujourd’hui, on a assisté aux petites guerres des uns et des autres. Mais on a oublié de parler de votre adversaire qui n’est pas là. Le fameux HE … Croyez-vous qu’il puisse faire quelque chose ?

Les 6 participants : NON

Punk : Il n’en aura pas le temps, certes je n’aime pas les autres mais encore moins celui-ci. Ca fait un bout de temps qui ouvre sa grande bouche pour dénigrer tout le monde, ça suffit. On va lui montrer qu’il ne suffit pas de parler pour lutter.

Trent : Mes premiers coups seront pour lui, on ne sait pas qui c’est, d’accord, mais tôt ou tard, on le découvrira et on découvrira que c’est un gars frustré qui citrique visage couvert et après WM, il sera découvert au monde entier et retournera dans son anonymat et ferme sa grande gueule.

Goldust : Il a critiqué un bon nombre de personnes, gratuitement, et ces personnes lui feront payer cher, et moi le premier. Ca fera un bien fou de lui montrer que parler n’est pas suffisant.

Christian : Je suis d ‘accord avec les autres et …

Stone Cold : Désolé mais c’est terminé ! La Press Conference du MITB est désormais terminée. A dimanche prochain pour voir les résultats !

Christian fulmine sur sa chaise, lui qui n’a pas pu achever sa phrase se dirige vers Stone Cold et lui demande des explications, il lui montre clairement sa montre et l’heure qui y est affichée. Pas de dépassement d’horaire. La tension monte encore un peu plus entre les autres participants, Goldust et Drew séparent Trent et Punk qui en étaient presque venus aux mains pour le plus grand bonheur  des fans. Trent esquisse un sourire et quitte le plateau. Après une dizaine de secondes, la tension est redescendue alors que le public commence à se disperser.

Trent quitte la zone et se dirige vers le parking.

Punk, Punk, Punk, tu me le payeras à un moment ou un autre. Tu n’aurais jamais dû intervenir dans mon match et je te priverai de cette victoire, je le jure.

Excusez-moi, Trent ? Vous auriez deux minutes pour nous accorder une interview pour WFA.com ?

Oui allez-y !

ITW : Comment vous sentez vous à l’approche de Wrestlemania ?

Trent : Plutôt bien, j’ai la hargne, j’ai la rage, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour remporter le match qui m’octroiera une chance pour un titre mondial plus tard dans l’année.

ITW : Selon vous, qui sera votre plus grand rival dans ce match ?

Trent : Y’en a pas qu’un. CM Punk et Bray Wyatt seront les deux autres à surveiller. CM Punk me doit quelque chose et est en bonne forme suite à son mois de vacances. Malgré sa personnalité très, comment dire, spéciale, il est quelqu’un de présent dans les moments importants. Et Bray Wyatt, ca fait quelques temps qu’il tourne autour du haut de carte. Je l’ai observé, il est étrange, torturé et complètement fou. Des ingrédients détonants qui pourraient bien faire de lui l’homme le plus dangereux de la WFA à l’avenir.

ITW : On vient de voir que CM Punk et vous, ce n’était pas l’amour fou, c’est passé près des coups à la fin, une raison particulière ?

Trent : Non, il a juste une tête de con et comme il sait très bien le faire, ca m’a sorti de mes gonds.

ITW : Hum, d’accord, mais ses actions lors de Destination X n’y sont pas totalement étrangères non plus ?

Trent : (rires) C’est bon je l’avoue, y’a une grande partie de ça qui m’anime dans mon comportement, je vais pouvoir lui montrer ce que ça fait lorsqu’on coute le titre ou une chance au titre plus précisément. Ce n’est toujours pas passé et je crois pas qu’un jour ça le sera. Qui sait, peut-être ne parlerait ’on pas de moi dans ce match si il n’était pas intervenu. Je serai peut-être même toujours le champion du monde poids lourd à l’heure actuelle.

ITW : Maintenant, qu’allez-vous faire pour vous préparer pour le match ?

Trent : Là de suite, je retourne au WFA Performance Center, j’ai écourté ma séance d’entrainement matinale pour venir ici, il faut donc que je finisse le boulot. Puis après, on verra bien surement flâner un peu devant la télé puis faire quelque chose ce soir. Je trouverai bien quelqu’un pour m’accompagner dans mes délires nocturnes.

ITW :Très bien, merci Trent et bonne chance pour Wrestlemania.

Trent prend congé de l’interviewer et se dirige vers sa voiture, il met son sac dans le coffre et prend place derrière le volant. Direction le Performance Center. Un petit trajet d’une quinzaine de kilomètres séparant les deux endroits. A l’habitude très fréquentée, la circulation est fluide même déserte, très peu de voitures circulent en ce samedi début d’après-midi. La radio à fond accompagnée par les paroles remixées par le petit High Flyer au rythme de la musique lorsque tout à coup, un gros 4x4 surgit d’un chemin dérobé et se place sur la gauche de Trent. Pas alarmé, il jette un coup d’œil sur le côté et entraperçoit son reflet dans la vitre fumée du 4x4. Le SUV accélère et vient se rabattre devant la voiture du lutteur avant de freiner brusquement et de se faire emboutir et de se remettre directement à sa place initiale, cette fois, il baisse à moitié la vitre et hurle de rire, assez fort pour couvrir le bruit de la musique. Il décale de trajectoire et vient se fracasser contre la voiture de Trent qui fait une embardée dans le bas-côté puis revient difficilement sur la route, l’assaillant remet le couvert une seconde fois et vient se fracasser à nouveau mais Trent parvient tout de même à rester sur la route, les coups de boutoir se font plus insistants et Trent reste difficilement sur sa trajectoire. Le SUV se maintient juste à côté de la voiture puis diminue son rythme pour rester à mi voiture. Dans un ultime assaut, le 4x4 prend l’arrière et fait valser la voiture dans le décor qui fait un tonneau en contrebas pour se stabiliser net sur le toit. Le 4x4 s’arrête quelques mètres plus loin pour contempler son méfait et redémarre aussi vite pour continuer sa route.

***

Trent : Hum, ha, ma tête. Je suis où ici ? Quelle expédition …

Infirmière : Vous êtes à l’hôpital après votre sortie de route, vous vous souvenez ?

Trent : Hum oui vaguement, je conduisais tranquillement quand …

La porte de la chambre s’ouvre et un homme assez vieux entre dans pièce. Il demande à l’infirmière de les laisser.

Inspecteur : Monsieur Barreta, inspecteur Jones. Je suis chargé de l’enquête sur votre accident. Vous pouvez me raconter ?

Trent : Ecoutez, je ne me souviens pas de tout, je me souviens que j’ai quitté la conférence de presse et puis plus grand-chose. J’ai sans doute dû faire une embardée après m’être assoupi, je ne dors plus trop ces moments.

Inspecteur : Vous êtes sur ? Ça semble plus intentionnel qu’autre chose.

Trent : Ecoutez, je ne crois pas, si ca avait été le cas, je crois que je m’en souviendrais. De plus qui voulez-vous que ce soit. Franchement, c’est sans doute venu de moi. Cherchez pas, j’ai dû faire ça seul.

Inspecteur : Très bien, si quelque chose vous revient, faites-moi signe.

L’inspecteur Jones quitte la pièce et fait rentrer l’infirmière qui patientait à l’extérieur.

Infirmière : Monsieur Baretta, vous savez que vous avez une sacrée chance, vous n’avez aucuns séquelles de votre petite escapade. Quelques contusions et une petite commotion mais rien de bien grave. Vous pourrez sortir ce soir après les petits examens de routine.

Trent : Très bien merci, c’est sûr que ce soir je serai dehors donc. Ça me rassure, j’ai beaucoup de choses à faire dans les prochaines semaines.

Infirmière : Je vais continuer ma tournée, si il vous faut quelque chose, appuyez sur le bouton près du lit. On viendra vous voir.

Trent : Si j’ai besoin de quelque chose ? Et si vous me donniez votre numéro, ça peut être un bon début ? Non ?

L’infirmière gênée laisse apparaitre un petit sourire et tourne les talons. Au moment de quitter la pièce, elle se contente d’un ″peut-être plus tard″ et passe la porte.

Va falloir la jouer serrer, je dois trouver celui qui m’a expulsé de la route mais autant chercher une aiguille dans une botte de foin, j’ai presqu’aucun souvenir. Peut-être qu’en retournant sur les lieux, ça me permettra de retrouver la mémoire.

La porte s’entrouvre à nouveau et c’est une équipe de médecin qui vient chercher Trent pour passer les examens.

Le lendemain :

Oui allo, j’ai besoin d’un coup de main, tu sais passer chez moi ? Faut que je te parle d’un truc. Emmène ton équipier, il peut être utile.  …. OK, à toute.

Trent tourne dans son salon comme un lion en cage alors que le bruit de la sonnette retentit. Il se rue sur la porte et ouvre. Super Eric et The Hurricane se tiennent dans la porte avec une boite de chocolat en forme de cœur. Ils la tendent à Trent.

Eric : Tiens, cadeau. Pour te remonter le moral après ta petite expérience. Par contre désolé, mais on a rien trouvé d’autre qu’un cœur, faut croire que les boites de chocolat c’est que pour les jolis cœurs qui tentent de draguer.

Trent : Merci Eric, je vous ai fait venir parce qu’il faut que je vous parle de quelque chose, vous buvez quelque chose ? Prenez place sur le canapé en attendant.

Trent tend les verres aux deux Superhéros et prend place dans le fauteuil face à eux et leur explique la situation et l’histoire qui lui est arrivée la veille.

Hurricane : Donc c’est bien quelqu’un qui t’a fait sortir et c’est pas de ta faute. Il t’a mis hors de la route, tu sais pourquoi ? Tu as une idée de l’identité ? Qu’est-ce que tu sais en gros ? Et je suppose que si tu nous a fait venir, c’est que tu veux notre aide pour trouver le coupable et résoudre le problème.

Trent : Exact, Grégory. Juste trouver le coupable, résoudre les problèmes, je m’en chargerai. Mais seul, c’est pas possible et vous avez surement des réseaux que je n’ai pas. Il faudrait déjà avoir une piste. Je pense que si on retourne sur les lieux, la mémoire peut me revenir et peut-être que vous trouverez certaines choses qui pourraient être utiles.

Eric : En route alors, mais on aura pas toute la journée, on doit être présents à Axxess ce soir, on a un match de gala contre deux jeunes de NXT.

Trent : En route alors ...

***

N 795, lieu de l’accident.

Eric : Alors ca te revient Trent ?

Trent : Attend, allez voir las bas c’est où ca a commencé, je vais rester un peu seul dans mes pensées.

Hurricane : Viens Eric, y’a surement des traces de pneus qu’on pourra envoyer à Carl pour connaitre le modèle.

Eric et Huricane s’éloigne alors que Trent ferme les yeux et replonge dans l’accident.

Un SUV, gris métallisé. Vitres teintées. La plaque, non ca me revient pas. Allez ! Reviens-moi bordel. Un I ? Non. Y’avait un O ou un 0, certain. Rha, je sais pas, c’est frustrant. Une BMW ! C’est ça, certain.

Trent ? Trent ? Trent ? Et mec !

Trent ressort de son rêve alors qu’il est secoué par Eric.


Eric : Alors, tu as retrouvé des choses ?

Trent : Oui, une BMW grise métallisée, vitres teintées avec un 0 ou un O dans la plaque. Rien de plus, j’ai pas vu la tête du conducteur. Et vous ?

Hurricane : On a trouvé des traces de pneus qu’on a envoyé à notre connaissance, il dit que c’est des pneus type SUV, ca confirme donc ta théorie. Après je t’avoue qu’avec si peu d’éléments, on ira pas loin.

Eric : Hey Grégory, faut qu’on se tire, Trent tu nous accompagne à Axxess ? Ou tu as quelque chose de mieux à faire ?

Trent : Non j’ai rien, je vais avec vous. Ca me changera les idées.

Arrivés dans le parking de l’arena accueillant Axxess, les trois lascars se rendent en direction de l’entrée de service lorsqu’ils tombent sur un 4x4 identique à celui décrit par Trent. Très vite, Trent est attiré par le véhicule et en fait rapidement le tour, quelques éraflures sur la pare chocs à l’arrière.

Trent : Les gars, vous avez un moyen de connaitre le proprio du véhicule ?

Eric : Yep, un coup de fil et on sera vite fixé. Vas-y Greg.

Hurricane attrape son téléphone et compose le numéro dicté par Eric …

Hurricane : Hey salut, dis j’ai un petit service à te demander, tu sais me donner le nom du proprio d’un véhicule ? OK, la plaque 336 PPB 98. Ok, c’est un sacré morceau, merci du coup de main, je t’en dois un. Bye

Hurricane : Accrochez-vous, il appartient à Philip Brooks.

Trent : Putain c’est Punk, ca devient clair d’un coup. Merci les gars, c’est mon combat maintenant.

Trent pique un sprint et s’engouffre dans le tunnel. Il écume les couloirs à la recherche de sa proie. Il fixe tout le monde jusqu’à trouver Punk entouré par une nuée de journalistes. Il fonce dans le tas et extirpe Punk du tas sans sommation. Il l’attire dans une pièce isolée et ferme la porte derrière eux.

Trent : Alors t’as pris ton pied, tu t’es marré ? Oui je suis toujours là, toujours sur mes jambes malgré ce que tu as fait. Pourquoi t’as fait ça ?

Punk : Hey ho, baisse d’un ton mon ptit gras, tu me reproche quoi là ? Je comprends rien, t’es taré mon gars.

Trent : Ah parce que tu nies, c’est pas toi qui m’a foutu la gueule dans le fossé avec ma caisse ? Etrangement, c’est le même type de caisse, plus les griffes sur le pare choc, ca fait un peu trop.

Punk : Tu délire mon gars. Tu as pris un sacré coup sur la tête. Tu te fais des films. J’ai rien à avoir dans cette histoire, pourquoi est-ce que j’aurai fait ça ?

Trent empoigne Punk et le colle au mur, Trent est prêt à exploser.

Trent : Avoue que c’est toi, tu as peur de m’affronter à Mania, tu me déteste et le seul moyen que tu as trouvé c’est de m’exterminer pour de bon. Tu me détestes et c’est pour toujours mais je ne t’ai rien fait moi. Tu fous la merde dans ma vie puis tu surenchéris avec ça. C’est encore plus bas que ce que je pensais. Tu me déteste à ce point de vouloir en finir ?

Punk : Hey laisse-moi en placer une, déjà lâche moi, et ensuite tu veux une explication sur ma voiture ? J’ai reculé contre un poteau dans le parking hier, rien de plus. Alors tu te calme et tu me laisses partir.

Trent : Pourquoi tu ne m’aime pas ?

Punk : Tu as vu ce que tu es ? Le gars que tout le monde aime et supporte malgré ce que tu es. Crevetta, c’est pas un surnom c’est ce que tu es. Tout le monde te supporte, tout le monde aime tes aventures. Tu n’as aucun vrai background dans la lutte, j’ai écumé tout le monde entier pour lutter alors que tu t’es contenté de petites fédés indy et tu es devenu champion du monde poids lourd alors que moi nada. Ca me dérange, c’est pas les plus méritant, preuve en est. Vlà ce que je te reproche, rien de plus. Alors fou moi la paix et déstresse, j’ai rien à avoir dans l’histoire mec.

Punk se défait de l’étreinte de Trent et quitte la pièce alors qu’il se pose sur une table la tête entre les mains. Il prend son mobile et appelle un taxi pour rentrer chez lui.

Mardi, 10h18 :

Oui ? Greg, bon je crois pas que ce soit Punk qui soit derrière tout ça. Il me semblait sincère malgré tout le ressentiment qu’il a contre moi. C’est un suspect en moins. On a donc plus personne. J’abandonne pour le moment, ca sert plus à rien. Je ne saurais jamais qui est responsable de ma sortie. Puis je crois pas que ca me sera utile. J’ai d’autres choses à penser. Merci de votre aide. Hey on se voit à Mania, oui allez à plus.

*Ding Dong*

Trent va vers la porte mais à peine la main sur la clinche qu’une lettre est poussée sous la porte. Trent la ramasse et ouvre la porte mais plus personne ne se trouve derrière, il avance dans le couloir mais pas âme qui vive. Trent retrouve son logement et s’assied à table. Il ouvre la lettre :

″Alors le cascadeur, comment tu vas ? J’espère que mon petit rodéo ne t’as pas trop amoché. C’était pas le but, j’avais juste envie d’un pic d’adrénaline. A mon avis ta voiture a pris plus cher que toi. Ton ego, ca va ? Et tu croyais me tenir et non c’est pas Punk, raté. Je ne suis pas cette vermine égocentrique qu’est Brooks. Je suis bien mieux que lui. Rassure toi, je ne voulais pas ta mort, ca serait trop simple, bien trop simple. Une fois disparu, sur qui je me serai acharné ? J’aime la compétition mais faut que je sois sûr de gagner, donc on met toutes les chances de son côté non ? Ca me facilité la vie. Après sans rancunes, tu n’as pas eu l’air d’être plus perturbé que ça. Tellement pas, que tu as mené ton enquête mais mauvais conclusion, tu ne sais toujours as qui je suis. Ne te torture pas le cerveau, c’est moi ″HE″. Je préfère te le dire, puis tu vois j’ai comme un sentiment de supériorité vu que je te donne la réponse, je te facilite la vie. JE suis déçu, je pensais t’atteindre plus que ca quand même, quelques éraflures pas plus. T’es sacrément coriace pour un cafard. La honte de notre business, te voir champion du monde quelle connerie, la pire décision jamais prise. Du coup, je m’en mêle vu qu’on ne parvient pas à te faire abandonner, moi j’y arriverai je te le promets. Une fosi que j’aurai cette mallette entre les doigts, je te ferai passer l’idée de continuer ta carrière, visage contre mallette est égal à bobos, multiples bobos. Tu supplieras les autorités pour qu’ils te libèrent, tu n’oseras plus sortir de chez par peur d’être moqué. En gros, je vais faire exploser ta vie en éclats. Tu ne sauras même pas les recoller. On se voit à Mania, le cafard.″

Tu ne perds rien pour attendre, Wrestlemania sera ton commencement et ta fin. On verra lequel des deux ne sera plus capable de lutter après ce que je te réserve enfoiré.

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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 17:18

Promo Candice Lerae, Brian Kendrick et Brodie Lee partie 2 et Fin !







Candice Lerae venait de faire une entrée fracassante dans le Secret Square. Le balourd qui servait de videur s'était montré particulièrement salace dans sa réponse. La lutteuse n'était pas particulièrement prude, mais elle avait ses limites. Et dans le cas présent la réponse : "Si vous voulez entrer, va falloir être très gentille avec moi…" accompagnée du clin d’œil évocateur les dépassaient largement. Candice n'avait pas répondu, elle s'était contenté d'envoyer son genou droit dans l'entrejambe du videur. L'homme eut un léger sourire crispé puis il s'effondra de tout son poids contre la double porte tout en marmonnant une flopée d'injure. Mimi avait alors jeté un regard dépité sur son bocal à juron quasiment plein, et s'était exclamée : Georges avait raison, j'aurais dû en prendre un plus gros…

Jerry, le barman et tenancier du Secret Square regardait nerveusement les deux blondes, malgré leur entrée fracassante, elles ne semblaient pas hostile. La plus petite des deux gardait les mains levées tout en s'approchant doucement de lui, alors que l'autre attendait près d'Antonio, son étrange bocal dans les mains.

- Tu devrais apprendre à ton gorille qu'il faut respecter la clientèle, même si j'imagine qu'il doit pas souvent voir des femmes ici. Mais bon je suis pas là pour ça… Je cherche un gars qui doit souvent traîner ici…

L’étonnement se mêle maintenant à la surprise sur le visage de Jerry, il détourne rapidement le regard des deux femmes, pour le porter sur son second atout, Brodie Lee. Le routier est largement affalé dans son fauteuil et observe la scène avec amusement. Le manège n'échappe pas à Candice qui fais alors un pas vers Lee.

- Dois je comprendre que c'est toi "He" ? Toutes ces rumeurs de départ ce n'était que pour faire le buzz ? Remarque tu as bien la tronche du...

Brodie se redresse légèrement et prend un air grave.

- Hey du calme Blondie ! Commence pas à m'insulter ! Je suis pas du genre à me planquer derrière des vidéos pendant des plombes.

- A première vue tu ne semble pas non plus être du genre à traîner dans ce genre d'endroit et pourtant…

- Etre champion comporte certaines obligations…

- Comme l’entraînement non ? Ou alors tu envisage de te coucher devant David Hart Smith, avant de partir tranquillement de la fédé ?

- Et toi t'es pas sensé te préparer pour Mickie ?

Une légère grimace se dessine sur le visage de Candice, et la conversation est bien vite interrompus par Jerry qui hurle :

- Putain Lee !!! Tu vas me la foutre dehors oui ou merde ?!!

Le champion se lève calmement, s'enfile une large rasade de champagne et avance en direction de Jerry. Candice s'écarte d'un bon mètre à son passage, mais semble prêtre à en découdre si nécessaire.  Lee s'approche de l'homme, et lève bien haut la bouteille vide avant de l'abattre sur le crâne de Jerry. Ce dernier lâche un cri et s'effondre sonné…

Pendant ce temps à l'autre bout de la ville, dans une ruelle sombre, deux hommes se précipitent vers une luxueuse berline, l'un d'eux porte un élégant costume, et l'autre à une caméra dans les mains.

- Tiens attrape les clefs, je dois me changer !

L'homme au costume jette un trousseau de clef au second homme, ce dernier le réceptionne de justesse et balbutie :

- Vous êtes sûr Monsieur Kendrick ? C'est voiture est…

- Oui elle est neuve ! Et pas a moi donc tu feras attention, j'aurais bien pris le volant mais je dois me changer.

- Mais vous êtes déjà en…

- …Retard, oui et pas qu'un peu, mais je ne pouvais pas décemment porter une cravate bleu roi avec ce costume….

Les deux hommes montent dans la voiture et celle ci démarre immédiatement.

- Je ne comprend pas Monsieur Kendrick, pourquoi vous n'avez pas tout simplement changer de cravate ?

- Brian ! Appelle-moi Brian bon sang ! Pour la cravate c'est simple, elle est spéciale…

- Ah…

- Oui… Bon il nous reste environ dix minutes pour traverser la ville, donc ne perd pas de temps s'il te plaît !

Le gentleman se faufile à l'arrière du véhicule et commence à détacher sa cravate d'un geste expert.

- Quel plan merdique, je suis diplômé de L'EFJ ! Si on m'avait dit que je finirais par être le chauffeur d'un ex-champion...

Kendrick s'interrompt net et lève un index strict.

- Futur champion s'il te plaît ! Et vois ça comme un service mon ami ! En plus je te rappelle que j'ai accepter tes conditions ! Je tiens toujours parole, tu auras le numéro de Sasha Banks !

Le gentleman reprend sa manœuvre, et Lucas, le journaliste-chauffeur d'un soir se concentre sur la route. Rapidement une musique s'élève dans le véhicule.



- Brian ? Votre portable sonne…

- Oui, j’entends ça, tu peut regarder de quoi il s'agit ?

- Euh… Oui bien sûr.

Le conducteur attrape le téléphone déposé sur le siège passager et le regarde rapidement tout en gardant un œil distrait sur la route.

- C'est un message de SJ, et ça dit : "Salut Brian, je viens d'arriver au restaurant, je ne t'ai pas vu je t'attends dans la voiture"

Le visage de Brian Kendrick deviens livide, et il tend la main pour saisir le portable. Le conducteur s'apprête à transmettre l'appareil, mais finis par le lâcher alors qu'il donne un violent coup de volant vers la droite avant de s'encastrer dans un poteau. Kendrick retombe lourdement sur les sièges arrières, après quelques secondes, il observe autour de lui et constate l'état déplorable du pare brise avant. Dans un geste de colère il ouvre la portière arrière droite et sors du véhicule précipitamment.

Alors qu'il remarque la devanture du strip-club le "Secret Square", une violente inquiétude remonte le long de l'échine du lutteur, inquiétude rapidement confirmée lorsque son regard croise celui de Candice Lerae, qui accours dans sa direction.

- Ah non ! Tu vas pas encore venir me me casser les…

Sa phrase est interrompu par le hurlement strident d'un homme à sa gauche, le hurleur, un homme en costume, est tenu à bout de bras par le champion WFA, Brodie Lee.

- C'est quoi ce bor… Nooooon pas sur la voit…

Trop tard… L'homme en costume viens de s'écraser de tout son poids le capot de la voiture de Kendrick, faisant voler en éclat ce qu'il restait du pare brise ! Le Military Press Slam du champion de la WFA était parfaitement exécuté ! Candice Lerae écarte rapidement Brian et grimpe dans la voiture avant de hurler :

- Grimpez les gars, on doit foutre le camps, les renforts vont arriver !

Brodie Lee acquiesce rapidement et ouvre la portière conducteur, avant d'extraire manu-militari le caméraman-chauffeur. L'homme marmonne une vague protestation avant d'encaisser une droite qui l'envoie directement au sol. Kendrick se faufile et monte à l'avant du véhicule. Lee regarde autour de lui avec amusement, une poignée d'homme en costume sortent d'une camionnette estampillée "Secret Square" et le pointe du doigt avant de se ruer dans sa direction.

- Démarre Brian ! Brodie monte et on fous le camp !



- Ah mince mon portable !

Kendrick recherche son téléphone du regard, mais s'interrompt net lorsqu'une balle viens faire exploser le pare brise arrière ! Sans réfléchir il démarre la voiture, et écrase l'accélérateur ! Brodie Lee plonge dans le véhicule, un large sourire aux lèvres.

- Rejoins les grands axes Brian, on vas devoir les semer !

- Qu… Candice c'est quoi ce bordel ?!!!

- Écoute la dame, sinon je te largue sur le bord de la route !

La voix assuré du champion de la WFA, ne lui laissais pas d'autre choix. La voiture file à toute berzingue, et Brian ne peut s’empêcher de jeter un regard inquiet dans le rétroviseur. Rapidement ils rejoignent les grand axes et retrouvent un peu de calme. Toujours en observant Lee via son rétroviseur, Kendrick rompt finalement le silence.

- Bon maintenant tu vas m'expliquer ce que tu fous avec Lee ? Et surtout ce que MOI je fous là !

Contre toute attente c'est Brodie Lee qui prend la parole :

- Tu nous sauve les miches ! Ça te va ? Pour faire court, Blondie et Blondie ont….

- Merde on a oublié Mimi !!!

La voix grave de Brodie Lee coupa court aux inquiétudes de Candice.

- Elle va bien ! Elle a vu un truc dans le club, et elle est restée là bas finalement. Blondie et Blondie ont débarquées au "Secret Square", et c'est là que la rigolade a commencé, tu savais toi qu'il y avait une salle secrète dans ce rade ?

La blonde enchaîna immédiatement en jetant un regard inquisiteur au gentleman :

- Ouais d'ailleurs depuis quand tu traîne avec les Warlord toi ? Ton fameux club refourgue des choses pas très clairs… En plus d…

- Alors de un : Ce n'est pas mon club ! De deux : C'est pas le genre d'endroit où je traîne ! Et de tr…



- Ah mince ! Essaye de trouver mon téléphone !

Brian Kendrick jette un regard nerveux sur l'horloge et constate qu'il est maintenant officiellement en retard ! Candice regarde rapidement a ses pieds et remarque un voyant lumineux, elle ramasse le mobile et y jette un œil indiscret.

- "On m'a conseillé de t'attendre à l'intérieur, je croyais que tu étais un vrai gentleman, j'en viens à douter". Le sms date d'y il y a vingts minutes, expéditeur SJ… Sérieusement tu pouvais pas trouver mieux ? Ah attend il y en a un plus récent : "Monsieur Kendrick, je n'ai pas l'habitude d'attendre, encore moins pour un homme. Si vous n'étiez pas ami avec qui vous savez, je serai déjà partie. Je vous laisse un quart d'heure".

Une grimace gênée se dessine sur le visage de Candice, alors que Brodie Lee laisse s'échapper un rire gras :

- Monsieur Kendrick ? Tu vas pouvoir te la foutre sur l'oreille ce soir si tu veut mon avis !

La voiture pile dans un violent crissement de pneu et le poing de Kendrick retombe lourdement sur le tableau de bord avec un bruit sourd. L'impact fais sursauter Candice, et rapidement une voix monocorde s'échappe du gentleman :

- Dégagez de ma voiture ! Tout de suite !

- Hey du calme Bria…

- TOUT DE SUITE !!!

Le cri de Kendrick surprend une nouvelle fois Candice, qui ne termine pas sa phrase et sors finalement du véhicule. Lee joins les mains derrière la tête et jette un regard de défi à Kendrick à travers le reflet du rétroviseur. Ce dernier soutiens le regard, l'échange dure un long moment, et contre toute attente Brodie finis par céder. Il quitte le véhicule et rejoins Candice Lerae sur le bord de la route. La voiture démarre dans un nouveau crissement de pneu et s'éloigne rapidement du tandem. Candice jette un regard à Brodie Lee et enchaîne :

- Je crois qu'on a été trop loin là...

Le routier hausse les épaules.

- C'était fend...



Candice tape du pied sur le sol dans un geste de colère quand elle remarque qu'elle a conservée le portable de Kendrick, et consulte le nouveau message :

"Cela a au moins le mérite d'être clair sur vos véritables intentions. Peut-être aurais-je dû me fier plus à votre réputation. J'espère que vous passez une bonne soirée Monsieur Kendrick, vous n'êtes pas prêt d'en repasser en ma compagnie. Oh et n'essayez pas de vous rattraper pitoyablement par téléphone ou en venant à la maison, mon téléphone, comme ma porte seront fermés."

- Merde je dois faire quelques choses ! Je vais l'appeler, lui expli…

Brodie Lee lui arrache le téléphone portable des mains et le fracasse violemment sur le bitume !

- On s'en fout Blondie ! C'est pas nos affaires tout ça ! J'ai une meilleure idée, on fais une bonne équipe, et on aime botter des culs ! Et si on allait chercher "He"ensemble ?! Je connais d'autre rade où il peut se traîner ! Je m'occupe des videurs et tu t'occupe de "He" ça te va ?!

- Non Brodie… Je vais aller récupérer Mimi et réparer mes conneries…

Le champion de la WFA hausse de nouveau les épaules, et dit finalement :

- Pourquoi faire ?

Candice Lerae fais volte-face et jette un regard glacial à Brodie.

- Tu es vraiment un sale con Lee ! Tu aurais pû faire de grande chose, être un grand champion ! D'ailleurs on y a tous cru quand tu as casher sur Lesnar ! Tu as porté l'estocade au Gang ! Tu aurais pû devenir un héros mais au final tu es juste un gros con !

- P'têt bien… Mais un gros con champion de la WFA !  J'arriverais titré à Mania, et je repartirais titré de Mania ! Je suis et je reste au sommet de la WFA !

- Un champion solitaire ne dure jamais longtemps Brodie !

- Tu devrais arrêter de traîner avec Dashwood, elle t'a ramollie le cerveau… James a des couilles, elle ! Et si tu te prépare pas correctement, elle vas te rouler dessus à Mania… L'amitié, les fleurs et les papillons et toutes ces conneries ça permet pas de gagner !

- Ne me sous-estime pas Lee. A Mania, je vais botter les fesses de James, et peut être même m'occuper de "He" dans la foulée ! Et tout ça sous les chants "BBB" !

Un léger sourire se dessine sur le visage de Candice, et alors qu'elle tourne les talons, Lee reprend à voix plus basse :

- Le Big Rig ne roule que pour le Big Rig…
 
Candice Lerae s'écarte rapidement du camionneur, et porte son téléphone à l'oreille.

Brodie Lee observe la scène avec intérêt, crache finalement par terre et pars dans la direction opposée de la lutteuse.

Centre ville de WFA City, devant "La table du chef", un luxueux restaurant français.

Les gens s'écartent alors que la pétarade produite par une voiture dans un état pitoyable s'amplifie. Bientôt au détours d'une rue, ils remarques une carcasse roulante qui s'avance lentement et meurt dans un dernier nuage de fumées. Un homme en costume débraillés en sort, ses cheveux sont en batailles, et il regarde nerveusement sa montre. Le portier et le voiturier du restaurant échangent un regard amusé avant de pouffé de rire. L'homme s'avance dans leurs direction, d'un pas hâtif, il saisis à la volée une poignée de billet dans sa poche et l'enfourne dans la main du voiturier.

- Tenez ! Et faites attention à l'antenne !

Il jette un regard désabusé à la voiture et reprend :

- C'est la seule pièce encore en état…

L'homme s'avance vers la porte du restaurant et y pénètre malgré le refus net du portier. Il avance d'un bon mètre dans le hall du bâtiment et entend une série de bruits de pas hâtif se rapprochant. Deux grand costaud se précipitent vers lui, le premier le hèle alors que le second garde ses distances :

- Bonsoir Monsieur !

L'homme jette un regard intrigué aux deux gorilles, et tente vainement d'argumenter :

- Bonsoir, j'ai… Enfin on m'attend… Une réservation au nom de Kendrick, je pense qu'on m'attend, mademoiselle….

Le premier gorilles se jette sur lui et tente de le plaquer au sol ! Kendrick s'écarte d'un bond et lève les mains en signes d’apaisement. Le second gorille porte un Talkie Walkie à sa bouche et y crie :

- On a un gamin visiblement drogué qui pose problème à l'accueil, appelle la police !

- Quoi un gamin ?! J'ai trente-six ans merde !

Le premier gorille se redresse et tente un nouvelle assaut ! Kendrick esquive de nouveau, mais pas assez vite, et l'homme parviens à saisir la cravate ! Il retiens comme il peut l'étoffe et tente d'attirer le lutteur à lui !
- Du calme ! Du calme ! Lâche ma cravate Dude ! J'en ai besoin pour ce soir ! J'ai un rencart très imp…

Kendrick ne termineras pas sa phrase, pris de tremblement il s'effondre sur la moquette du hall, relié par des fils au taser du second gorilles…

Commissariat de WFA City, le lendemain matin, aux alentours de huit heures.

- M'sieur Kendrick ? Vous avez de la visite !

Le lutteur ouvre péniblement les yeux, ses souvenirs de la veille sont encore flous, mais rapidement une voix amicales l'extrait de ses songes.

- Bonjour Brian… Quand on m'a appelé pour me dire ça, j'ai eu du mal à y croire… On dirais bien que tu as passé une nuit compliquée…

Kendrick se lève de la couchette d'un bond, et s'approche de la porte, entrouverte. L'espace d'un instant il aurait envie de donner l'accolade à son ami mais il se reprend et lui tend finalement la main.

- Bonjour Georges, ça fais plaisir de te voir, mais comment as tu appris ?

- Un certain Lee m'a appelé ce matin, il m'a dit que tu étais ici, aussi j'ai sauté dans ma voiture, pour venir… Ah et j'ai pris la liberté de t'apporter un costume !

Cette fois ci Kendrick ne se retiens pas, il prend son ami dans ses bras et le serre joyeusement.

- Tu me sauve la vie Georges !

Sans attendre Kendrick ôte ses frusques et enfile le costume flambant neuf, tout en écoutant distraitement son ami qui explique:

- …Et c'est ainsi que j'ai tout expliqué à la police Brian, du coup tu es libre. L'inspecteur tiens d'ailleurs à te rencontrer pour s'excuser de la méprise, le patron du restaurant égal…

- Plus tard, je dois filer !

Les chaussures encore dans la main, Kendrick surgit de la cellule, et traverse le hall du commissariat sous le regard amusé des flic. Arrivé à la porte il marque une pause et la voix de l'anglais l'interpelle.

- Tu auras besoin de ça Brian !

Et comme pour conclure sa phrase, le majordome lance ses clefs au gentleman, avant de lui faire un sourire bienveillant. Kendrick rattrape le trousseau au vol, opine du chef, et franchis la porte en courant...
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 19:21

PROMO ROMAN REIGNS


Première partie





La pluie s'obstinait à tomber depuis des heures. Il était trempé et son cheval également. Il était fatigué aussi, après plus de cinq jours de chevauchée à travers les terres désolées et hostiles de cette région maudite. Une pause lui ferait le plus grand bien. Si la carte qu'il avait en sa possession disait vrai, il ne lui restait plus que quelques lieues avant d'arriver dans la vallée du Weffa. Il s'arrêterait à l'auberge, prendrait un bon repas chaud arrosé d'une bonne bouteille de vin elfique ou de cervoise de fabrication naine. Ensuite, une fois reposé et requinqué, il chercherait du travail. Ah ça, il y en avait toujours du travail pour un sorceleur. Il y avait toujours une bête à abattre dans une forêt, un spectre à chasser d'un cimetière, une personne disparue à retrouver, une bande de bandits à éradiquer ou une malédiction à lever. Roman avait été élevé et formé à la forteresse de Kaer Morhen par le légendaire Geralt De Riv en personne, le plus grand sorceleur de tous les temps, héros iconique de son temps. Il avait suivi les enseignements de l'école du Loup, il avait bu les potions, les poisons, il avait été initié aux arcanes de la magie des Cinq Signes, à l'alchimie mais surtout, au combat.

Geralt lui avait appris tout ce qu'il savait. Une fois les dernières épreuves passées avec succès, Roman quitta la forteresse et commença sa carrière de sorceleur avec pour objectifs de rendre fier son maître, d'aider les populations, de faire honneur à l'école du Loup, mais aussi de devenir lui aussi une légende. Qui sait ? Peut-être que lui aussi vivrait des aventures incroyables, triomphant des plus dangereux démons de ce monde, sauvant des royaumes entiers de la destruction. Et puis peut-être que lui aussi tomberait amoureux d'une magicienne aussi belle que puissante… Roman était plongé dans ses pensées quand il vit enfin le fleuve Weffa et sa vallée. La fin de son périple touchait à sa fin. Mu par un net regain de son moral, il donna du talon dans les flancs de sa monture. Son étalon, Ouragan, accéléra son galop et dévala la grand route qui longeait le fleuve, au mépris des trombes d'eau, du vent et de la boue. Au fur et à mesure, le sorceleur retrouvait la civilisation. Il y eut d'abord quelques cabanes de pêcheur ici et là, puis d'humbles maisons disparates, des fermes, des champs. Il traversa ensuite de petits villages sans s'arrêter. Enfin, la route le mena à la grand ville. Un panneau indiquait la mention « Rahauw, capitale du royaume de Weffa » à l'entrée de la cité. Il fit ralentir son destrier et se dirigea vers les grandes portes, devant lesquelles se trouvaient quelques soldats. Leur chef, à en juger par son armure et les plumes garnissant son casque, s'avança et fit signe à Roman de s'arrêter. Il devait avoir la quarantaine et portait une moustache poivre et sel fournie. Son regard était inquisiteur.

« Halte, étranger ! proclama-t-il avec autorité. Veuillez décliner votre identité, votre profession et la raison de votre venue à Rahauw.
- Je me nomme Roman Reigns. Je suis sorceleur et…
- Quoi ? Un sorceleur ! Que le Feu Eternel nous protège ! Il y en a donc encore ?
- Oui. J'en suis la preuve. Regardez mes yeux. Vous voyez ce médaillon que j'ai autour du cou ? Et cette deuxième épée dans mon dos ? 
- Hum… oui. Mais il faut dire… cela fait des dizaines d'années que nous n'avons pas vu un sorceleur dans les parages. Certains ici pensaient que ce n'était que de la légende… »

La caste des sorceleurs était identifiable à leurs yeux couleur jaune ou ambré et leurs pupilles semblables à celles des chats. C'était le résultat des transformations dues aux expérimentations magiques et aux mutations contrôlées qu'ils subissaient dès le plus jeune âge. Leur peau était plus blanche que la normale également. Leurs sens étaient bien supérieurs à ceux des humains lambdas, ils voyaient et ressentaient des choses que les autres ne pouvaient pas. Une fois les terribles et redoutables épreuves finales passées avec succès, le sorceleur recevait un médaillon en argent représentant l'animal de son école (loup, vipère, chat, griffon). Ce médaillon magique avait la capacité, en vibrant, de signaler un danger imminent et de détecter la magie, les créatures qui en sont nées et la présence de bêtes surnaturelles. Il recevait également une épée en fer classique et une épée spéciale en argent, destinée à combattre les monstres, les spectres, les esprits et les bêtes maudites. La présence de runes et de pierres magiques sur cette épée lui conférait son pouvoir.

« Et qu'est-ce qui vous amène dans notre belle cité, sire sorceleur ? demanda le chef des gardes.
- Je viens ici pour me restaurer, dormir et… exercer ma profession, si j'en ai l'opportunité.
- Bien. Je vais vous laisser entrer. Rahauw aurait bien besoin des services d'un chasseur de monstre professionnel après tout.
- Comment ça ?
- Ce n'est pas à moi d'en parler... Allez vous renseigner à l'auberge du Cerf d'Airain. Il y a un panneau d'affichage là-bas, c'est tout droit, puis à gauche à la fontaine. Vous trouverez l'auberge non loin des écuries.
- C'est noté.
- Circulez… et tenez-vous à carreau. Ici on ne rigole pas avec ceux qui troublent l'ordre public. »

Le chef fit s'agiter sa moustache et ses hommes ouvrirent les portes de la ville. Roman pénétra dans la cité. Les maisons en bois précédèrent les maisons en pierre, les chemins de terre laissèrent la place aux voies pavées. Des rares habitants qui étaient dehors malgré la pluie et le vent et qui croisaient son chemin, certains crachèrent par terre et jurèrent, d'autres firent des gestes pieux, d'autres encore le traitèrent de sale mutant, de meurtrier et de mercenaire sans âme. Une jeune femme détala sans demander son reste rien qu'en l'apercevant. Les préjugés et les folles rumeurs entourant les activités des sorceleurs les exposaient bien souvent à la haine et à l'hostilité des populations. Il hâta l'allure et suivit les indications du chef des gardes. Il repéra les écuries. Il y laissa son cheval qu'il confia au palefrenier en échange de quelques orins, puis il se dirigea vers l'auberge du Cerf d'Airain. Il remarqua le grand panneau sur le perron abrité. Il y vit toutes sortes d'annonces et des décrets signés d'un certain roi Helmsley. Entre deux annonces insignifiantes, il remarqua une publication singulière qui tranchait avec le reste. L'avis promettait une très belle récompense à quiconque réussirait à terrasser la « Bête Infernale du Sanctuaire de Smaquedaün ». Roman arracha l'annonce, roula le papier et le glissa dans sa sacoche. Il poussa enfin la porte du Cerf d'Airain et entra. Il identifia l'aubergiste qui était en train de couper des tranches de jambon fumé avec un imposant couteau. Imposant, l'aubergiste l'était également. La cinquantaine, chauve, le teint rougeaud, de grande taille et la panse rebondie, il disposait à présent les tranches dans une assiette. Le colosse remarqua le sorceleur.

« Salutations étranger ! Bienvenue à l'auberge du Cerf d'Airain, je suis le chef d'établissement, je me nomme Jasper. Quelle idée de voyager par un temps pareil... vous êtes trempé jusqu'aux os. Installez-vous à la table près du feu là-bas, j'arrive.
- Merci. »

Le sorceleur dégoulinant ne se fit pas prier et se dirigea vers la table indiquée. Il n'y avait pas foule dans l'auberge, seulement six autres personnes étaient présentes : un jeune couple d'elfes, reconnaissables à leurs oreilles pointues, deux hommes qui jouaient à une variante du poker aux dés, un troubadour équipé de papier, d'une plume et d'un encrier qui écrivait des vers et enfin, un homme au fond de la salle, dissimulé dans un recoin sombre qui fumait la pipe. Les joueurs ne le remarquèrent même pas, mais Roman sentit les regards de tous les autres sur lui. Il déposa ses armes, sortit sa bourse et s'installa à table, juste à côté de l'âtre. Il goûtait enfin au calme et à la chaleur. Il retira ses gantelets et approcha ses mains du feu. Jasper revint vers le sorceleur et prit sa commande. Plus tard, il lui apporta du vin d'Oxenfurt, du pain, du fromage de chèvre, du jambon fumé, de la soupe de poisson, du ragoût de mouton et des fruits secs. Le Sorceleur dévora le tout avec une avidité qui étonna le patron.

« On dirait que vous n'avez pas mangé depuis des jours, étranger ! Quel appétit !
- C'est effectivement le cas. Merci, c'était très bon, Jasper.
- Merci à vous… heu…
- Roman.
- Roman, très bien.
- Dites, Jasper, est-ce que vous pourriez m'en dire plus à propos de… ceci ? »

Le sorceleur sortit l'affichette et la déroula sur la table que venait de débarrasser l'aubergiste. Ce dernier ouvrit de grands yeux et lâcha plats, assiette et couverts. Il se mit à trembler et à bégayer de façon inexplicable.

« V… vous ne… ne... de-devriez pas… La-la… la mal… malédiction ! La… la b… bête n… n-nous tu… tuera tous ! Le… le ma… m-mage noir l'a… l'a dit !
- Calmez-vous ! Je ne comprends rien.
- Il… il ne faut pas… Non, il… il ne f… f-faut pas en parler ! NON !
- Mais de quoi parlez-vous ? Pourquoi vous mettez-vous dans un état pareil ? 
- Partez ! Partez p… pen… pendant qu'il est temps ! Sauvez v-votre v-vie ! »

Tout le monde avait assisté à la scène. Le jeune couple d'elfes partit précipitamment, le troubadour, inquiet, se précipita vers l'aubergiste et essaya de le calmer. Quant aux joueurs de poker aux dés, ils se plantèrent devant Roman et sortirent leurs couteaux.

« Tu ferais mieux de partir, étranger ! Tu vas nous causer des ennuis si tu restes. Dit le plus costaud des deux.
- Ouais, dégage ! dit l'autre aux cheveux roux.
- Vous ne comprenez pas. Je suis sorceleur, je viens vous aider et…
- Sorceleur ? Je me disais bien que tu avais une sale gueule de mutant avec tes yeux de chat.
- Les sorceleurs c'est des sales vampires qui en veulent qu'à vot' fric, mon grand-père y disait ! C'est rien que de la racaille de traître qui joue les espions ou les mercenaires !
- Votre grand-père disait n'importe quoi.
- Hey Jacob, ce fils de catin vient de traiter ton grand-père de menteur, là !
- Ouais, tu as raison. Je vais lui donner une bonne leçon  à cette erreur de la nature ! 
- Non ! Pas de b-bagarre d-dans m… mon auberge ! cria Jasper. »

Le troubadour emmena l'aubergiste avec lui. Jacob et son ami rouquin agitaient leurs lames et se rapprochaient dangereusement de Roman. Le sorceleur n'aurait pas le temps de se saisir d'une de ses épées. Il improvisa alors : il jeta le contenu de sa coupe au visage du premier, puis il fit le signe d'Aard en direction de l'autre, ce qui projeta violemment ce dernier en arrière. Dans la foulée, le sorceleur saisit le poignet de Jacob et le lui tordit mais ce dernier résista et Roman n'eut pas d'autre choix que de lui casser le bras pour qu'il lâche son couteau. Jacob hurla de douleur puis il essaya de frapper avec son bras valide… mais le sorceleur le renversa avec une prise dont il avait le secret pour lui faire traverser une table ! Une voix dans le dos de Roman s'éleva : « ATTENTION SUR VOTRE DROITE ! » Le sorceleur vit le rouquin foncer sur lui avec une épée sortie d'on ne sait où ! Roman fit un bond de côté pour esquiver la charge et son agresseur poursuivit sa course, jusqu'à buter sur quelque chose et il s'étala de tout son long. Le sorceleur eut le temps d'attraper son épée et plaça la pointe de sa lame sur la nuque du rouquin qui se rendit. L'homme à la pipe, qui était l'auteur du croche-pied salvateur, se leva avec un flegme surprenant.

« Excusez mes concitoyens, sorceleur, dit-il en expulsant un nuage de fumée. La peur et la bêtise ont eu raison de leur savoir-vivre et de leurs bonnes manières. Je m'appelle Regal, William Regal.
- Et moi c'est Reigns, roman Reigns. Merci pour votre intervention mais je m'en serais très bien sorti tout seul.
- Si vous le dites. Je pense qu'il serait judicieux de quitter cette auberge sur le champ, mon ami. Venez avec moi, il faut que nous parlions.
- Je vous suis, juste le temps de régler un petit détail. »

Roman rengaina son épée de fer, releva le rouquin et lui asséna un violent coup de poing qui le mit hors d'état de nuire. Il récupéra ses affaires avant de rejoindre William à l'extérieur. Il croisa l'aubergiste et lui lança une petite bourse. « Pour le repas… et le reste. » Jasper était toujours affolé et marmonnait « la Bête » sans discontinuer. Le troubadour ramassa la bourse remplie d'orins tombée au sol puisque l'aubergiste n'avait pas réagi, puis il prit la poudre d'escampette. Le sorceleur et Regal se hâtèrent et récupérèrent leurs chevaux respectifs aux écuries.

«  Suivez-moi, Roman. Chevauchez à côté de moi.
- Où allons-nous ?
- Au château. C'est la providence qui vous envoie. Je vous emmène voir le roi. 
- Le roi ?
- Oui, le roi Helmsley, celui qu'on appelle le Roi des Rois.
- Nous n'aurons pas de problème avec les gardes ? Ils nous laisseront voir le roi ?
- Ils ont plutôt intérêt à nous laisser passer.
- Comment ça ?
- Je suis le baron William Regal, loyal et fidèle vassal du roi… et commandant de l'armée royale. »

A SUIVRE...
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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMar 2 Juin 2015 - 23:49

PROMO HUNICO (1/2) :


Vous n'imaginez pas le nombre de fois où on m'a laissé pour mort... Alors pour moi, aujourd'hui, tout ceci n'a rien de nouveau. Des chasseurs de primes... Ils me chassent depuis plus d'une dizaine d'années, souhaitant mettre ma tête dans une boite, sans poser la moindre question. Encore une fois, le jeu promets d'être sanglant. Un de moins, trois de moins... Vous voyez où je veux en venir ?


Les pulsations de son cœur se font de plus en plus lente. Les yeux grands ouverts, piégé au fond de cette marre, Hunico patiente, suffoque. Les ombres de ses ennemis se dessinent encore au delà des eaux, lui qui devine de petites sangsues s'agripper à sa nuque. Il ne doit pas bouger, ni émettre le moindre son. C'est bien le problème, depuis que les dernières grandes nations s'entretuent pour la moindre goutte de pétrole : la confiance est devenue aussi éphémère qu'inutile, l'être humain ne se berçant plus d'illusion depuis la révolte du peuple. Cet homme aux trois membres, par exemple, que le mexicain distingue furtivement, s'appelle Antonio Cesaro. Pour beaucoup, ce n'est qu'un délinquant sillonnant les routes en quête d'eau et de pétrole. Mais pour Hunico, c'était son partenaire, son associé. Bien avant les tempêtes. Bien avant Furiosa. Et bien avant les événements de Fury Road. Il part enfin. Son ombre, ainsi que celle de ses acolytes, disparaissent. Le fugitif jaillit des marécages, respire à plein poumons, devant de nouveau faire face à la lumière d'un soleil impitoyable. Ses mains se brûlent sur le sable d'une petite oasis, d'où il devine son ancien groupe mettre les voiles. Antonio... Cet espèce d'enfoiré roule en Ford Falcon XB361. SA Ford Falcon, pour être précis. Au moins, ils ne l'ont pas retrouvés. Enfin, pas encore... 


MAD MAX : THE MONSTER'S BALL PROPHECY


C'était pourtant évident, il aurait dû s'y attendre. Une faction ne reste jamais en place très longtemps, surtout avec la mort d'Immortan Joe, et l'extinction des War Boys. Depuis une semaine, c'est plus d'un milliers d'hommes qui se retrouvent et s'égorgent au pied de la citadelle de Furiosa, dans un monde dévasté par les clans cannibales, les sectes bibliques et les gangs de motards luttant pour survivre. Du haut de son dôme, Furiosa contient les assauts de ces brutes, protège les anciennes esclaves de l'Immortel, mais manque de temps, et de gardes. Jamais il n'y avait eu pareil génocide depuis la guerre nucléaire, achevant une société déjà mourante, obligée de vivre en tribus pour prospérer. La nouvelle avait même atteint Bartertown, la "ville du troc" crée par Aunty Entity, où Hunico passe le plus clair de son temps. Et ce qui intéressait le mexicain, ce n'était ni les femmes, ni la gloire. Mais l'essence. L'or noir est de loin la plus grande distinction, de nos jours, et la rumeur d'une raffinerie au nord de la Citadelle ne le laissait pas indifférent. A quoi bon pourrir dans une communauté vieillissante, quand le moteur de sa Falcon lui tend les bras... Enfin... C'était sans compter sur ces salopards de "Road Hackers", les pirates de la route, menés par Mensah X. Cet enfoiré d'américain a prit le contrôle de Bartertown en offrant à la cocaïne un marché toujours plus florissant. La drogue s'ajoute aux transfusions sanguines, et les Hackers se flinguent à la coke pour pallier le manque d'eau, et d'oxygène. Dans quelques années, BarterTown ne sera plus qu'une ville morte, comme une planète contrainte d'assister à sa propre disparition. C'est pourquoi on retrouve une telle anxiété chez le leader qu'est Mensah X. Il sent déjà venir la fin de son trône, et ne tarde pas à organiser une expédition comprenant ses meilleurs hommes pour achever Furiosa, et les dernières traces de civilisation. Hunico ne le supporte pas. Mais Hunico est de la partie. N'importe quoi pour quitter cette putain de ville, ses truands unijambistes, et ses prostituées aux neuf orteils. Seulement voilà, rien ne se passe jamais comme prévu sur la route, et Mensah X réduit heures par heures son effectif, pour en tirer le plus grand benef'. Six jours de route, une attaque surprise, des dizaines de morts, et la raison du plus fort devient très vite la meilleure. Antonio Cesaro, son copilote, lui balance une décharge dans le dos en plein ravitaillement. Quelques minutes plus tard, voilà Hunico au bord d'un ruisseau, en plein désert, poussé du pied dans une eau brûlante par son ancien frère d'armes. Voilà toute l'histoire. Celle qu'il se relate depuis déjà de nombreuses heures, allongé en plein soleil, à moitié mort. Les marques de morsures sur sa nuque s'ajoute à la douleur de ses jambes, lui qui caresse doucement le sable comme s'il profitait une dernière fois de la chevelure de sa femme, morte au lendemain de la grande guerre. Le visage de sa petite fille envahit son regard, et, au loin, quelque chose s'approche. Tamina, c'est elle... Elle s'avance, lui tend doucement la main avec le sourire de sa mère... et se met à brûler, sur place, riant aux larmes devant un Hunico perdant la tête. Quelque chose le traîne par les épaules. Une ombre. Puis rien. L'obscurité.

Il est comme habité par les flammes de l'enfer quand ses paupières s'ouvrent doucement, quelques gouttes de pluie battant sur son visage. Ses mains se perdent dans plusieurs mètres de boue, il glisse à deux reprises, bouge, gesticule, ne parvient pas à reprendre ses esprits. Le silence polluant ce no man's land agresse ses oreilles, et seul les rayons d'une lune timide viennent guider ses pas. Il tente de se remettre debout, fataliste, fuyant un océan désertique à perte de vue. Quelque chose heurte son pied gauche, il stoppe aussitôt son élan. Une gourde, et pas la sienne. Prude, il la porte à bout de nez, renifle son contenu, et se pourlèche déjà les babines d'une gorgée d'eau bien méritée. Buvant jusqu'à plus soif, son regard se fixe au sommet d'une dune, à quelques mètres. Scrutant l'horizon, il se rue vers cette vision enchanteresse qui n'a rien d'un mirage : un fusil à canon scié, là, au milieu de nulle part, accompagné d'un vieux bouclier en ferraille. Mais au delà de ce cadeau des dieux, son sourire fragile s'estompe. Un immense cimetière d'animaux, de dingos entre autre, s'étale aussi loin que ses yeux le permettent. Calcinés, dévorés, mutilés... Il ne retrouve même parfois que des vestiges d'ossements froids et humides, la pluie s'obstinant à s'abattre sur eux. Cesaro, la citadelle... Il est peut-être à des milles de sa destination initiale, sans le moindre véhicule, sans la moindre carte. Il n'y a que lui, ce pays, et un couple de scorpions à deux têtes luttant pour les meilleurs morceaux de viande des canidés. Alors forcément, il est un brin défaitiste. Mais surtout soucieux. Le doute s'installe rapidement, car il se souvient bien avoir été traîné au sol, après l'attaque. Il se souvient de cette ombre. Tiens, un éclair. La foudre l'aveugle, son crane est sur le point d'exploser. Vite, quelque chose, n'importe quoi... Un scorpion des sables, auquel il coupe rapidement la queue. Les pinces de l'arachnide arrachent une petite partie de ses lèvres quand il croque l'animal. L'odeur de la carcasse et du pétrole lui donne la nausée. Les yeux rivés sur le deuxième scorpion, il bondit sur la bête qui se faufile aussitôt dans le sable. Et en relevant les yeux, un bref instant, il préférerait être mort. Une paire de botte, des jambes qui n'en finissent plus, ponctuées par un homme au masque sculpté à même la peau. Derrière lui, trois 4x4 de combat, deux mitrailleurs, et une brigade de six hommes. Sur l'un des véhicules, deux strip-teaseuses se déhanchent en ricanant, les pupilles dilatées par la drogue. Des chasseurs de primes Barlok, à en juger par le look. Ouais... à cet instant précis, quand il devine la suite des événements, il confirme l'idée que mort n'était pas une si mauvaise situation.

C'est d'un puissant coup de pied dans l'estomac que le Barlok accueille Hunico. Hilare, il voit celui-ci s'écrouler entre deux carcasses, avant de dégainer son canon scié. D'une main, il contre les balles de ses adversaires, et loge deux cartouches dans le crane du chasseur de primes. Inutile de rester dans le coin plus longtemps, l'ambiance n'est pas au beau fixe. Boosté par les balles déchirant l'air, il court entre les ossements de cette nécropole, répliquant tant bien que mal sur ses assaillants. Les 4X4 se mettent en marche, le bruit des moteurs est si puissant qu'il masque l'orage au dessus de lui. Son bouclier est une benediction, qu'il n'hésite pas à utiliser. Piégé au milieu des pillards, tournant autour de lui dans un amas de poussière, il ne distingue bientôt plus que les éclats des coups de feu. Il se retourne, à gauche, à droite, plante quelques os pointus à ses pieds... peu de temps avant qu'un solide barbu ne se jette sur lui. Le mexicain effectue une roulade, tire une balle dans le tibia de son opposant, qui s’empale sur un os. La poussière se dissipe, il découvre un passage dans l'obscurité. C'est sa chance, le voilà qui cavale comme un beau diable en direction de son objectif, des gouttes de sueurs perlant sur son front. Il ramasse furtivement une partie d'un squelette, qu'il imbibe dans une marre d'essence avant de se figer devant l'un des 4X4. L'attention des chasseurs est attirée, il fixe le conducteur d'un regard noir... et balance ses restes sur le capot du véhicule. Le Barlok se marre copieusement, prépare son arme... Mais la vitesse d'Hunico, l'essence du squelette et le canon scié du mexicain ont raison de lui. La suite s'écrit en moins d'une minute : le 4X4 explose, Hunico prends la fuite, trop lentement... L'un des pirates le renverse brutalement, et le voilà scotché au capot, évitant les coups de machette de l'une des strip-teaseuses. Le barbare freine brusquement, redémarre, tourne en zig zag... mais ne voit pas l'autre voiture foncer vers lui. Une balle dans le crâne, un pied lourd sur l'accélérateur, Hunico saute dans le vide et les deux buggys s'encastrent violemment l'un à l'autre. Le bras d'une des danseuses, toujours agrippé à sa machette, vient se briser à quelques centimètres de son visage. Pas mal. Pas mal du tout. Planté là, au milieu des décombres, son calvaire n'est pourtant pas terminé. Un souffle chaud lui caresse la nuque, et cette odeur, une odeur forte et insistante, qui ne cesse de le mettre en alerte s'invite aux hostilités. La lame n'est qu'à un mètre de lui. Doucement, avec la délicatesse d'un chat, il se décale vers elle, l'effleure et l'attrape comme s'il s'agissait d'une bombe, faisant volte face. Rien. Aucune trace. Mais une voix, derrière lui. Il se retourne à nouveau, idem. Une goutte de sang file le long de son bras, lui donne un terrible frisson. Sur le qui-vive, il se redresse avec difficulté, quand quelque chose gicle sur son épaule. C'est acide et brûlant à la fois. Poussant un cri de douleur, il pose un genou à terre, le souffle chaud refaisant surface, plus proche cette fois. "Nom de Dieu"... Ce ne sont que ses premiers mots depuis plus d'une semaine, mais pas des moindres. Face à lui se dévoile une sorte de dingo de prêt d'un mètre quarante au garrot, les yeux gorgés de sang et visiblement affamé. Voilà ce que l'on appelle plus familièrement un vestige de la grande guerre, cette guerre nucléaire qui changea le monde en abomination. Canines de sortie et filets de bave dégoulinant sur les chaussures d'Hunico, le dingo esquive les coups de machette du mexicain, et le mord puissamment à la cheville. L'une de ses trois queues, dotée d'un minuscule aiguillon, comme un dard d'insecte, se plante entre ses jambes avant d'écarter la lame des mains de sa victime. Hunico est incapable de bouger, et ce qu'il voit dans le regard du prédateur lui donne froid dans le dos. Tout à coup, une lumière apparaît dans l'obscurité. Difficile de savoir s'il disjoncte, ou si elle existe vraiment. Elle s'approche, et percute le chien de plein fouet. Une Falcon... L'une de ses roues n'était pas loin de l'embrocher, d'ailleurs. Coupé en deux comme une vulgaire barre chocolatée, le dingo s'écrase sur une dune, quelques dents sectionnés gisant toujours dans la peau du mexicain. Il se relève derechef, essuie la sueur de son visage et place une main devant ses yeux, ébloui par une telle lumière. Les phares de cette Falcon sont plus puissants qu'en temps normal, le pilote est forcement un contrebandier. A moins que...

Hunico : Bordel, mais tu es qui ?

??? (sort du véhicule, quelques instants avant de mettre une droite à Hunico) : Je ne suis pas la proie.


Les premières lueurs du jour éclaircissent déjà l'horizon, et les blessures du mexicain. Les mains attachées à la portière de la Falcon, de petites gouttes d'huile éclaboussent ses épaules. Les lèvres aussi sèches que les roches luisants aux alentours, le réveil n'est pas simple. D'autant plus que de lourdes chaines l’empêchent de faire le moindre mouvement. Aucun échappatoire, aucune issue. Tournant la tête à l'opposé du soleil, quelque chose le perturbe. La gourde, celle même qui lui sauva la vie un jour plus tôt, est exposée au dessus d'une caisse à outil, sur le capot de la voiture. Plus loin, des bruits métalliques bourdonnent derrière lui. Comme une clef à molette se frottant à un moteur flambant neuf. Oui, Hunico reconnait ce son là. A en juger par la faune locale, proche du néant, il ne s'est pas rapproché de la citadelle. Loin de là. Il n'y a qu'à espérer que les aigles de la route ne les ai pas suivi jusqu'ici. Pour les Barlok, une défaite et c'est la honte sur cinq générations. Finalement, autant rester positif. Bordel, à peine debout, et la chaleur le fait déjà tourner de l’œil. Peut-être bien que Bartertown avait du bon, finalement... Dans un silence de cathédrale, il prend enfin la mesure de son concurrent, qui passe devant son captif sans une pointe d’intérêt. Celui-ci se contente de boire une gorgée d'eau, reluquant le lointain, et fouillant dans le sac du prisonnier. Ok, cette fois, ça le mets hors de lui. Passe encore de se faire kidnapper, mais le pendejo aimerait autant savoir pourquoi.

Hunico (en direction de son homologue) : Hé. Hé !

??? : (...)

Hunico : J'peux savoir c'que tu fous avec mes affaires ? Nan... Nan déconne pas, vieux. Qu'est-ce que tu fous avec ma radio ??

??? (la brise contre une rocaille, sans se retourner) : (...)

Hunico : Put... Putain mais t'es malade, c'était mon seul exemplaire ! Hé ! D'où est-ce que tu viens ? Si c'est Cesaro qui te doit du fric, t'en prends pas à moi, j'suis qu'un dealer sur Bartertown ! Tu m'écoutes ? Non ? Faudrait déjà que tu m'entendes...

??? (fouille dans la sacoche, puis dégaine son couteau) : (...)

Hunico : Oh oh ! Ok, ok... Y'a pas de malaise. J'en voulais pas non plus, de cette foutue radio. Euh... Par contre, je te conseille d'pas jouer avec mes seringues.

??? (se retourne, lui adressant un premier regard) : (...)

Hunico : Oh tu sais j'dis ça pour toi... On est loin du sang des globulards War Boys, si tu veux mon avis. C'est du poison. Le cône des mers du sud, la plus grande neurotoxine du monde. Un buffle se prends ça dans le bide et se couche avant d'avoir senti la piqure de la fleche.

??? : Hum... Dangereux ?

Hunico (ricane) : Pourquoi ? Tu veux te tirer une balle dans l'pied ? Ne l'fais pas. Tu serais mort avant d'avoir su qu'il y a un accident !

??? (marmonne et grogne) : Hum...

Hunico : Dis moi, les Barlok... J'ai comme l'impression que c'était pas après moi qu'ils en avaient. Une Falcon usée, une barbe de trois jours, un temps de parole proche du néant et des impacts de balles sur le pare-brise... T'es pas chasseur de primes, t'es celui qu'ils traquent !

??? : (...)

Hunico : Ouais... Ça explique pourquoi tu t'es débarrassé de moi dans le no man's land, tu savais qu'ils te collaient au cul. Haha... Tu parles d'un road warrior... En tout cas... Argh... J'dois reconnaitre que ta gourde fétiche m'a bien sauvé la mise. J'serais plus là pour me foutre de ta gu...

??? (aggripe Hunico par le menton, l'observe un instant, et relache son étreinte) : (...)

Hunico : Je...

??? (marmonne) : Elle... Valeur sentimentale. Elle... Elle appartenait au gorille.

Hunico : Pardon ?

??? : Jim. C'était mon coéquipier.

Hunico : Et bah y devait être extraordinaire... Hé... Attends ! Qu'est-ce que tu fais ! Te barre pas comme ça !

??? (s'éloigne) : (...)

Hunico : Et ta bagnole ! Tu peux pas me laisser comme ça ! Hé ! Putain de merde, reviens ! Reviens ! Rev...

??? (ne se retourne pas) : (...)

Hunico : Ouais... Ouais bah c'est ça, casse toi ! Avec l’avènement de Mensah X à la citadelle, je serais aussi bien mort !

??? (se fige net) : Le quoi ?

Hunico : Ah maintenant on veut discuter ! Il est marrant, lui ! J'te signale que j'suis un être humain, moi aussi. J'ai des senti...

??? (dégaine sa lame, qu'il colle à la nuque du mexicain) : (...)

Hunico : ...ment. Je... Je faisais partie du convoi des Road Hackers, mené par Mensah X. A la mort d'Immortan Joe, tous les membres de Bartertown ont voulu s'emparer du trône. Mensah est de loin le meilleur dans ce domaine, je serais pas étonné qu'il soit déjà la-bas, collé aux miches de Furiosa.

??? : Comment es tu au courant pour Furiosa ?

Hunico : Quoi ? Tu parles de la trahison de cette petite garce ? De la fin des Warboys ? De l'homme mystère qui les a protégé à bord d'un camion citerne ? Le pays entier est au courant, mon pote ! Et cet enfoiré de Mensah perdra pas une minute pour se servir.

??? : Hum... Enfoiré...

Hunico : Ouais. Plutôt deux fois qu'une. J'égorgerais ce salopard si je le pouvais, rien que pour le plaisir de ne jamais atteindre le Valhallah. C'est à cause de sa cupidité que je suis coincé avec toi, frangin.

??? : Furiosa... Les princesses...

Hunico (réfléchit un instant) : Non... C'est... Tu es lui. C'est... Les légendes disaient vrai ! Un ancien flic de la route, hérant sans but sur nos terres. Un homme complètement assailli par les visions de son passé, proche de Furiosa... Tu es Ma...

??? : Tu connais le principe du Monster's Ball ?

Hunico : Euh, quoi ?

??? : Accompagne moi à la citadelle. Je t'emmenerais à Mensah X.

Hunico : Et pourquoi tu ferais ça ?

??? (un temps) : Furiosa...

Hunico (quelques secondes avant de se prendre un coup de pied dans le visage) : Max...
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMer 3 Juin 2015 - 2:45

TS SALOW ! lol
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMer 3 Juin 2015 - 15:25

'tain désolé les Hb's vous aurez deux promos mad maxiennes lol

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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMer 3 Juin 2015 - 21:38

Hé merde Clown et Gbacca vont mettre ma promo minable lol
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyMer 3 Juin 2015 - 22:16

Tu déconne ? Je suis en train de rédiger ma partie en me chiant dessus là. lol
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyJeu 4 Juin 2015 - 19:22

( Désolé Sexay, pas eu le temps de faire une promo aussi longue que d'habitude pour Brit', d'autant plus que l'inspiration m'a pas mal fui ) (ps2 : j'suis quand même content du résultat hein Razz, j'pense avoir réussi à faire une promo de qualitay, juste elle est courte )





Promo Britani Knight







Manoir des Knight, quelques semaines avant Wrestlemania




Britani est assise dans un fauteuil en peignoir noir, elle regarde sa défaite contre Candice en sirotant un verre de vin rouge et en dégustant quelques olives. " Georges ? A votre avis, pourquoi ai-je perdu ce match ?

A cause de la stipulation mademoiselle, répond le majordome qui se tient, plateau en main, tenue impeccable, à côté de la lutteuse, vous n'aviez aucune envie de vous retrouver en petite tenue devant tous ces gens et vous n'aviez pas non plus envie de mettre Candice dans cette même situation.

Vous croyez ? L'interroge cette dernière, visiblement insatisfaite de la réponde de Georges. Non... ce n'est pas ça. Bien sûr cette stipulation est débile, bien sûr ce genre de match ne permet pas à la meilleure lutteuse, moi, de gagner... mais ce n'est pas ça. J'ai embrassé Layla pour gagner, et niveau impudeur les quelques mois passés avec elles m'ont fait... changé. Il y a quelques temps, je me serai adapté et j'aurai remporté cette rencontre par n'importe quel moyen.

Mais vous avez changé, confirme Georges, et pour le meilleur.

Vraiment ? Insiste-t-elle. Dans ce cas pourquoi ai-je perdu face à Mickie ?

Parce qu'elle vous a poussé à bout, affirme-t-il, elle vous a tout pris, votre fortune, vos habitudes, même moi, et tout ça pour finalement tout vous rendre. Vous n'étiez pas à 100% de vos moyens.

Ce que je crois, dit-elle calmement, c'est que je l'ai laissée mener la danse... et ce jusqu'au bout. Voyez-vous Georges, il y a de cela quelques mois, j'aurai trouvé un moyen, n'importe lequel, pour conserver mon titre... et surtout je n'aurai pas laissé tomber mon title shot comme ça, sans rien faire. Bien sûr je participe au Money In The Bank. Mais... ne suis-je pas la knockout qui a porté la division ces dernières années ? Ne suis-je pas triple championne ? Ne suis-je pas la plus grande qu'ait connu cette fédération ? Alors... pourquoi ne fais-je pas le Main Event féminin à Wrestlemania ?

Eh bien, Mickie dirige cette...

Georges, Georges, Georges, l'interrompt-elle, sur ce ton toujours aussi froid qu'on ne lui avait pas connu depuis longtemps. Je contrôle mon destin, la faute n'est pas à voir chez les autres, mais chez moi. Il n'y a pas à réfléchir très longtemps sur les causes de mes récentes défaites. Vous avez raison, j'ai changé. Je suis née riche, alors dire que je me suis embourgeoisée serait une erreur... pourtant il y a un peu de cela. Je me suis affaiblie Georges, que vous l'admettiez ou non. Je me suis empâtée, je me suis crue arrivée au sommet. Et puis... je me suis dispersée, j'ai arrêté de m'entraîner. Je suis devenue une honte pour ma famille, pour l'excellence que je représente. Je me suis rapprochée des gens, que ce soit du public, ou des autres knockout. J'ai essayé d'être meneuse de bande, moi la solitaire. J'ai apprécié le contact avec la foule, moi la hautaine. J'ai aidé Mimi à sauver des Panda, moi l'égoïste. Je suis tombé folle amoureuse d'un type qui me pose des lapins quand il m'invite au restaurant, moi la prétendue lesbienne. J'ai changé Georges, je suis devenue une caricature. Ce qui m'arrive c'est le syndrome Rocky 3... vous voyez au lieu de rechercher une référence cultivée, à cause de Layla j'utilise un vulgaire film sur la boxe.

Mais Mademoiselle, rétorque le majordome, ce que vous décrivez n'est pas négatif... tenez, monsieur K m'a encore dit qu'il souhaitait off...

Et le pire dans tout ça, Georges, soupire la jeune femme, c'est que vous m'avez poussé à m'empâter, à me ramollir.

Mais Mademoiselle je suis votre majordome, vos parents m'ont confié à moi, explique-t-il. Mon but n'est pas de faire de vous la plus grande knockout de tous les temps, incontestée, incontestable ou que sais-je encore au détriment de votre vie privée. Ce que je veux, c'est vous voir heureuse. Alors certes, vous n'avez pas l'habitude de toutes ces choses qui vous arrivent en ce moment. Gérer Mimi n'est pas chose aisée, gérer vos nouvelles amitiés, votre nouvelle histoire d'amour non plus. Mais... et ne mentez pas, n'êtes-vous pas plus heureuse depuis que vous entourée par l'amour du public, de vos pairs et de votre homme ? Ne pensez-vous pas que c'est bien plus important qu'un simple titre. Je veux votre bonheur, Mademoiselle et je ne vous ai jamais vu aussi rayonnante que ces derniers mois, même après la perte de votre titre.

Georges, répond la jeune femme dont le visage et le ton de la voix ne trahissent aucune émotion, vous me connaissez bien. Vous savez que j'aspire à l'excellence. Et ce dans tous les domaines. Je ne peux pas être heureuse si je ne suis pas au sommet de la division Knockout. Et ça passe par une victoire au MITB, cela ne passe pas par de la dispersion, amoureuse, amicale, ou simplement pour aller serrer des mains et signer des autographes à mes fans. Ceux qui m'admiraient à la première heure, cela m'aimait lorsque j'étais surnommée par certains " Ice Queen". Les autres ne sont que des girouettes qui admireront une autre fille dès qu'elle aura son moment de gloire. Je ne suis pas de ce pain là, je suis faîte pour durer, je suis faîte pour dominer, je suis faîte pour gagner. J'ai fait bien trop de concessions ces derniers temps et vous m'y avez poussé Georges.

C'était pour votre bien, assure-t-il.

Je ne vous en veux pas, répond-t-elle dans un demi sourire qui s'efface rapidement. Je comprends votre point de vue et je dois même avouer qu'une part de moi, une infime part de moi pense que vous avez raison. Mais ce bonheur là... je ne veux pas le goûter avant la retraite, avant d'avoir briser des records. Je dois devenir quatre fois championne, je dois obtenir le plus long règne que la division ait jamais connu, je dois devenir la plus grande knockout de tous les temps. Et pour cela je dois battre des records, enchaîner les rivalités marquantes, et peut-être même casser quelques règles. Imaginez... Britani Knight qui deviendrait championne intercontinentale, ou championne Pure, ou mieux encore. Et pourquoi pas fonder une équipe avec Mimi et lutter contre les hommes pour le championnat par équipe. Participer à un Royal Rumble... et qui sait peut-être même le gagner. Je veux devenir une icône Georges, la plus grande de tous les temps. Je veux que le nom de Knight brille au firmament du catch. Ainsi je ferai la fierté de mes ancêtres et de mes descendants. Ainsi je serai un modèle pour toutes celles qui doutent. Je leur rappellerai par mon exemple, que tous les rêves peuvent se réaliser et cela malgré l'opinion des autres. Et s'il me faut renoncer à mes amitiés, à mes amours, à mes fans... s'il le faut, je le ferai. Vous comprenez Georges ?

Je comprends, soupire ce dernier. Je comprends que vous êtes toujours aussi peu mature Mademoiselle. Vous me reprochez de vous avoir laisser goûter à un nouveau bonheur. Vous êtes solitaire, je le sais... mais il ne faut pas confondre solitaire et seule. Vous vous égarez Mademoiselle, vous n'arrivez tout simplement pas à gérer ce qui vous arrive, à gérer ces émotions nouvelles que vous vous autorisez à ressentir. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'au fond c'est Mickie qui a raison, vous n'êtes qu'une petite fille riche perdue. Voilà tout ! Votre relation avec Layla vous a fait du bien, et toutes les relations qui ont suivies, amicales ou autre, vous ont mis sur la bonne voie. Il faut que vous compreniez, Mademoiselle, que vous ne serez pas une "femme", ou même un véritable athlète et encore moins un modèle tant que vous n'arriverez pas à concilier ce que vous séparez encore, à tort, émotions et ambitions. Si vous voulez devenir plus forte, vous devez vous affirmez plus encore, vous devez assumer votre nouveau rôle, vous nouveaux liens sociaux. Et en même temps que cela, vous devez effectivement reprendre un entraînement drastique, vous devez reprendre vos séances de vidéos afin d'étudier vos adversaires.

Mickie vous a privée de moyens, continue-t-il, certes, mais c'est vous qui avez rejeté l'aide qui vous était proposée pour continuer à vous entraîner et même à vivre dans de bonnes conditions. Tous les lutteurs n'ont pas votre porte-feuille, ni un héritage tel que le vôtre, et pourtant certains durent au sommet. Comment croyez-vous qu'ils font ? Eux aussi ont des obligations, des ambitions... et pourtant ils ne renoncent pas à vivre pour autant. Alors, ressaisissez-vous, bon sang, et apprenez à mieux gérer vos journées. Je les gère depuis des lustres, je peux vous aider à cela. Vous savez Britani, je vous aime de tout mon cœur, mais je n'ai qu'une hâte, c'est de pouvoir quitter votre service, le cœur léger en sachant que vous pouvez voler de vos propres ailes et réussir à allier vos ambitions, que j'admire et soutiens à cette voix qui vous vient du cœur et qui vous supplie de continuer à fréquenter votre nouvel entourage ".

Britani ne répond rien, étonnée par le sermon de son majordome, auquel elle ne s'attendait pas, elle qui allait lui reprocher de l'avoir laissée s'empâter. Elle baisse la tête, fixe son verre de vin qu'elle remue et ne parvient pas à dire quoi que ce soit.

" Alors Mademoiselle, qu'avez-vous décidé de faire ce soir ?

Je vais aller aider Mimi à trouver un espace digne de ce nom pour ses pandas. Demain je rallumerai mon téléphone et laisserai une autre chance à mon courtisan. Je téléphonerai également au directoire, fini les tournages de publicité, de film, les participations à des émissions de télévision ou de radio, les apparitions à des salons stupides. Je n'accepterai plus que les séances de rencontre avec les fans, et c'est tout. Enfin, vous m'organiserez des séances de vidéos afin que nous établissions ensemble la meilleure stratégie possible pour remporter la mallette... et vous me préparerez un entraînement draconien. Il est temps pour moi de mériter à nouveau ma couronne " !



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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyVen 5 Juin 2015 - 16:51

La vie de solitaire.


J'ai pour coutume de dire que je me suis construit tout seul car personne ne m'a aidé pour en arriver là ou j'en suis. Certes ma mère m'a permis de suivre des cours par correspondance mais personne ne m'a apporté de conseils pour faire ceci ou cela. Je ne vis pas non plus dans une famille qui donne beaucoup de conseils. Ca toujours été chacun chez soi et les cochons seront bien gardés. Donc, me construire tout seul n'a pas été facile car la disparation de mon père est intervenue au mauvais moment pour moi. Je n'avais que 12 ans quand il est parti. Mon père était mon seul repère. Il m'aidait pour mes excercies de maths car il était très bon dans ce domaine. J'ai beaucoup appris grâce à lui et il m'a donné l'envie d'aimer cette matière. Et là, tout à coup, je suis confronté à moi-même. J'ai vite perdu pied ce qui explique ma dépression qui à duré plusieurs et longues années. Six années pour être précis. Ainsi que ma déscolaritation qui, elle, a duré 3 longues années.


Les trois premières années n'on pas été si difficiles en fait. Je pense que j'étais encore sous le choc du décès de mon père. Vivre un tel choc, c'est comme si vous étiez anesthésié. Vous ne percutez rien. Vous réagissez pas. Puis, il y a un temps ou vous commencez à réagir enfin. Cet instant m'a fait beaucoup de mal car je me suis rendu et je me rends encore compte de beaucoup de choses. Je me suis rendu compte que mon "Beau-père" de l'époque et ma mère me privaient de voir une partie de ma famille. Je n'étais pas le seul dans ce cas là puisque deux de mes sœurs et de mes frères vivaient encore chez ma mère.


Les trois années suivantes ont été beaucoup plus difficiles malgré que j'aie repris contact avec l'ensemble de ma famille. Je pensais qu'une fois les contacts renoués tout irait mieux. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. La fin de mon année de seconde était un calvaire. Du jour au lendemain, sans comprendre pourquoi, j'ai lâché prise au point ou mon lycée a logiquement décidé de m'exclure pour absentéisme. J'étais dans un malaise moral. Je perdais pied et ma famille ne n'aidait pas plus que ça.


J'ai donc entrepris les démarches pour faire des cours par correspondance. Je me suis d'abord pour faire une formation de programmeur informatique. La formation me plaisait beaucoup mais malheureusement, il n'y avait pas de qualifications au terme de la formation et donc pas de débouchés à la fin. Puis avec l'aide de l'assistante sociale du lycée, je me suis inscrit au CNED pour faire un CAP Commerce. Faire des cours par correspondance n'est pas si simple qu'on ne peut le penser. Il faut être vraiment motivé, organisé et ne se laisser perturber par n'importe quoi. Bref, tout le contraire de moi. Ma motivation n'était pas au top et je me laissais facilement perturber. Pour ma défense, ce n'était pas totalement de ma faute car n'importe quelle pièce ou j'allais, il y avait la télévision d'allumer. Pas top pour travailler mais je devais faire avec. Au niveau organisation, c'était l'anarchie. Je jonglais d'un cours à un autre, et je me focalisais sur les matières générales pour laisser les matières professionnelles. Cette mauvaise organisation m'a coûté cher car, même si j'ai de très bon résultats dans les matières générales, les notes des matières professionnelles étaient pitoyables. Je n'ai eu que 7 de moyenne dans ces matières alors qu'il me fallait avoir 10 pour obtenir mon CAP. J'étais dépité et je m'en voulais de ne pas avoir su être à la hauteur.


C'est alors qu'un soir, j'ai eu comme un déclic. Je voulais absolument retourner dans un lycée. Ma motivation s'était décuplée. J'étais prêt à prendre le risque de revenir après 3 ans de déscolarisation. Je parle de risque car c'est vraiment un risque de revenir. Je pouvais à tout moment rechuter et donc retourner à la case départ sans toucher 20 000. Seulement, le lycée le plus proche de chez moi qui faisait le CAP que je voulais poursuivre était le même qui m'avait exclu. Je me suis donc posé alors une question: Le lycée allait-il prendre un tel risque ? Honnêtement, je n'ai pas cru une seule seconde qu'ils me prendre. Toutefois, après avoir envoyer un courrier au lycée, la CPE m'a convoqué pour en parler. Elle n'était pas contre et le proviseur non plus et m'ont même proposé un emploi du temps aménagé pour pouvoir reprendre le rythme des cours dans un lycée.


Je ne vais pas entrée dans les détails. Je dirais juste que la reprise a été pénible. Je ne me sentais pas à ma place. Puis, la CPE a décidé de faire une intervention en classe pour expliquer mon problème: les phobies scolaires. Après ça, tout allait mieux. Je me sentais vraiment intégré dans la classe là. J'ai vécu une très bonne année avec cette classe là. Je regrette juste qu'on ne soit pas resté en contact. Les quatre autres années ont aussi été un calvaire car, pour être honnête, je n'ai pas vu une seule once de maturité. Je n'ai vu que des gamins qui se fichaient totalement de tout. Je l'avoue, j'ai dit un jour que la classe était une classe de "sans tête ni cervelle". Ce n'était pas compliqué, la classe était un moulin à vent. Les cours de français ressemblaient à tout sauf à des cours de français alors que les épreuves anticipés étaient en fin d'année. Pire encore, le professeur de français à décidé de prendre sa retraite anticipée à deux mois des épreuves tellement l'ambiance était mauvaise. Nous étions pas sa seule classe et j'ai su après que dans les autres classes, c'étaient la même chose. Donc, le temps de trouver un professeur, au final, nous avons terminé le programme en 3 ou 4 semaines alors qu'il en aurait fallu le double. La deuxième année était nettement mieux que la première, les personnes étaient agréables même si la maturité était au plus bas. Tous les matins, j'entendais les mêmes personnes raconter leurs vies. Je peux même dire qu'une personne de cette classe à perdu sa virginité le 14 Janvier. Ce n'est pas des choses qu'on doit raconter dans les couloirs d'un lycée. C'est un avis personnel. Pour être sincères, je n'ai jamais raconté des faits personnels à qui que ce soit dans les classes que j'ai fréquenté. Et je suis jamais sorti avec une fille de ces mêmes classes. Je ne voulais pas tout mélanger.


Le meilleur pour la fin: les années BTS. Sur ces années là, j'ai du dossier mais vraiment du lourd. Bon, coté maturité, je pensais avoir vu le fond mais je crois qu'on a encore creusé. Si ça continue, on pourrait peut être trouvé du pétrole. Le pire, c'est qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Quand je vois que certains vont sur Internet au lieu de faire les exercices demandées et que les professeurs savent mais ne font rien, je me suis demandé ou est ce que j'étais ? Puis, il y a toujours ces indiscrétions que personne n'est censée savoir. Entre l'une qui se raconte ses cuites du week-end, une autre qui se plaint d'avoir des problèmes d'argent mais qui dépense 70€ dans une sacoche d'ordinateur ou encore une autre étudiante qui se plaint que son voisin l'insulte de "trainée" mais quand on voit comment elle s'habille on comprend tout de suite pourquoi. Le clou du spectacle est intervenu à la fin de la première année lorsqu'un de mes "camarades" à décidé de partir sur son lieu de stage 3 semaines avant les autres. Légalement, il en avait le droit à condition que, sur les conventions, les dates correspondent à la réalité. Je m'explique plus clairement. Nous devions entrer en stage le 15 mai. Or cet étudiant est parti 3 semaines avant cette date mais sur ses conventions, il était noté que son stage débuter le 15 mai. Donc, il était dans l'illégalité. A ma grande surprise, pas une seule personne n'a essayé de faire quoique ce soit. Même pas les professeurs qui ont laissé passer ça. Quelle honte ! Sensible à la justice, j'ai moi-même été voir la proviseure pour expliquer la situation. J'ai pris un risque et je l'assume. Quelques jours plus tard, stupéfaction ! L'étudiant fautif ne peut pas se réinscrire pour la deuxième année sur décision de la proviseure. Et là, encore une attitude honteuse de la part des étudiants et de plusieurs professeurs, ils prennent la défense de l'étudiant fautif. Ce n'est pas tout, les cinq professeurs m'ont convoqué car ils ont déduit que c'était moi qui avais tout dénoncé mais j'assume entièrement mon acte. Si c'était à refaire je le referais sans l'ombre d'une hésitation.
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Clown Bastard
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyVen 5 Juin 2015 - 17:03

??? Une bien étrange promo.
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MessageSujet: Re: Promos Wrestlemania V    Promos Wrestlemania V  - Page 2 EmptyVen 5 Juin 2015 - 23:28

Promo des Psychedelik Warlordz !


Le futur...

Plus personne ne se souvient que jadis, le surnom de la planète était la planète bleue. Depuis l'holocauste nucléaire, les pluies comme les terres sont devenues acides. Aujourd'hui il ne reste plus rien que des ruines, du sable et... des survivants.


Le village de Jobber Jungle est en effervescence. Les récoltes d'eau de vie ont été bonnes et ils vont pouvoir échanger leur précieuse boisson en ces terres désolées contre l'essence de la cité de Noir Désir. Jobber Jungle est, relativement, prospère, les dirigeants de la cité partagent leurs biens et les fruits du commerce. De plus, la zone est située au cœur d'un amas de falaises, ce qui en fait une place aisée à défendre, grâce à ses hautes murailles notamment. Les demeures des habitants sont creusées à même la roche, permettant à ces habitations de rester, à peu près, fraîches malgré le climat désertique. De la taule et du métal composent les couloirs et échelles qui permettent de circuler sur les différents niveaux. Les lieux inférieurs étant réservés aux populations les plus touchées par les retombées radioactives, les blessés, les handicapés, qui ne peuvent se montrer suffisamment utiles au reste de la cité pour posséder plus que le strict minimum en de tels places. Ainsi, si les dirigeants partagent leurs richesses, c'est en échange de travaux, dans les champs, à la défense de la cité et au convoyage des biens. Ces derniers étant ceux qui prennent le plus de risques, et pour la plupart dont la durée de vie n'excède guère quelques mois après avoir pris de telles fonctions, vivent dans un luxe tout relatif. Quasiment rien ne leur est refusé.


Un convoi est sur le départ, et ce dernier étant d'importance capitale, la plupart des défenseurs de la cité se joignent à la caravane de camions, voitures et autres véhicules customisés. Le problème étant que la ville, qui attise les convoitises, a subi de nombreuses pertes et ne peut se montrer faible. Pourtant, ils sont relativement peu nombreux à partir, et surtout, il ne reste que très peu de convoyeurs expérimentés. A leur tête, Candice Lerae, blonde borgne, portant un cache oeil afin de ne pas montrer son infirmité. Elle possède une tenue simple, pantalon et t-shirt larges, noirs, délavés, troués, qu'elle porte toujours lors de ses missions, la considérant comme un porte-bonheur. Elle a également de longues bottes couleurs sables dans laquelle elle cache deux poignards à tête de morts aux lames effilées. Elle est accompagnée de Brodie Lee, le plus ancien convoyeur de la cité. Il s'agit d'un grand gaillard, aux cheveux longs et hirsutes comme sa barbe. Personne ne connaît la véritable couleur de ses cheveux ou de sa barbe tant ils sont poussiéreux. Ce dernier ne parle à personne, en dehors des hommes et femmes participant au convoi. Il ne semble tout simplement pas voir les autres. Il ne jure que par son camion qu'il a appelé " Inferno " et qu'il a customisé avec des couleurs rouges et noires, le tout formant des flammes. La machine, énorme semble tout droit sortir des enfers et est représentée sur son t-shirt délavé, et en tatouages sur son abdomen et dans son dos. Ses bras portent également des tatouages mais lui seul en connaît la signification. Enfin, ses jambes sont également recouvertes d'un immense tatouage qui fait croire qu'il porte un jean. Il a décidé d'arrêter d'en porter depuis qu'il a manqué prendre feu avec son monstre de métal quelques années auparavant et que tous les poils de ses jambes (et de son bas ventre) ont roussi sans jamais avoir repoussé. Enfin, il porte des baskets, qui répète-t-il toujours, seront bien pratiques en cas de pépin. L'immense camion, aux nombreux moteurs, tire deux conteneurs, les deux étant actuellement remplis d'eau de vie. Ils seront changés par d'autres conteneurs à essence lors de leur arrivée à Noir Désir. Une passerelle se situe au-dessus de ces conteneurs et mène à une grande tourelle sur laquelle est perchée une mitrailleuse lourde et celui qui la dirige, Zack Ryder, un homme vêtu d'un pantaslip violet, d'une combinaison violette également, qui porte également une paire de lunettes noires très large, et a une coupe de cheveux qui tiennent dressés vous ne voulez pas savoir grâce à quoi, le tout traduisant parfaitement la folie de l'individu.


Les autres convoyeurs expérimentés ne sont qu'au nombre de trois. Il s'agit de l'éclaireur à moto noire, aux routes pouvant déployer des pointes métalliques afin de percer les pneus des autres véhicules en cas d'urgence, Roman Reigns. Ce dernier porte du cuir de la tête au pied, ne parle pas beaucoup, et est un spécialiste du corps à corps, ce qui lui a permis de rentrer souvent de missions malgré son poste particulièrement exposé. Enfin, Carlito et Samoa Joe, dits Portoricard et Soiffard, conduisent une voiture qui tire une réserve d'essence, personne ne voulant leur confier d'eau de vie malgré leur fiabilité, au cas où. La voiture de ceux qui s'appellent les APA, bien que personne ne sache pourquoi, est colorée et de loin elle paraît semblable à une bière mousseuse qui roule dans le désert. Cette allure quelque peu grotesque a tendance à piéger souvent leurs adversaires car ils ne s'attendent pas à rencontrer la résistance qu'offre les deux individus à ceux qui s'en prennent à eux et l'arsenal qui est caché à l'intérieur. Les APA sont tellement célèbres, et ont survécu à tant de mission que les habitants les considèrent comme les maîtres de la cité. Mais personne dans les hautes sphères n'est dupe, celle qui dirige toute cette bande de cinglés de sa poigne de fer et qui a instauré cette politique égalitaire si rare à cette époque (ou à toutes les autres en fait ) n'est autre que Sara Del Rey. A cet instant, dans sa longue robe blanche, elle discute avec les APA, qui portent tout deux des tenues très colorés, l'un à l'effigie de l'alcool de pomme, l'autre on ne sait plus trop à cause des traces de vomis. Elle leur prodigue quelques conseils, leur dit une fois encore d'être prudent et espère leur retour, à tous, rapide, avec la précieuse essence. Les deux hommes la rassurent, puis frappent contre le camion avant de rentrer à leur tour dans leurs véhicules. Le convoi s'élance alors dans le désert, les portes étant refermées derrière eux. Sara est hissée sur la muraille sur une plate-forme métallique, par un système de poulies et les regarde s'enfoncer dans le sable, soulevant une imposante traînée de poussière non sans un pincement au cœur. Elle déteste envoyer les autres à sa place, mais tous ici ont besoin d'elle et elle ne le sait, et ne le regrette que trop. C'est sans doute ce qui fait d'elle une dirigeante exceptionnelle.


Le grondement des moteurs se font plus lointain, et bientôt, Sara ne les entend même plus. Non sans un soupire, elle détourne son regard du convoi dont elle n'aperçoit plus que les traces désormais. Elle marche le long de ce qui aurait été appelé à une époque plus civilisée des échafaudages métalliques, saluant les enfants, rassurant les anciens. La dame blanche est à la disposition de son peuple, qu'elle traite comme ses enfants, elle qui ne pourra jamais en avoir. Après quelques minutes à arpenter les "rues" de sa cité, elle rentre dans sa caverne, plus vaste que les autres. Aucune servante ne l'y attend, elle ne souhaite pas que quiconque la serve aussi personnellement. Elle se sert un verre de cidre, afin de se rafraîchir, elle entend alors un sifflement. Elle regarde en direction de l'origine du bruit qui l'a fait sursauter pour constater qu'il s'agit de sa théière. Elle ne se souvient pas l'avoir mise à chauffer sur le petit réchaud issu d'un autre temps. Elle se dit un instant qu'elle perd la tête, jusqu'à voir une grande silhouette surgir de l'ombre. L'homme est imposant, chauve, édenté, possède une longue barbe rousse et est vêtu de haillons. Pourtant elle lit dans le regard de cet homme qu'elle ne connaît pas une grande intelligence... tout autant qu'une grande malice. Elle recule machinalement, s'approchant de ses ustensiles de cuisine. Sara ne porte pas d'armes, comme le répétait souvent les APA, elle devait garder son image de pureté. Sauf que cet homme qu'elle ne connaît pas n'est, visiblement, pas du Jobber Jungle et n'a pas de bonne intention. Son regard se fait triste alors que Sara recule, comme s'il parait regretter ce qu'il fait et comme s'il n'a pas le choix. Il paraît même, un instant durant, ne plus voir Sara. Cette dernière s'apprête à saisir un long couteau lorsqu'elle sent une forte pression sur son poignet. Elle n'a pas le temps de hurler qu'une main plonge sur sa bouche pour la recouvrir. Elle tente de se défendre à l'aide d'un coup de pied sur le pied de celui qui la tient prisonnière, mais ce dernier ne réagit pas. Elle essaie ensuite de donner un coup de talon dans les parties génitales de son oppresseur. Mais ce dernier bloque sa jambe avant de lui retourner une baffe énorme. Avant de sombrer dans l'inconscience, elle n'a le temps que d'apercevoir son kidnappeur. Ce qu'elle voit ne la rassure pas, de longs cheveux couleur paille, hirsutes, une allure sèche et musclée et surtout, surtout, un regard brun complètement dément. " Chuuut, chuuut, dit l'homme qui vient d'assommer la matriarche, il ne veut pas que tu fasses de bruit. Il ne veut pas que tu couines. Alors tais-toi tais-toi petite fée, ou je vais être obligée de te frapper.


Tu l'as déjà frapper Kassius, assure le grand roux en buvant le thé brûlant à même la théière. J'aurai préféré que l'on use de raison pour faire taire cette femme.

Mon poing a eu raison, rétorque celui qui se dénomme donc Kassius. Vois-tu Erick, je ne pense pas qu'il faille tergiverser en cet instant. Maintenant embarque-moi ça sur ton dos, pendant que je créée une diversion ".


Le grand rouquin qui se prénomme donc Erick, ne discute pas, il place Sara dans un grand sac grisâtre, qu'il referme, avant de placer ce même sac sur ses épaules. Il embarque également la théière de sa main gauche. Il file ensuite en dehors du bâtiment tandis que Kassius met en branle la demeure de la matriarche. Il répand ensuite le contenu d'un bidon qu'il avait, visiblement, préalablement posé dans l'ombre. Il sort ensuite d'une des poches de son large blouson noir où est dessiné un corbeau à deux têtes sanguinolents et horrifiques qui couvre le reste de sa tenue hormis une paire de santiag possédant des boucles de métal à l'arrière, un briquet. Il sourit comme un dément avant de mettre le feu au lieu. Il reste au milieu des flammes et de la fumée, semblant attendre un message. Il fait ensuite la moue et semble déçu. " Les flammes ne suffisent pas, il faut déchaîner l'enfer, oui l'enfer " ! Il se met à rire, et sort un bâton de dynamite de sa poche alors qu'il respire les vapeurs toxiques à plein poumon. Il allume la mèche de son bâton, attend quelques instants en riant, plus le jette au milieu des flammes. L'explosion est instantanée et Kassius est littéralement emporté par le souffle de cette dernière qui met en branle toute la falaise. Ce dernier, ne semblant pas sentir les multiples écorchures et brûlures subies par son corps rit comme un dément en tombant dans la cité. Il s'accroche au crochet d'un câble, qui le conduit à un étage plus bas et il sème alors la mort dans le village en proie à la panique car déserté par quasiment la totalité de ses défenseurs. En effet, toutes les deux ou trois cavernes, il jette un bâton de dynamite, accroissant le risque pour la falaise de s'ébouler, tuant par la même occasion sans aucun remord. Certains habitants tentent de s'interposer mais généralement, ils finissent envoyer dans le vide. L'un d'entre eux a droit à un traitement de faveur et voit sa bouche garnie par un bâton de dynamite avant d'être envoyé en contrebas d'un coup de pied puissant dans l'estomac. Le pauvre homme explosera avant de mourir de sa chute répandant ses tripes sur tous ceux qui se trouvaient en dessous de lui, déclenchant l'hilarité de Kassius. Ce dernier arrive aux portes, il tue les deux gardes restés en fonction à cet endroit de coups de barre à mine, leur fracassant d'un revers chacun le visage. Il saute ensuite sur le système de poulies et laisse des bâtons de dynamites, qu'il allume au fur et à mesure de la descente, rapide, comme s'il faisait ça tous les jours, dans les creux qui se trouvent à même la taule renforcée composant la porte. Elle explose rapidement, certaines parties s'envolant, mais le bas de la structure s'il est étiolé, a résisté. C'est alors que surgit une voiture sur des roues de hummer, celle-ci à la forme d'un corbeau à deux têtes, la deuxième tête étant une moto tout terrain trois places. Il semble également se trouver une cabine à l'arrière du véhicule. Kassius se laisse tomber dans la voiture qui défonce le reste de porte à l'aide de l'immense pare-buffle métallique, renforcé, rétractable, qui est actuellement déployé à l'avant du véhicule. Kassius se tourne vers la cabine, semblant scruter quelqu'un et attendre un mot, qui ne vient pas. Puis il voit Sara, dont la tête dépasse du sac dans lequel elle a été enfermée quelques minutes auparavant, placé à l'arrière de la voiture, sur la banquette. Elle est toujours évanouie, et ne se doute donc pas du massacre qui a eu lieu dans sa cité.


Les deux hommes quittent ainsi le Jobber Jungle sous les cris d'effroi des habitants, sourire aux lèvres pour Kassius, air sérieux et lointain pour Erick qui semble suivre les traces laissées dans le sable par le convoi ayant quitté la ville. Le ténébreux rouquin appuie sur un gros bouton rouge sous le volant, déclenchant le turbo, la voiture part alors à toute allure. Rapidement, alors que le véhicule retrouve sa vitesse normale, grâce à l'étendue des plaines, les deux hommes aperçoivent le convoi parti quelques minutes avant eux. " C'est parti pour la rigolade ! Hurle Kassius, en sortant deux énormes flingues aux formes improbables, puis en réappuyant sur le bouton rouge.

Hum, le moteur va pas tenir si on continue comme ça, objecte calmement Erick.

Mais si, il tiendra ! Il se tourne vers la cabine. IL est avec nous " !

Le véhicule, bien que repéré par le convoi, puisqu'il est seul ne l'inquiète pas. Aussi, il peut le doubler aisément. Kassius, qui s'est harnaché à la voiture, monte dessus, malgré la vitesse de l'engin qui se place juste devant la voiture de tête, celle des APA, qui se trouve juste devant l'énorme camion de Brodie et Candice. Le dément tire quelques balles dans le pare-brise du porto-ricard et du soiffard, déclenchant un " mais c'est qui ces deux abrutis " sceptique de leur part. Le fou retourne ensuite à l'intérieur du véhicule avant la réplique du convoi, pour en ressortir aussitôt... avec son paquet cadeau qui n'est autre que Sara. " Tirez-pas ! Hurle Candice à travers son haut-parleur, ces tarés ont Sara " !

C'est la stupeur dans les rangs du convoi de Jobber Jungle et cet étonnement permet aux deux cinglés de changer de trajectoire. Ils semblent se diriger vers une passe montagneuse lointaine. Le convoi, s'arrête un instant, Carlito et Joe aboient des ordres. Les plus expérimentés vont poursuivre les tarés, quant aux autres, ils doivent retourner en ville afin d'assurer l'ordre. Roman Reigns, Carlito et Joe, Brodie et Candice s'élancent donc à la poursuite de Kassius et Erick à travers le désert, espérant les coincer avant les montagnes.

Kassius : Ils nous suivent Erick ! Ils nous suivent ! HAHAHAHAHA ! Venez mes mignons ! Venez !

Erick sans dire un mot, une main toujours sur le volant se met à fouiller dans la boite à gant du véhicule.


**********


Quelques kilomètres plus loin, sur les hauteurs d'un canyon, des hommes et des véhicules sont regroupés.
Un homme le teint mâte scrute l'horizon avec ses jumelles, ses habits font corps avec le désert, il a tout du baroudeur qui connait son terrain et qui semble être en embuscade. Il attend quelque chose au loin, il scrute l'horizon... silencieux... calme... comme une pierre...

Mais un larsen tonitruant viens de le sortir de sa concentration militaire.

Hunico : BON DIEU DE MERDE !

Il se lève en rogne et se dirige vers l'origine du son.

Là devant lui un immense véhicule, mais plus par sa hauteur que sa longueur, fait de plusieurs voitures autrefois luxueuses entassées les unes sur les autres et d'un immense crucifix en néon qu'on croirait tout droit arraché d'un casino de Las Vegas ou d'un concert de justice. Accroché aux voitures, des tonnes et des tonnes de baffles, reliés à un micro se trouvant sur un pupitre fait de taule.

Autour de ce grand véhicule qui ne brillait pas par sa discrétion, une douzaines d'hommes en noir se tenaient sur leur motos tout terrains, moteur éteins, les yeux rivé sur l'homme qui se tenait derrière le pupitre. L'homme en question était noir de peau, portait une longue cape crasseuses et des médaillons à n'en plus finir pendait à son cou, l'homme en question souffle dans le micro avant de la tapoter légèrement. Il s'apprête à prendre la parole, mais la vigie le tire par le col et le ramène vers lui, front contre front.

Hunico : Tu te fous de ma gueule Pope ? Tu veux vraiment faire du préchi-précha maintenant ? Alors que notre convoie est sur le point d'arriver tu veux qu'ils soient au courant de notre présence ?

Pope : Comment ose tu misérable ?! fait l'homme en claquant des doigts, s'assurant que ses Boy'z, à priori tous acquis à sa cause, seront là en cas de pépin. Tu te dresse entre la parole du grand sauveur céleste et son prophète !

Hunico : Et toi tu es à un poil de cul de faire capoter la mission triple buse. Tu pense que le boss nous paye grassement pour tes sermons ?

Pope : Et toi tu ne devait pas surveiller le signal ?

Hunico : "Il" s'en occupe. Fit le militaire en désignant un homme cagoulé. Son remplaçant était bien moins discret qu'Hunico, il était grande gueule et se pavanait sans cesse, mais il était toujours masqué. Un gros "HE" était incrusté sur le dos de son blouson sale. Il scrutait l'horizon avec une certaine décontraction.

Hunico resserrant sa poigne : Maintenant que tu es rassuré sur mes compétences et sur mon sérieux au travail tu va me faire le plaisir de couper ton merdier jusqu’à ce que l'ordre d'attaque soit donné entiendo ?

Pope : Ce n'est pas toi qui me donne des ordres. C'est le grand sauveur céleste.

??? : Faux ! C'est moi qui donne les ordres.

Un nouveau véhicule fais son entré. Une superbe limousine... montée sur des chenilles de char d'assaut. Sur la partie arrière du véhicule ou il n'y a plus de toit se trouve un mastodonte à l'air hébété et dont la salive coule continuellement sur son torse nu. Il tiens un machine gun dont il appuie machinalement sur la gâchette comme espérant déjà tirer sur tout ce qui bouge... heureusement pour l'entourage, l'arme semble vide. Au volant du véhicule se trouve une belle femme, le visage triste, et pour cause elle porte un collier explosif, ceux qu'on donne à certains esclaves de fortunés. Qu'ils tentent de s'échapper et "boum". Une autre jeune femme, ressemblant très pour trait à celle qui conduit le véhicule viens d'ouvrir la portière et descendre un petit escalier mécanique à un homme portant des vêtement propres semblant sortir d'un autre âge, d'un âge d'avant la guerre et les catastrophe, d'un âge ou la terre était encore verte.

Ted : C'est moi qui donne les ordres parce que c'est moi qui paye. Parce que c'est moi qui fournit les véhicule à toi et à tes hommes Pope ainsi que ce stupide matériel que tu viens d'installer dessus... explique moi encore le sens pratique de tout ça.

Le Pope se dégageant de l'étreinte d'Hunico : Pour la gloire du Seigneur bien sur. Pour qu'il nous offre à tous gloire au combat et que les rayons bienveillants nous portent vers notre objectif.

Hunico s'approchant plus prêt de son employeur et lui parlant plus bas : Le bruit ça fais peur, les fanatique ça fais peur, la peur ça fais paniquer et la panique fait faire des erreurs... c'est un abruti mais pour le coup c'est utile.

L'homme riche semble acquiescer d'un geste de tête.

Ted : T'es un malin toi.

Hunico : C'est pour ça que j'aurai ma part en pétrole.

Ted : Évidement, le pétrole sera partagé en trois entre moi, toi et l'autre type là bas. L'eau de vie je la partage avec l'autre imbécile là bas que j'ai engagé pour ses troupes... et s'ils crèvent tous pendant l'attaque ce ne serait pas un mal... d'ailleurs à ce propos...

Hunico : Un autre contrat ?

Ted : Tu leurs fais confiance toi ? L'autre nègre et ses stupide mouton. Et s'ils nous trahissaient et nous prenaient l'eau de vie et l'essence une fois tout ça finit ?

Hunico jeta un œil furtif au Pope en train de "bénir" ses troupes dans des gesticulations n'ayant aucun sens si ce n'est pour lui.

Hunico : ... trop idiot pour ça.

Ted : Et les deux autres là ? Tes "corbeaux" je sais pas quoi que tu nous as déniché pour jouer l'appât. Ils ne veulent "rien" ils nous ont dit. Ni l'eau de vie, ni l'essence... et toi tu leur fais confiance.

Hunico : Ils sont de la même trempe que le Pope... juste différent. Ils feront ce qu'on leur dit.

Ted : Donc ils ne son pas dangereux pour nous ?

Hunico : J'ai pas dit ça... j'ai dit qu'ils ne nous trahirons pas. On ne sait trop ce que la folie peu faire faire à certains hommes.

Ted : Moi je sais ce que l’appât du gain sais faire à certains hommes. Et quand on ne veux pas de gain... ça me laisse dans une situation d’effrois !

Hunico : Ça je veux bien vous croire.

Brock : Taaaaaaaaaaaaaid ! Taaaaaaaaaaaid ! Onivaaaaaaaaa ?

Ted : Non Brock ! Non ! Pour la trois-cent dix huitième fois, nous n'y irons que quand le signal sera donné.

Hunico tournant la tête vers l'homme masqué lui faisant des signes : En parlant de signal...

**********


A l'autre bout du canyon, Erick est en train de refléter les rayon du soleil avec un petit miroir de poche tout en conduisant. Les rayons devaient être le dit signal, c'est en effet plus discret qu'une fusée de détresse.

Voilà que le bolide des Warlords s'élance dans les rocheuses, suivant une route accidentée, difficile d’accès pour les gros véhicules, et pour preuve ce sont les APA qui s'y incrustent en premier, suivie par Reigns, le camion de Brodie a hélas plus de mal à passer et se retrouve en dernière position.

Brodie : ... Un canyon.

Candice : Oui je sais mon grand. Tout ça ne sent pas bon, mais on a pas le choix. ZACK !

Zack : WOO ?

Candice : Tu ouvre l’œil, et si tu vois quelque chose... tu tire dessus en hurlant comme un dingue comme tu as l'habitude de faire.

Zack : HAHAHA ! WOO WOO WOO !

Non sans mal, le véhicule des Warlords sort enfin du Canyon étroit pour revenir à une route plus large et accessible, mais partout autour il n'y a que montages, et aucun échappatoire.
Et les imbéciles les suivaient toujours. Roman Reigns était en tête désormais, fusil à canon scié dans une main, il était presque à distance du véhicule où était captive Sara. Hélas il ne pouvait tirer de peur de toucher Sara... Kassius en revanche...

Kassius : Aller mon poulet ! Danse ! DANSE !

Le blonde balance quelques tir avec son revolver, mais l'adresse du Samoan lui permet de les esquiver. Kassius enrage, d'autant que les APA ne sont plus très loin non plus... mais voilà que le camion fait enfin son apparition. La chasse allait pouvoir commencer.


Un flash apparait alors en haut d'une montagne ! Un crucifix géant viens de s'allumer et il est perceptible par tous malgré le soleil de plomb.

Pope : "Alléluiaaaa ! Les jeux sooooont faiiiit ! Massacrez moi ces infidèles mes Pope Boy'z ! Pour la gloire du Seigneur !"

Pope Boy'z : "POUR LA GLOIRE DU SEIGNEUR !"

L'immense engin de guerre et de propagande s'élance à la suite d'une douzaine de motards habillés de noir pour descendre une pente bien étroite. Ils sont suivies par un quad, une voiture recouverte entièrement de piques et aux couleurs de l’environnement ambiant ainsi que par une limousine sur roue de chars qui ferme la marche, prudente.

Dans le camion ça commence à paniquer.

Brodie : Là !

Candice : Oh bordel ! Ils sont tellement nombreux ! Zack !

Zack : WOO ?

Candice : ARROSE LES !

Et Zack tira en hurlant comme un dément en direction de la nuée de motards. La machine gun faisait un boucan de tout les diables, et le sable volait de partout soulevé par les balles comme par les roues des véhicules.

Brodie : Accrochez vous.

Le camionneur n'en dit pas plus. L'équipage était habitué à ce genre de manœuvre. Brodie tira sur un levier et le moteur se mit à faire un bruit tonitruant, comme s'il était au bord de l'explosion, mais la machine accéléra considérablement et se mit hors de porté d'une attaque de côté qui aurait mal tourné.

Zack tirait toujours alors que Candice envoya une fumée de détresse rouge.

A l'avant de la poursuite, Roman fit signe aux APA du signal, montrant la fumée rouge du doigt, puis les nouveaux poursuivants.

Joe : NOM DE... CH'EST PAS VRAI !

Carlito : ROMAN ! FONCE LES AIDER ! ON S'OCCUPE DE SARA !

Un pouce levé en guise de réponse. La moto descellera avant de faire un demi-tour et de foncer à la rescousse du camion.

Kassius : Un gêneur de moins. Erick ! On s'arrête et on se les goinfres.

Erick : Trop tôt, fit il en se tournant vers la cabine arrière. Beaucoup trop tôt.


**********


Pope : "Notre berger nous amènera vers des tapis vert ou nous attendrons de fructueuses parties de Poker. Malheur au pêcheur qui joue sans carte dans sa manche. Mais la meilleure carte de toutes est celle de notre Seigneur tout puissant ! ALLELUIA !"

De retour au camion. Une bonne partie des Pope Boy'z est décimé, pourtant le reste est à distance des conducteurs, les collant comme des mouches, et le quad et le véhicule à pique les rattrapes également, quand au crucifix sur roue, il psalmodie encore et toujours.

Candice : Bordel !

Candice venait de flinguer un des Pope Boy'z à coup de fusil à pompe.

Candice : On va être à court de munition.

Elle jeta un œil à l'arrière.

Candice : Et le machine gun est également bientôt à sec. Le moteur ne tiendra pas non plus Brodie.

Pour seul réponse le camionneur donna un coup de tête vers une trappe se trouvant dans la cabine du camion.
Candice l'ouvrit et trouva un bidon d'eau... et un lance roquette.

Brodie : Vise juste.

Candice ne perdit pas de temps, elle prix le lance roquette et rejoignit Ryder... qui la regardait d'un air désolé.

Zack : Woo...

Fit il péniblement en montrant qu'il n'avait plus de munitions.

Candice : Je m'en occupe. Passe à l'avant et va refroidir le moteur sinon on est foutu.

Zack : WOO !

Fit un Ryder ragaillardit.

Candice prit alors un bon appuie et chargea le lance roquette.

Candice :... une seule roquette... et trop d'ennemis.

Il ne fallait pas rater son coup, c'est pourquoi elle choisie le véhicule le plus volumineux, celui du Pope. Le danger serai toujours là, mais au moins ils crèveraient en silence. Bordel ce mec ne la fermait jamais.

Elle se concentra... retint son souffle. Son œil encore valide bien ouvert malgré la fumé et le sable.

Mais quelque chose vint la tirer en arrière. Un homme cagoulé était monté sur le camion pendant qu'elle se concentrait. Elle ne l'a ni vue, ni entendu. Putain d'angle mort !

L'homme la tira par les cheveux avant de lui écraser son genoux contre son nez, et de la rouer de coups de pieds dans le ventre.

He : Alors poupée, on veux faire mumuse avec de gros jou-joue ? Tu sais que c'est pas pour les filles ça hein ? Si tu veux je te laisserai faire mumuse avec mon gros jou-joue à moi.

Fit il en se massant l'entre-jambe. Entre-jambe qui ne se fit pas attendre pour faire la connaissance avec les chaussures de Candice. Plié en deux l'homme manquât de tombé du camion. Candice en profitât pour lui balancer un autre kick dans la face. "He" s'écroula sur le camion et Candice en profita pour le rouer de coups aux visages, encore et encore.

Pas le temps d'achever ce salopard, il était hors course et il fallait absolument qu'elle tire cette roquette. Elle arma le tir... un cailloux maladroit sur lequel le cailloux venait de rouler vint lui faire manquer son tir de quelques centimètres... juste assez pour ne pas toucher le véhicule même.

Candice : Trop haut.


Pope : "ALLELUIA ! La victoire nous tend les br... WO PUTAIN ! UNE ROQUETTE !"

Le Pope eu juste le temps de se baisser. La roquette frappa l'immense néon dans son tronc, mais le véhicule et le Pope... étaient intact.

Pope : Ha... Hahaha ! MERCI SEIGNEUR ! JE SUIS INVINCIBLE !

"CRAC !"

Pope : Hein ?... Oh seigneur non !

Ce furent les dernier mot du Pope avant que le crucifix géant ne vint s'écraser sur lui. Le Pope mourut sur le coup et le véhicule se stoppa net. Par la même occasion les Pope Boy'z firent demi-tour, surement pour pleurer la mort de leur prophète.

Candice :... RIP connard.

Mais les ennuies n'étaient pas terminés pour autant. Une rafale de balle vint caresser le cuir chevelus de la borgne qui se jeta à terre. Le véhicule à chenille était à leur portée et un colosse était en train de tirer avec un machine gun énorme.

Ted : Guide mieux son tir Nikki ! Bon sang ! Avec quoi va on se payer s'il détruit la cargaison. L'avant du camion ! Dit lui de tirer sur l'avant du camion.

La jeune esclave tentât de guider non sans mal le géant qui se faisait appeler Brock, alors que son maitre tentait via un pistolet de toucher les roues du camion.

De l'autre côté ce n'était pas mieux. La voiture à pique tenu par Hunico s'en prenait également aux roues avant du camion, manquant de faire tomber un Zack Ryder qui accroché au capot tentait de refroidir le moteur en crachant un peu d'eau à l'intérieur grâce au bidon. Brodie tentait de manœuvrer la machine, mais où qu'il aille il avait un obstacle et le recul n'était pas une option car cela couterai la vie de Zack qui ne tiendrais pas.

Candice restait toujours à l’abri, les balles pleuvaient sans répits et tout ce qu'elle pouvait faire c'était se cacher.

??? : SURPRISE !

Elle se mangeât un coup de poing violent au visage. He s'était réveiller. Il la coinçait désormais de tout son poids et lui plaçait un couteau sous la gorge.

He : Alors chérie on m'attendait plus ? On attendaient plus papa ?

Candice : Va t'faire foutre.

He : T'es baisable mais pas aimable. Attend bouge pas je vais t'faire un petit sourire.

Il retira son étreinte pour placer la lame de la gorge à la joue de Candice... s'était suffisant pour elle. Coup de tête dans le visage de He. Suivie d'une clef de bras. Mais coup de coude de He qui reprend sa lame.

He : Crève espèce de...

Balayette de Candice... He chute du camion.

He : RAAAAAAAAAAAAAAH !

Candice n'a pas le temps de savourer.

Brodie : On est touchés !

Le camion ralentit, un des pneu viens d'exploser et le moteur tire la gueule.

Brodie : ZACK RENTRE !

Zack : WOO !

Brodie : RENTRE J'TE DIT !

Mais le jeune n'en démord pas. Malgré le risque de chute toujours plus grand et les balles qui fusent il s'évertue à refroidir le moteur coute que coute.

Un tir de fusil vint manquer de toucher Brodie au visage. Hunico était à porté et tentait d'en finir le plus vite possible en touchant le conducteur.

Brodie était bien forcé de tourner vers la droite... là où se trouvait le véhicule à chenille.

"PAN !"

Brodie : NOOOOON !

La balle du pistolet de Ted venait d'atteindre le pauvre Zack, qui non sans un "woo" étouffé se laissa glisser du capot pour disparaitre derrière la nuée de sable.

Brodie enrageait mais la pluie de balle continuait, et cette fois en rafale. Bordel le moteur allait... NON ! Roman Reigns ! Roman et là et tire en direction de la voiture de luxe, forçant celle si à ralentir. Roman n'avait malheureusement que deux balles... mais poussé par son courage ou la force du désespoir il dégaina sa machette... et abandonna sa moto pour se jeter sur le véhicule.

Ted : HEY ! DESCEND DE LA ! TU SAIS COMBIEN COUTE CE VEHICULE ? HEY JE TE PARLE ! BROCK ! DESCEND LE ! BROOOOCK !

Brock : Hun ?

Brock se retourna mais trop tard, le samoan s'était jeté sur lui, machette la première et plusieurs coups vinrent toucher la tête du colosse... mais aucun ne fut fatal. Brock agrippa ses mains autour du coup de Reigns. Sa force était impressionnante et le samoan se mit à suffoquer sans savoir quoi faire. Mais un coup du camion vint le sortir de se mauvais pas. Brodie viens de lui sauver la vie.

Et voilà que le camion ralentit d'un coup. Laissant les véhicules seuls. Sans Zack sur le capot, plus de raison de ne pas faire marche arrière.

Ted : MON EAU DE VIE ! DEMI TOUR BRIE ! DEMI TOUR NOM DE DIEU !

Hunico : HIJO DE...

Les deux véhicules firent marches arrière pour poursuivre le camion qui faisait maintenant demi-tour.

Candice retourna dans la cabine de Brodie.

Brodie : Can... dice ?

Candice : C'est moi ! Belle manœuvre ! On va les semer... et Zack.

Brodie : ...

Candice : Et merde.

Brodie : Pr... prend le... volant.

Brodie saignait de la bouche et Candice remarqua qu'il avait une trace rouge au côté droit... une balle avait du le toucher... et ça semblait assez grave pour que Brodie laisse quelqu'un d'autre que lui toucher à son camion.

Candice : Ok. Je prend les rennes. Accroche toi Brodie. On sera à l’abri une fois de retour au village. Les APA vont retrouver Sara, ils s'en sortirons.

Brodie : ... humf.

Pendant ce temps sur la voiture de luxe, Roman se défend de Brock comme il peux. Lui tournant autour et frappant les points vitaux à de multiples reprises, mais pour chaque coups de points de Brock équivalaient à dix des siens. Reigns était en train de perdre se combat et il le savait... et les véhicules commençaient déjà à rattraper leur retard sur le camion... Reigns pris alors du recul... et dans un dernier effort et élan porta un spear sur le monstre.

Roman s'écrasa au sol alors que Brock... fut planté sur la voiture d'Hunico.

Hunico : MIERDA !

Et le poids du freak manquât même de faire se manger les parois rocheuses à son véhicule.

Ted : NOOOOON ! UN ESCLAVE DE DIX ANS PUTAIN DE MERDE ! JE L'AVAIS PAYÉ AU MOINS DIX LITRES D'EAU PURE ! DIX !

Sur l'autre véhicule, le pauvre Brock tendait une main agonisante vers son maitre.

Brock : Kof... Taiiiiiid !

Ted : Oh ta gueule ! Tu es inutile maintenant.

Le riche homme tira une balle de pistolet dans la tête du mastodonte qui petit à petit glissa des piques qui lui avaient plantés le corps.

Hunico hurla à Ted qu'ils allaient les perdre et qu'ils n'avaient plus assez d'armes et d'hommes pour les atteindre. L'homme riche fulminait, il gifla une des esclave au volant et allait passer le reste de ses nerf sur celle qui se trouvait à l'arrière... mais soudain.

Candice : On y est Brodie, on va atteindre les gorges, et là tout ira mieux... Brodie ?

Le camionneur ne répondait plus, il avait les yeux bien ouverts mais la lueur de la vie les avaient quittés.

Candice serra les dents, mais il fallait qu'elle s'accroche. Ses amis ne pouvaient êtres morts en vain. Elle devait ramener cette marchandise à bond port coute que coute.

"Hey !"

Non ! Pas lui ! Elle l'avait vu tomber !

Mais c'est la dernière chose que Candice vue. He était là, accroché à la portière du camion qu'il n'avait jamais quitté. L'homme masqué avait tiré dans le dernier œil valide de la borgne. Il devait se dire que c'était une mort cocasse.

He : Bouge de la morue.

Fit il en jetant le corps de la blonde hors du camion. Il s'installa à la place du conducteur et freinât.

Lorsque les véhicules rattrapèrent le camion ils n'en crurent pas leurs yeux.

He : Salut les pédés ! Alors merci qui ?

Ted : MON TRÉSOR ! MON EAU DE VIE ! HAHAHA ! Finalement mes pertes vont être remboursées, et grassement vu que je n'aurai même pas à payer cet imbécile de Pope et ses crétins de suivants... roooh ! Tout ça pour moi.

He : Hey ! Et notre essence ?

Ted : NOTRE essence vous voulez dire ? N'oubliez pas qu'un tiers me reviens de droit. C'est dans mon contrat. Hunico... tes corbacs là ils ont intérêts à revenir avec mon essence.

Coup de batte à clou d'Hunico sur la tête de Ted qui s'écroule au sol.

Ted : Huuuung... putain de... Ni...Nikki... tue le.

Mais la jumelle n'en fait rien, et sa sœur ne bouge pas non plus. Pour couronner le tout Hunico fouille dans les poches de Ted et en retire... une petite clef et un détonateur.

Ted : No... Non ne...

Hunico : Voilà les frangines. La clef et le détonateur contre l'eau de vie, comme le stipulait notre contrat.

Et c'est sous le regard haineux de Ted que les deux anciennes esclaves retirèrent leurs colliers avant de foutre le camps avec le précieux véhicule de Ted.

Ted :... es... espèce de... tra...

Hunico : Traitre oui. Continue de causer tant que tu le peux. He et moi on va attendre le retour de l'essence pendant que tu va lentement crever au soleil.

He : Profite en pour bronzer pied tendre. Oh ! Hunico mon pote ! Regarde le gros à une bouteille d'eau de vie dans sa poche.

Ted : ... à moi... tout à moi... à moi...


**********


Non loin de là, les APA sont toujours à la poursuite d'Erick et Kassius. Ces derniers se dirigent toujours vers le canyon comme prévu. Ils foncent, de plus en plus vite, bien qu'ils ont réalisé que le reste du convoi se soit détourné. Ils arrivent à proximité des premières roches rougeâtres marquant le changement dans la géographie des lieux. Carlito et Joie voient sur leur gauche une deux chevaux sans toit ni customisation spéciale avec inscrit "prefect boldei" qui va visiblement tenter de leur barrer la route. Le conducteur, un chauve avec une tête de généré semble particulièrement sûr de lui. Il va leur foncer dedans ! Non ! Il se fracasse contre le rocher, et est propulsé par le choc en dehors de son véhicule. Il atterrit lourdement sur le pare-choc des APA ce qui parvient à les ralentir un instant, le temps que l'illustre inconnu voit son visage, comme le reste de son corps, descendre lentement et ridiculement le long de la vitre puis du métal avant de tomber dans le sable, pour finir écraser par les roues de l'engin du porto-ricard et du soiffard.


Grâce à ce gain de temps inattendu, Erick et Kassius savent qu'ils vont atteindre les gorges sans problème. Mais leurs visages changent lorsqu'il aperçoivent, devant le seul étroit passage permettant de pénétrer à l'intérieur des rocheuses une caravane. Celle-ci est particulièrement colorée, et son allure pacifique tranche avec le métal hurlant ambiant. Devant cette caravane, quatre personne, un espèce de travelo en robe à fleur qui porte un nain dans son dos, une jeune femme blonde, torse-nue, avec une petite jupette, portant un collier fait de, si rares, fleurs séchées et enfin un individu, plus grand, plus costaud, au visage carré avec une énorme balafre le long du visage et à l'allure militaire. Les quatre individus semblent surpris. Le dernier nommé, qui n'est autre que Kozlov semble insister pour qu'ils s'écartent le plus rapidement possible du chemin des corbeaux. Mais la jeune femme, Mimi, assure qu'il faut avoir confiance en son prochain et propose à ses compagnons de former une barrière humaine en se tenant la main afin de montrer que la violence n'est pas la seule voie.

" Je ne sais pas pourquoi, déclare Erick, mais je pense qu'on devrait les éviter.

Jamais " ! Hurle Kassius en hurlant avant de se mettre un rire comme un forcené et d'appuyer sur le pied de son compagnon à la barbe rousse afin qu'il accélère encore. Il appuie même, au dernier moment sur le bouton rouge. Les quatre pacifistes sont envoyés en l'air et tués sur le coup par la voiture aux roues de hummer qui percutent de plein fouet la caravane, sans ciller. Erick a du mal à conduire à l'allure déclenchée par l'accélération subite à l'intérieur du canyon jusqu'à ce que le moteur ne prenne feu, contraignant les deux hommes à l'arrêt. Ces derniers sortent rapidement de la voiture corbeau, étouffent l'incendie avec du sable et se préparent à recevoir les APA.


Ces derniers ne tardent pas, et ils voient, sur le toit de leur engin les deux corbeaux qui déteignent Sara. Cette dernière est ligotée et bâillonnée, devant Kassius, servant de bouclier humain. Carlito et Joe décident d'un commun accord qu'il est plus prudent de s'arrêter et mettent en branle leur engin. Ils sortent, pistolets à la main et se place eux aussi sur le toit de leur voiture à l'effigie de la bière, se trouvant ainsi au milieu de la mousse.

" Hey ! Hurle l'énorme, L'gars, j'o un dile à vous proposé !

Quel deale ? Lui demande, Carlito tout bas.

Laisse moué fair, jo connais ce genre d'gus, jo gère, assure Joe.

On n'est pas là pour... commence à hurler Kassius qui est, une fois n'est pas coutume interrompu par son partenaire qui place sa main devant la bouche de ce dernier.

Nous ne sommes pas en bonne posture mon ami, lui glisse-t-il à l'oreille, et peut-être pourrions-nous tirer avantage d'une négociation.

J'veux pas négocier, réplique l'homme aux yeux de fou, j'veux les dézinguer.

Mon ami, rétorque Erick, je n'ai aucun autre objectif que ce dernier. Mais pour cela, nous devons rester en vie. De plus leur véhicule est encore intact et nous pourrions y puiser des pièces pour retaper le nôtre.

Hum... mais à la fin, on les bute ? Grommèle Kassius.

Evidemment, affirme le géant roux, toujours à voix basse. On vous écoute, annonce alors ce dernier aux APA.

Walà c'que j'vous propos' les abrutis, commence Joe.

Je ne sais pas si les traiter d'abrutis est une bonne idée, chuchote Carlito, j'aurai plutôt dit, décérébrés congénitaux.

Tu croué ? Demande l'énorme.

Je t'assure, confirme le porto-ricard.

Walà c'que j'vous propos' les... Joe hésite

Décérébrés congénitaux, l'aide en beuglant Carlito.

On va s'la jouer à l'ancienne, continue Joe, pas d'armes, il lance les siennes, juste vous deux et nous deux, nos poings, nos pieds, et nos paires de couilles. A lo fin, vot' sang inondra le sab' !

On devrait pas finir comme ça, continue le porto-ricard, ils vont avoir la sensation qu'on est sûr de gagner sinon.

Tu croué ?

D'un autre côté, réfléchit Carlito, ils ont vraiment l'air particulièrement cons.

Mon ami ici présent, répond Erick, adoooore sa barre à mine. Et s'il ne peut pas l'utiliser contre vous, il devra le faire sur elle.

Si vous touchez à un seul cheveux de Sara, s'énerve les APA, vous êtes morts !

Mais... nous sommes des décérébrés congénitaux, ironise le roux, nous n'avons que faire de la mort. Nous ne la craignons pas. Voilà ma contre proposition, pas d'arme à feu... mais on garde quand même quelques jouets, il sort alors du véhicule une lance, fabriquée à partir d'une longue barre métallique, creuse, et d'une longue lame de poignard attachée au bout.


Carlito et Joe se regardent puis le porto-ricard disparaît quelques instants dans son véhicule. Il sort une espèce de masse cloutée, faîte avec un épais, trop sans doute, morceau de bois auquel on a littéralement planté des clous (qui le traverse de part en part ) et le tend à l'énorme. Quant à lui, il saisit une chaîne cloutée. Les quatre hommes sautent hors de leur véhicule au même moment. Carlito donne de l'élan à sa chaîne... et dès qu'il est prêt, les quatre hommes se jettent les uns sur les autres. Comme tous les assauts dans ce monde là, l'action est brève et violente. Carlito parvient à donner un grand coup de chaîne dans le torse d'Erick, mais ce dernier bloque le deuxième coup grâce à son arme, et enfonce celle-ci dans le cou de ce dernier. L'énorme de son côté porte un coup de massue que Kassius dévie à l'aide de sa barre métallique. Il fracasse ensuite la main droite de l'énorme, obligeant ce dernier à lâcher son arme. Le dément donne ensuite un énorme coup qui ne trouve pas le visage de son ennemi qui parvient à rouler par terre, saisir son arme et atteindre la jambe du corbeau. Mais ce dernier, malgré les clous plantés ne semble pas bouger. Il prend même plaisir à souffrir et après avoir d'un coup beaucoup plus violent de sa barre à mine, littéralement cassé le bras de l'APA, il retire lui-même l'arme enfoncée dans son membre, arrachant chair et muscle comme si ce n'était rien. Après cela, comme le ferait un golfeur, il frappe la tête de son ennemi, au sol, après le coup précédent, le tuant sur le coup.


Comme prévu, le sang se répand au sol, mais pas celui des bons. Les deux hommes qui ont été la cause de tant de morts aujourd'hui se regardent, puis fixe l'arrière de leur cabine. Ils attendent quelque chose, un signe, un mot, ou mille autre choses. Toujours est-il que cela ne vient pas. Erick décide donc de bander son ami et de réparer les moteurs. Dans ce but, il saisit sa caisse à outil et entreprend de démonter le véhicule des APA. Kassius quant à lui, ramasse tout ce qui peut être récupéré, sauf ce qui a le plus d'attrait aux yeux de quiconque vivant en ce monde, l'essence. Cette dernière, comme l'eau de vie, ne semble pas être leur but. Mais avaient-ils un but lorsqu'ils ont accepté de participer à cette entreprise, nul ne le sait.


Les heures s'écoulent, Erick achève les réparations, et referme le capot de sa voiture. Il arbore un léger rictus de satisfaction. Mais son expression change alors qu'il voit son ami qui arrive en sautillant joyeusement vers lui, malgré sa blessure. Dans sa main droite, il tient, par les cheveux, la tête décapitée et ensanglantée de Sara.

" Mais... qu'as-tu fais mon ami ? Demande Erick.

J'ai... j'ai compris ! Répond ce dernier heureux, j'ai compris Son message ! J'ai compris ce qu'il voulait !

Qu... quoi ?

Le sang mon frère ! Continue-t-il en serrant le rouquin dans ses bras. Le sang était la clef ! Je l'ai compris après avoir tué les APA ! On devait la tuer elle aussi ! Aucun survivant aujourd'hui ! Tel est Son message ! Pas de survivant ! Le sang est la clef ! La clef cosmique ! Grâce au sang IL va nous envoyer hors de ce monde ! Il va nous libérer ! On va retrouver les couleurs ! Fini le sable et le désert ! Fini le jaune et le bleu ! A nous les arcs en ciel et l'accès au paradis des saveurs ! A nous les plantes les plus goûteuses ! A nous l'ivresse et la joie ! A nous le bonheur !

Pau... pauvre fou ! Hurle Erick. Nous sommes coincés ici ! Ne l'as-tu pas compris ! Et ne me dit pas qu'IL a parlé ! Il ne nous parle pas depuis qu'il nous a trouvé ! Depuis qu'il nous a fait goûté à SES herbes médicinales ! Il a tenté de faire de nous ses jouets ! Mais aujourd'hui, mon frère, j'ai compris... j'ai compris que nous sommes libres ! Nous avons infiltré la cité il y a quelques jours, j'ai vu cette femme gouverner ! J'ai vu cette caravane de paix ! Une autre voie est possible mon frère ! Ce monde n'est que haine et violence ! Nous en sommes les parfaits enfants... et ces foutues plantes nous ont rendu pires encore ! Nous devions participer à cette mission si nous ne voulions pas mourir... mais nous aurions pu vivre en paix, au sein de cette cité, si nous l'avions ramenée elle... après lui avoir fait goûté une des mixtures de ma préparation. Elle aurait oublié les dernières heures... nous aurions pu prétendre l'avoir sauvée... et nous aurions vécu là bas, en paix ! Nous ne sommes pas obligés d'être des chiens de guerre !

Des chiens de guerre ?! S'énerve Kassius en jetant la tête décapitée au loin. Si... si tu acceptes de croire en Lui, en Son pouvoir... nous aurions déjà quitté cet endroit !

Menteur ! S'exclame Erick. Tu aimes ce monde là ! Tu aimes cette violence ! Tu vis pour et par elle !

IL peut nous sauver ! Il peut nous conduire dans un monde meilleur ! Il peut faire un monde meilleur ! Tu dois le croire ! Tu dois me croire ! Hurle Kassius.

Tu n'es qu'un fou " ! S'emporte Erick avant de se jeter sur son "frère" et de l'étrangler, profitant de l'avantage de la surprise et de son allonge supérieur. Ses doigts s'enfoncent de plus en plus dans la gorge de Kassius dont le visage rougit un peu plus à chaque seconde. L'étranglé a de plus en plus de mal à respirer. Il sent qu'il n'en a plus pour très longtemps et sent même son âme quitter son corps. Ses yeux se ferme... puis l'air s'engouffre dans son poumon. Au moment de porter le coup final, Erick a hésité et a finalement relâché la pression. Kassius repousse ce dernier d'un coup de pied dans le torse. Il saisit ensuite la lame cachée dans sa botte avant de l'enfoncer à de multiples reprises dans le torse d'Erick qui finit par succomber à ses blessures.


Kassius se relève alors, regarde son ami ensanglanté, regarde ses mains qui s'agrippent si fermement à son poignard. Il voit le sang qui imbibe la lame de son arme. Il la relâche alors, semblant réaliser ce qu'il vient de faire. Ohno titube, manquant tomber à plusieurs reprises, jusqu'à finalement chuter. Il se met à pleurer, à genou, ses mains s'enfonçant dans le sable. Il pleure la perte de son ami et la folie qui s'est emparée de lui. Le hurlement d'une arme résonne alors dans le canyon, puis le sifflement d'une balle. Kassius tombe, inerte. Du sang s'écoule de sa bouche et de sa blessure. Une balle lui a traversé la tête. Plus loin, un peu plus haut sur la falaise, un homme, au physique proche de celui d'un Jésus post-apocalyptique, longue chevelure noire, barbe hirsute, muscles saillants vient de tirer avec son fusil sniper sans lunette. L'homme qui vient de tirer, John Morrison, est aveugle, et porte autour de son cou un énorme phare qui reflète la lumière du jour. Ce reflet est actuellement posé sur la voiture corbeau. " Pour la cité de lumière " ! Chuchote Morrison dans sa barbe. "Pour que ce monde sorte enfin de l'ombre... pour que le futur soit enfin radieux".

Le futur...
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