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 Promos Cyber Sunday 2015

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MrCoffeeInTheBank
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyVen 27 Nov - 21:38

Diabolo a écrit:
J'ai une question, aurons-nous les résultats des votes en MP pour nos books ?

Je t'envoie ça.

A tous les bookers de matches, merci de vous manifester pour connaitre le choix des freaks!
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TheStraightedge17
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyVen 27 Nov - 23:08

Préface, par TheStraightedge17 :

Neige pluvieuse, Paris, névro... ah non pardon, la je me fous de la gueule de Nak.

Moi, TS17, manager de CM Punk, aimerait prendre la parole lors de ce préambule. Pourquoi ? Cyber Sunday, rendez-vous incontournable de ces prochains jours. Mon client CM Punk est un être avide de pouvoir, quelqu’un de particulièrement prétentieux, sournois, peut-être même puant et mauvais gars. Qu’on se le dise, ce n’est pas quelqu’un de bien. Mais moi non plus. Il faut dire que briser le quatrième mur est devenu monnaie courante, du moment que l’on ne le dit pas en commentaire de PPV. Alors quoi de mieux qu’une promo, où je vous retrace ici l’un des nombreux déboires de mon client ? C’est dommage, que le comportement du Punker ait changé. Mais vous ne nous avez pas laissé le choix. Manager comme lutteur, derrière un PC comme sur les rings, nous sommes les meilleurs. Nous sommes un. Mais aux yeux du petit peuple, ou des officiels, nous sommes en bas. On traine, on s’embourbe, on prend des vacances, histoire d’expliquer leur faille. Ceci une honnête réponse à un système que nous prendrons bientôt en main. Bobby Roode, une première pierre. Je n’ai rien contre ce « Flying Panda », au contraire. Mais Punk lui, il est remonté comme une horloge. Faudra pas vous étonner que ça pete. Vous l’avez voulu. Ah oui, et... cette promo est excellente, normale, c'est la notre.




Les jambes d’une jeune femme assise dans un canapé noir se croisent. Cheveux longs, bruns, tailleur impeccable, elle tient le dossier d’un patient dans les mains, fixant d’ailleurs cet homme d’un air insistant. Une pluie torrentielle martèle avec force les fenêtres du cabinet. Il n’y a que deux personnes dans ce bureau de taille imposante, mais l’atmosphère n’a besoin d’aucune autre âme qui vive pour peser. Ils avaient d’ailleurs échangé des banalités depuis plus de trente minutes avant que l’homme ne décide d’une pause, grand bien lui fasse. Il n’est, qu’on se le dise, pas particulièrement détendu. Une chance que la jeune femme soit chaleureuse, aimable… et chaude comme la braise. Rien, dans son attitude, ne laisse supposer qu’il ait à se méfier d’elle. Deux bonnes raisons de ne pas quitter la pièce.

PSYCHIATRE : Je ne comprends pas, comment se fait-il que quelqu’un qui ait votre intelligence, votre talent, votre assurance se transforme aussi brusquement en… en vous ?

D’un simple geste de la main, Phil Brooks replace une mèche rebelle dans ses cheveux, nonchalamment assis dans un fauteuil. La trentaine, costume italien hors de prix sur les épaules, il n’a que faire des remarques de cette femme. Ou en tout cas le laisse supposer. Son allure est élégante, presque pédante, et son attitude montre quelqu’un de particulièrement confiant. Il défie à son tour le regard de la psychiatre, un sourire narquois sur le visage. Et quand il y pense, c’est bien l’un des seuls moyen pour lui d’arracher un sourire. Dans une semaine, il affronterait Bobby Roode pour récupérer –ou non- son contrat, dans une stipulation qu’il n’a même pas eu le luxe de choisir. Alors comme début de semaine, il a connu plus relax. Le couloir menant au bureau grouille de monde, derrière lui. Un court instant, il devine un enfant pleurer. Celui-ci, tête de premier de la classe, jette un bref coup d’œil dans la salle avant que sa mère ne vienne le chercher, brèves excuses et claque en bonus. Punk est hilare, pour la première fois depuis bien longtemps.

PSYCHIATRE : Monsieur Brooks, ça fait trois semaines que vous venez tous les vendredis soir pour me raconter votre vie, et c’est seulement maintenant que l’on aborde les vraies raisons de votre présence dans mes locaux. Pourquoi ? Pourquoi ces consultations ? Vous refusez toute forme d’analyse.

PUNK : Ouais… peut-être parce que piailler c’est la seule parade quand on se conduit comme un con. Et puis la dignité, c’est surfait. Z’auriez pas un Pepsi au frais ? Des gâteaux apéros ? Non ? Damn…

PSYCHIATRE (consternée) : Ecoutez… Je n’avance pas avec vous. Vous êtes un lutteur à succès, ancien champion et même actuel « Mister Money In The Bank », vous êtes en couple, vous avez une fille adoptive promise à un avenir brillant… et vous m’avez même confié, je cite, avoir « baisé l’équivalant d’un dictionnaire complet des noms propres ».

PUNK (sourire) : C’est vraiment dans votre rapport, ça ?

PSYCHIATRE : Cela dit il y a un mois, quand votre épouse…

PUNK (la coupe) : Conjointe, relisez votre rapport. Pas demain qu’il se casera complètement, le Phillip’.

PSYCHIATRE : Cela étant, quand elle demande une thérapie de couple que vous refusez bien entendu, vous décidez de venir quand même, seul… tout ça pour me montrer un homme d’une névrose à faire pâlir Michael Jackson.

PUNK (condescendant) : Ca faisait plaisir à mon manager de me voir confesser. Et faire pâlir Michael Jackson, je vous annonce que c’est pas une prouesse.

PSYCHIATRE : Vous êtes un cas à part, monsieur Brooks. Un cas qui ne me laisse pas indifférente.

PUNK (d’humeur joueuse) : Hum, et bien… on peut continuer l’expertise sur votre bureau, qu’est-ce que vous en dites ?

PSYCHIATRE (indifférente) : Quel genre de relation entretenez-vous avec vos proches ? Votre fille, par exemple. Anna fêtera ses… huit ans cette année, c’est bien ça ?


Un temps de pause. Punk adopte alors un air sérieux pour la première fois, réfléchissant à la question posée. Il passe une nouvelle fois la main dans ses cheveux, défiant le regard de sa partenaire. Ses mains s’agrippent au divan, il devine son homologue griffonner dans ses dossiers. Qu’on se le dise, elle est tout à fait dans le style du Punker. « Il serait temps pour toi de te remonter le moral… » se dit-il en louchant sur son décolleté… à peine quelques secondes avant qu’elle ne referme son tailleur, pas complétement idiote.

PUNK : Neuf. Elle aura neuf ans. Et c’est pas ma gamine, c’est celle de Renée.

PSYCHIATRE : Quelle image a-t-elle de vous ?

PUNK (gêné) : Je… euh…


L’ancien champion de la Wrestling French Addict ne bouge pas. Dans un silence d’église, il se revoit quelques jours plus tôt, chez lui, affalé dans son canapé. Drôle de flashback… Un après-midi comme les autres, à Chicago, quelques chips dans un paquet posé à ses côtés. En congé pour une semaine après les attentats de Paris, il passait son temps à ne rien faire, et cette fois, ricanait bêtement au téléphone tout en zappant les chaines de son écran géant à l’aide d’une télécommande.

PUNK (hilare) : John, me fais pas le coup d’la pucelle effarouchée. Si tu voulais autant la tringler, il fallait lui payer son verre. Non non rejette pas la faute sur moi, t’es un débutant, mec. Mais qu’est-ce que tu veux que je te dise, arrête de vivre par procuration ! Elle s’appelait Angela. Oui, oui, une baise bien crue, salace, un peu perverse mais sans le côté flippant, tu vois ce que je veux dire ? Ensuite elle m’a demandé de la prendre par l’entrée des artistes et là, c’était ch…

Un bruissement le fit aussitôt se retourner. Il lâcha très vite la télécommande, surpris par la présence de sa belle-fille, Anna. Les yeux écarquillés, elle restait figée devant Brooks, incapable de prononcer le moindre mot après avoir entendu des bribes de sa conversation avec John.

PUNK : Euh, je te rappelle, John. Ça va ma… Hé merde.

Anna quitta immédiatement la pièce, courant en direction de sa chambre à l’étage. Ne restait que Punk, se grattant le sommet du crâne le visage fermé et déçu. Soudain, la cafetière de la psy résonne, et le fait sursauter. Punk revient à lui, toujours coincé dans un bureau qu’il n’a que trop vu ces derniers jours.

PUNK : On… On ne communique pas beaucoup.

PSYCHIATRE : Pourquoi ?

PUNK : Comment ça pourquoi ?

PSYCHIATRE : Parfois, la façon la plus simple d’accéder à la vérité, c’est de poser une question lambda. Visiblement, vous ne parlez pas beaucoup avec votre fille…

PUNK (méprisant) : Quelle clairvoyance ! La tête et les jambes, vous avez tout pour vous…

PSYCHIATRE : Et ce que j’aimerais comprendre, c’est pourquoi. Vous êtes venu faire cette thérapie seul, et de votre plein gré, non ? Vous êtes venu vous soigner, mais de quoi ? Du manque de considération qu’éprouve votre fille ? De sexe ? De votre rivalité avec Bobby Roode ? Vous m’avez clairement expliqué que votre vie professionnelle ne serait jamais un obstacle à vos « beuveries straightedge quotidiennes ». Pourtant, depuis que les dirigeants vous ont obligé à devenir la némésis de ce Bobby Roode, vous n’êtes plus le même. Votre changement d’attitude, appelons ça un « heel turn » pour rester dans le thème, semble pourtant porter ses fruits. Paul Levesque lui-même est même venu me voir à votre sujet. C’est Bobby, n’est-ce pas ? Vous avez une dent contre lui depuis le jour où il est passé devant vous dans la hiérarchie WFA. C’est ce que je ressens au fond de vous, et c’est ce que Paul avait l’air d’insinuer. La haine entre vous s’étend bien plus loin qu’à travers les quatre coins de votre précieux ring…

PUNK : Arrêtez vos conneries, je suis bien meilleur lutteur qu’il ne le sera jamais. Les officiels sont trop occupés à se lécher le cul pour le voir, c’est tout. Nan, sérieusement, z’auriez pas un peu de pizza ? Un twix ? Du pepsi ? Bordel, j’ai une de ces faims…

PSYCHIATRE : Vous savez, vous ne pouvez pas vouloir tout et son contraire si ce n’est pour rien laisser percevoir de vous. Malheureusement… je sais déjà que vous êtes arrogant, égocentrique, et à la limite d’un violent excès de personnalité, surtout quand vous traitez les autres comme de la merde. Vos compétences de lutteur ces derniers temps sont plus que discutables, mais vous avez réussi à faire carrière en misant tout sur votre sarcasme. Pas étonnant que ce Bobby vous méprise. J’veux dire… en dehors des rings.

PUNK (tapotant sur son téléphone avec mépris) : Hum… Oui, c’est déprimant.

PSYCHIATRE (de plus en plus directe) : C’est fascinant d’observer la vie s’agenouiller devant quelqu’un comme vous. Vous êtes tellement persuadé d’être au-dessus de tout le monde que vous esquiverez vos problèmes le plus longtemps possible, même si ça doit vous détruire. Et si vous n’étiez tout simplement pas CAPABLE de battre ce Roode ? S’il était plus fort que vous, ou dans une meilleure condition physique, tout simplement ? Si les dirigeants sont à la tête de cette fédération, ce n’est pas pour rien. Ils ont fait un choix, celui de voir en certains lutteurs l’avenir de la compagnie, comme dans toutes entreprises. Vous ne faites peut être pas parti de cette liste, Mr Brooks.

PUNK : Ben voyons…

PSYCHIATRE : Le plus drôle dans toute cette histoire, c’est que pour quelqu’un cherchant autant de reconnaissance et d’attention, vous êtes l’homme le plus seul que je n’ai jamais rencontré.

PUNK (se lève du fauteuil) : Arrêtez de me faire passer pour un fragile. A 300 balles de l’heure, c’est de l’abus.


Réajustant sa chemise et son blazer, Punk tourne le dos à la psychiatre, faisant quelques vers la gauche. Il se trouve maintenant derrière son fauteuil, observant les gouttes de pluie s’abattre sur les fenêtres. Son air sérieux s’estompe toutefois très vite quand il se concentre sur la jeune femme.

PUNK (accouder au dossier du fauteuil, fixant intensément sa psy) : Je vous fascine, c’est tout ce que j’ai retenu de la séance. Vos ongles s’accrochent au sofa dès que je vous regarde dans les yeux, ça vous obsède, ça vous tourmente, un client comme moi. Alors dites-moi… si on commençait les travaux pratiques ?

La jeune femme l’observe un bref instant, amusée par le répondant de son patient. Sans un mot, elle le reluque doucement de la tête au pied, avant d’ôter ses lunettes. La perspective de pouvoir se la faire, comme il le fantasmait depuis deux heures, prenait enfin tout son sens.

PUNK : Ce sera préférable de fermer la porte.

Le cabinet, d’ordinaire si calme, est à présent champ de bataille, papiers et dossiers s’envolant au rythme du Punker. Probablement les meilleurs 150 dollars dépensés depuis le début de la consultation. Ou presque. Demain, il penserait à Bobby Roode. Demain, il trouverait un moyen de le battre. Demain.

PUNK (moqueur, le souffle court, prenant la jeune femme en levrette) : Vous mettrez ça sur ma note. Je t’emmerde, Bobby.



PROMO CM PUNK : TOUT S’ARRETERA A CYBER SUNDAY, MON AMI



Punk est affalé dans son canapé, un burger comme seule parade à l’ennui. Il fixe l’écran noir de sa télévision, les yeux perdus dans le vide. Il n’y a pas la moindre expression sur son visage. Sa compagne, Renée, une belle jeune femme de sept ans sa cadette, l’observe avec attention depuis la cuisine. Elle est adossée à un meuble en bois, surveillant de temps à autre sa fille Anna jouer à la console dans un coin de la pièce. Celle-ci, petite blonde assez fine, passe toutefois plus de temps à scruter les actes de sa mère qu’à jouer. La pièce est aussi silencieuse qu’une cathédrale. Fut un temps où prendre soin de lui était surement sa préoccupation maximum. Tout comme de plaire aux autres, cette volonté viscérale de savoir ce que le peuple pensait de lui. Le titre Intercontinental, Voiceless TV, son grand retour à Raw… Autant d’évènements tournés en ridicule par faute de sympathie, et de détermination. Aujourd’hui que plus rien à d’importance, si ce n’est le sexe, la bouffe et ce fameux titre mondial qui lui tend les bras depuis des semaines, tout va mieux, ou presque. Mais rien. Rien à faire, car lui n’en a rien à foutre.

ANNA : Dis-lui maman… Dis-lui de quoi nous avons parlé.

Le multiple champion WFA ne bouge pas, demeure imperturbable. Bien loin de celui que l’on devine derrière nos écrans de télévision. Bien loin du véritable Philip’ Jack Brooks. Il ne s’est jamais senti particulièrement proche de sa belle-fille, et encore, le mot est faible. Juste une gamine attachante, rejeton d’une femme qu’il ne peut plus voir en peinture. Oui, ses relations avec Renée ne sont plus au beau fixe. Peu importe, ni lui ni elle n’avaient fait vœu de fidélité. Et à ce petit jeu, le Chicago Kid persiste et signe.

ANNA : Maman, s’il te plait.

PUNK (devant le silence de Renée) : Fourre pas ton nez dans des choses que tu comprendrais pas, Anna.

Young ne bouge pas, et se contente d’un regard glacial envers son homme. Punk le capte aussitôt.

PUNK : Quoi ? J’vais quand même pas prendre au sérieux les menaces d’une gamine de 8 ans ? Si ?

RENEE : Tu n’es pas obligé de l’insulter, Phil’.

PUNK (le poids de son arrogance pèse au son de sa voix) : Pourquoi, parce que ton foutu magazine d’astrologie t’as dit d’être plus souple avec tes gosses ? Rien à foutre…

RENEE (prenant vainement la défense de sa mère) : Ça n’a rien à voir avec l’astrologie…

PUNK : Ouais… Fermez-la toutes les deux, vous me donnez la migraine.


Un temps de pause. Anna se lève, et se dirige vers sa mère.

ANNA : Dis-lui maman.

RENEE : Tout se passe dans la tête. Il n’y a que toi pour ne pas encore l’avoir compris, Phil’. Même Anna l’a compris. Depuis tes mésaventures avec Roode, tu n’es plus le même. On ne te voit plus, tu ne nous prête plus aucune attention… Tu pourrais faire un effort pour elle, non ? Ah oui, j’oubliais, c’est pas ta fille…


Punk lève son verre à sa femme sans lui prêter la moindre attention, buvant une gorgée rapide. Ses doigts se referment peu à peu contre le siège. Belle manière de rompre un tandem, si la soirée s’achève comme elle semble commencer.

ANNA : Maman dit que c’est… que c’est comme une maladie. Comme le diabète, ou un cancer. Tout part du cerveau.

PUNK : Tss… C’est complètement dingue. Tu fais chier, Anna, tu le sais ça ? Un cancer, Bobby ? Vous croyez pas que vous en fait un peu trop ? C’est juste un collègue, un toy boy haha ! Enfin peut être qu’il est bon hein, ouais… J’ai dû louper un truc. J’ai dû le sous-estimer. Saint Bobby, faudrait qu’il vienne te lécher la chatte à l’occasion…

RENEE : PHILIP !

PUNK : Bah quoi ? Il est tellement exceptionnel, c’est surement un maitre ramoneur… Pff, allez-vous faire foutre.

RENEE (hausse le ton une nouvelle fois, se rapprochant du lutteur) : LA FERME, Punk !

PUNK : Tiens ! Depuis quand tu me donnes du « Punk » ? D’habitude c’est uniquement au plumard, ou quand tu me fais une scène de jalousie, non ? J’en ai ma claque…

RENEE : Je veux que tu quittes cette maison. Tout de suite. Tire-toi de chez moi, s’il te plait.


L’ancien champion du monde se lève doucement, refusant d’échanger le moindre regard avec sa conjointe. Il observe un bref instant Anna, qui ne peux réprimer une larme sur sa joue. Punk jette alors son verre par la fenêtre, brisant la vitre.

ANNA (bondissant de sa chaise) : Maman !

RENEE : Ça va aller ma chérie, ça va aller… Va jouer dans ta chambre, tu veux bien ma puce ? Allez… T’es cinglé Punk, je vais appeler la police.

PUNK (voyant la petite quitter la pièce) : C’est ça… En passant va donc faire un tour à la station-service, ma voiture a besoin d’un poliche si tu sais encore astiquer.


Sans un mot, Renée se dirige vers le téléphone, son corps tremblant de la tête aux pieds. Bizarrement, ce n’est pas la réaction de sa compagne qui angoisse Cihaime, mais les répercutions qu’elle pourrait avoir. Ne jamais coucher avec une collègue de boulot, il devrait le savoir depuis le temps. Pas question de louper Cyber Sunday pour un vice de forme. Il ne peut pas se le permettre, même si ça doit aller contre sa volonté je m’en foutiste. Derechef, il passe une main dans ses cheveux avant de faire quelques pas vers Renée.

PUNK : Ok. Ok… Je m’en vais. C’est un putain d’asile ici, de toute façon. Ça me convient. Il y a une autre vie dehors, Renée. J’te jure que c’est pas le rêve cette maison de fous.

Celle-ci raccroche le téléphone, prudente après l’acte violent de son amant. Elle regarde ses couteaux, sur le contoir de la cuisine, avant d’observer le trou dans la fenêtre. Instinctivement, elle adopte un mouvement de recul, auquel Philip’ répond en avançant.

PUNK (désignant le trou en question) : Ouais. Tu vois ? C’est là que je vais. Dehors.

RENEE (détournant les yeux, elle a du mal à contenir ses émotions) : Très bien…

PUNK : Ouais, c’est bien.

RENEE (des larmes perlant sur ses joues) : Je… Tu t’entends parler ? Tu arrives à te reconnaitre ? Non ? Parce que je ne te reconnais pas non plus. Anna. Elle… Tu sais, depuis que tu dois affronter cet enfoiré de Bobby Roode, ce contrat t’est vraiment monté à la tête. Tu espères, tu aspires… Tu respires champion de la WFA depuis trop longtemps. Tu y étais presque. Mais cette idée de ne pas pouvoir l’être, cette idée que Paul et les officiels ne voient plus en toi le top player que tu étais… Toutes ces merdes, tu les as ramenés jusqu’ici. Jusque chez moi. Parce que tu as du l’oublier non, que c’était chez moi. Je… Je n’arrive même plus à te regarder, bordel ! Tu sais qui je vois quand je te regarde ? Lui. Je vois Roode. Ce qu’il a réussi à faire de toi. Tu ne t’en rends pas encore compte, mais il a pris tellement d’avance sur toi… Jamais tu ne remettras la main sur cette foutue mallette. Les bookers le savent, ils voient que tu ne seras pas à la hauteur, parce que tu te poses trop de questions. Parce que tu es obsédé par lui. Et après Cyber Sunday, tu mettras en jeu cette précieuse mallette par vanité, parce que c’est TOI qui le proposeras aux bookers. Tout ça pour choper Roode. Et tout ça pour te reprendre une volée…

PUNK : Est-ce que… Pff… Est-ce que tu as la plus petite idée de qui tu as en face de toi ? F.L.C. C’est pas qu’une catch phrase, trésor.

RENEE : Allez… remue toi. Bon sang Phil, fous moi le camp !

PUNK : Je t’emmerde, Renée. Avec tout mon amour et mes sincères salutations.


Une belle et luxueuse chambre en désordre. Des vêtements féminins sont éparpillés à droite à gauche, Punk entassant tant bien que mal quelques chemises dans une grosse valise posée sur son lit. Il ne semble pas souffrir de la situation. Mieux, il se contente de faire vite, et mal. Sa tête se balance de droite à gauche au son de sa chaine stéréo, très vite éteinte par Renée, qui le rejoint dans la chambre. Les yeux encore gorgés de larmes, elle se ressuie péniblement le visage avant de poser une main sur l’épaule de Punk, qui stoppe son mouvement. Quelles conneries est-ce qu’elle va bien pouvoir lui sortir…

RENEE : Phil’…

PUNK (ne se retourne pas) : Oui oui, je sais. Bobby fais ci, Bobby fais ça, son mindgame est incroyable, le type est un génie, et je me ridiculise tout seul, toussa... Ça te va ? Qu’est-ce que tu fous là, Renée ? J’vais pas assez vite pour toi ? C’qui faut pas entendre…

RENEE : Regarde-moi… Phil, regarde-moi… Pourquoi tu es resté si longtemps ? Avec nous ?

PUNK : Comment ça ?

RENEE : Je sais qu’il n’y a pas que ton boulot… Tu prends ma fille pour une ratée, je suis une salope pour toi et tu ne ressens rien pour nous à part de la pitié, je sais tout ça ! Tu dois tellement te haïr… C’est pour ça que tu reviens toujours vers nous ? Parce que tu sais que tu ne mérites rien d’autres qu’une salope et une ratée ?


Un temps de pause. Punk se retourne vers sa femme, plus sérieux.

PUNK : J’prends pas Anna pour une ratée. Mais pour le reste, t’as pas tort. Je ne pense pas te revoir. Ni toi, ni tes idées de dingue. Enfin, à part au taff, naturellement. T’essaieras de faire vite pendant tes putain d’interviews.

RENEE (en larmes, le poussant vers la sortie) : Va-t’en. Allez… Nom de dieu, tu ne crois pas avoir fait assez de dégâts dans cette famille ? Sors d’ici !


Punk et Renée descendent ensemble les escaliers, retrouvant Anna sur le canapé. La petite fille tient une Nintendo 3DS dans ses mains, qu’elle pose délicatement sur la table, fixant la voix des sans voix d’un de ces regards dont on ne se relève pas tout de suite.

PUNK (passant devant Anna) : N’importe où vaut mieux que cette maison de fou. C’est ça le principal. Je suis désolé, Anna. Phil’ a des comptes à régler avec un vieil ami. Et… et ta conne de génitrice me casse sérieusement les meules.

Anna court se réfugier dans les bras de sa mère, apeurée.

PUNK (après un temps) : Tu ferais mieux de te barrer tout de suite, Renée. Quitter la WFA tant que t’en as encore l’occasion. Le catch n’est plus ce qu’il était. Les bookers non plus. Aujourd’hui, en 2015, je pourrais leur prouver nuit et jour que je suis le meilleur, si papy Paulo se paye un diner dansant avec le manager de Curtis Axel, tu peux être sûr que tu le retrouveras champion la semaine suivante. Le piston. Y’a bien qu’à la WFA que je ne pensais pas ça possible. Bobby Roode représente toute la merde qu’est devenue cette fédération. Et en plus, il a mon contrat. Et en plus du plus, je peux pas blairer sa gueule de clown. Tu sais, j’en arrive à me résigner moi-même. Je sais que je gagnerais pas. Depuis mon retour, j’ai rien gagné. Une seule putain de victoire en PPV contre des catcheurs du dimanche, ou des petits nouveaux. Alors même si je gagnerais pas, je peux au moins lui faire mal. Sur le ring, les dirigeants ne pourront pas intervenir. Ne cotoie pas cet enfoiré, Renée.

RENEE : C’est toi qui l’as rendue comme ça, C’est de ta faute !

PUNK (pose sa valise, un pas vers les deux femmes qui reculent) : Hum…


Punk s’empresse de quitter son ancienne résidence secondaire, sans un dernier au revoir. Le voilà assis dans sa voiture, scrutant la maison. La lumière de la chambre de sa fille s’éteint, il coupe l’autoradio avant de prendre une enveloppe posée sur le fauteuil passager. Attristé, il ouvre celle-ci, observe quelques instants son contenu avant de la chiffonner et de la balancer à l’extérieur du véhicule. Un dernier regard vers son domicile, hochant la tête comme pour se convaincre que cette décision est la bonne. Alors qu’une première larme perle sur sa joue, le voilà qui frappe frénétiquement son volant, cognant tout ce qu’il est capable d’atteindre avant de s’effondrer en larmes sur celui-ci. Un temps. La voiture part, s’éloignant dans la rue alors que l’on devine l’enveloppe, peu de temps avant qu’elle ne parte dans le caniveau. Elle est estampillé WFA, et signée Bobby Roode…



DEUX SEMAINES PLUS TARD :



Deux semaines plus tard, effectivement. On retrouve ce genre de vendredis pluvieux, dans un bureau étroit et en cruel manque de vie. Les jambes de la psychiatre se décroisent, elle observe avec attention son patient, Punk, debout devant la fenêtre de son bureau. La vue d’une immense ville est magnifique, mais tous deux restent silencieux. Après un temps, c’est la jeune femme qui se décide.

PSYCHIATRE : Vous leur avez dit ?

PUNK (anxieux, sa main gauche tremble) : Dire quoi ?

PSYCHIATRE : Vous le savez.


Un nouveau temps de pause. Punk se retourne, adossé à la fenêtre. Son attitude est plus sérieuse. Il semble fragilisé par quelque chose, comme contraint de subir sa situation. Sans un mot, il sort brusquement son portefeuille de sa poche, et contemple une photo de sa belle-fille, Anna. Un léger sourire se dessine sur son visage.

PUNK : Non. Je n’ai rien dit.

PSYCHIATRE : Vous êtes parti comme ça ? Sans une explication ?

PUNK (abattu) : Non. C’est mieux comme ça. Je me suis interdit de leur infliger ça. On dit souvent que quand on vit dans le mensonge, tout part en couille. J’espère que mon silence les fera moins souffrir que si j’avais dit la vérité. Je ne sais pas, d’accord ? Bien sûr que ce match ne sera pas mon dernier. Mais je ne sais pas si je serais encore à la WFA après Cyber Sunday. Pas parce que j’ai décidé de partir. Juste parce que je ne sais pas jusqu’où je serais capable d’aller lors de mon match. Je le tuerais, si je le pouvais.

PSYCHIATRE : Pourquoi ?

PUNK : Parce qu’il est mon exact opposé. Parce qu’il est tout ce que je haie le plus dans ce business. Parce qu’il est la dernière rempart increvable avant mon ascension au pouvoir. Et putain, il est grand temps que je reprenne ma place sur le trône. Je suis CM Punk, merde ! The Fun Fuckin’ Lovin Criminal ! Ahah, c’est un peu long comme slogan, non ? Je trouve que ça en jette. Mais sérieusement, ça en jettera encore plus quand je lui aurais explosé la gueule. Peu importe la stipulation.

PSYCHIATRE (devinant Punk quitter la pièce) : Qu’est-ce que vous…

PUNK : Ça va, je sais que t’es payée à l’heure. Pas moi. On nique ou je me casse ? (…) C’est bien ce qui me semblait.



FIN.
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Gbacca
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptySam 28 Nov - 10:34

MrCoffeeInTheBank a écrit:
Diabolo a écrit:
J'ai une question, aurons-nous les résultats des votes en MP pour nos books ?

Je t'envoie ça.

A tous les bookers de matches, merci de vous manifester pour connaitre le choix des freaks!





(ouais comme t'as dit de manifester...)

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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptySam 28 Nov - 13:39

Promo Dolph Ziggler Part 4

Dolph ne pouvait pas en croire ses oreilles. Ce n'était pas possible. Il devait... C'est ça. Il délirait. A cause de la douleur et de...

« C'est bien moi, Dolph. »

Non, il refusait d'y croire.

« Tu veux une preuve ? »

Soudain, Ziggler sentit ses liens se défaire. Il se leva d'un bond et se dirigea à tatons vers la sortie. Mais là où elle devait être, il n'y avait plus de porte. Il cherchait la moindre apsérité dans le mur quand la pièce s'illumina. Mais la lumière ne provenait d'aucune lampe, elle semblait suinter des murs.

« Ne te fatigue pas. Tu es déjà assez mal en point comme ça. »

Dolph prit une grande respiration et se retourna lentement. Sur la chaise où il était ligoté trônait maintenant l'homme qu'il pensait mort.

« Seth. »

« Assieds-toi, je t'en prie. Je ne voudrais pas que tu me claques entre les doigts. Pas tout de suite, en tout cas. »

Ziggler voulait refuser mais il sentait ses jambes faiblir et se résigna à prendre l'autre chaise.

« Mais... on t'a... »

« Tué ? Je ne m'arrête pas à ce genre de considération. »

« Brûlé vif. Et on a enterré tes restes. »

« Et vous pensiez que ce serait suffisant ? Après tout ce à quoi j'ai survécu ? »

« J'ai payé des scientifiques, chasseurs de démons et même des putains d'astrologues. Alors oui, j'avais espéré que ça marcherait. »

« Je dois avouer que vous m'avez surpris. Jamais je n'ai été aussi affaibli. Il m'a fallu du temps pour revenir. Même au moment où je te parle, je ne suis pas en pleine possession de mes capacités. »

Seth plongea la main sous la table et Dolph eut un geste de recul. Mais Rollins sortit une bouteille de whisky et un verre puis les déposa devant Ziggler. Il lui servit un verre avant de lui tendre.

« Si tu voulais me tuer, tu l'aurais déjà fait. Alors qu'est-ce que tu veux ? » dit Dolph avant de prendre le verre.

« Parler. On a jamais eu vraiment le temps de discuter. »

Ziggler prit une gorgée de whisky et grimaça quand l'alcool entra en contact avec la plaie dans sa bouche. « Alors cette série de meurtres, c'est toi ? Une sorte de rituel pour revenir à la vie ? »

Rollins acquiesça. « Même si c'est toi qui en retirera tous les honneurs. »

Dolph rit jaune.

« C'est ça ton problème, Ziggler. Tu fais trop confiance à la nature humaine. Ce sont des animaux prêts à s'entretuer pour leur profit. Soyons objectifs, cette ville est sans dessus dessous depuis que tu as pris ma place. »

« Tu terrorisais les gens. »

« Je leur ai apporté la paix. »

« Je leur ai apporté la liberté. »

« Et qu'en ont-ils fait ? Vols, meurtres, révoltes. »

Dolph se mit à rire. « Comme c'est paradoxal, le dieu du chaos voulait apporter de l'ordre. »

« Techniquement, je ne fais que partager mon corps avec lui. Nous sommes tous les deux mûs par des besoins différents. Il faut... apprendre à faire des concessions. »

« Ah, les problèmes de couple. Ne m'en parle pas. » dit Ziggler en reprenant une gorgée. « Bon, pourquoi tous ces stratagèmes ? Je te savais théâtral mais là, ça me semble vraiment stupide. »

« La magie est soumise à des lois. Les symboles ont du pouvoir. L'ankh, le fleuve. Le passage de la vie à la mort et inversement. La première offrande ne représentait rien. Un clochard pour me permettre de récupérer un semblant de conscience. Les suivantes étaient nettement plus utiles. »

« Bordel, ce sont des gens dont tu parles. Ils avaient une famille. »

« Justement ! La peine engendrée par leur disparition, ça m'a nourri. Mais j'avais besoin de plus. »

« Steen. »

« La rage, la colère, la vengeance. Tout ce pouvoir. Mais il me manquait encore une chose. Une émotion puissante pour me permettre de revenir définitivement. »

« Ne me dis pas que c'est l'amour. »

« Ce sentiment m'est étranger. »

« Tu n'as jamais aimé ? Je veux dire avant d'être possédé par un dieu égyptien. »

« Non. Je comprends la jalousie, l'envie, le désir... mais pas l'amour. »

« J'imagine que ceci explique cela. »

« Que peux-tu m'en dire ? »

« De l'amour ? Ça fait mal. Tu aimerais. »

Rollins se mit à sourire.

« Voudrais-tu bien me suivre ? »

« Physiquement ? Ça me semble compromis. »

« Ne te soucie pas de ça. Je m'en occupe. »

La salle se retrouva à nouveau dans le noir, pendant quelques secondes. Puis la porte qui avait réapparu s'ouvrit. Dolph se leva, en titubant un peu. Il prit la bouteille par le goulot et s'avança vers elle. Prudemment, il passa sa tête à l'extérieur. A côté de la porte, deux hommes inconscients. Ziggler s'accroupit pour prendre leur pouls.

« Ils vont bien. Ils se réveilleront simplement avec un léger mal de crâne. » dit la voix de Seth qui résonnait dans sa tête.

« Où va-t-on, maintenant ? »

« Fais attention à ce que personne ne te voit parler seul. Ça fait mauvais genre. »

« Visiblement, ton esprit mi-sociopathe mi-divinité comprend l'humour. Alors où va-t-on ? »

« On rentre à la maison. »
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Flying Panda
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptySam 28 Nov - 15:36

PROMO APA



ON N'A PAS TROUVÉ D'PROMO


Le Pénalty était un bar comme tant d'autres bars. De grande fenêtres sur la devanture surplombées par un store vert PMU avec le nom du rade inscrit en blanc, un intérieur aux murs blanc et au sol carrelé noir et blanc. Des banquettes en cuir vert foncé, des grilles de loto, un écran où passe le rapido. Bref un bar tout ce qu'il y a de plus classique.

_ Putain les cons !
Je relisais l'article dans l'Équipe qui traitait du mauvais début de saison du plus grand club du monde. Et comme d'habitude tout ce qui se passe de l'autre côté des Alpes reste bien étranger pour les franchouillards qui peuplent cette feuille de choux.

Bref.

Je relevais les yeux de mon papelard et jaugeais le fond de ma pression.

_ Va m'en falloir une autre. Et cette andouille est à la bourre, maugréais-je en jetant un œil à l'heure sur mon téléphone.
J'hélais le serveur afin de commander une autre bibine quand j'aperçus enfin le sosie de Laurent Ruquier à l'horizon.
Si j'en crois son costard et son attaché case et son brushing bien en place monsieur sortait du boulot. Quant à moi mon jean délavé, mon t-shirt « Éléphant Rose » du Delirium et ma barbe de trois semaines pas taillée indiquait clairement que je sortais de mon plumard.

_ Panda, fit-il en tendant le poing.
_ Coffee, répondis-je en tendant mon poing.
Nous fîmes un zouzou check puis il s'installa en face de moi.
_ Désolé j'ai été retenu au bureau.
Je finis mon fond de verre tandis que le serveur apportait la p'tite sœur.
_ Retenu hein ? Par qui ? Ta sexcrétaire ?
Le visage tout blanc de ce couillon passa au rose.
_ Mais non enfin tu me connais.
Je me serais bien allumé une clope histoire de tirer une taffe tout en prenant un air grave afin de répondre le plus sérieusement du monde : Justement. Mais je ne fûmes pas.
_ Justement, répondis-je sans fumer mais en conservant un air grave.
Il passa au cramoisi. Voyant que le serveur m'avait apporté ma bière il en profita pour commander un café puis me regarda avec suspicion.
_ C'est ta combien ?
_ Je sais pas.
_ Comment ça tu ne sais pas ?
_ Ben après 3 je perd toujours le compte.
_ T'as déjà bu trois bières alors qu'il n'est même pas 18h ? C'est pas un peu tôt.
_ Ben tu voulais qu'on se voit pour réfléchir à notre promo sur les APA du coup j'ai voulu me mettre dans la peau de mon personnage.
_ Mais Joejoe est bourré H24.
_ Justement je viens de sortir d'un apéro avec Tonton.
_ Tu m'as pas dit que tu devais voir Tonton y a 2 jours ?
_ Justement.
Il me regarda encore plus soupçonneux. Coffee avait beau être un brin déluré il n'en restait pas moins encore un jeune innocent. Comme quoi c'est bien beau d'aller en Chine ou en Nouvelle-Zélande, mais si on ne va pas dans les boîtes à partouze je ne vois pas bien à quoi ça sert.
_ Eh sinon t'as réfléchi pour la promo, questionna-t-il ?
_ Ben je me suis dit que j'allais me bourrer la gueule pour commencer.
_ Et ?
_ Ben...
Je tentais de me souvenir de ce à quoi j'avais bien pu penser mais rien ne me venait en tête.
_ T'as rien ?
_ Hé toi non plus j'te signale ! Pis d'abord on est contre qui ?
Il soupira en levant les yeux au ciel. C'est vrai qu'à chaque fois je lui faisais le coup. Je ne savais jamais qui on affrontait et pour quoi.
_ Je vais finir par croire que tu le fais exprès, dit-il pour totue réponse.
_ Penses-tu.
Je jetais un œil sur le site via mon portable afin de consulter le topic sur Cyber Sunday.
_ Ah on est dans un 4vs4 contre les Wyatt.
_ Oui. Ça fait 6 mois qu'on est en feud avec eux je te signale.
_ Ouais ouais. Ah tiens on est en équipe avec 'Cesco et Tman' ? Dommage.
_ Pourquoi « dommage » ?
_ Ben c'est con ils vont perdre.
_ Pourquoi tu dis ça ?
_ Parce qu'on n'a pas d'idées pour la promo.
Il souffla puis touilla son café.
_ Faut qu'on trouve quelque chose Panda. C'est important.
_ Bah je veux bien mais qu'est-ce que tu veux qu'on fasse. À part dire que Joejoe et Carlito se bourrent la gueule pendant que Sarah les engueulent je ne vois pas bien ce qu'on peut faire.
Il hocha lentement la tête puis observa son café. Il inspecta la tasse voir si elle était propre, étudia la couleur du liquide, compta le nombre de secondes que mettaient les bulles pour éclater après avoir touillé avec sa cuillère, il sentit l'odeur dégagé par le café puis s'humecta les lèvres. Il resta pensif pendant un moment puis se décida à boire une gorgée.
_ Alors ? Tu vas le mettre dans la banque celui-là, demandais-je avec inquiétude ?
Il termina le reste d'une traite puis secoua la tête.
_ Non. Il est tout juste passable.
_ Bah en même temps qu'est-ce que t'attendais de la part d'un rade qui s'appelle le Pénalty ?
Il réfléchit puis approuva.
_ Effectivement. Et sinon pour la promo ?
_ Bah on les emmerde. Tu es Head booker et je suis admin. Si y en a un qui râle je le fous au trou avec Gbacca.
Il approuva derechef tandis que je continuais.
_ Et sinon Swanton a bien reçu son Orton en peluche ?
_ Oui il était tout jouasse.
_ Bon... bon. Peut-être qu'il ne finira pas au fond de la Méditerranée avec une pierre autour du coup.
Je finissais ma bière tandis que CITB consultait sa montre.
_ Ça va être l'heure, dit-il. Faut que je file rejoindre les autres.
_ Tu vas chez Jyjy ?
Jyjy, ou plutôt Jyskal était l'hôte des soirées visionnage catch de Paris. Ses soirées étaient renommées dans toute l'Île-de-France et disputait même la place de numéro 1 aux soirées de l'ambassadeur. C'était à qui aurait les meilleurs chocolats.
_ Ouais. On va se regarder le PPV avec les autres. Tu ne veux pas venir ?
_ Très peu pour moi. Le combo coca-sushi-catch j'ai déjà donné.
Il haussa les épaules puis nous nous levèrent. Il était temps de foutre comme on dit vulgairement dans le jargon.
_ Bon ben à plus tard, dit-il. Tiens moi au courant si t'as une idée.
_ Faut voir. Au pire j'édite les posts du show et je marque « Victoire des APA. Samoa Joe et Carlito Brigante marchent sur la Ouéfa tellement ils sont majestueux ».
Il pouffa de rire puis son regard fut rempli d'inquiétude lorsqu'il croisa le mien.
_ Tu ne le ferais pas dis ?
_ Non non. Rassure-toi.

Il n'était pas rassuré.

Il savait que j'étais cap.
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François
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyDim 29 Nov - 0:42

Promo Trent Barreta


Etant donné que pour avancer, il faut prouver qu’on peut susciter un intérêt. Il suffit de se mettre en avant pour progresser. Avec ce récit, c’est la seule chose que je vais tenter de faire. Progresser et ne pas tomber dans un système de famille régressive et patriarcale bancal.

---


L’ancien World Heavyweight Champion se pointe sous le titantron, l’air grave et les pieds lourds. Il tape néanmoins dans les mains des fans puis entre dans le ring. Il va dans le coin et demande un micro qu’il obtient directement. Il lève la main et fait signe au public de baisser d’un ton. Il porte le micro à sa bouche mais les encouragements du public reprennent le dessus. L’air gêné, il demande à nouveau de faire silence.

L’instant est grave. Dans plus d’une semaine, soit je gagne un match de championnat pour la ceinture de mon choix, soit la Wyatt Family est dissoute ou encore j’intègre la Family. Mon choix est vite fait, certes, mais tout ne repose pas sur mes épaules. Dans un 4 vs 4, c’est tout ou rien. Tout dépend de mes coéquipiers, et évidemment, je crois énormément en eux, APA et McIntyre, soit un pilier de la division Tag Team et le Champion Intercontinental du moment. Des anciens 2 Times Tag Team Champs et un revenant qui a battu la légende Chris Jericho à SummerSlam. Ca claque une team pareille non ? Mais le palmarès ne fait pas tout, dommage sinon, il ne faudrait même pas faire le combat de Cyber Sunday. La Wyatt Family c’est un épouvantail qui effraie tout le monde mais qui est très peu décoré. J’en sais quelque chose, ca fait un bail qu’ils me poursuivent et j’aimerai mettre un terme à cette mascarade, des interventions, des attaques dans le dos. On m’a même craché à la gueule. Les deux premiers ça passe encore mais pas jusque-là. Y’a un point de non-retour. Là ça a été franchi et allègrement. Il est venu l’heure de la fessée mon petit Bray Wyatt. Tes acolytes névrosés seront éliminés un par un jusqu’à ce que tu subisses le même sort. Un 4 vs 1 pour Cyber Sunday, il ne peut se passer quelque chose d’autre que ce scénario. Mais il ne faut pas vendre la peau du Wyatt avant de l’avoir battu. Je peux très bien me trouver dans cette foutue famille très bientôt. Mais rassurez-moi, j’ai quand même pas une tête à être dans la Family ? Hein ? Jugez par vous-même.

Trent pointe le tron du doigt ou sa photo apparait, un petit sourire alors que le public entonne un énorme « NON ». Il leur lève un pouce, puis pointe à nouveau le tron. Cette fois une seconde photo apparait, Trent apparait sale, crasseux et plein de bouton avec des cheveux ébouriffés. Le public hurle de rien alors que Trent pouffe et se dévisageant.

Bon ca suffit, faut arrêter de blaguer. À Cyber Sunday, je ne serai pas seul, alors accueillons mes coéquipiers, APA et Drew McIntyre.

Le public se fait entendre et se lève pour accueillir les partenaires de Trent.


De longues secondes passent et toujours aucun signe de Carlito et Joe. Trent fait signe d’encourager encore plus ses coéquipiers pour les amener plus vite sur le ring. Mais toujours rien. La musique se coupe et laisse la salle dans un vide intersidéral. Le public est de marbre alors que Trent se pose des questions vu la moue sur son visage.

Allez les gars, c’était très marrant mais faut savoir arrêter les bonnes blagues à leur apogée.


Stupeur dans la salle, ce n’est pas les équipiers de Trent mais bien les Wyatt qui pointent le bout de leur nez. Wyatt les devance avec sa lanterne et ouvre la route pour les membres de sa famille. A deux mètres du ring, ils s’arrêtent alors que Wyatt lève un micro pour interrompre la musique.

Trent, Trent, Trent. Tu te berces d’illusions, en quoi ton équipe peut rivaliser avec une famille. Vous êtes quatre entités bien distinctes alors que nous sommes une vraie famille. Je guide ces trois moutons égarés vers la lumière, lumière que je suis. Lumière que je dompte, lumière dont je suis l’unique propriétaire. Une fois incorporé à ma famille, tu ouvriras les yeux, tu suivras ma ligne directrice tout en traçant ta propre route sans embuches vu que tu auras droit à mes conseils judicieux. Je te ferai découvrir mon monde, notre monde, tu deviendras leur frère. Je te laisserai même rencontrer ma sœur, qui te fera du tout au tout en un claquement de doigt.

Oh ta gueule Wyatt. Ta sœur n’existe pas, les membres de ta famille, tu les a bourré aux cachetons ou à je ne sais quoi. Quant à toi tu as pris trop gros sur la tête quand t’étais gamin. Alors on va stopper les conneries, tu vas te pointer sur le ring avec moi, je vais te caler une paire de gnons, tu retourneras dans ta grange à compter les dents qu’il te manque. D’ailleurs je doute que tu aies le cran de monter seul donc, je vais enlever ma veste retrousser mes manches et vous attendre de pied ferme.

Wyatt fait signe de ne pas bouger et monte sur l’apron. Il ôte son chapeau et sa veste et entre dans le ring. Il fait un pas et fait face à Trent qui ne bronche pas. Soudain la lumière disparait et réapparait de suite. Bad Luck Fale se tient également sur le ring aux côtés de Wyatt qui sourit. Il claque des doigts une nouvelle fois et l’obscurité est reine à nouveau. Quelques secondes plus tard, elle revient et Sheamus est à la gauche de Bray. Bray rigole alors qu’il frappe sur la poitrine des deux lutteurs. Il lève les deux mains et frappe une fois. Il fait de nouveau noir, seules quelques flashs illuminent de temps à autre le ring. The Pope est avec ses collègues sur le ring face à Trent qui ne recule pas d’un pas et est toujours à quelques centimètres de Wyatt qui cette fois rigole à gorge déployée en tendant les bras pour inciter Trent à le frapper. Il serre son poing mais recule d’un pas dessinant un léger rictus sur son visage. Il place son micro entre les jambes et applaudi les 4 hommes en face de lui.

Tout à fait ce que je pensais. 1 contre 4, rien d’étonnant pour vous, tu vas me cracher à la gueule dans 30 secondes aussi non ? Ou la ruse est déjà passée de mode ? Parce que niveau ruse, j’en ai pas mal aussi. Il lance son micro hors du ring et ouvre les bras comme Wyatt a pu le faire il y a quelques instants. Wyatt hurle de rire et fait signe à Sheamus de s’en occuper mais Trent l’arrête direct et le stoppant d’une droite. Sheamus recule et retourne se mettre auprès de Wyatt. Trent ouvre de nouveau les bras et cette fois c’est le Pope qui s’élance et qui subit le même sort que son compère. Trent s’appuie contre les cordes alors que Wyatt lance cette fois Fale vers son ennemi, Trent esquive et envoie valdinguer Fale hors du ring.

Bon, quand lance tu l’assaut ? Un a un je les démonte easy mon gars. Va falloir lâcher les chevaux ! Trent s’agenouille devant eux et claque des doigts à son tour. La salle est plongée dans un noir absolu et l’ambiance se rafraichi d’une belle manière. On entend un ramdam dans le ring alors que la lumière ne revient pas comme à l’accoutumée. Le public en ringside éclaire alors le ring avec leur smartphone mais on peut à peine distinguer ce qu’il se passe. Tout à coup la lumière inonde la salle et la Family est de retour sous le tron alors que Trent a été rejoint par Carlito, Joe et Drew pour faire le ménage dans le ring. Alors qu’on se congratule dans le ring, on parle de l’incident dans l’autre camp

Trent ramasse un micro le porte à sa bouche …

Et dire que je devais simplement me filmer en passant l’aspirateur dans mon appart, et aller acheter quelques babioles au super du coin, bordel. A Cyber Sunday, je te démonte la gueule Wyatt.

_________________
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SwantonBomb
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyDim 29 Nov - 20:09

Promo de Matt Hardy (MrCoffeeInTheBank) et Jeff Hardy (SwantonBomb) pour WFA Cyber Sunday 2015

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, freaks, membres de l’asile, modérateurs, newsers, administrateurs, fans de la WFA, participants et managers de l’e-fed, bookers, soyez les bienvenues.

Ce récit n’est autre que l’histoire de deux hommes, deux génies, deux beaux gosses, deux surhommes dont le destin était non pas de se rencontrer, non. C’était de se rencontrer au sommet de la fédération. Car ne nous voilons pas la face, nous n’avions qu’un seul et unique objectif et nous l’avons atteint : le pouvoir.

Petit rappel des faits :

MrCoffeeintheBank, c’est Carlito soit  l’un des membres de l’équipe qui est en passe de devenir la plus grande que la fédération ait connu. C’est aussi Mickie James, championne Knockout. Et Matt Hardy, champion par équipe de la WFA.

SwantonBomb, c’est le Pope, membre du clan le plus dominant et effrayant qu’ait connu la WFA. C’est aussi AJ Lee, Miss Money in the Bank. Et Jeff Hardy, champion par équipe de la WFA.

What else ? (comme dirait George Clooney)

Voilà où on en est.

Coffee : Swanton ?

Jeff Hardy : Il est pas encore là !

Coffee : Qu’il est chiant. C’est une réunion importante, pourtant. Tu sais où il est ?

Jeff Hardy : Avec Sexy je crois.

Coffee : Oh le…

Matt Hardy : JEFF !

Jeff Hardy : Et merde…

Matt Hardy : Jeff, on a un problème.

Jeff Hardy : Grave ?

Matt Hardy : Showtime a posté sa promo.

Jeff Hardy : Ca sent le sapin, non ? Et… elle est bonne ?

Matt Hardy : Showtime ? Bof…

Coffee : Si la promo est vraiment pas mal.

Swanton : Coffee ! Matt ! Jeff ! On a un problème !

Matt, Jeff et Coffee, à l’unisson : Showtime a promoté.

Swanton : Ok.

Jeff Hardy : Faut trouver une combine.

Coffee : On est sur le coup.

Matt Hardy : C’est-à-dire ?

Swanton : Les murs de l’asile ont des oreilles.

Jeff Hardy : Mais j’ai pas envie de perdre les titres moi.

Matt Hardy : Ne fais pas ta pleureuse petit frère. On va pas perdre les titres aussi vite.

Swanton : Et pourquoi pas…

Jeff et Matt Hardy : QUOI ?!

Swanton : On vous fait perdre à Cyber Sunday. Vous les regagnez à King of the Ring avant de les reperdre pendant la Road to WrestleMania VI et vous devenez trois fois champions par équipe devenant ainsi la plus grande équipe qu’ait connue la WFA. Mieux que les canadiens retraités et mieux que les alcooliques. Désolé coffee.

Coffee : La ferme.

Swanton : D’accord.

Jeff Hardy : On voit qui porte la culotte chez les HB.

Swanton : La ferme.

Jeff Hardy : D’accord.

Matt Hardy : On voit qui porte la culotte dans le clan Bomb/Hardy.

Jeff Hardy : La ferme.

Matt Hardy : D’accord.

Coffee : On voit qui porte la culotte dans l’équipe.

Matt Hardy : La ferme.

Coffee : D’accord.

Swanton : On voit qui porte la culotte dans le tandem Coffee/Hardy.

Sexy : LA FERME !

Swanton : Bref. On en était où ?

Jeff Hardy : Je ne sais plus.

Matt Hardy : On devait sûrement parlé de la façon dont on allait gagné contre EoC.

Jeff Hardy : EoC…

Matt Hardy : Equality of Chance.

Jeff Hardy : Je sais. Je réfléchissais.

Coffee : Au pire des cas, on peut vous casez dans la course du Pure ou de l’Intercontinental.

Swanton : Ouais d’ici trois mois, une fois que vous aurez perdu vos ceintures au Royal Rumble.

Matt Hardy : Contre qui ?

Swanton : Je sais pas. MVP et Storm.

Jeff Hardy : Tu rigoles ?

Swanton : Non.

Coffee : Et après on donne le titre aux APA.

Swanton : Perso, je préfère Sheamus et le Pope.

Matt Hardy : Et pourquoi pas nous ?

Swanton : C’est une idée.

Jeff Hardy : Une bonne idée.

Coffee : Evitons de continuer ce débat stérile où rien de bon n’en ressortira. Il faut trouver un moyen de pondre une promo meilleure que celle de Showtime et de Clown.

Jeff Hardy : C’est pas gagné.

Swanton : Ta confiance en moi me fait chaud au cœur, Jeffrey.

Matt Hardy : Vous avez qu’à truquer les votes.

Coffee : Pardon ?

Matt Hardy : Bah ouais… Vous nous faites évoluer dans la situation où…

Jeff Hardy : … on est les meilleurs.

Matt Hardy : Exact !

Coffee : C’est une idée non seulement débile mais c’est surtout très débile.

Jeff Hardy : Pourquoi ?

Swanton : Ne cherchez pas, c’est une idée digne d’un mec bourré. (Vraie anecdote).

Coffee : Si maintenant nos lutteurs s’y mettent… on va jamais s’en sortir.
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JGabriel68
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyDim 29 Nov - 20:57

Promo The King David Hart Smith
WFA Cyber Sunday
 
 
 
" Mesdames et Messieurs, en souvenir des attaques terroristes de vendredi dernier à Paris, en France, merci de vous lever pour une minute de silence en mémoire des victimes et de leurs familles."
 
Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 005_RAW_11162015cm_0409-2457279991
 

En ouverture de WFA RAW, dernier du nom, avant Cyber Sunday dimanche prochain, l'ensemble du roster s'est réunis sur le titantron, afin de respecter un moment de recueillement en mémoires des victimes des tragiques attaques qui ont touché la capitale française. L'émotion est vive parmi les lutteurs et lutteuses de la fédération, la France faisant partie des dates importantes lors des différentes tournées en Europe. Chacun ayant de bons souvenirs de la ville et de l'accueil de ses habitants, c'est à l'unanimité qu'ils se sont rassemblés. Dans les gradins, le silence est complet et saisissant. C'est la tristesse qui prime aujourd'hui. De-ci de-là, des spectateurs adressent des prières silencieuses. Lorsque Lilian Garcia remercie tout le monde, la plupart des lutteurs retournent en coulisse, tandis que l'aréna applaudit respectueusement. Les derniers à rester sont Triple H et le Roi,  David Hart Smith. Le Chairman glisse quelques mots à l'oreille du champion, et fait un signe de la tête en direction du ring. Il lui adresse enfin une petite tape sur l'épaule, avant de se retirer.
 
Vous l'aurez compris, pas de pyro ni de musiques pour ouvrir ce RAW, le cœur n’y est pas. Tout le vestiaire se trouve très affecté par les récents évènements, et l’ouverture de ce soir se veut volontairement plus sobre pour rendre hommage. Le champion de la WFA arbore d’ailleurs les couleurs françaises, sur ses différentes protections au coude et poignet. Partout dans le public des pancartes et des références à la tragédie. L’émotion est palpable, et c’est dans ce contexte particulier que le Roi Smith va démarrer ce qui sera le dernier épisode de RAW, avant Cyber Sunday de ce dimanche. Il descend d’ailleurs la rampe la mine fermée, et ne tape dans aucune main aux abords du ring. Il se saisit d’un micro posé sur les escaliers métalliques, et rejoint le ring. Rarement nous n’avions vu le King autant atteint. Il semble désemparer et effectue les cent pas, alors que le public lance une salve d’applaudissements. Après de longues secondes, c’est la gorge serrée que Smith commence à parler.


DH Smith : Ce qui s’est passé ce vendredi à Paris, en France, est une véritable tragédie. Pas seulement pour le peuple français, meurtris dans sa chair, mais bien pour l’ensemble des nations vivant dans le monde. Nous ne pouvons que déplorer ces attaques terroristes atroces, et partager notre peine et notre solidarité avec les Français.


Le public réagit massivement, et des YES éclatent aux quatre coins de l’aréna. Smith reprend :


DH Smith : Longtemps nous nous sommes demandé si nous devions nous produire ce soir. Mais il est rapidement devenu évident que ce serait donner raison à ces odieux criminels. Nous devons continuer à vous divertir, à faire notre métier, car jamais la barbarie ne gagnera sur notre joie de vivre. Nous sommes plus forts que cela, nous n’avons pas peur. Tout le monde ici est touché, et a de bons souvenirs de la France. Nous adorons la France, et nous avons hâte d’y retourner dans deux mois pour la prochaine tournée en Europe !


Alors que le WFA Universe accueille une nouvelle fois positivement cette annonce du champion, une musique se fait entendre dans l’aréna.



Le challenger au titre WFA ce dimanche à Cyber Sunday, vient se joindre à l’évènement. John Morrison apparaît sous le titantron, avec sa ceinture Light sur l’épaule, et lui aussi un t-shirt exprimant une marque de respect envers Paris. Le public applaudit poliment le Maître de la Lumière ; il ne semble pas vouloir huer quiconque ce soir de toute manière. Le Shaman of Sexy s’approche du ring, sous le regard dénué d’émotion du champion.

DH Smith : Ecoute John, je ne crois pas que le moment soit bien choisi po…

Morrison : Relax, champion. Ne t’inquiète pas, je ne suis pas venu pour te chambrer. Pas de VIH Smith ce soir, ou d’autres bêtises du genre, ce soir je viens partager avec toi ma solidarité et mon émotion après les évènements.

Le ton grave adopté par Morrison a visiblement convaincu les derniers sceptiques, et des applaudissements accompagnent ses premiers mots.

Morrison : Mais comme tu l’as dit, the show must go on. Alors ce soir on va faire notre job, et on va finir ce que l’on a commencé ces dernières semaines : notre combat ce dimanche à Cyber Sunday !

Le King acquiesce de la tête, et laisse son adversaire continuer.

Morrison : Très bien, très bien, c’est formidable alors. N’est-ce pas ? N’est-ce pas formidable de voir une nouvelle fois s’affronter David Hart Smith et John Morrison ? Je veux dire, pour la deuxième fois de toute l’histoire de la WFA. La première fois, tu n’étais pas encore le Roi, et je n’étais pas encore le Maître de la Lumière. La première fois, tu n’étais qu’un valeureux lutteur, et moi j’étais le champion de la WFA. Aujourd’hui, c’est toi le champion.

DH Smith : La première fois, c’était à Smackdown, et ce dimanche, ce sera en main-event de PPV !
Les fans chantent avec respect « You both deserve it ! ».

Morrison : C’est vrai, on est monté en grade, hein ? Mais pour quel titre on va devoir se taper dessus ?

DH Smith : Je ne sais pas, je dois t’avouer que je verrai bien ta ceinture autour de mes hanches.

Morrison : Et moi retrouver mon vieux titre, que j’ai porté pendant 308 jours. Quand même !

DH Smith : Je les connais, ils ne se contenteront pas de ça. Un Winner takes all, hein ?

Réaction immédiate de l’aréna, et le public qui reprend à l’unisson des chants YES.

Morrison : Il semblerait que l’un de nous deux perde gros ce dimanche. Et je préfère te dire tout de suite que je ne lâcherai pas MON titre, ma création, si facilement. Toi, tu n’as pas de bons souvenirs de Cyber Sunday de l’année dernière, hein ? Tu pensais jouer un Last Man Standing contre Brodie Lee, au lieu de ça, tu as perdu ta mallette du MITB.

DH Smith : Je ne leur en ai jamais voulu. Mieux que ça, je suis leur champion du monde depuis Wrestlemania. Je me bats avec honneur et fierté pour eux, depuis tout ce temps. Je ne pense pas qu’il ait envie de voir un nouvel homme porter cette ceinture.

Morrison : Poussons plus loin les souvenirs. Le dernier match avec cette stipulation à la WFA. Tu t’en rappelles ? C’était toi contre Cena, pour les ceintures US et TV. Un mois que tu étais champion, et déjà ton rêve fut brisé.

DH Smith : Je n’étais peut-être pas prêt à porter un titre. Mais je peux te promettre que je suis aujourd’hui plus fort que ce que je n’ai jamais été. Cette dernière année, j’ai battu Brodie Lee, l’Inspecteur Bobby Roode, et enfin Randy Orton. Tu seras ma prochaine prise à mon tableau de chasse.

Morrison : Tu en rêves, hein ? Attention de ne pas te brûler les ailes. Mais la Cité de la Lumière a besoin de voir plus grand. Et je ne reculerai devant rien pour récupérer cette ceinture.

DH Smith : Je compte bien là-dessus.

Alors que l’intensité est montée crescendo dans cette joute verbale entre les deux hommes, elle va se terminer comme elle a commencé. Dans le respect mutuel. Les deux hommes s’approchent l’un de l’autre, et le Roi tend la main vers son challenger. Celui-ci la regarde, puis regarde le champion. Morrison n’attend pas plus longtemps pour la serrer. La scène ne dure que quelques secondes, mais il n’en fallut pas plus pour ravir les milliers de personnes présentes ce soir. Le rendez-vous final est donné, ce dimanche à Cyber Sunday !
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Déc - 0:35

Je poste ici pour apporter quelques précisions :

- Tout d'abord, je tiens à féliciter tous les participants de cette session de promos qui ont su passer outre l'actualité récente et proposer de belles compositions.

- J'en viens donc à ma situation. Lors des deux premières semaines de promos, j'ai été très touché par les attentats de Paris, comme vous tous. J'avais donc demandé un délai supplémentaire, qui a été d'ailleurs accordé à tout le monde.

Mais voilà. Je vais ici vous dire ce qu'il se passe récemment dans ma vie car j'ai de gros regrets de n'avoir rien proposé.
Je suis actuellement en rupture avec mon ancienne copine. De plus, j'ai une dose énorme de travail pour mon Master et je n'ai pas pris d'avance sur mes travaux auparavant, ce qui fait que je me retrouve avec tout le taf d'un coup.

Pourquoi je dis ça? Parce que sur cette session, je ne vois vraiment pas comment j'aurai pu participer au vu de ce que je viens de citer.

De plus, j'ai de gros regrets car j'avais à coeur de proposer quelque chose pour mes lutteurs. Aries fait son chemin petit à petit et surtout, Sasha avait un gros match pour fêter son arrivée et le match Smith vs Morrison me tenait à coeur. Mais voilà, je n'ai pas promoté, je serai donc logiquement sanctionné et je le comprends. Sachez juste, Frog ( Miz ) Swanton ( AJ ) et surtout JGab ( DH Smith ) que j'aurai tellement aimé pouvoir tenter ma chance contre vous car mon implication est d'habitude totale. 

Je serai présent pour la suite de la WFA, même si je n'attend logiquement pas grand chose de ce PPV.

Encore félicitations à tous
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Déc - 17:53

Merci Heel pour ce post. Je comprends bien mieux ton absence sur cette session pour le coup. J'ai été moi-même très affecté par les évènements IRL, ce qui fait que je n'avais absolument pas la tête à écrire. Ce qui se ressent fortement sur la promo de DH qui n'est vraiment pas bonne à mes yeux, mais je ne pouvais faire autrement. Encore une fois merci aux bookers pour cette rallonge !
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Déc - 19:02

C'est pas grave Heel. Ça arrive à tout le monde même aux meilleurs. Je connais un type qui avait oublié de promoter pour Mania alors qu'il devait foutre Orton à la retraite et gagner un title shot pour une ceinture mondiale donc bon.


En revanche rien ne t'empêche d'accepter mon invitation sur Steam  Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 4165756531
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Déc - 19:54

Heel (et cela vaut pour tout le monde), on a totalement conscience du fait que les attentats nous ont tous impactés.
Pour le PPV, certains matches sont pliés en absence de promo, mais ce ne sera pas synonyme de dépush.
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MessageSujet: Re: Promos Cyber Sunday 2015   Promos Cyber Sunday 2015 - Page 3 EmptyMar 1 Déc - 20:43

J'osais pas répondre de peur de floder mais maintenant que d'autres l'ont fait, courage Heel (surtout pour ce qui concerne la vie privée "directe").


Ah et sinon je propose que Seth unisse tous les titres majeurs et voilà Mister Green

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