WFA Destination-X

Arf, le problème, c'est que je pense pas avoir le temps de faire une suite d'ici la fin lol

C'est bien ce que j'ai pensé après avoir commencé à écrire, mais j'ai tellement eu du mal à trouver l'inspiration que ça me faisait mal de repartir. Parce qu'en pensant à Koh Lanta, j'ai directement pensé au MEC vs Indign'Yes, avec des idées drôles pour chaque membre du forum. Mais c'est clair que je parle pas une seule seconde de mon lutteur lol

Je comprend que j'ai pas vraiment respecté les critères, mais je vous fais confiance; au pire jugé là comme simple petite production HS ^^
(Mais j'ai encore un projet avec Tricky qui va être dare-dare à finir, et un truc à faire pour les Kings tout seul, donc pour DH y'aura rien d'autre cette fois-ci :/ )

Nan mais je parlais de la "suite" pour WMIII si tu as un match Very Happy

Edit : Il vous reste jusqu'à demain pour finir vos promos !

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WFA:

PROMO BATISTA

Prologue

(Une sorte de salle de contrôle remplie d’écrans de surveillance, d’ordinateurs, de panneaux de commande et trois hommes en blouse blanche sont en pleine conversation.)

Georges Baccafleur : « … et là, le majordome répond au type avec le fusil : ‘‘mais ce n’était pas un sanglier, malheureux ! C’était Willy le jardinier !’’ HAHAHA ! »

Serge Dissette : « HAHAHAHAHA ! Excellent ! »

Le professeur Theub : « HAHAHAHA ! En effet, elle est bien bonne. Tiens, il faut que je la raconte à Jeanne. Elle est où Jeanne ?

Baccafleur : « Elle ne travaille pas aujourd’hui, elle est en RTT. »

Theub : « Ah, je vois. Bon, et si on reprenait le travail. Où en est-on des préparatifs ? »

Dissette : « Tout est opérationnel, j’ai vérifié deux fois avec Georges. »

Theub : « Fort bien. Et nos jeunes gens sont-ils en route ? Tout marche comme prévu ? »

Dissette : « Oui, d’après la surveillance satellite, ils sont en route pour le chalet, ils seront là d’ici ce soir. Le Veilleur nous fera un rapport comme d’habitude, une fois qu’ils seront passés par chez lui. »

Baccafleur : « Heure d’arrivée estimée : 20h00 d’après la dernière simulation. »

Theub : « Parfait. Le scénario doit se dérouler conformément à nos plans, je compte sur vous, les gars. A tout à l’heure. »

(Le professeur Theub se retire)

Dissette : « Punaise, je n’aimerais pas être à la place de nos invités… »

Baccafleur : « Moi non plus, mec, moi non plus… mais tu sais bien que ce que nous faisons est nécessaire. On n’a pas le choix. »

Dissette : « Ouais, n’empêche que c’est dégueulasse. »

******

Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils roulaient à vive allure sur leurs Harley Davidson, les cheveux au vent. C’était le début de l’été, il faisait beau et chaud, il n’y avait qu’eux sur la route sinueuse. La bande était au grand complet pour passer du bon temps ce weekend là. Ils avaient prévu leur séjour presque au dernier moment. C’était John qui avait repéré la bonne affaire sur E-Bay, lui qui passait son temps à surveiller les ventes de ses « produits de beauté pour métrosexuels assumés » sur son site internet, au grand dam d’ailleurs de Mélina, sa jolie girlfriend. Un chalet isolé dans les bois tout près du Mont Destination X, dans la belle région de Catcha Zilom, dans l’état voisin, avec une petite rivière à deux pas, 100 m², tout le confort moderne, et le tout pour une bouchée de pain ! Un mec qui venait de divorcer et qui voulait s’en débarrasser car ça lui rappelait sa salope de femme ou un truc comme ça. Bref, ni une ni deux, toute l’équipe s’était cotisée pour acquérir le chalet et les premiers beaux jours venus, ils s’étaient mis en route vers l’aventure.

Ils étaient cinq pour quatre motos. John Morrisun montait avec Mélina collée à lui naturellement. John c’était l’athlète du groupe, le beau gosse, le crâneur, le rêveur un peu foufou, avec ses éternelles lunettes de soleil tape-à-l’œil qu’il gardait tout le temps, qu’il fasse nuit, qu’il pleuve, qu’il aille aux chiottes, tout le temps ! Pourquoi ? Parce que c’était son style, et aussi parce qu’il avait peur d’être ébloui par la lumière, sa lumière, celle qui émanait de lui, de par son charisme naturel, croyait-il. Quant à Mélina, la seule nana de la bande, elle était la petite amie de John depuis le lycée. Latina au caractère volcanique, corps de déesse, un peu nympho sur les bords : elle avait fait John cocu plusieurs fois et tout le monde le savait, mais John faisait comme si de rien n’était et leur couple survivait tant bien que mal…

Les autres montaient seuls. Il y avait « Big » Mike Socks, un dur au cœur tendre au physique de colosse. Il arborait de longs cheveux et une barbe d’homme des cavernes comme se plaisaient à lui rappeler les autres à longueur de journée. Il disait que sa barbe était le prolongement de son âme et aussi qu’il avait juré de garder cette broussaille sur ses joues et son menton jusqu’à sa mort en raison d’un serment prêté on ne sait envers qui ni pourquoi un soir de beuverie. Mike parlait peu, mais il n’en était pas moins écouté et respecté par les autres. C’était souvent la voix de la raison et de la justice au sein du groupe. Venait ensuite Kevin Spleen, la grande gueule, l’anarchiste, l’écorché vif, le rigolo aussi… Jamais le dernier pour descendre un pack de bières, le québécois était capable de fulgurances aussi inattendues qu’efficaces. Spleen c’était la passion et la franchise. Enfin, le dernier élément de la bande était Seth Mollins, une curiosité vivante : geek, émo voire gothique selon son humeur, nerd passionné par la mythologie égyptienne, timide, introverti. Son côté mystérieux fascinait autant que son côté schizophrène. En effet, il parlait parfois d’une voix bizarre et disait être le dieu égyptien du chaos : Seth. C’était le motif principal de moquerie de la part des autres à son égard. Toutefois, quand il commençait à proférer des paroles dans un langage inconnu ou quand certains événements curieux avaient lieu, les autres prenaient peur et le laissaient tranquille. Seth avait intégré le groupe le dernier, sous l’insistance de Mélina. John jouait les aveugles comme d’habitude, mais les autres suspectaient celle-ci d’avoir couché avec le bizarre et ténébreux Mollins. Néanmoins, ce dernier avait réussi à s’intégrer plus ou moins rapidement…

Le soleil déclinait vers l’ouest depuis quelques heures maintenant, quand le double besoin de faire le plein et d’effectuer une petite pause se fit sentir. Selon le GPS que manipulait Mélina, il leur restait 60 kilomètres de route à engloutir avant d’arriver au chalet, mais surtout, une station service se trouvait tout près. Les amis se mirent d’accord pour y faire halte. A peine deux minutes plus tard, la station se présentait à eux. C’était presque une ruine. Seule une antique pompe à essence trônait devant une vilaine petite baraque, sous le porche de laquelle se balançait doucement un vieil homme à la trogne ridée dans son fauteuil à bascule. L’ancêtre était pieds nus, vêtu d’un débardeur autrefois blanc mais à présent gris de crasse, d’une salopette en jeans usée et rapiécée de partout. En voyant la troupe de motards débarquer, le vieux mit sa main en visière contre son front creusé de sillons. Un large sourire éclaira son visage et il quitta son fauteuil avant d’aller saluer ses clients.

John : « Salut patron ! Vous ne devez pas voir beaucoup de gens s’arrêter chez vous, non ? »

Le vieux : « Non, en effet, mon gars. Pour voir autant de personnes que vous autres dans mon établissement, il faut en général cumuler plusieurs semaines ! WOOOO ! Bonjour, moi c’est Ric Glair, pour vous servir. (Il balance un mollard sur le côté) Quels engins magnifiques ! On voit que vous en prenez soin ! »

Mike : « Merci. Moi c’est Mike, là c’est John et Mélina, à gauche vous avez Kevin et là-bas c’est Seth. Nous sommes les heureux nouveaux propriétaires d’un chalet, tout près du Mont Destination X. Vous connaissez peut-être ? »

Ric Glair : « Pour peu que je connais, ça oui ! Il est très bien ce chalet, vous avez fait un très bel achat, les enfants. J’étais copain avec l’ancien proprio, il m’y a déjà invité plusieurs fois quand il venait y séjourner. (nouveau crachat) La grosse cabane ne paie pas de mine, comme ça, mais l’intérieur est magnifique, c’est bien équipé, y a tout ce qui faut. Vous serez très bien, ça oui. Vous pouvez croire le Nature Boy ! WOOOO ! »

Kevin : « Heu… C’est qui le Nature Boy ? »

Ric Glair : « HAHA ! Mais c’est moi bien sûr, mon petit gars. C’est le surnom qu’on me donne, enfin qu’on me donnait à la ville… dans le temps. J’aimais tellement not’ belle nature et me promener dans les bois, dormir à la belle étoile, que les gens disaient que j’étais le fils de mère Nature, le Nature Boy, quoi ! WOOO ! Enfin bref, vot’ chalet l’est super, vous faites pas de mouron. Et puis vous inquiétez pas au sujet de toutes ces histoires qu’on raconte, c’est que des conneries… »

Mélina : « Comment ça ? Quelles histoires ? »

Seth : « Et voilà ! Je savais bien qu’il y aurait un truc qui cloche, il y a TOUJOURS un truc qui cloche. »

Ric Glair : « Quoi ? Z’êtes pas au courant ? »

John : « Non. Dites-nous. »

Mike : « Ouais, racontez-nous pendant qu’on fait le plein des Harley, s’il vous plaît. »

Quelques instants plus tard, le vieux pompiste leur racontait plusieurs récits bizarres qui couraient à propos du chalet et du Mont Destination X. D’abord, il y avait cette légende selon laquelle le chalet avait été bâti sur un ancien cimetière indien, en tout cas des terres sacrées pour les indiens et profanées par les Visages Pâles. Le mauvais œil guettait ainsi les occupants du chalet. Puis, il y avait l’histoire de ce père de famille qui était un jour devenu fou et avait massacré sa femme, ses deux fils et ses deux filles à la hache, ou encore qu’un démon avait élu domicile dans la forêt et possédait le corps des humains qui le sortaient de son sommeil séculaire. Et que penser de ce mythe du « Roi de la Montagne » ? Peu après la fin de la Guerre de Sécession, des déserteurs de l’armée confédérée avaient saccagé la ville aujourd’hui disparue de Huachdoublevé, massacrant les hommes, violant les femmes, réduisant les enfants en esclavage. A la tête des déserteurs, se trouvait le colonel David Bautista, une brute sans foi ni loi qui avait entendu parler d’un trésor enfoui dans les collines proches du Mont Destination X, durant la guerre. (Bautista était un tortionnaire, un expert de la torture, qui avait pour réputation de faire cracher n’importe quel secret au plus endurci et déterminé des hommes) Sentant venir la victoire des Yankees, il avait sélectionné toute une garnison et avait déserté pour venir faire main basse sur l’or. Il ne devait pas y avoir de témoin, alors lui et sa troupe ont pris Huachdoublevé dans le sang, en ont fait leur QG pour ensuite lancer des recherches en utilisant les gosses épargnés comme guides, serviteurs et ouvriers.

Seulement, un jour, quelques tuniques bleues se rendirent sur place et découvrirent ce qu’il se passait. Il semblerait que les déserteurs aient creusé trop loin, réveillant une chose qu’il ne fallait surtout pas réveiller… Bautista était devenu complètement fou et se livrait à des atrocités. Il vouait un culte à un démon des temps anciens, il pratiquait des sacrifices humains, s’adonnait au cannibalisme… On le surnomma l’Animal et aussi le Léviathan. Un jour l’armée débarqua et lança l’assaut contre les déserteurs, ce fut un carnage, un bain de sang. On découvrit dans la mine creusée par les déserteurs dans le flanc du mont Destination X un temple à la gloire du démon Léviathan, décoré de peau et d’ossements humains, de dessins rupestres tous plus dérangeants et dégueulasses les uns que les autres… mais jamais les Yankees ne retrouvèrent le cadavre de Bautista, celui qu’on surnomma le King of the Mountain, celui qui s’était damné pour tenter de mettre la main sur l’or. Depuis lors, certains évoquent le spectre du colonel Bautista hantant la région. Certaines personnes, au fil des deux derniers siècles, ont juré leurs grands dieux avoir aperçu l’Animal dans les bois, mais aussi aux alentours de la montagne, ou près de la rivière. D’autres sont persuadés que Bautista a survécu on ne sait comment, en vendant son âme au démon, qu'il vit toujours dans le coin et que c’est lui qui est l’auteur de certaines morts suspectes chez les différents habitants successifs du chalet.

Mélina : « Mais c’est affreux ! C’est terrible ! »

John : « Mais non, chérie. Ce sont des contes pour faire peur aux touristes, n’est-ce pas, m’sieur Glair ? »

Glair : « Pour sûr ! Ce sont des légendes, des histoires… mais il n’en reste pas moins que les gens ayant vécu dans le chalet n’ont pas été épargnés par la mort. »

Mike : « Qu’est-il arrivé à l’ancien propriétaire au juste ? D’après l’annonce, il disait avoir divorcé. »

Glair : « Ah, ça mon garçon, ce fut un divorce assez radical. Non, en fait sa femme est morte noyée dans la rivière à côté du chalet. L’histoire du divorce c’est du baratin d’agence immobilière pour arrondir les angles, mon gars. WOOOO ! »

Mélina : « C’est… horrible. »

Mike : « Bon, elle ne savait pas nager peut-être… Quoi qu’il en soit, merci pour ces histoires, Ric. Nous ferons attention. »

Kevin : « Ouais, bien essayé, l’ami. Mais il nous en faut plus que ça pour réussir à nous donner les miquettes. On paie et on y va ? »

Seth : « Attendez ! Faut que j’aille au petit coin, là. Vous avez des toilettes, Ric, s’il vous plaît ? »

Ric Glair : « Ouep. Allez à l’intérieur, c’est sur vot’ gauche… Et si vous croisez ma femme, lui causez pas, elle est un peu folle la pauvre. » (D’un air détaché, il crache un gros glaviot une fois de plus)

Mike : « Dépêche, Seth. J’aimerais qu’on soit au chalet avant la nuit. »

Mollins s’engouffra dans la vieille masure. Il n’y avait personne et ça sentait « le vieux ». Le mobilier était d’une sobriété spartiate. Seth trouva sur sa gauche les toilettes, il s’y enferma, soulagea sa vessie, tira la chasse et sortit… pour se retrouver face à une jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux clair azur. Il y avait quelque chose de désespéré dans son regard. Quand le pompiste avait évoqué sa femme, Seth avait imaginé une femme âgée et fripée, à des années lumières de cette beauté glacée. Il ne s’emmerde pas, le vioque, pensa-t-il.

Seth : « Je… heu… Bonjour madame. »

Kate Beckinsale : « Je vous en prie ! N’y allez pas ! Rebroussez chemin ! Rentrez chez vous ! Mais je vous en conjure n’y allez pas ! »

Seth : « Mais ? Comment savez-vous ? Vous parlez du chalet ? Du chalet dans la forêt ? »

Kate Beckinsale : « Vous n’êtes pas les premiers. Dites à vos amis de rentrer chez vous, n’allez pas dans ce chalet ! Partez, maintenant, et ne dites surtout pas à Ric que je vous ai parlé, jurez-le moi ! »

Seth : « Oui, je ne dirai rien à Ric, je le jure. Laissez-moi madame, s’il vous plaît. »

Kate : « N’y allez pas ! Il ne se passe jamais rien de bon là-bas. »

Mollins écarta doucement la femme et se précipita à l’extérieur pour rejoindre les autres. Glair avait dit que sa femme était folle. Du coup, fallait-il prêter attention à ses mises en garde ? Et ce regard qu’elle avait… de sa vie, jamais il n’avait vu autant de désespoir, d’urgence et de détresse dans les yeux de quiconque. Encore fort ébranlé par cette rencontre, il prit sur lui et adopta un air aussi désinvolte que possible en rejoignant les autres.

Kevin : « Alors, heureuse ? »

Seth : « Je t’emmerde, Kev’. »

Mike : « Allez, en route les enfants ! Encore merci, Ric. »

Mélina : « Ouais, merci mais vos histoires gardez-les pour vous la prochaine fois. »

John : « Come on, baby ! Excusez-là, Ric. Les voyages la fatiguent… »

Glair : « Bonne route jusqu’au chalet et bon séjour. Amusez-vous bien, les jeunes. WOOO ! »

Le « Nature Boy » observa ses clients quitter la station sur leurs chevaux de fer pétaradants. Il leur adressa un petit signe de la main en réponse aux hochements de tête de Mike Socks, Kevin Spleen et John Morrisun. La fille et le mec qui était allé pisser chez lui n’eurent aucun regard pour lui, constata-t-il. Une fois les motards hors de vue, Glair rentra avec empressement dans la vieille baraque. Il arriva dans le salon où Kate se berçait, tremblante, dans le vieux sofa miteux. Il posa quelques secondes son regard sur elle, puis il alla jusqu’à un vieux comptoir en bois. Il s’empara du combiné de l’antique téléphone et composa un numéro consciencieusement…

Glair : « Veilleur à QG, ils sont en route pour le chalet, je répète, ils sont en route pour le chalet… Quatre hommes et une femme, comme indiqué. Terminé. (il raccroche)

Kate : « Pourquoi… pourquoi faire ça… encore et encore… toujours… »

Glair : « Toi plus que quiconque tu sais pourquoi, voyons. »

Kate : « Oui, je sais… J’ai été… eux… je suis allée dans ce putain de chalet ! Mais il n’y a pas une journée qui passe sans que je ne le regrette… »

Glair : « Allons, ma femme chérie, tu sais bien que tu as eu de la chance, il t’a épargné toi. »

Kate : « Je ne suis pas ta femme ! »

Glair : « Depuis qu’ils l’ont décidé, depuis qu’ils t’ont ramené ici, oui, tu es ma femme, que ça te plaise ou non ! »

Le vieux s’approcha de Kate et brandit sa main vers le visage aux yeux bleu azur… mais quand il la vit éclater en sanglot, il se ravisa.

Glair : « Tu sais bien que nous ne pouvons rien faire de toute façon, même si on le voulait… Ils… nous tueraient nous aussi. Crois-en le Nature Boy, il n’y a rien d’autre à faire. Rien. »

TO BE CONTINUED…

(désolé encore pour la petitesse du machin, faut que je me ré-habitue^^)

Nous sommes dans un club de nuit, ambiance antique avec des colonnades et tout le bazar, endroit somme toute similaire à l’appartement de notre protagoniste, dont le nom est

Spoiler:

Dans un coin de la grande salle sombre, l’intéressé prend un verre en compagnie d’autres lutteurs indépendants. Des canapés en cuir noir usés par les ans, une grande table basse ovale et quelques chopes de bière posées dessus.

Jay Brisco : Nan mais t’es sérieux mon pote ? Tu viens à peine d’arriver à la WFA et tu cherches déjà à te farcir le champion intercontinental ? Tu tiens pas à ta carrière on dirait. C’est un coup à se faire virer à peine les pieds mis là bas.

Claudio Castagnoli : Il a pas tort tu sais. On a beau le connaitre, c’est un gros poisson que tu cherches à ferrer là.

??? : Je sais ce que je fais, ne vous inquiétez pas. D’ailleurs, non seulement je n’ai pas réclamé un match pour le titre, mais en plus il a accepté le match. Mon plan pour le ramener au droit chemin se déroule pour le moment comme prévu, et j’ai bien l’intention de faire en sorte que cela continue ainsi.

Brisco : Mouais mais si tu veux mon avis…

??? : Non.

Brisco : ‘tain ??? fais pas ton Messie ou je ne sais quelle connerie, faut pas te prendre au sérieux comme ça.

??? : C’est sérieux pour moi Jay. Je ne suis pas né de la dernière pluie, je fais partie de l’ancienne génération de lutteur, j’aurai 20 ans de carrière dans peu de temps. Il est temps que je pense à mon héritage dans le business. Et mon héritage était supposé être CM Punk. Celui auquel j’aurais tout appris, ma plus belle création. On voit ce que ça a donné.

Entre temps arrive un quatrième protagoniste, on aperçoit une grande silhouette chauve, une grosse tête de mort tatouée sur l’épaule.

Castagnoli : Luke ! Il ne manquait plus que toi ! Tavernier, une bière pour le monsieur !

Luke Gallows : Euh non un cocktail sans alcool plutôt…

Brisco : Bah alors, on a la gimmick qui remonte ?

Fou rire autour de la table

Gallows : Ouais mais non, je me suis immergé dans le personnage pour mieux bosser, mais je me suis rendu compte que c’était pas plus mal finalement, j’ai fait pas mal d’économies depuis que je ne remplis plus mon frigo avec des binouzes, et j’ai arrêté de frapper les gens dans la rue sans raison. C’est pas un bon point ça ?

Castagnoli : C’est vrai que c’était un problème, n’oublies pas de me rembourser la caution de l’autre fois au fait.

Gallows : Oui justement. *tend une liasse de billets à Claudio*

Castagnoli : Sérieux ? En une fois ? Ah bah merde tu vas pouvoir payer les tournées on dirait !

??? est pensif, remuant son verre de manière circulaire

Gallows : Ca s’arrange pas hein ?

Brisco : Non. Il prend vraiment comme une mission divine de s’occuper de Phil. Il parle sauvetage, de droit chemin et tout le bordel, il fait vraiment flipper parfois.

??? : Vous ne comprenez vraiment pas. Vous avez vu ce qu’il est advenu de lui ? Une putain de star de cinéma les gars ! A chaque apparition où je le vois depuis que Bryan lui a piqué sa SES, il va de mal en pis. Il se tape une actrice, enfin se tapait parce qu’au final il est même pas foutu de la garder. Vous savez avec qui elle est partie ? Ric Flair. La plaquette de Viagra humaine. Le mec tellement libidineux qu’il pourrait lui pousser des bites sur le visage que personne ne s’en étonnerait outre mesure.

Fou rire général

??? : Non mais sans déconner ça me fait mal au cœur de le voir comme ça quoi.

Brisco : Une bonne branlée et on n’en parle plus !

??? : C’est pas aussi simple. Je l’aligne quand je veux mais ça ne servirait à rien. Il faut que je lui redonne le frisson d’un vrai match de lutte. C’est pour ça que j’ai réclamé un Pure Match, dans la tradition la plus respectueuse. Bon fidèle à lui-même il m’a pris de haut, mais il a accepté. Bizarrement je l’ai peut être sous estimé, je pensais que ça aurait plus difficile de le convaincre.

Gallows : Phil a toujours ça dans le sang, que tu le veuilles ou non. Je peux comprendre que tu cherches à retrouver en lui ce qu’il y avait à ses débuts, mais faut aussi que tu assumes le fait qu’il ait pu changer. Tu arriveras peut être à le rendre meilleur et plus sensible à la question de la lutte plutôt qu’au succès, mais tu sais que quand on a goûté à ça, c’est pas évident de faire marche arrière. Il a beau être straight edge, le succès est une drogue.

??? : Une bonne cure de rehab lui fera le plus grand bien. La WFA a connu de bons matchs, mais là je vais lui offrir le meilleur catch que les fans aient pu regarder. Je sais qu’une fois que j’aurai lâché la bête, Punk ne pourra plus s’arrêter. C’est un potentiel dieu de la lutte, et je veux voir ce potentiel amené à son paroxysme !

Castagnoli : Sinon les chevilles, ça va ? T’es plus tout jeune hein, et Punk a vu son move set diminué depuis qu’il connait le rythme WFA. Qui te dit que ça va bien se passer ?

??? : Je ferai en sorte que ça se passe bien. No bullshit, just wrestling.

Bonne promo Mery, j'ai vraiment hâte de connaitre l'identité de ton lutteur même si j'ai une petite idée sur son identité. ^^

Champion Messages : 1594 Age : 34 Humeur : caféiné

Cérémonie des Freaks d'Or 2012
Le réfectoire de l'asile 22h03

Jean-Yves Lafesse (il a pris la voix de Madame Ledoux): Ahlala ce que je suis contente d'être la maitresse de cérémonie de cette belle soirée! Nous en avons eu des beaux moments, jusqu'à maintenant, hein? Clown Bastard qui fait du houla-hop, Tombstone qui fait du synthé, François qui gagne un match sur foot-land... Non je ne vois pas comment cela pourrait être mieux! Et pour récompenser la gimmick la plus originale au sein de la WFA, merci d'accueillir Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing et Nicolas Sarkozy!

Les trois anciens présidents arrivent sur la tribune, dans une mise en scène pour le moins étrange. En effet, VGE et Le Chi sont dans une magnifique calèche, saluant la foule assez complice, calèche étant tiré par Nicolas Sarkozy, avec un sac à patate où il est écrit "BIZUT" en guise de vêtement, tandis que les autres invités sont en costume présidentiel. Ces derniers s'accordent un petit bain de foule et quelques poignées de main, tandis que Sarkozy se désatelle et se prend tomates pourries, chaises, seau de bouse et insultes fleuries.

Mensah-X, assis à côté de moi : Coffee, je me demande encore pourquoi j'ai accepté ton invitation.

Moi: Mais! On ne passe pas un bon moment? Regarde! Des anciens présidents!

Mensah-X : Ouais, ouais, les petits fours, le champagne, c'est bien. Mais en attendant, des frères sont victimes du racisme constant de la race blanche.

Moi : Ah non, Mensah! T'avais promis!

Jacques Chirac, au micro : Mes chers cons.. mes chers compas.... mes chers compatriotes! Je suis ravi d'être avec Valou et la p'tite crotte pour remettre le prix du meilleur gimmick de la WFA. A vrai dire, les gimmicks en politique, ça nous connait aussi. Regardez, moi je suis le brave gars, le bon vivant français qui en foutait pas une, mais que tout le monde appréciait. Deux-trois catchphrases comme "Mangez des pommes", "Crac-crac" et "Je suis toc-toc, d'Arvor" et le tout est joué.

La salle applaudit la malice de Jacques Chirac.

Mensah-X (se levant): SALAUD! Et les Noirs, ils ont toujours le bruit et l'odeur?! Enflure!

Un brouhaha et des regards fixant Mensah apparaissent. Gêné, je le tire par la manche pour le faire rasseoir et lui rappelle sa promesse de ne pas faire de scandales!

Chirac : hem... Certes, je reconnais avoir sorti ces malheureuses paroles, mais j'ai fait ça pour conquérir les voix du FN... D'ailleurs, c'était l'idée de Pasqua! Mais revenons à notre belle petite cérémonie. Giscouille, tu veux dire un mot à propos de ta gimmick?

VGE (il parle comme si il machait un paquet de chamallows) : En tant que préjident, je voulais pacher pour un homme jeune, dynamique et volontaire. Ainji, j'ai pouché la chanchonnette avec Claude Franchois, en l'accompagnant avec mon accordéon. Auchi, j'ai laissé les journalichtes me filmer en train de me changer dans les vechtiaires d'une équipe de foot. Chans oublier les choirs où je me rendais chez un chitoyen lambda pour partager chon repas. Je faijais la couverture des Voichi, j'étais chuper populaire.

Mensah-X : CONNARD! Et la politique de l'immigration en 1974?! Et le million Stoléru?! Enfoiré!

Cette fois, le brouhaha redouble. Quelques gardes de sécurité commencent à nous encercler, Mensah et moi. Je tente de négocier avec eux. Peine perdue. Les CRS commencent à se jeter sur nous et à nous passer les menottes. Ce coup-ci, j'étais bon pour ramasser des savonnettes à Fresnes.

VGE: Il chuffit! Ches conchitoyens ont tout à fait le droit d'ekche-primer leurs avis diverches. Je chuis déjolé de reconnaitre mes erreurs, mais tout est la faute du MEDEF! Pachons outre ce petit inchident et reprenons la chérémonie.

Les CRS nous lâchent. J'espère que Mensah ne sortira plus de conneries, sinon on est bon pour le panier à salade!

VGE : Hé Bijute! (il s'adresse à Sarko) Tu veux dire un mot?!

Sarkozy s'approche du pupitre, et je fixe avec inquiétude Mensah. C'est pas possible s'il ne fait un pas scandale.

Sakozy : Et bien, je....

Clown Bastard : ENCULE! Et les charters?!

UNIC : Et la stigmatisation des populations maghrébines?!

Meryhor : Et le ministère de l'immigration nationale?

OncleSam64 : Et le chômage qui explose?

Otaku San : Et l'irrespect vis-à-vis de tes concitoyens?

Moi : Lynchez-le!

Mensah-X m'interroge du regard, l'air surpris. Je le regarde, gêné et avoue avoir été pris par l'ambiance générale.
A ce moment, c'est un jet de plusieurs objets diverses et variées qui s'abattent sur lui. Le bougre s'enfuit en coulisses, poursuivis par quelques-uns d'entre nous.

Chirac (au pupitre) : HAHAHA! Sacré nabot! Les nominés au titre de la meilleure gimmick sont...

VGE : Chami Callihan, managé par Fallen. Doink Je Clown, managé par Tombchtone. Broduch Clay, managé par HeelManiac. Chamoa Joe, managé par Flying Panda. Cheth Rollinch, managé par Gbacca...

Mensah-X (me soufflant dans l'oreille) : Tssss que des Blancs!

VGE: Et Menchah-X, managé par Michter Coffee In Je Bank!

Mensah-X: QUOI?!

Mon managé me regarde, l'air pas content. Je ne peux que me recroqueviller sur moi-même. Moi qui pensait que l'inscrire à ce concours allait lui faire plaisir.

Chirac : Et le vainqueur est MENSAH-X!

La salle applaudit à tout rompre! C'est un véritable plébiscite! Mensah-X est sur le toit du Monde! JE suis sur le toit du Monde!

Des mains se tendent pour que je les sers! Clown se jette sur moi, Panda va chercher un tonneau de bière et en verse le contenu sur ma tête! Tonton me prend ensuite sur ses épaules! Je suis le meilleur! Encore un titre que Tomb et Heel n'auront pas!

Juste là resté silencieux et bouche bée, Mensah-X se lève.

Mensah-X : ASSEZ!

La musique s'arrête net, les spectateurs le regardent. Et merde, mon moment de gloire...

Mensah-X : Vous croyez que je ne suis qu'une gimmick? Que je ne joue qu'un rôle?! Je crois que vous n'avez rien compris à mon message. Les Noirs vont dominer cette fédération! Les Noirs sont plus forts que les Blancs et que Brodus Clay. Je crois qu'il faut que je tape plus fort sur des jobbers pour que mon message passe.

Il se dirige vers la sortie, et tombe sur Aries, Cena, Clay, Callihan et Harris.

Mensah-X: Vous serez les premiers à subir mon message encore plus dur! A Destination-X, je récupérerais ma première ceinture! Avant que les autres ne tombent! Je serai votre Champion TV! Et pour une fois, the revolution will be televised! A change is definitely come!

Tomb' : Une excellente première partie, même si je sens que si ça suit le film les 3 HB vont y passer (en plus des lutteurs lol

). Vivement la suite Very Happy

.

Mery' : C'est court, mais c'est bon, c'est le principal Very Happy

Coffee : C'est bon aussi (et même drôle en plus, surtout le moment où Rollins gagne pas Razz

). On sent un Mensah bien énervé ^^' (et un Sarkozy toujours top heel même à la retraite lol

).

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WFA:

Promo pour Dolph Ziggler

Dolph : Parce que je travaille à la WFA, en fait.

Fille : C'est vrai ? C'est génial.

Dolph : Je sais, et en plus...

Fille : Tu connais John Morrison ?

Dolph : Euh... ouais, mais moi, je...

Fille : Tu pourrais m'avoir un autographe ?
Dolph : Et tu n'en voudrais pas un de moi ?

Il affiche son plus beau sourire.

Fille : Mais t'es qui ?

Dolph : Bah... je suis Dolph Ziggler ! Team Perfection, The Rock, champion intercontinental... tout ça.

Fille : Champion Intercontinental ? Tu connais CM Punk alors ?

Dolph : Je... nan, laisse tomber.

Fille : Et Randy Orton ?

Dolph : Merde ! Tu sais quoi ? Il est gay Orton ! Et puis Jomo et Punk aussi ! Ce sont des grosses tantouzes qui prennent leurs douches ensemble !

Fille : Non mais ça va pas ! Espèce de malade. Ca y est, on est balayeur à la WFA et on se croit superstar !

La fille tourne les talons.

Dolph : Je suis Dolph Ziggler, bordel !

Dolph passe la main dans ses cheveux puis se dirige vers le bar. Il s’assoit, seul.

Dolph : Barman ! Un truc fort.

J'en ai vraiment besoin... Moi qui m'était affranchi de Vince puis de Shane et qui m'était promis de ne plus jamais courber l'échine devant qui que ce soit... réduit à passer sous le bureau de Stephanie.

Dolph : Je suis comme une Bella Twin, quoi... mais tout seul... encore plus pathétique, quoi...

C'est de la faute de Punk ! Il m'a rendu faible, ce soi-disant respect entre nous... Pourquoi je n'ai rien fait pour reprendre mon titre...

Dolph : Barman ! La même chose ! Haha ! Tiens, prends ça, StraightEdge de mes deux !

Et Ted, pourquoi il avait besoin de se mettre entre nous ? Sans lui, je serais champion Intercontinental et j'aurais pu unifier les titres à Destination-X !

Dolph : Et ce clown... ha... il affronte un autre clown... Hahaha... putain, je suis trop drôle... mais il y a personne pour rire de mes vannes.

Mais tout ça c'est du passé. Je vais remporter ce King of the Mountain et montrer au monde que Dolph Ziggler est toujours l'être parfait. Je vais battre Randy, ce champion de pacotille, ce noname de Chris Hero et ces deux gloires décaties.

Dolph : Moi aussi, je l'ai tronché la Kate Beckenbauer et j'en fais pas tout un plat ! Attends... ou c'était une fille qui lui ressemblait. Ca fait combien de temps que j'ai pas sorti mini-Dolph, moi ?

Et alors, il reconnaîtront mon talent, plus de moqueries, plus de chants dégradants... simplement moi, la ceinture autour des hanches et ce public qui ne peut que se soumettre à ma domination.

Dolph : Ouaaaaaaaaais, et j'aurais plein d'amis pour boire des coups avec moi !

Mais ce ne sera qu'un début, je prendrai ma revanche sur Punk et unifierai enfin mes titres. Le champion de Raw... non, ce n'est pas suffisant, je mérite mieux... je m'élancerais dans la course au World Heavyweight Championship ! Peu importe le champion : Batista, Daniel Bryan, Mike Knox... Et alors, je serai seul au sommet de la WFA... Undisputed Champion... Tiens, je pourrais même aller chercher les titres par équipe !

Dolph : Tout seul je vais le chercher moi le Tag Team Championship et la gloire éternelle, c'est pour bibi ! Et le titre des Divas, aussi ! Enfin, je coucherai avec la championne... enfin, ça dépend qui c'est.

Bon, je vais mettre de la musique, ça va réchauffer l'ambiance. Putain, ce bouge a encore un jukebox, quoi !

Il tape sur la machine.

Dolph : Putain, c'est tellement vrai... je devrais proposer ça pour mon nouveau titantron ! Il y a pas à dire, le Canada, c'est quelque chose. Pourquoi, je suis pas canadien ? Je pourrais trainer avec Jericho et Christian, personne les aime non plus.

??? : Excusez-moi, vous êtes Dolph Ziggler ?

Dolph : Hein ?... je veux dire, oui, c'est moi.

Il manque de tomber en s'accoudant sur le jukebox. Il découvre un homme d'un certain âge atteint d'une importante calvitie.

Homme : Vous êtes Dolph Ziggler ?

Dolph : Je te dis que c'est moi, t'es sourd, le vieux ? T'as pas interêt à me faire chier parce qu'à Destination-X je vais me farcir deux vioques et j'ai bien envie de te donner un avant-goût.

L'homme pouffe.

Homme : Oh, je suis désolé de vous importuner, je suis un grand fan.

Dolph : C'est vrai ? Homme : Tout à fait, vous êtes le plus talentueux dans un ring, vous êtes le plus doué au micro... c'est dommage de ne plus faire de See The Perfection.

Dolph : Ouais, cet enfoiré de DiBiase a menacé de me poursuivre en justice si j'en faisais un, soi-disant que c'est une marque déposée.

Homme : Ouais... enfoiré de DiBiase. Je voulais que vous sachiez que malgré la période difficile que vous traversez, je vous soutiens toujours.

Dolph : Euh... merci, c'est gent... mais je m'en fous ! J'ai pas besoin de votre soutien. Je suis Dolph Ziggler ! Je suis parfait, je n'ai besoin de personne pour me le dire ! Et surtout pas un... un... excusez-moi deux secondes.

Ziggler bouscule son interlocuteur et se dirige en courant vers les toilettes. Deux minutes plus tard, il ressort, décoiffé et se tenant le ventre. Il revient au bar.

Dolph : Oh putain... je crois que j'ai pété les chiottes.

Barman : Qu'est-ce que vous avez dit ?

Dolph : Euh, j'ai dit que j'avais perdu mon vioque.

Barman : Qu'est-ce que vous avez dans les mains ?

Dolph : Rien.. c'est mon antivol.

Il cache la lunette dans son dos.

Barman : Ouais... votre gars s'est barré. Il m'a dit de vous dire de pas désespérer et aussi d'utiliser du shampooing à l'extrait naturel de goyave uniquement.

Dolph : Ok... C'est étrange, je suis sûr de l'avoir déjà vu quelque part, ce type. Bon, tant pis.

Il se lève et s'apprête à partir.

Barman : Hého ! Il faut régler, maintenant.

Dolph : Ouais mettez ça sur ma note... Dibiase... voilà.

Il pousse la porte du bar et appelle un taxi. Dans l'ombre, le vieil homme l'observe. Une fois le véhicule hors de son champ de vision, il fait demi-tour et pénètre dans une ruelle. Il avance dans celle-ci et arrive devant une voiture. Un homme du même âge que lui l'attend à côté.

Homme 2 : Alors comment ça s'est passé ?

Homme 1 : Bien, je crois.

Homme 2 : Tu crois que ça a marché ?

Homme 1 : Il fait semblant d'en avoir rien à faire mais je le connais.

Homme 2 : Tu penses qu'il va gagner le titre à Destination-X ?

Homme 1 : J'espère parce que c'est ce jour là que tout a commencé.

Homme 2 : Allez, Dolph... oublie ça, c'est du passé... enfin, c'est encore le futur.

Dolph : T'as raison, Ted. C'est sympa d'être venu.

Ted : C'est normal et puis revenir 20 ans en arrière, ça se refuse pas. Et puis, je devais m'occuper du Clown.

Il lui tape sur l'épaule, ouvre la portière et s'assoit à la place du conducteur. Le Dolph du futur, lui, est perdu dans ses pensées.

Ted : Hé ! Tu viens, mon chauve !

Dolph : Tagueule, espèce de fauché.

Ted : La faute à qui ?

Ils éclatent de rire puis Ziggler rejoint son ami. La voiture démarre et disparaît dans la nuit.

Encore une promo qui m'a beaucoup plu, d'une part parce qu'on y voit un Ziggler comme on l'a rarement (voire pas du tout ^^') vu à la WFA et aussi pour l'idée retour vers le futuresque (que j'avais pas pigé avant qu'elle soit clairement énoncée ^^' )

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WFA:

Champion Messages : 1594 Age : 34 Humeur : caféiné

Je finissais de lustrer le magnifique Omar d'Or que je reçus pour le meilleur gimmick de la WFA. J'étais très fier de Mensah-X, et pour le calmer un peu, je l'ai envoyé en vacances. Histoire qu'il se prépare à Destination-X.

Le Omar d'Or était formidablement mis en évidence sur ma cheminée, entre la machine à café dédicacée par Georges Clooney, et ma photo avec Jacques Vabre. Par-fait!

Mickie James (faisant irruption dans mon bureau) : COFFEE!

Damned, je l'avais oublié!

Moi: Oui, mon petit sucre d'orge?

Mickie James (elle m'attrape au col et me colle au mur) : OU EN EST MA PROMO?

Moi : Justement! Ca avance! Tu vas être fière de moi!

Surprise, Mickie me lâcha. Je me dirigea vers mon bureau, tira un tiroir et en sortit un mégaphone et une chaise pliante (oui, ça rentrait).

Moi (la prenant par la manche) : Suis-moi!

Mickie: Mais tu vas me dire quelle était ton idée?!

Moi : Tu te souviens de ces apparitions sur le titantron de passages de Pulp Fiction?

Mickie : Oui, et?

Moi : Et bien, tu seras une vedette aussi!

Mickie : Hein?

Moi: Tais-toi, on est arrivé!

J'avais réussi à transformer la salle de jeu en gigantesque scène de cinéma. Si la diva mystère veut jouer dans Pulp Fiction, Mickie jouera dans les autres classiques!

1 heure de maquillage et de costume plus tard...

Moi (assis sur la chaise pliante, mégaphone à la main): CA TOURNE!

Mickie : Attends Coffee.... On joue quoi comme film?

Moi : Zut, je ne te l'ai pas dit. On va jouer Titanic!

Mickie: Ahah ok, et où est l'océan? Et le bateau?

Moi : Il est là (j'appuie sur une télécommande qui fait ouvrir deux pans de murs, laissant apparaitre une énorme proue et une eau glacée de 230 mètres de profondeur). Je te présente ton Léonardo Di Caprio. Dis bonjour Léo.

Léo: BWA!

Mickie : Coffee.

Moi : Kéya?

Mickie: C'est le Great Khali.

Moi : Ouais ben tu peux pas savoir combien ça peut coûter cher, un caméo! Allez! On fait la scène du roi du monde!

Les deux acteurs montent sur le bateau.

Moi: ACTION!

Khali : BWA BWA BWA BWA BWA BWAAAAAAA!!!!

Khali prend ensuite ma managée par la taille.

Mickie : Je vole, Jack, JE VO... Hé, bas les pattes, malotru!

Khali pelotait généreusement les formes généreuses de Mickie, pas très généreuse. Celle-ci se dégage par des coups de coudes dans la tête, puis d'une projection vers la proue! C'est impressionnant! Khali se retourne, et CLOTHESLINE DE MICKIE! Khali qui passe... PAR DESSUS LA RAMBARDE DE SÉCURITÉ! Il tombe dans l'eau glacée, ça sent l'hydrocution! Non! Khali ne meurt pas, si! Les requins que j'avais acheté pour faire une scène à la James Bond foncent sur lui et le dévorent généreusement (j'adore ce mot).

Mickie: Bon, Titanic c'est nul.

Moi : Qu'à cela ne tienne! Tu connais Clint Eastwood?

Mickie: Hein?! Il est ici?

Moi : J'ai mieux! J'ai son sosie! Viens, Eli.

Eli Cottonwood s'approche.

Mickie: C'est ça, le sosie de Eastwood?

Moi: Eastwood. Cottonwood. C'est pareil! Bon, on va jouer Million Dollar Baby! Enfile ces gants, Mickie! ACTION!

Mickie s'entrainait sur le sac. Cottonwood vient la voir.

Mickie : J'm'entraine sur le sac, patron!

Eli : Fiiiille!

Moi (pour moi-même) :Et merde.

Mickie fixe le grand benêt et vient l'allonger directement d'une droite surpuissante qui lui fait perdre quelques dents! Elle se jette sur lui et devient une furie! Une minute plus tard, j'appelle le médecin légiste. Eli Cottonwood est officiellement décédé des suites d'une hémorragie interne. Victoire aux poings de Mickie James.

Après avoir payé généreusement (je le surkiffe ce mot) le médecin pour qu'il se taise et qu'il enterre le défunt, je me dis que finalement un partenaire masculin n'est pas l'idéale pour Mickie.

Moi: Tu as déjà vu Kill Bill?

Mickie: Encore un mort, Coffee, et je m'en vais!

Moi : Moi aussi, c'est mon film préférée! Je te présente Gail Kim! Elle jouera l'asiatique qui fait des jonglages avec les chaines. Tiens, Mickie voilà un faux sabre. On ajoutera des effets spéciaux. ACTION!

Les deux divas montraient une totale cohésion dans leurs mouvements. Parfait! Ce sera le film de l'année!

Yoshi Tatsu : Coffee-San! Coffee-San!

Moi : Qu'il y a-t-il, mon fidèle assistant aux accessoires?

Yoshi: Voici le faux sabre de mon ancêtre, honorable réalisateur! Avec ça, pas de bobo!

Moi : Merci cher ami, héhéhé.... Hé! Mais si j'ai le faux sabre, quel type de sabre a Mickie?

TCHAC!

Mickie : AAAAAAHHHHHHH!!!

Les obsèques de Gail Kim eurent lieu le jour même. Je parvins, grâce à mes talents de couturière, à recoudre la tête sur le cou. Yoshi m'aida à creuser une jolie tombe. Et puisqu'on ne peut compter sur personne dans ce bas-monde, j'enterrai avec Gail Kim Yoshi Tatsu, toujours vivant. De toute façon, qui s'inquiétera de leurs absences?

Mickie James était partie bouder dans la salle de muscu. Et moi, je me retrouvais comme un con sans film, sans titantron, et sans promo...

Ah ben si en fait.

Pénélope du forum Messages : 2384 Age : 33

CECI EST UNE PROMO DES ...

wait for it ...
wait for it ...
wait for it ...

WFA TAG TEAM CHAMPIONS !

WFA Smackdown, la semaine précédant Destination-X. Les derniers préparatifs avant le PPV se mettent en place. Dans les gradins, des pancartes et des chants divers viennent encourager ou huer les lutteurs. A la table des commentateurs, on retrouve comme d'habitude Santino Marella et Triple H qui annoncent le programme du show de ce soir.

Santino Marella : « Bonsoir, ce soir la WFA nous réserve un show exceptionnel, la preuve, j'ai une chaise qui roule ! »

Triple H : « ... »

Santino
Marella : « Ma si, regarde Tripeul Haitche, tu as la même aussi ! Quelle belle idée de mettre des roulettes au bout des pieds pour qu'on puisse bouger sans tomber, c'est comme un vélo ! »

Triple H : « ... »

Santino Marella : « Ma, excusez mon collègue, je crois qu'il a oublié sa langue quelque part... OH ! Je vais regarder sous les roulettes de ma chaise, je vais peut-être la retrouver »

Triple H : « Donc... Pendant que mon collègue est en train de probablement de se casser un os
là-dessous, restons entre personnes sérieuses. Nous avons un programme très alléchant ce soir, puisque le champion de... »

??? : « Un instant s'il vous plaît. »

Des huées nourries tombent des tribunes alors qu'on ne voit même pas qui vient de proférer ces propos. Sans doute ont-ils reconnu une voix familière...

??? : « Un peu de calme ! »

Une autre voix se fait entendre, recevant elle aussi en retour des « Bouh ! » massifs du public.

Les deux ???, en choeur : « Est-ce ainsi que vous traitez vos champions par équipe ? »

Apparaissent alors sur la rampe d'entrée Christian et Chris Jericho, ceintures à l'épaule. Tous deux en tenue de combat, vestes lumineuses sur le dos, ceintures à l'épaule. Micros en main, ils marchent vers le ring, montent dessus lentement, toisant la foule du regard, regard qui finit par s'arrêter sur la table des commentateurs.

Christian : « Désolé de t'interrompre, Triple H, je suis certain que tu avais des choses TRES intéressantes à nous raconter, mais nous avons quelques annonces d'importance à faire.
Vu que nous sommes les WFA Tag Team Champions, nous estimons que nous devions en parler dès à présent ! »

Chris Jericho : « Car il n'y a rien de plus important dans ce business que nous. Alors préviens le
sycophante qui te sert de collègue pour qu'il arrête de faire mumuse. Vous autres parasites gélatineux, posez vos seaux de popcorns et refermez vos paquets pour que vous puissiez comprendre (*il se met à parler très lentement en articulant de façon prononcée*) CORRECTEMENT CHAQUE MOT QUE
NOUS ALLONS PRONONCER. »

Christian : « Mais avant de commencer, j'ai le sentiment de devoir quelques explications sur tout ce qui s'est passé ces dernières semaines. »

Chris Jericho : « Tu trouves ? Tu penses que ces hypocrites ont besoin d'entendre la vérité ? Leur
mauvaise foi congénitale leur empêche de comprendre quoi que ce soit. On se moque éperdument de ce que peuvent être leurs avis. »

Christian : « Tu as raison sur ce point, Chris, mais ce ne sont pas à eux que je veux m'adresser. Je veux parler à certaines personnes uniquement. Certaines personnes avec lesquelles je dois mettre les choses au point. »

Chris Jericho : « Tu veux dire... Tes... »

Christian : « Oui, Chris. Mes Peeps »

A l'écoute de ce nom, quelques cris bienveillants s'extraient de la masse réprobatrice. La caméra s'attarde quelques secondes sur une pancarte « STILL A PEEP » brandie par un fan qui s'agite plus que de raison alors que son visage apparaît sur le titantron.

Christian : « Je veux m'adresser à mes Peeps parce que c'est à cause d'eux que tout ce qui est
arrivé ces dernières semaines est arrivé. Toi et moi, Chris, nous avons eu une rivalité... Non, que dis-je, LA rivalité, celle qui restera dans l'histoire comme la plus grande que cette compagnie ait connue. Nous nous sommes fait la guerre pendant plus d'un an, nous avons nos carrières en danger pour un titre, pour notre honneur, et même si je te haïssais du plus profond de mon être, je savais que tu te battais pour la même chose que moi. Puis est venu WFA Cyber Sunday et cet Unsanctionned Match où tout a basculé. »

Chris Jericho : « Permets-moi de t'interrompre, mais il faut que tes Peeps comprennent
bien les tenants et les aboutissants de cette affaire. Notre match à Cyber Sunday n'était pas un match, c'était une guerre, qui a tiré le meilleur et le pire de chacun de nous deux. Et tu m'as forcé à
abandonner. Je n'en pouvais plus, je sentais que nous n'en finirions jamais et que notre haine commune l'un envers l'autre avait été poussée à un tel point que j'ai pris peur. Subitement. J'ai pris conscience que tu aurais VRAIMENT pu mettre fin à ma carrière, voire plus. Et j'ai senti que tu pensais la même chose. Quand nous sommes passés par-dessus cette rambarde, j'ai pensé que tout était perdu, que je ne remonterais jamais sur un ring. Et tu continuais, tu m'as porté un Sharpshooter et
j'ai senti mon bassin craquer. Et je t'entendais hurler, comme dément, aveuglé par ta haine envers moi et j'ai eu une révélation. Où était passé le Christian que j'avais connu il y a des années ? Comment ce
type, qui était devenu mon pire ennemi, était prêt à me faire finir mes jours dans un fauteuil roulant ? J'ai alors écouté ce que tu me hurlais, en me battant pour ne pas perdre connaissance. Et j'ai compris que toi non plus, tu ne comprenais pas ce qu'on était devenus, que tu avais glissé peu à peu dans les ténèbres. Alors j'ai lâché prise et j'ai compris que tout ça n'avait plus d'importance. Quoi qu'il arrive, nous avions montré que nous étions les plus grands, que nous avions prouvé à la WFA entière que nous étions les compétiteurs les plus acharnés, persévérants et talentueux que ce business ait jamais connu. »

Cette annonce est accueillie par un concert de huées massives à l'attention des deux Canadiens.

Christian : « Tu as tout à fait raison et je ne rajouterais rien de plus à ce que tu viens de dire. Et c'est alors que le drame est arrivé. Alors que nous étions au sol, agonisants, alors que nous souffrions au plus profond de notre chair, et que tout ce que l'on souhaitait, c'est entendre la foule venir nous rappeler à quel point ce que nous venions de faire était historique, Alberto del Rio est arrivé et... et... »

Submergé par une émotion dont on ne savait pas réellement si elle était réelle ou feinte, Christian s'avère incapable de terminer sa phrase malgré ses nombreuses tentatives.

Chris Jericho : « Nous a virés. »

Le public applaudit avec force, et quelques chants « You were fired ! » ou « You deserved it ! » se fond entendre ça et là, provoquant la colère des WFA Tag Team Champions.

Chris Jericho : « Taisez-vous ! Taisez-vous tous autant que vous êtes ! Vous n'avez pas le droit de nous juger ! Vous n'avez pas le droit de nous huer parce que vous ne savez pas ce que nous avons vécu. Je n'ai pris conscience de la nouvelle que dans l'ambulance qui me menait à l'hôpital ! Quel employeur fait ça à son meilleur talent ! Qui ? Vous ne trouvez pas que c'est une marque d'irrespect inacceptable ! Honte à vous ! Nous avons révolutionné cette industrie ! Avec ce match, notre héritage persistera pendant des décennies, les gens parleront encore dans vingt ans, cinquante ans, pour toujours ! Et à peine nous remettions nous du travail que nous avons bien fait, PAF ! Nous voilà obligés de pointer au chômage comme une des pauvres larves obèses et misérables qui nous huent aujourd'hui ! »

Christian essaie de reprendre la parole mais doit attendre que la vindicte populaire se calme pour espérer pouvoir en placer une.

Christian : « Nous avons consacré vingt ans de nos vies à faire ce pourquoi nous sommes les meilleurs. Nous avons fait le catch tel qu'il est aujourd'hui, nous avons gagnés des titres par dizaines, main-eventé tous les PPV qui peuvent exister, tout, nous avons tout fait, tout ce qui peut être accompli ! Et d'un coup, tout a disparu. Nous n'existions plus. Nous n'étions plus que des reliques du passé, des mots sur des pages Wikipedia, des images dans des vignettes promo. Pendant tous ces
mois où je n'avais plus rien à faire de mes journées, à tenter de me reconstruire physiquement et psychologiquement, où étiez-vous, mes Peeps ? Hein ? Je n'ai pas eu le moindre mot d'encouragement d'un seul d'entre vous ! Je suis devenu un étranger à vos yeux, vous m'avez oublié en un clin d'oeil ! Cet homme à mes côtés a eu beaucoup de torts, mais sur ce point il avait raison, vous brûlez vos idoles plus vite que vous les érigez. Vous, les Peeps, êtes pires encore que les autres.
Maintenant que je suis revenu, vus croyez que j'ai oublié, c'est ça ?
Vous croyez que tout va rentrer dans l'ordre et que rien n'a changé. Au contraire, tout a changé. Je n'ai rien oublié. Et si j'ai compris cela, c'est notamment grâce à Chris. »

Chris Jericho : « Et grâce à Stephanie. »

Le public commence à siffler au moment même où le nom de Stephanie McMahon résonne dans l'arène.

Chris Jericho : « Stephanie est venu nous voir un mois avant le Royal Rumble. Elle, elle nous a compris, elle a compris ce qu'on vivait et à quel point nous avions raison d'être scandalisés par cette trahison. Elle nous a dit qu'elle comptait reprendre du service, en voyant à quel point les gens qui nous dirigent ici à la WFA sont des incompétents notoires. Elle a dit qu'elle comptait sur nous, qu'elle voulait nous voir revenir sur les écrans et qu'avec elle, nous retournerions là où nous méritions
d'être, c'est-à-dire au sommet de la WFA. »

Christian : « Et pour cela, elle voulait que nous faisions la paix. Cela n'a pas été simple au début, mais nous avons vite compris que nous avions des intérêts communs et que nous pensions la même chose l'un de l'autre. Nous avons crevé l'abcès et laissé le passé derrière nous. Et nous sommes revenus plus forts que jamais. »

Chris Jericho : « Nous sommes revenus pour réintroduire l'exigence et la noblesse que le catch
mérite. Nous sommes revenus pour éradiquer la médiocrité qui a proliféré dans cette compagnie depuis trop longtemps. Les SMAC en sont l'exemple le plus flagrant. Voir que ces deux débiles avec leurs pantalons moulants et leurs couleurs criardes détenaient les si prestigieux titres par équipes était insupportable. Nous ne pouvions laisser passer ça, et aujourd'hui se tiennent devant vous les vrais WFA Tag Team Champions ! »

Les Canadiens lèvent de concert leurs ceintures et se congratulent d'une tape sur l'épaule.

Christian : « Vous pouvez nous huer autant que vous le souhaitez, il va falloir vous y faire : nous sommes de retour, et nous ne partirons pas de sitôt. Nous sommes les WFA Tag Team Champions, nous sommes... »

Une musique retentit subitement dans l'arène alors que les images du nouveau titantron de l'équipe championne apparaît sur les écrans :

Christian et Chris Jericho, de concert : « Les WRESTLING CLASS HEROES ! »

Une pluie de pyrotechnique explose, tandis qu'ils lèvent une nouvelle fois leurs ceintures et en profitent pour célébrer leur succès quelques instants dans le ring.

Le General Manager de Smackdown fait son apparition sous une ovation incroyable du public que l'on entend chanter sans cesse des « Regal ! Regal ! Regal ! » à son attention. Il arbore un sourire sarcastique alors qu'il s'approche des deux Canadiens.

William Regal : « Vous voyez, les garçons, je n'ai pas pu m'empêcher de vous écouter depuis
mon bureau, et tout en m'agaçant de vous voir perturber le début de mon show en venant squatter ce ring sans en demander la permission, j'ai été fasciné par ce que je voyais sur mon écran de contrôle, néanmoins. »

Chris Jericho : « Sans doute parce que tu t'es enfin rendu compte à quel point tu avais dans ton show les deux meilleurs au monde dans ce qu'ils font. »

William Regal : « De quelque sorte oui, j'ai été frappé de voir pendant combien de temps vous étiez capables de geindre sur votre sort sans vous arrêter. »

Les spectateurs ont apprécié cette boutade et le font savoir, contrairement à Jericho et Christian,
qui lancent au GM un regard noir.

William Regal : « Trêve de plaisanterie, je ne perdrais pas plus de temps que ça, vous avez déjà
gaspillé pas mal de temps d'antenne avec vos simagrées. Vous allez avoir l'occasion de prouver que vous êtes vraiment les meilleurs au monde dans ce que vous faites. Ce soir, vous affronterez les SMAC, dans un non-title Match pour vous préparez au Triple Threat de Destination-X ! »

Le public applaudit à tout rompre cette annonce. Mais alors qu'on était en droit de s'attendre à une colère noire de la part des champions, ceux-ci se contentent d'un sourire de satisfaction.

Chris Jericho : « Nous refusons. »

William Regal : « Vous refusez ? »

Christian : « Nous refusons. »

Santino Marella : « Ils refusent ? »

Triple H : « Ta gueule, Santino. »

Christian : « Nous refusons car nous n'avons pas le temps d'infliger une humiliation de plus à ces pauvres demeurés de SMAC. »

Chris Jericho : « Nous avons ici une note, signée et validée par le WFA Board of Directors, qui nous dispense de match pour ce soir car nous avons une réunion très importante qui nous attend avec Stephanie McMahon. Elle rencontre des investisseurs potentiels pour la fédération et tient
absolument à ce que nous soyons à ses côtés en qualité de, et je la cite, « représentants de l'exigence et de la qualité du produit offert par la WFA ». »

Christian : « Nous aurions adoré participer à ce match, sincèrement, mais je ne vais pas te l'apprendre, business is business. Tu n'aimerais pas te fâcher avec Stephanie, dis-moi ? Tu y
tiens à ce poste de General Manager de Smackdown ? Tu vas vite comprendre où sont tes intérêts, Regal. En attendant, nous te laissons, toi et tes tarés zoophiles. »

C'est sous une pluie de cris et de chants hostiles que les Wrestling Class Heroes quittent le ring sous le regard d'un William Regal passablement énervé mais impuissant alors que se lance une coupure publicitaire.
Pendant la pause, Regal prend à nouveau le micro et annonce que les Wrestling Class Heroes seront
exceptionnellement remplacés ce soir par les Kings of Hardcore, les autres prétendants à la ceinture par équipe. On peut aussi voir Jericho et Christian quitter l'arena en limousine.

********************

SMAC vs Kings of Harcore

"CECI EST UN COMMUNIQUE DE LA PART DE VOS CHAMPIONS PAR EQUIPE.
NOUS PENSONS QUE METTRE LE MOINDRE EXTRAIT D'UN MATCH N'INCLUANT PAS CHRIS JERICHO ET CHRISTIAN PORTERAIT ATTEINTE A NOTRE IMAGE.
PAR CONSEQUENT, NOUS ALLONS PASSER IMMEDIATEMENT A LA FIN DU MATCH.
CORDIALEMENT, NAK ET SHARPSHOOTER."

Et 1, 2, et 3 ! Victoire des SMAC ! Mick Foley roule à l'extérieur du ring, où se trouve déjà Edge, face contre le tapis. Les deux hommes se péniblement, et semblent hésiter à s'en prendre à leurs rivaux,
qui viennent de les battre à la régulière. Les SMAC les attendent, dans une posture de défi. L'ambiance monte ... mais la clameur de la foule semble dirigée vers un autre endroit que le ring. En effet, en haut des gradins, une ovation monte. Tout le monde donne de la tête pour tenter de comprendre ce qui se passe. Une caméra parvient à saisir ce qui captive tant la foule, et le titantron montre l'image.

Mais ... c'est ... un SMAC vert ! La foule lance une belle ovation, surprise de l'apparition d'un troisième SMAC. Gesticulant dynamiquement, le nouvel arrivant tape dans les mains des fans en descendant les gradins. Costume d'un vert étincelant, tout comme son masque, il descend les travées de l'arena en saluant les fans. il arrive en ringside, monte sur le ring, et se positionne en face de SMAC rouge et SMAC bleu. Les deux partenaires se regardent. Si l'on ne peut voir l'expression de leurs visages, on devine qu'ils sont interloqués. Ils s'approchent l'un de l'autre et se murmurent à l'oreille. Foley et RVD eux, restent immobiles à l'extérieur du ring, ne sachant que faire.

Les SMAC rouge et bleu se tournent vert SMAC vert. Ils lèvent la main droite. SMAC vert lève la main droite. Ils lèvent la main gauche. Green lève la main gauche. S'ensuit une sorte de chorégraphie improvisée et initiée par les anciens champions par équipe, que le nouveau SMAC répète à la perfection. Les deux lutteurs masqués s'approchent alors de lui ... et lui font une accolade ! Ils sautent de joie sur place, l'entrainant dans une danse forcée, tout en levant les bras au ciel. Foley et RVD semblent lassés et montent sur le ring prêts à se battre... mais ...

Une nouvelle ovation émane des gradins. Tout le monde se tourne vers la zone concernée ... mais ... c'est un SMAC jaune ! Incroyable ! Un autre SMAC ! Et rebelotte ! Celui ci pointe Foley et RVD du doigt, salue ses trois compères masqués, et descend des gradins à toute vitesse sous une énorme
acclamation. Il arrive sur le ring, et fait des petits sauts ... mais Foley et RVD se ruent immédiatement sur lui ! Et les trois autres SMAC viennent à son secours ! Et Hurricanrana de Red sur Foley, qui tombe
lourdement sur le dos ! Blue fait signe à son camarade vert de monter sur le turnbuckle. Le principal intéressé s'exécute, semble hésiter ... et Diving Headbutt ! Foley roule à l'extérieur, harassé. Pendant ce temps, SMAC jaune, a repris le dessus sur RVD bien aidé par son ami bleu. Il envoie RVD en ringside, feint de lui sauter dessus ... pour mieux laisser SMAC bleu effectuer un Suicide Dive parfait ! Les King of Hardcore sont KO ! Tandis que les victimes d'un soir repartent vers les coulisses, c'est la liesse chez les SMAC ... désormais au nombre de 4 !

Au centre du ring, c'est la fête ! Les SMAC se tombent dans les bras, sautent de joie, et lèvent les poings. Puis ils prennent tous une posture de défi comme pour symboliser une nouvelle équipe plus forte que jamais. Après une pause de quelques secondes, ils communient avec la foule, qui est aux anges ... ET LOW BLOW DE GREEN SUR BLUE !!!! WTF ? Red tente de comprendre ce qui s'est passé ... et Double Knee Facebreaker du SMAC jaune ! C'est l'incompréhension totale dans le public. Quelques huées commencent à retentir. Les SMAC vert et jaune ruent leurs camarades de coups de pieds, c'est un véritable passage à tabac qui commence ! Bien que pris par surprise, les anciens champions par équipe tentent de se défendre, mais ils n'arrivent pas à reprendre le dessus. Ils ploient sous les coups, et gisent au centre du ring, incapables de se relever, ne bougeant que faiblement. Les SMAC vert et jaune sont debout, contemplant leurs victimes.

Lentement ils enlèvent leurs masques. C'est une véritable bronca dans la salle. Le public hue les deux hommes comme jamais. Eux enlèvent méthodiquement, froidement, leurs costumes de SMAC. Visiblement écoeurés d'avoir eu à porter des vêtements pareils, ils les jettent dans la foule avec une
grimace de dégoût. Ils se congratulent. Chris Jericho et Christian, tous deux en tenue de combat, en sueur, cheveux ébouriffés. Ils se tiennent là au centre du ring, se félicitant visiblement de leur stratagème. Mais ... SMAC rouge se relève d'un saut carpé magnifique et fonce sur Jericho ! Il le met à terre et le rue de coups de poings ! SMAC bleu a fait de même et a pris Christian par surprise en lui assénant une vilaine claque. Captain Charisma se rue sur lui ... et Arm Drag ! Les SMAC sont de retour dans la partie et le public donne de la voix à nouveau ! Jericho tente d'esquiver les droites d'un SMAC rouge qu'on a jamais vu aussi rageur, et parvient à lui mettre ses doigts dans les yeux. Aveuglé, Red frappe dans le vide. Jericho passe derrière lui et lui assène une suplex. Red se relève, titubant, et c'est un CodeBreaker ! Le champion par équipe se rue au secours de son partenaire, et assène un violent coup dans la nuque de Blue. Sonné, celui ci se tourne vers Jericho ... pour mieux se prendre un Killswitch rageur de Captain Charisma ! Les champions par équipe ne rigolent plus. Jericho demande
un micro.

"REFEREE ! WE WANT A REFEREE !"

Pendant ce temps Christian est descendu en ringside, et attrape Lilian Garcia par les cheveux, lui intimant d'annoncer quelque chose.

"The next match is a ... tag team match ! Introducing first, from Loser City, the SMAAAAAC ! And they're opponents, the WFA Tag Team Champions, the Best in the World, WRESTLING CLASS HEROES !"

Christian et Jericho soulèvent Red et le placent derrière les cordes. Les deux partenaires laissent Blue au centre du ring et se mettent face à face. Ils se regardent d'un air de défi ... et jouent à Pierre-Papier-Ciseau ! Jericho place un ciseau, que Christian bat avec une Pierre. Christian reste sur le ring tandis que Jericho file derrière les cordes.

Stephanie arrive sur le titantron, avec un sourire en coin. Elle tend la main...

C'est Charles Robinson ! Il court vers le ring à corps perdu !

"Ring the bell !"

Christian relève Blue ... et un second Killswitch pour le pauvre SMAC ! Il fait le tombé ... et 1, 2,
3 ! Victoire des Champions par équipe en 5 secondes chrono !

*Regard appuyé de Christian vers Lilian Garcia.*

"They are the winners, the WRESTLING CLASS HEROES, CHRIS JERICHO AND CHRISTIAN !"

La foule est en colère, et le fait savoir. Mais les deux hommes n'en ont cure. Ils regroupent les corps des SMAC au centre du ring et semblent attendre quelque chose. Une dizaine d'hommes de la sécurité débarquent alors, sous le regard bienveillant de Stephanie Mc Mahon. Ils barrent l'accès au backstage. L'un d'entre eux se dirige vers le ring ... avec une brouette.
Qu'est-ce qui se passe ?

Christian et Jericho montent sur le turnbuckle, et mettent leur index sur leur bouche, pour intimer au
public de se taire. Bien entendu, cela a l'effet inverse. Ils se dirigent alors vers la brouette et en sortent toutes sortes de choses qu'ils balancent sur le ring. Jericho attrape un paquet de ... mais ...
il s'agit de croquettes pour chien ! Il le lève bien haut, le déchire, et le renverse avec un air goguenard sur les SMAC !

"YOU LIKE DOGS HUH ? YOU LIKE DOGS ?"

Christian s'empare d'une laisse ... et se met à fouetter allègrement Blue ! Ce dernier hurle de douleur à travers son masque et gesticule, en vain. Red subit bientôt le même sort. Après s'être bien défoulés, Jericho et Christian sortent des jouets en plastique en forme d'os, de cotelettes, et autres joyeusetés, et les balancent avec dédain sur leurs victimes.

"JUST LIKE A DOG ! JUST LIKE A DOG !"

Il ne reste que des petites boites ... de la patée pour chien ! C'est répugnant ! Jericho et Christian ouvrent les boites une à une, et les renversent allègrement sur les SMAC, avec des sourires lumineux.

"EAT IT ! IT'S GOOD FOR YOU ! IT'S GOOD FOR YOU, DOGS !"

Ils finissent par s'arrêter. Ils restent alors un moment, immobiles, au centre du ring, à contempler leur oeuvre. Blue et Red gisent dans un mélange de croquettes et de patée, entourés de jouets pour animaux, complètement KO. Jericho va voir un technicien ... et revient avec un téléphone portable. Il prend des photos de la scène, rigolant avec Christian, puis les deux hommes se prennent en photo. Ceci fait ils repartent vers le titantron, Stephanie leur redonne leurs ceintures. Aux côtés de l'héritière McMahon, ils célèbrent leur victoire d'un soir.

Citation :: Et 1, 2, et 3 ! Victoire des SMAC ! Mick Foley roule à l'extérieur du ring, où se trouve déjà Edge, face contre le tapis.

Vous vous rattrapez ensuite, heureusement!^^

Sinon, la nouvelle musique et titantron des Working Class Heros roxxent à mort!!

PROMO BATISTA (part 2)

Ils coupèrent les moteurs de leurs engins, mirent pied à terre et, ébahis, ils contemplèrent de plus près le chalet. Déjà durant les derniers kilomètres, le paysage était à couper le souffle. Les montagnes, les collines, la forêt et le majestueux Mont Destination X, la nature était splendide. Ils avaient l’impression de pénétrer dans un paradis terrestre oublié des hommes. Cette impression avait été renforcée par le fait qu’il avait fallu traverser un tunnel creusé dans le roc de la montagne, unique chemin possible d’ailleurs, pour enfin émerger dans la vallée, les clairières. La route s’était ensuite rétrécie et le bitume avait laissé place à la terre. Les arbres formaient d’épais remparts de chaque côté du chemin. Ils étaient arrivés au crépuscule. Le chalet était vieillot et rustique d’aspect. C’était vraiment une grosse cabane tapie au fond des bois, bâtie à partir de gigantesques rondins massifs. Des bois de cerf avaient été accrochés en haut de la porte d’entrée, à laquelle menait un escalier aux cinq marches exagérément larges. Il y avait un porche, un tas de bois bâché contre la face ouest, une hache était plantée dans une souche, un sentier menait à une petite clairière, un autre à la rivière beaucoup plus lointaine. Tout était paisible. Les jeunes gens regardèrent brièvement le soleil décliner avant d’entrer dans la demeure et de prendre leurs quartiers.

******

Sur les écrans de contrôle du QG, les cinq amis apparaissaient joyeux et ravis à la découverte de l’intérieur du chalet. Il y avait quatre chambres séparées, un salon spacieux, une salle de bain, une kitchenette, ils étaient amplement satisfaits tous.

Georges Baccafleur : « On dirait que ta déco leur plaît, Serge. »

Serge Dissette : « Elle plaît toujours ma déco. Et l’équipement est top. »

Baccafleur : « Ouais, le frigo, le lavabo, le bar, la douche, les chiottes, les mini-caméras HD, les micros planqués, les diffuseurs de gaz et autres substances de conditionnement… etc. Ouais, l’équipement est top, tu peux le dire. »

Dissette : « Héhé ! »

Professeur Theub : « Bien. Les souris sont sur le terrain. It’s time to play the game ! Phase A du scénario 7-bis en préparation. »

Baccafleur : « Paré ! »

Dissette : « Paré ! »

Theub : « Ensuite, vous lâcherez le Gros Matou sur les souris 1 et 5, si tout se passe bien. »

Baccafleur et Dissette : « Compris. »

Les deux hommes en blouse blanche pressèrent des touches, manipulèrent des commandes. Le professeur lut un rapport sur sa tablette tactile.

******

John : « Alors les mecs ? Je vous avais bien dit qu’on allait s’éclater en venant ici ! Suivez la lumière de John Morrisun, le guide, le prophète, le Guru of Greatness, et il y aura du fun pour tous… et surtout toi ma jolie poupée ! Viens par-là… » (Il embrasse Mélina tandis que les autres affectent de prendre des mines faussement écoeurées.)

Seth : « Oh ! C’est bon ! N’en jetez plus ! Vous avez une chambre pour ça ! »

Kevin : « Ouais, pensez à Seth, il est encore puceau. »

Seth : « Haha… très drôle, ducon. »

Mike : « Du calme. On est venus là pour s’amuser, non ? »

John : « Oh capitaine mon capitaine ! Vous avez entièrement raison ! »

Kevin : « Amen. »

Mike : « Je ne sais pas vous, mais j’ai soif ! Heureusement, j’ai apporté des provisions ! Youhou ! » (il sort quelques bonnes bouteilles de son sac)

Mélina : « COOL ! Je m’occupe de la musique ! »

Seth : « J’ai ramené un peu de rock prog si vous voulez… »

John : « C’est gentil, mais on ne veut pas, non. »

Kevin : « J’ai un peu de beuh pour les amateurs sinon… »

Mélina : « Mais pourquoi je suis avec John, moi. C’est avec toi que je devrais être, Kev’ ! »

Kevin : « C’est gentil ma louloutte, mais je préfère rester loin des MST. »

John : « HAHAHA ! »

Mélina : « Enfoiré ! Et toi tu trouves ça drôle ? »

Seth : « De toute façon, si John était jaloux, ça se saurait hein ! »

John : « Qu’est-ce que t’entends par-là, la pucelle ? »

Mike : « HO ! STOP ! Fermez vos gueules et venez boire un coup, sales gosses ! »

******

La nuit était là. La musique, les clameurs, les éclats de rire fusaient depuis l’intérieur du chalet. Une masse imposante émergea de la forêt sans crier gare et s’approcha du chalet. La créature jeta un coup d’œil par la fenêtre et émit des grognements. Les cinq amis prenaient du bon temps. Il y avait quatre mâles et une femelle qui riaient, buvaient, dansaient, fumaient… mais aucun d’entre eux ne vit la silhouette massive collée contre la fenêtre, ni cette paire d’yeux rouges voraces qui les scrutaient avec avidité, ni cette bouche ouverte sur des dents pointues et mortellement effilées. Personne ne prêta attention à cette langue léchant les carreaux…

Seth Mollins fut subitement parcouru de frissons. Il sentait que quelque chose le dévisageait, le scrutait. Il porta son regard sur ses compagnons, puis sur les deux fenêtres dont était doté le salon, il crut percevoir deux points rouges une fraction de seconde derrière l’une des vitres, mais il n’y prêta pas attention. Après tout, il avait bu et maintenant il tirait pour la troisième fois sur le joint confectionné par Kevin Spleen. Et il en avait besoin ! Mélina chauffait John depuis qu’ils étaient arrivés. Et Morrisun était très réactif aux avances de sa girlfriend. Seth désirait Mélina depuis le premier jour où il l’avait rencontrée. Et son envie d’elle n’avait fait que croître depuis le fameux soir où ivre morte, la belle l’avait embrassée par mégarde en le confondant avec John. Seth parvenait à se contrôler, à conserver son calme d’habitude… mais là ce soir, il flottait quelque chose dans l’air, comme si le chalet diffusait un parfum aphrodisiaque. Malgré tous ses efforts, il ne voyait que Mélina, il ne pensait qu’à elle… Aussi ce fut à la fois un déchirement et un soulagement quand le couple se leva et annonça aux autres qu’ils sortaient faire un petit tour au clair de lune. Mike et Kevin firent semblant de ne pas comprendre et de ne pas voir John planquer une couverture dans son dos avant d’adresser un salut aux tourtereaux. Seth lui ne pipa mot et la porte se referma derrière le couple. Mollins eut un drôle de pressentiment. Quelque chose de froid le piqua au plus profond de son cœur. Il en lâcha son verre de vodka orange, le contenant ne se brisa pas mais le liquide se répandit sur le plancher.

Mike : « Seth ? Seth, ça va ? »

Kevin : « Notre ami Seth est déchiré, captain ! Je vais voir si je trouve une éponge… » (il quitte la pièce)

Seth : « Mike… il faut que je te dise quelque chose. »

Mike : « Ouais. Je t’écoute, vieux. »

Seth : « Chez le vieux Glair, tout à l’heure… j’ai… sa femme. En fait, elle était là. »

Mike : « Et ? Elle était folle ? »

Seth : « Oui et non. Elle m’a parlé. Elle était… agitée. »

Mike : « Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? »

Seth : « Elle m’a dit qu’il ne fallait pas venir ici, au chalet. Qu’il n’y a rien de bon ici, qu’il fallait qu’on rentre chez nous, qu’on… Bref, c’était des mises en garde. »

Mike : « Elle t’a paru comment la vieille ? Je veux dire, tu penses qu’elle piquait une crise ou bien… »

Seth : « Figure-toi qu’elle n’était pas vieille. Elle pouvait être prise pour la fille du vioque, elle était même canon. »

Mike : « La vache ! Il assure le pompiste ! Haha ! Bin tant mieux pour lui. »

Seth : « Elle avait un regard… des yeux bleus extraordinaires… »

Mike : « T’es tombé amoureux, mon pauv’ vieux. C’est tout. »

Seth : « Non je…tu ne comprends pas. Elle semblait paniquée, elle… »

Mike : « Le coup de foudre ça s’appelle. Au retour, on passera par la station et pendant qu’on tapera la discute avec Glair, toi tu compteras fleurette à madame ! Hahaha ! Sacré Seth ! »

Kevin : « Tiens Jacquouille ! Esponge ! (il balance l’éponge à Mollins) Qu’est-ce qu’il y a j’ai loupé quelque chose ? »
Mike : « Non c’est Seth… il est amoureux et il… Seth ? Ca va pas ? SETH !

Kevin : « Merde. Il fait une de ses crises… »

Mollins avait les yeux révulsés, il proféra quelques mots dans un langage inconnu puis sa voix devint rauque.

Seth : « Quelque chose vit ici dans la montagne… Le démon millénaire réclame son tribut, il veut du sang ! Beaucoup de sang ! Danger, il rôde partout. DANGER ! L’athlète sera le premier. FUYEZ MORTELS ! Aaaaah… »

Kevin : « Sa mère… lipopette ! Il me fout les jetons à chaque fois quand il fait une crise de schizophrénie ! »

Mike : « Seth ! Mollins ! Reviens avec nous ! »

Kevin : « C’est un exorciste qu’il lui faut, putain ! »

Une bonne paire de claques made in Socks plus tard, Seth était redevenu lui-même. Mais comme à chaque fois après une crise, il ne se souvenait de rien, il n’avait même pas conscience de l’épisode de crise…

******

Mélina : « Oh ouiiiiiii ! Vas-y ! Donne-moi tout ce que t’as, Johnnyyyy ! AAAAH ! AH ! OH ! Oh mon dieu ! »

John Morisun : « Oh oui bébé ! C’est bon ça ! HAAA ! HOU ! HO ! »

Ils n’en tenaient plus à l’intérieur du chalet. Leurs corps étaient en feu, ils ne savaient pas pourquoi ni comment, mais il y avait cette tension sexuelle dans l’air qui les avait émoustillés. Ils n’auraient pas pu résister plus longtemps. Alors ils étaient sortis dans les bois, pour se trouver un coin tranquille. Ils couraient presque à la fin. Une fois l’endroit trouvé dans une petite clairière baignée par le clair de lune, entourée de petits bosquets, John avait à peine eu le temps de déployer la couverture qu’il avait emmené, que Mélina le déshabillait. Ils s’étaient littéralement jetés l’un sur l’autre. Ils étaient comme des bêtes en chaleur. John la culbutait, puis après c’était Mélina qui le chevauchait. Leurs gémissements allèrent crescendo jusqu’à l’orgasme combiné, puissant, dévastateur… Une fois leurs ébats terminés, il la prit quelques instants dans ses bras, ils discutèrent de chose et d’autres en regardant le croissant lunaire et les étoiles. Ils étaient en train de se rhabiller quand il entendirent un bruit de branche qui se rompt.

Mélina : « C’était quoi ? T’as entendu, mon amour ? »

John : « Oui. Sûrement rien de grave. Tu sais, on est dans la nature, il y a des bestioles, des branches mortes qui tombent des arbres… »

Mélina : « Ouais, t’as raison… »

John : « Allez, dépêche-toi. Faut qu’on rentre. Sinon les autres vont s’inquiéter et… »

A nouveau il y eut le bruit de branche qui craque… et encore. Ca se rapprochait, leur semblait-il.

Mélina : « Putain John, je le sens pas là… »

John : « On rentre, allez ! C’est un blaireau, une fouine ou un truc comme ça, t’en fais pas. »

Mélina : « Merde ! T’as entendu ? Elle fait beaucoup de bruit ta fouine ! C’est une bête plus grosse que ça ! »

John : « Un loup peut-être ? Ecoute, trouve-moi une grosse branche si t’en vois une, je te protégerai ma belle… »

Mélina : « Pff… En plus t’y vois que dalle avec tes lunettes de soleil ! »

John : « Je ne les enlève pas, c’est mon style. Et puis t’adore voir ton reflet dedans quand on fait des cochonneries… »

Mélina : « La ferme ! Ecoute ! »

Des bruits de respiration, des grognements… ça se rapprochait ! Soudain, ils sentirent quelque chose derrière eux, une présence. Ils se retournèrent et ils virent une silhouette massive se profiler entre deux arbres. C’était un homme colossal. Il avançait vers le couple en grognant sourdement. Le clair de lune fit miroiter quelque chose de brillant dans ses mains, quelque chose de métallique. John et Mélina étaient tétanisés par l’horreur. Il y avait ces deux yeux rouges luisants, ce crâne rasé couvert de sueur, ce visage couvert de plaies purulentes, ces muscles puissants saillants sous les haillons gris crasseux, vestiges d’un vieil uniforme militaire. Puis ils virent ce qui brillait dans les mains calleuses de l’homme.

Mélina : « Merde, John. Il tient une hache ! »

John : « C’est peut-être un voisin ? Heu… Monsieur ? Bonsoir… »

L’homme s’arrêta et la lune éclaira son visage. Il ouvrit une bouche démesurée, jonchée de dents et de crocs acérés. Il porta le fil de la hache à son visage et passa une langue difforme sur le métal avant d’émettre un rire qui glaça le sang de John et Mélina.

Créature : « FAIM ! FAIM DE SANG ! HAHAHA ! »

La chose reprit sa course et le couple détala. Morrisun n’entendit qu’un sifflement dans l’air, puis il sentit que quelque chose n’allait plus et il chuta au sol. La douleur intense lui tomba dessus, dévorante, il cria. Mélina se retourna et le vit au sol. La hache que la créature venait de lancer avait sectionné nette sa jambe gauche juste en-dessous du mollet. John savait qu’il était perdu et lui ordonnait de fuir, de rentrer au chalet. La créature fondit ensuite sur Morrisun. Ses deux paluches agrippèrent la tête de John, les deux pouces s’enfoncèrent dans ses orbites dans un son spongieux. Le Guru of Greatness hurla quelques secondes puis le sang gicla quand ce qui avait été un jour le colonel Bautista mordit la gorge de sa victime, plongeant avidement ses dents monstrueuses dans sa chair… La jeune femme en larmes, en proie à la terreur la plus sombre, s’enfuit à toutes jambes le long du sentier dans l’espoir de retourner au chalet…

TO BE CONTINUED…

Promo WFA Destination X : King of the Mountain Match for the WFA World Heavyweight Championship (partie 1/2 pitêt)

Jon Ian : And their opponents, in a combined weight of 462 pounds, making their last apparition into this ring as a team, the multiple times ROH Tag Team Champions, Campeonatos de Parejas, and a lot of other other championships I'm bored to announce, the team of Chris Hero and Claudio Castagnoli, the Kings ... of ... Wrestliiiiiiiiiiiiiiiiiiing !!!

La petite centaine de spectateurs présente dans l'enceinte du gymnase se lève comme un seul homme pour accueillir sous un tonnerre d'applaudissements les deux vedettes de la soirée. Même les Young Bucks, leurs adversaires déjà arrivés sur le ring et pourtant heels, suivent le mouvement. Mais au lieu de voir les deux hommes faire leur entrée, c'est tout le reste du roster de la PWG qui sort des coulisses et vient entourer le ring ainsi que la "rampe d'entrée". Finalement, c'est sous une haie d'honneur que sortent les KoW ! Hero et Castagnoli sont visiblement extrêmement émus de savoir qu'il s'agit de la dernière fois sans doute qu'ils se retrouvent dans cette salle, devant un public comme celui-là. Ils font donc le tour de la salle en tapant dans toutes les mains imaginables, accordant même plusieurs accolades dans le lot. Après quelques minutes, ils montent enfin sur la surface de combat, passant sous les cordes levées par leurs futurs adversaires.

Tornado Tag Team Match : Kings of Wrestling (Chris Hero & Claudio Castagnoli) vs The Young Bucks (Matt & Nick Jackson)

Les quatre lutteurs sont sur le ring, mais seuls les KoW intéressent le public pour le moment. Les applaudissements ne cessent pas une seconde. Les deux stars de la soirée envoient à leur manière des remerciements. Ils montent sur deux turnbuckle et prennent la pose. Les frères Jackson commencent cependant à s'impatienter. La cloche a déjà sonné depuis belle lurette et pourtant le match n'a pas réellement débuté. Finalement, et après s'être concertés, les Bucks décident de commencer, en dépit des Kings. Ils vont chacun chercher un des deux : Matt se dirige vers Castagnoli alors que Nick va s'occuper de Hero. Simultanément, ils envoient une tape dans le dos de leur adversaire respectif, prêt à enchaîner d'un coup de poing rapide ... mais ce sont eux qui se vont surprendre ! Chris et Claudio se sont retournés à la vitesse de l'éclair et ont laissé traîné la jambe ... en plein dans la face de leur frère attitré ! Les Bucks titubent jusqu'au centre du ring tandis que les KoW descendent. Ils projettent ensuite leurs deux opposants ... et double surpassement ! Le public est en ébullition alors que l'affrontement a à présent vraiment démarré !

Hero va relever le cadet des frères, tandis que Castagnoli fait passer Matt par-dessus la troisième corde. On dirait que les Kings vont privilégier la stratégie de l'isolement ! Chris prend son adversaire dans sa célèbre Cravate, et il porte son Cravate Buster ! Premier tombé du match, mais Nick Jackson s'en sort à 1. Hero le remet une nouvelle fois debout. Les deux hommes le positionnent alors pour une Double Suplex ! Les deux lutteurs posent alors le pied sur le torse de leur adversaire et ils bandent les muscles. Nouveau dégagement. Les deux Kings se tournent alors l'un vers l'autre. Ils se regardent quelques secondes et beuglent un tonitruant "KRS TWO !!!" qui provoque une foule d'applaudissements et d'encouragements de la part des nombreux fans présents ! On dirait que les deux hommes ne désirent pas s'éterniser sur le ring, même pour leur dernière ! Ils amènent donc un Nick Jackson encore sonné dans le coin. Chacun d'eux saisi alors une jambe ... et ils le soulèvent avec une violence incroyable ! Slick Nick fait un tour sur lui-même ... et il retombe sur ses pieds ! Hero est le plus prompt à réagir, il se rue sur lui avec fougue ... mais le cadet des Bucks le laisse venir avant de se jeter au sol en abaissant les cordes ! Chris Hero retombe à l'extérieur ! Castagnoli arrive à son tour, projection, contrée, mais le Most Money Making Man se retient. Sauf que Matt arrive par derrière ! Enzuigiri en plein dans sa nuque ! Claudio est sonné ... Spear de Nick qui fait passer les deux hommes entre la seconde et la troisième corde !!!

Matt est toujours sur le bord du ring. Nick se relève quelques secondes après, et les deux frères demandent au public de s'écarter. Ca sent bon le high-fly ! Le suisse se relève et Mr.Instant Replay prend appui sur les cordes pour un Springboard Moonsault !!! Lucha Libre style ! Les Bucks se dépêchent de remettre Claudio dans le ring pour profiter de l'avantage pris, mais Chris Hero est lui aussi déjà de retour. Les quatre hommes sont ainsi sur la surface de combat, même si Castagnoli n'est pour le moment pas en état de combattre. Matt l'envoie dans le coin pour pouvoir s'occuper de son partenaire. Nick s'élance en premier. Il envoie un Low Kick, un deuxième, puis un coup de poing que Chris arrête sans souci. Il veut partir pour un Kapoeira Kick mais là encore Hero le contre ! Il profite d'un instant d'hésitation de son opposant pour le clouer au sol d'une Clothesline. Puis il se rue sur Matt, qui s'est mis juste devant Castagnoli ! Celui que l'on a surnommé le Savior of CZW veut le surprendre avec un Avalanche Body Drop, mais Jackson l'esquive ! Il percute son équipier ! Non, c'était téléphonné et Hero s'arrête juste avant ! Matt n'avait pas prévu ça et est obligé de passer à l'offensive. Il veut prendre Chris en sandwich avec un Crossbody ! Mais Hero le rattrape en plein vol, et il porte un Backbreaker !

Les Young Bucks viennent d'être mis KO par un Hero en grande forme ! Il va aider son partenaire, Castagnoli, à se remettre des attaques de leurs adversaires. Le suisse met quelques secondes avant d'être à nouveau apte au combat. Le Mac Daddy of the Cravate donne ses instructions. Double C va alors chercher Matt Jackson ! Et il lui porte le Giant Swing ! Tout le monde a compris, et alors que la Swiss Sensation fait tournoyer son adversaire au milieu du ring, la plupart des fans se sont mis debout ! Hero se lance : Low Dropkick ! C'est l'Helicopter Crash qui vient d'être porté ! Castagnoli fait un tombé rapide, 1, 2 et non. Les Kings semblent déçus de ne pas avoir remporter le combat sur cette prise. Chris veut alors aller s'occuper de Nick. Mais le jeune homme a disparu ! Hero avertit son partenaire. Les deux hommes cherchent plusieurs secondes, et Chris descend du ring. Il soulève le tapis du ring ... et se reçoit un crachat en pleine figure ! Slick Nick sort juste après et vient mettre Hero au sol d'un coup d'avant-bras ! Dans le ring, Claudio veut aider son ami, mais Matt se jette sur ses jambes alors qu'il partait, faisant choir le suisse !

Castagnoli ne met pas longtemps à se relever, l'ennui étant que Matt a pu profiter de sa chute pour prendre l'ascendant ! Dropkick ! Pendant ce temps, Nick s'occupe de Hero, bien mal en point lui aussi. Il ne peut pas s'échapper ni esquiver les coups envoyés par son adversaire qui a pris un avantage certain à présent. Double C croule également sous les coups de l'aîné. Matt parvient finalement à le mettre au sol. Il prend alors la direction du turnbuckle ! Matt est prêt à s'élancer ! Non, le Most Money Making Man se réveille ! Il s'élance vers Jackson à une vitesse folle, et le voilà son tour sur le coin du ring ! Les deux hommes sont face à face ! Ils commencent à s'échanger les coups tandis que Slick Nick prend connaissance de la situation. Il délaisse alors Chris Hero pour aller prêter main forte à son frère ! Mais un poil trop tard ! Castagnoli est parvenu à pousser Matt à l'extérieur ! Le Buck est tombé sur plusieurs membres du public qui n'avaient pas pris le temps de se pousser ! La Swiss Sensation n'a pas l'occasion de prendre du repos puisque voilà Nick Jackson. Il profite alors de la position de son adversaire pour porter une Powerbomb ! Le tombé est enchaîné ... avec les cordes ! L'arbitre n'a rien vu, il commence à compter : 1 ... 2 ... non !

Slick Nick se relève et se dirige vers les cordes. Nick Jackson est sur le bord du ring ! Il se prépare pour son Springboard Splash ! Castagnoli ne semble pas en mesure de se relever, le cadet des Young Bucks s'élance, prend appui sur la troisième corde ... et vient s'empaler sur le coude de Chris Hero ! Le Mac Daddy of the Cravate a surgi pour porter sa Discus Elbow !!! Le public est en délire, la victoire est à portée de mains pour les Kings ! Mais voilà Matt Jackson qui revient ! Il est sur la troisième corde, Hero ne l'a pas vu ! Il saute ... Flying Hurricanrana !!! Non ! Chris Hero reste debout ! Il réussit à maintenir son adversaire en l'air à la force des bras ! Et son coéquipier se relève ... that Young Knockout Kid balance l'aîné des Jackson en l'air et le suisse y va de son Roaring Swiss Uppercut !!! Les deux frangins sont KO !!! Hero et Castagnoli sont debout, seuls, au centre du ring, ils se regardent à nouveau sous les hurlements hystériques du public californien. Les Bucks ne bougent plus du tout ! Les deux hommes se prennent alors l'avant-bras, et quelques secondes plus tard, s'effondrent chacun leur tour sur l'un des Bucks. L'arbitre part pour un double compte ... 1 ... 2 ... 3 !!! C'est fini !!! Victoire des Kings of Wrestling !!!

Jon Ian : Ladies and gentlemen, here are your winners, the team of that young Knockout Kid Chris Hero and the Most Money Making Man Claudio Castagnoli, forever the greatest, forever the smartest, forever the strongest, and forever the best team which had walked into a wrestling arena, the ... Kiiiiiings ... ooooooooooof ... Wrestliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing !!!

Quel match et quelle victoire des Kings of Wrestling ! Pour leur dernière, Chris Hero et Claudio Castagnoli ont sorti le très, très grand jeu ! Les quatre hommes restent au sol de longues secondes sous les "Thank you !" de leurs fans de toujours. C'est le Mac Daddy of the Cravate qui se remet le premier. Il s'aide des cordes pour ramper dans un coin. Double C le suit assez rapidement et va dans le coin opposé, tandis que les Bucks s'éclipsent pour laisser les deux rois célébrer avec leurs sujets ce moment si intense. Les chanceux du premier rang profitent de l'instant pour toucher une dernière fois les corps pleins de sueur de leurs héros. Voilà que reviennent les autres lutteurs. Comme précédemment, ils se mêlent aux spectateurs et s'installent autour du ring. Hero et Castagnoli se relèvent finalement. Ils s'avancent l'un vers l'autre, observant le spectacle qui leur est offert, les larmes aux yeux. Puis ils détournent le regard pour se retrouver face à face. Gros moment d'émotion ! Le suisse pose ses mains sur les épaules de son coéquipier de toujours. Ils se murmurent quelques mots inaudibles, la Swiss Sensation rit, et les deux lutteurs se font une chaleureuse accolade, emplie de tellement de sentiments forts. L'étreinte dure, le moment est magique. Lorsqu'ils se relâchent, leur premier réflexe est de demander un micro. Delirious et Joey Ryan avaient prévu le coup et leur tendent les objets. Le public reprend ses chants "Thank you" et "Forever in our heart". Castagnoli essuie une petite larme. C'est Chris qui porte le micro à sa bouche.

Chris : ... Wow ... Je ... je ... je ne sais absolument pas quoi dire !

Le public hurle un grand "yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah" qui provoque un sourire chez l'orateur.

Chris : Bordel de merde ... Je crois que j'ai trouvé quoi vous dire ... MERCI ! Pas seulement pour ce soir, mais pour tous les autres. Vous êtes les meilleurs fans que des lutteurs peuvent espérer, ça ne fait aucun doute. Ca fait tellement longtemps que je vous connais ... Ca fait tellement longtemps que je suis ici, avec vous, avec Claudio, avec Joey, avec Delirious, avec Ex', Jon, Roddy, Davey, Generico, les Bucks, Scorpio, Johny ... et tous les autres ... Un soir par mois au paradis depuis près de dix ans ! Putain ... c'que ça va me manquer ... J'ai appris tellement de choses ici ... et j'en aurais encore tellement à apprendre ... C'est grâce à vous si je suis devenu le lutteur que je suis, tout simplement. Peu importe que vous m'ayez hué, applaudi, idôlatré, insulté, je sais que je ne vous ai jamais laissé indifférent, et cette certitude là, c'est sans doute ma plus belle récompense pour ces années passées sur ce ring. Et mon plus beau souvenir, peut-être. Même si de ce côté-là, je suis gâté ... Mes combats face aux japs, à Joey, Scott, Davey, Roddy, Nick, Matt, El Generico, et plus généralement Colt, Eddie, Nigel ... et bien sûr, toi, mon ami, mon équipier, mon ying ... si on n'était pas diffusé en DVD j'aurais osé dire ma couille gauche ... -rires du public- the big, the though, the Man, Claudio Castagnoli ... -nouvelle accolade- D'une manière générale, je remercie tous mes adversaires, sans exception. Tous ceux qui ont fait que j'ai eu une telle carrière sur la scène indépendante. Que ce soient les lutteurs de la ROH, ceux de la Chikara, de la CZW, évidemment de la PWG, mais aussi de toutes les autres fédérations que j'ai arpenté. J'ai eu la chance de faire un nombre incalculable d'incroyables rencontres. J'en retire de solides amitiés, des histoires formidables, insolites aussi, mais toujours riche en émotion. Grâce à la lutte, j'ai voyagé, j'ai appris à connaître d'autres cultures, d'autres valeurs. J'ai compris le sens du mot fraternité. J'ai surtout réalisé mon rêve. Pour tout ceci, je ne peux pas vous dire à quel point je suis triste de devoir vous quitter, vous. Bien évidemment, je vais avoir la chance de continuer cet incroyable métier dans la plus grande compagnie du monde. Je sais d'ailleurs que beaucoup ont critiqué ce choix. Je le comprends, je l'accepte. J'ai même envie de dire que je pense comme vous. Mais voilà, ce n'est pas une trahison envers le catch indépendant. Je sais pertinemment que c'est difficile à croire, mais j'ai vraiment l'espoir, en arrivant à la WFA, de pouvoir porter haut les couleurs de l'indy. Le rouge, pour mes frères de sang. Le blanc, pour la sueur mais surtout toutes les larmes de joie que j'ai versé. Et l'or, pour toutes les années dorées auxquelles j'ai eu droit. J'ai grandi avec le catch. C'est même le catch qui m'a fait grandir. Ce que j'espère aujourd'hui, c'est que, même dans la plus infime proportion, j'ai aussi fait grandir le catch. Voilà à peu près tout ce que j'ai à vous dire. Je promets de ne pas changer une fois là-bas, je promets aussi de ne rien oublier. Vous êtes géniaux, vous m'avez tous apporté plus que je ne l'aurais espéré, ne changez pas, je vous aime. Merci pour tout. Et n'oubliez pas : kings never fall !

Chris Hero lâche vite son micro, fondant en larmes sous les "You're our hero !" à la fois du public et de ses collègues lutteurs. Castagnoli lui tape sur l'épaule, les yeux encore humides. Puis il comprend grâce aux "we want hear a swiss's asshole talking !" que c'est à son tour de se mettre à nu.

Claudio : Comment passer après un tel discours ... Chris a toujours été un orateur hors-pair ... et ce connard vient encore de m'foutre une pression monstre ... -rires du public- Je vais commencer, comme lui, par remercier chacun d'entre vous. Les fans, fidèles comme dans aucune autre fédération. Mes collègues, ou plutôt mes amis ... qu'est-ce que j'bafouille encore ... je voulais évidemment parler de ma famille ! On a vécu des choses inoubliables, magnifiques, grandioses. J'ai adoré tout ça. Vous savez, j'ai fait des conneries dans ma vie. J'ai pris de très mauvaises décisions. Mais lorsque je suis allé voir mon père pour lui annoncer que j'allais devenir lutteur, j'ai sans doute pris la meilleure de toute ma vie. Malgré la rouste qu'il m'a mis, haha. Tout ça pour dire que mes plus belles années resteront sans aucun doute, et j'insiste sur le aucun, les meilleures de ma vie. Malgré tout, j'ai besoin de prendre du recul. Je sais que ce que je viens de vous dire paraît contradictoire. Ca l'est. Seulement ... je ne vais pas vous mentir, j'ai reçu une offre. Une offre qui ne se refuse pas. Malheureusement, money makes the world. Hum ... ce n'est sans doute pas le genre de truc à dire pour un discours comme ça, hein ?

Le public s'empresse de lui répondre d'un "We forgive you".

Claudio : Vous me pardonnez ... punaise, j'pense que j'vais vraiment passer pour une enflure là ... Comment quitter un tel public ... Je pense que Chris se tromper en vous qualifiant de "géniaux". Vous êtes bien plus que ça. Les lutteurs aiment dire qu'ils sont "the Man". Eh bien une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, ce n'est pas un lutteur, l'Homme. C'est chacun d'entre vous. Vous apportez tant au catch ... Depuis mes débuts, vous m'avez soutenu. J'ai connu beaucoup de spectateurs. Le public bon enfant de la Chikara. Le public composé de fous alliés que j'adore de la CZW. Le public ROH, si particulier ... mais vous êtes encore un cran au dessus. Que ce soit lors de mon gain de titre, ou lors de n'importe lequel de mes matchs d'ailleurs ... Toujours au top ! Je voudrais donc moi aussi vous remercier, du fond du coeur, pour tout ce que vous m'avez apporté, et pour tout ce que vous apporterez aux générations actuelles et prochaines. Ils ont besoin de vous. Comme j'ai eu besoin de vous. Comme les Kings ont eu besoin de vous.

Un nouveau chant "Key ... Oh ... Dobiou Kings" débute. Castagnoli s'essuie les yeux. Il regarde ensuite Hero.

Claudio : C'était vraiment une putain d'aventure, mec ! Je sais que toi comme moi allons maintenant prendre des chemins différents, qui ne passent malheureusement pas par ici, au moins à court terme. Mais un jour, je te promets, non, je vous promets, que les Kings se présenteront à nouveau sur ce ring. C'est une histoire qui ne peut pas se terminer comme ça. Les KoW vous doivent un come back, et aujourd'hui, je m'engage à tout faire pour qu'il arrive !

Le public tourne à l'hystérie. Les fans applaudissent, hurlent, débitent tous les remerciements connus des hommes à la suite de l'annonce de Double C. Hero également l'applaudit, et les deux hommes se serrent la main pour sceller cette promesse.

Claudio : Je vais finir en remerciant ceux qui ont fait parti de ce clan. Sara, même si elle n'est pas là ce soir. La Queen of Wrestling ... Porte haut nos couleurs ma belle. Tu es la meilleure lutteuse du monde, fais nous honneur, et fais les rêver. Et bien sûr, un homme génial, un grand homme qui nous a quitté beaucoup trop tôt, Sweet and Sour, Larry Sweeney. On pense à toi tous les jours, mon ami.

Sur ces derniers mots, Castagnoli dépose son micro au sol, et prend une ultime fois Hero dans se bras. Quelques secondes plus tard, le ring est envahi par les lutteurs comme par les fans. Chacun veut serrer les deux hommes dans ses bras, pour tout ce qu'ils ont apporté à la fédération, et au monde du catch indépendant d'une manière plus générale. Ils sont bientôt hissés au-dessus de tous, portés par leurs sujets tels les rois qu'ils sont. Leur musique s'enclenche une dernière fois, et ils sont emmenés aux vestiaires par un groupe de catcheurs très émus. Et ils repartent comme ils sont arrivés, sous une haie d'honneur.

* * *

Il est maintenant presque une heure du matin. Les spectateurs sont rentrés chez eux, la plupart des lutteurs présents ont déjà repris la route. Il ne reste plus que quelques énergumènes éparpillés dans l'enceinte : personnel d'entretien, dirigeants, quelques caméramen qui ont décidé de checker directement leurs images du show ... et les Kings. Hero et Castagnoli, qui portent maintenant des tenues plus adéquates pour la société actuelle, à savoir de simples jeans et des t-shirts à leur effigie, viennent seulement d'en finir avec leurs obligations. Après avoir signé un nombre impressionnant d'autographes, répondu aux nombreuses questions des journalistes venus pour cet évènement spécial et fait un dernier adieu à leurs amis lutteurs, aux dirigeants, aux diverses membres du personnel, ils ne sont finalement que tous les deux. Ils marchent en direction de la sortie, sans prononcer un mot. Ils passent une porte, puis une autre, et les voilà dehors. Une cinquantaine de mètres encore sont parcourus, et les deux équipiers s'arrêtent devant une Cadillac Eldorado 5th Generation dans un état parfait. Chris grimpe au volant, toujours sans rien dire. C'est Claudio qui brise ce silence.

Claudio : Alors voilà ...

Chris : Voilà.

Claudio : Une fois que tu auras mis le contact, les Kings of Wrestling seront définitivement de l'histoire ancienne ...

Chris : ... et ni toi ni moi ne serons plus des catcheurs indépendants ...

Claudio : Qui aurait pu prédire ça il y a six mois de ça ...

Chris : Oué ...

Claudio : Hum ... j'viens d'me rendre compte qu'avec tout ça, je n'ai même pas pris le temps de te féliciter pour ton nouveau job. Tu le mérites mec, plus que n'importe qui. Toi aussi, t'as le droit à ton heure de gloire.

Chris : Plus que n'importe qui à part toi, Double C. Tu es sûr de ne pas vouloir me dire ce que tu vas faire, maintenant ? Quel gros contrat tu as signé ?

Claudio : Désolé Chris, mais je préfère garder le secret sur mes futures activités. Même à mon meilleur ami.

Chris hoche la tête d'un air compréhensif. Il enclenche la radio qui se met à jouer "The End", la fameuse chanson des Doors.

Chris : On dirait que toutes les conditions sont réunies pour des adieux.

Claudio : Pas pour des adieux ... juste pour une séparation.

Chris esquisse à nouveau un sourire. Il met le contact. Castagnoli est appuyé sur la portière du cabriolet. Il se relève en entendant le premier vrombissement du moteur.

Chris : This is end ...

Claudio : ... beautiful friend ...

Chris : ... this is the end ...

Claudio : ... my only friend ...

Chris & Claudio : ... the end ...

Les deux hommes se prennent alors les avant-bras, tels les gladiateurs des temps modernes qu'ils sont devenus. Lorsqu'ils se lâchent, Hero appuie sur l'embrayage, puis démarre. Sous un ciel étoilé et sur la musique des Doors, la Cadillac fend la route, Chris Hero à son bord. Claudio Castagnoli la regarde s'éloigner, jusqu'à devenir un simple point à l'horizon. Bientôt, il disparaît complètement.

(désolé pour le match, j'avais ... la flemme Mister Green

)

Et bien encore du lourd aujourd'hui.

(je précise également que je ne lis pas "officiellement" les promos pour les demoiselles, les hb laissent sexay faire son travail sans le faire chier Razz

). (s'pour ça que je les commente pas ^^').

Très bonne promo des deux canadiens, et comme je booke le tt pour D-X je garde le nom et le titantron (j'ai bien fait de faire ma feignasse et de pas avoir commencé ce match là lol

).

Suite toujours aussi bonne Tomb', l'esprit du film est bien retranscrit (mais je maintiens que ça risque de sentir la mort des HB sauf si tu changes la fin Razz

) (ps : et Seth a le rôle de la pucelle damn lol

).

Et très bonne promo aussi Frog', avec les adieux réalistes de Hero (qui a porté haut les couleurs de l'indy au Rumble déjà Very Happy

).

On a bien fait de se laisser une semaine après la fin des promos pour décider des gagnants vu le nombre de promos qui tombent en fin de session lol

_________________

WFA:

PROMO BATISTA (part 3)

Dans la base secrète…

Theub : « Tout se passe comme prévu pour l’instant. On continue. »

Baccafleur : « Ok, patron. Dites, pour la souris 2, vous êtes sûr de votre coup ? Vous voulez qu’on l’asperge d’euphorisant ? »

Theub : « Oui, je confirme. Mais uniquement à l’instant prévu. Pas avant. Je vous donnerai le signal, Georges. »

Dissette : « Monsieur, j’ai remarqué que la souris 4 avait eu un comportement bizarre tout à l’heure, on aurait dit un dédoublement de la personnalité… »

Theub : « En effet, Serge, on ne peut rien vous cacher. Mais ne vous en faites pas outre mesure. Cela n’affectera en rien son sort, je vous l’assure. Concentrez-vous donc sur la suite, on a du pain sur la planche… »

******

Mike : « Seth, tu veux bien nous mettre un peu de rock prog maintenant, s’il te plaît ? »

Kevin : « Quoi ? Mike, non, qu’est-ce que… (Il prit conscience du clin d’œil de Mike et stoppa net ses protestations.) … heu, ouais, tiens, après tout pourquoi pas. »

Seth : « Ah bin ça alors, je vais chercher mon Ipod. »

Une fois leur ami parti dans sa chambre, Mike et Kevin chuchotèrent.

Kevin : « Tu crois que ce qu’il a dit pendant sa crise c’est vrai, toi ? »

Mike : « J’en sais foutre rien. Mais ça commence à faire beaucoup. Figure-toi que Seth a vu la femme de Glair quand il est entré dans la baraque et qu’elle l’a mis en garde, elle voulait pas qu’on vienne ici. Comme quoi ce putain de chalet serait dangereux… »

Kevin : « Merde. Il y aurait quelque chose qui cloche alors… Hey ! T’as entendu ? »

Mike : « Ouais, des cris ! Ca vient de dehors. SETH ! laisse tomber ton Ipod. On sort, rejoins-nous, mec. VITE ! »

Kevin et Mike sortirent et descendirent les marches. Les cris s’amplifiaient, c’était la voix de Mélina ! Les deux amis se précipitèrent vers la source des cris et s’enfoncèrent de quelques dizaines de mètres dans les bois. Ils la virent alors accourir vers eux. Elle était terrorisée, seule, en larmes. Elle tremblait de panique. Elle agrippa la chemise de Mike et beugla tout un charabia incompréhensible.

Mike : « Méli ! Respire à fond ! Qu’est-ce qui se passe ? »

Kevin : « Où est John ? »

Mélina : « Aidez-moi ! Il l’a eu ! Il l’a tuééééé ! Yeux rouges… la hache… et ses dents ! Oh mon dieu ! Ses dents ! John… John… Haaaa ! »

Mike : « Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Il a tué qui ? John a tué quelqu’un ? »

Kevin : « Il t’a fait du mal, Méli ? »

Mélina : « NON ! John est… il est… mort. Ce type… cette chose… il l’a tué. »

Mike : « Qui ? Quel type ? »

Mélina : « Le mec de l’histoire, là… le colonel. »

Seth : « Bautista ? »

Kevin : « HAAAA ! Putain tu m’as fait peur, connard ! »

Mike : « Bon, Seth tu rentres au chalet avec Mélina. Kev’ et moi on va aller voir si on trouve quelque chose. »

Kevin : « Attends. Je vais nous chercher des couteaux à la cuisine ou ce que je peux trouver… et je reviens. »

Spleen revint peu après avec deux lampes-torches, des couteaux et un pistolet lanceur de fusées de détresse.

Kevin : « Let’s go ! »

Mike : « Seth s’occupe de Mélina ? »

Kevin : « Ouais. Ils discutent enfin il lui parle et elle ne dit rien elle est encore sous le choc. »

Mike : « Ok. Je pense qu’elle et John ont eu un bad trip à cause de je ne sais quelle substance ils ont pris en cachette dans les bois, ils ont baisé et une bête a peut-être attaqué John après et les hallucinations ont fait le reste. »

Kevin : « Oh capitaine mon capitaine, c’est une théorie plausible. Si ça se trouve, on va retrouver notre copain John grelottant en position fœtale dans un buisson ! HAHAHA ! »

Mike : « Haha ! J’espère… »

Ils marchèrent, ils observèrent, fouillèrent la zone alentour mais nulle trace de Morrisun. Ils décidèrent de rentrer au chalet la queue entre les jambes, inquiets.

Quant à Seth, il serrait Mélina contre lui en lui prodiguant des paroles apaisantes, sa main dans ses cheveux.

Seth : « Dis, est-ce que tu te souviens de m’avoir embrassé un soir ? C’était à l’anniversaire de Mike, il y a un an… »

Mélina : « Je t’ai embrassé, moi ? Je… non, je ne me rappelle pas. »

Seth : « Tu devais être pompette… Laisse tomber… »

Mélina : « Oui, il y a des chances… »

Seth : « Méli, tu es vraiment certaine de ce que tu as vu là-b… »

Mélina : « Attends. C’était quoi ça ? »

Seth : « C’est peut-être la fenêtre de ma chambre, je l’ai ouverte tout à l’heure… et je n’ai pas dû la refermer. Je vais voir si tu veux. »

Mélina : « Non. Reste ici… avec moi. Reviens ! »

Mollins s’avance dans le couloir, suivi par Mélina, le son se reproduit alors, qui les fait tous deux sursauter. On dirait un « Toc » sonore… Seth se présente face à la porte de sa chambre, il pose sa main sur la poignée et échange un regard avec Mélina. Il ouvre… et pousse un hurlement d’horreur ! Mélina se précipite et regarde dans la chambre… et voit simplement la fenêtre ouverte et le battant qui cogne contre une armoire. Il n’y a rien d’autre que le lit et les affaires de Seth. Pourtant, ce dernier ouvre de grands yeux, terrorisés.

Seth : « FERME CETTE PUTAIN DE PORTE ! VIIIITE ! »

Mélina : « Quoi ? Mais il n’y a rien dans cette chambre ! Tout va bien. »

Seth : « Tu te fous de ma gueule ? Il y a des serpents ! Des tas de serpents ! Il y en a partout ! Ca grouille ! »

Mélina claque la porte et gifle Seth. Quand tout à coup la porte du chalet s’ouvre ! mais ce sont Socks et Spleen qui rentrent tête basse.

Kevin : « On n’a rien trouvé, rien du tout, nada, peau de balle ! »

Mike : « John est introuvable. Et pas de trace de sang, de hache, pas d’yeux rouges, que dalle… Qu’est-ce qui se passe ici ? »

Mélina : « C’est Seth… il croit voir des serpents dans sa chambre, mais il n’y a rien. »

Seth : « Je les ai vus comme je vous vois là ! Il y en avait partout sur mon lit ! »

Kevin : « C’est que t’as trop tiré sur le pétard de tonton Kevin, ça… Et il m’est avis que méli et John aussi. »

Mélina : « NON ! Je sais ce que j’ai vu ! Il faut se tirer d’ici ! J’en ai assez ! John est mort assassiné par le monstre ! Bouuuuuh… »

Mike : « Bon, on va tous dans le salon, faut qu’on discute… »

******

Theub : « La dose était trop légère, Serge. La fille n’a pas été affectée. Faites attention la prochaine fois, nom de dieu ! »

Dissette : « Mais je croyais que… »

Theub : « Stop. L’incident est clos. On enchaine. Georges, vous y allez à fond avec le canadien, compris ? »

Baccafleur : « Bien compris, professeur. »

Theub : « En attendant, faites monter la température dans la pièce. Regardez-les ! Ils ne sont que de la nourriture, tous. Alors on ne lésine plus. Plus vite ce sera terminé, mieux ce sera pour tout le monde. Notre mission est cruciale, vous connaissez les enjeux. »

Le professeur pianota sur sa tablette puis il scruta les écrans de contrôle avec impatience.

******

Les quatres amis retournaient le problème dans tous les sens depuis vingt minutes. Mike voulait attendre le retour du soleil pour chercher John, qu’il croyait encore en vie. Mélina voulait s’en aller dès maintenant et prévenir les autorités. Seth, quant à lui, se prenait la tête avec Kevin lui reprochant la mauvaise qualité de sa beuh. Spleen avait chaud, ils avaient tous chaud… et les esprits s’échauffaient eux aussi. Alors que Mike et Mélina argumentaient, le ton monta entre Mollins et Spleen. Quand ce dernier traita l’autre de dingo schizophrène qu’on devrait enfermer dans un asile, tout dérapa et Seth cogna Kevin. La bagarre éclata, Mélina tenta de s’interposer mais elle fut jetée au sol. Socks essaya de séparer ses deux amis mais il récolta un coup donné par inadvertance par Spleen. Seth et le québécois entreprirent de démolir le mobilier dans la bataille, renversant le canapé, détruisant la table basse en verre… Seth avait la bouche en sang, Kevin le nez cassé. Le canadien s’empara de Mollins et le projeta contre une espèce de bibliothèque. Sous le choc, le meuble s’affaissa et s’effondra sur le dos de son adversaire. C’est alors que Spleen vit quelque chose qui coupa chez lui toute envie de se battre.

Kevin : « Putain c’est quoi ça ? »

Mike : « Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? »

Mélina : « Putain mais t’as perdu les pédales ? T’as vu ce que t’as fais abruti ? Tu m’écoutes au moins ? »

Mais Spleen ne l’écoutait pas. Il s’approcha du mur où pendouillait un fil électrique noir. Il approcha son visage du fil et du trou dans le mur d’où il émergeait. Il tira sur le fil et il lui sembla voir un minuscule nuage de poussière ou de sciure de bois venir lui attaquer le visage. Il toussa brièvement, cligna des yeux… puis il remonta le fil qui s’encastrait dans la bibliothèque. Mike et Mélina tirèrent Seth de sous le meuble. Le visage de Kevin s’illumina lorsqu’il découvrit ce qu’il y avait au bout du fil.

Kevin : « Une caméra !? Une putain de caméra ! Vous ne comprenez pas ? Tout s’explique maintenant ! HAHAHA ! »

Les autres l’observaient, intrigués. Spleen était passé d’une rage folle à la gaieté la plus complète. Il riait à présent.

Mike : « Quoi ? Raconte mec ! »

Kevin : « Mais c’est une mini caméra ! On est une bande de jeunes dans un lieu inconnu, dans la nature ! HAHA ! Il y a des caméras planquées partout, dans un chalet ! dans un putain de chalet qu’on a acheté pour presque rien ! Les histoires du vieux Glair c’est pour l’ambiance, pour nous faire flipper ! C’est tout ! HAHAHA ! John va bien, j’en suis sûr maintenant ! Tout ça n’est qu’une putain de farce ! HAHAHA ! »

Mélina : « Il est fou… »

Mike : « Kev’, calme-toi tu veux ? Et explique-toi, on pige rien. »

Kevin : « J’arrive pas à me calmer… mais c’est simple pourtant ! Tout ça c’est du flan, c’est pour de rire, vous savez pourquoi ? PARCE QUE C’EST UNE EMISSION DE TELE-REALITE ! HAHAHAHAHA ! Mais oui ! Allez, dites bonjour à la caméra ! Houhouhou ! »

Mike : « Merde. Tu crois vraiment que… »

Mélina : « Et John alors ? Il s’est fait trucidé en direct à la télé aussi ? Tu dérailles complet ! »

Kevin : « HAHA ! Mais John était le complice des organisateurs évidemment ! Ce que tu as vu c’était des effets spéciaux ! HIHIHI ! C’est bon, John ! Sors de ta cachette ! J’ai vu la lumière, héhé ! Allez montre-toi ! T’es où ? Dehors ? Avec Marcel Béliveau et son orchestre ? Hein ! Espèce d’enfoiré ! HAHA ! Si tu ne vas pas à Kevin Spleen, Kevin Spleen ira à toi ! HOU HOU ! »

Spleen écarta Mélina et Mike, interloqués, puis il se précipita à l’extérieur en rigolant, en proie à l’euphorie la plus totale. Les autres le regardèrent depuis le seuil de la porte faire quelques pas de danse et criant sa victoire, la fin de la farce. Spleen s’enfonça dans le noir en beuglant et en riant… mais soudain tout ne fut plus que silence ! On entendit un coup sourd, et des gargouillis. Spleen réapparut, une hache lui fendait l’épaule et la clavicule du côté droit. Une main étrangère à Kevin agrippa le manche de la hache derrière lui et retira l’objet de son épaule. Un geyser sanglant émana de la blessure et il tomba à genoux. Les autres criaient et imploraient depuis le seuil. Le colonel Bautista émergea de l’obscurité, il brandit la hache bien haut, afficha un sourire carnassier à vous glacer le sang, puis il abattit la lame sur le crâne de Spleen qui se fendit en deux comme un fruit gorgé de jus, le tout avec un bruit mat qui résonna dans les bois. Bautista posa un pied sur la nuque de sa victime, et extirpa la hache du crâne en tirant fort sur le manche. Il entreprit ensuite de lécher le sang qui dégoulinait de la lame.

Mike et les autres rentrèrent à l’intérieur du chalet et se barricadèrent. Mélina scrutait le monstre par la fenêtre. Elle le voyait à présent sucer la cervelle à même le crâne de Spleen… sucer, mâcher, avaler… et aimer ça. Cette saloperie aimait ça !

Seth : « Putain c’était quoi ça ? »

Mélina : « Alors ? Vous me croyez maintenant ? »

Mike : « Oui, Méli. Tout ce que tu voudras… Mais là il faut que je réfléchisse et vite car il y a un ancien colonel de la Guerre de Sécession zombie qui veut nous bouffer et il a une hache et nous on a rien ! Putain de merde ! »

Mélina : « On a peut-être quelque chose… Faut faire un inventaire rapide ! Heu… on a des couteaux, le pistolet et les fusées de détresse… »

Seth : « Faut prendre tout ce qu’on trouve ! »

Mike : « Merde ! Merde ! Merde ! »

******

Theub : « Très joli travail, Georges ! C’est une réussite totale. »

Baccafleur : « Merci, j’ai cru que la dose de gaz euphorisant serait un peu forte mais ça s’est bien passé… »

Dissette : « Comme il s’est fait déchiqueté le gros québécois ! Bien joué, man ! »

Theub : « C’est bien, mais ne nous enflammons pas, messieurs. Il y a encore trois souris et… mais ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Nous venons de perdre les caméras 11, 8 et 4… et ça continue ! Je veux un rapport tout de suite ! »

Baccafleur : « Je ne comprends rien, les capteurs indiquent que les caméras fonctionnent toujours pourtant. »

Theub : « Alors pourquoi les écrans correspondants sont noirs ? »

Dissette : « Ce sont eux, chef ! Ils ont coupé les lumières. Il suffit de passer en vision infrarouge et c’est réglé ! Regardez ! »

Theub : « En effet, ils sont toujours là. Mais ? Qu’est-ce qu’ils fabriquent ? Zoomez, bon sang ! Zoomez ! Oh putain ! Les saligauds ! »

TO BE CONTINUED…

J'ai 3 rpmos à faire/finir, et regardez l'heure Mister Green

Je commenterai dans la semaine les promos, enfin si j'ai le temps Smile

Pénélope du forum Messages : 2384 Age : 33

Promo de Ted DiBiase Jr.

Ted entre dans la loge des headbookers et dépose un chèque d'un million de dollars.
Ted sort de la loge des headbookers.

C'était la promo de Ted Dibiase Jr.

NB: Nak précise qu'il s'imprègne mieux que quiconque de la gimmick de ses poulains pour les promos, et espère que les headbookers apprécieront.

Du grand Nak lol

Head Booker Messages : 1776 Age : 30

La meilleure promo de la session cheers

Promo pour AJ Lee

Samedi 07 Juillet 23h00, dans une boite de nuit huppée du quartier chic de Las Vegas, Nevada.

On retrouve AJ Lee devant l'entrée élégante, accompagnée de ravissantes jeunes demoiselles parmi lesquelles on reconnait notamment les Bellas Twins. Le groupe mené par AJ s'avance et monte les marches munies d'un soyeux tapis rouge pour entrer dans le complexe
L'intérieur est une gigantesque salle de clubbers aussi grande en longueur et en largeur qu'en hauteur. Au plafond, des lustres en argent sont accrochés avec des projecteurs au centre. De tous les côtés de la salle on retrouve des projecteurs de fumée, sans oublier bien sûr les lasers lumineux propres aux boites de nuit. Le DJ est placé dans une cabine spéciale, avec des machines tout autour de lui. Derrière se trouve un écran géant pour plonger les spectateurs dans l'ambiance.
Tous les clubbers présents sont habillés de manière très propre avec leurs plus beaux habits, mais AJ et son groupe sont loin de faire pâle figure. Ces dernières se présentent aux gardiens qui leurs fournissent des pass pour les loges VIP. Une fois rentrées à l’intérieur du cercle VIP, AJ commence à parler avec un grand sourire.

AJ Lee : Alors, c'est génial hein ? Un peu de champagne pour ma future victoire à Destination X ?

Brie Bella : C'est énormeeee ! Tu viens souvent ?

Nikki Bella : En plus il y a tellement de choses autour ! Et puis ne pas être abordé par des bouseux toutes les 5 minutes, c’est génial !

AJ Lee : J’y vais presque à chaque fois qu’on passe dans le coin ! Et maintenant je connais le staff, alors c’est un peu ma maison … Regardez !

AJ interpelle un des nombreux vigiles de la salle, lui parle rapidement en pointant du doigt un clubber aux cheveux longs qui passait par là. Très rapidement, le clubber en question est encadré par des vigiles puis ramené de force à la sortie où il est jeté comme une ordure.

AJ Lee : Marrant hein ? Tu as un gars dont la tête ne te revient pas, je peux le foutre dehors en moins de deux ! Bon maintenant, passons aux choses sérieuses : avec nos pass et ma notoriété, on peut faire à peu près tout ce que l’on veut, donc faites-vous plaisir ! Pour commencer, ça vous dit une petite virée dans la cabine du DJ ?

Tout le monde : Yeaaah !

AJ Lee emmène le groupe d’un pas sûr à travers une série de couloirs pour enfin entrer dans la cabine du DJ. Elle s’approche de lui et lui met une main au cul pour le voir se retourner avec un grand sourire.

DJ Tricky : AJ ! Comment ça va depuis tout à l’heure ?

AJ Lee : Ca irait mieux si tu t’occupais de D-X au lieu de clubber ! Non je rigole, je ne vais pas te reprocher de faire ça, c’est tellement addictif … Dis, tu as parlé à Lita ?

DJ Tricky : Ne t’inquiète pas, c’est réglé. Et toi, tu es assez entrainée ?

AJ Lee : Je me suis pas mal entrainé ces derniers temps, mais je me demande si c’est vraiment utile vu la gueule de l’opposition … Non sérieux, depuis le départ de Trish, il n’y a plus aucune adversaire de valable à la WFA ! Regarde cette lopette de Stacy qui a arrêté sa carrière après l’avoir ridiculisée en weeklie. Et c’est pas la nouvelle petite chouineuse qui va changer la donne ! Ah, que ça me tarde d’avoir enfin une adversaire qui ne soit pas une bonne à rien …

DJ Tricky : C’est sûr que sans Trish et toi, la division WFA n’est pas belle à voir … Un ramassis de filles bonnes seulement pour bouger leurs culs ou de gueuses vierges ! Faudra que je dise à Shane de s’en occuper au plus vite. Tiens, à propos, j’ai vu Trish tout à l’heure, elle devrait être encore dans les parages !

AJ Lee : Ah, Trish est là ? Cool ! Je vais essayer de la retrouver. Et en passant je vais faire le ménage au niveau du public, on dirait qu’on a fait une soirée spécial beaufs … A plus !

AJ Lee fait la bise à Tricky (oui je sais, je suis un veinard ^^) puis s’en va pour redescendre dans la foule. Après quelques minutes, elle aperçoit Trish Stratus qui se fait aborder par un Trent Barreta maladroit. A peine AJ et son groupe ont-ils le temps d’arriver que Trent s’est déjà pris un rateau de la part de Trish

AJ Lee : Alors Trent, qu’est-ce que tu fais ici ? En temps normal tu ne serais pas rentré mais apparemment c’est soirée beaufs tonight ! (Elle fait signe à un vigile pas loin) Bon allez, faut pas déconner, virez-moi ce puceau !

Plusieurs vigiles s’approchent de Trent et le ceinture puis l’emmènent à la sortie sous de lourdes protestations de ce dernier, qui clame qu’il est US Champion.

Trish Stratus : Ouf, enfin tranquille ! Bon alors, comment ça va ma grosse ? Pas trop emmerdée par les beaufs ?

AJ Lee : Tranquille poulette ! Soirée relativement calme pour moi, contrairement à toi apparemment ! Ah ce Trent et sa ceinture en carton …

Trish Stratus : C’est sûr que le simple fait qu’il la défende contre Slater montre que cette ceinture ne sert à rien … Mais bon, l’espoir fait vivre ! Allez vient, on va jouer …

AJ Lee, Trish Stratus et leur groupe s’approchent d’un groupe de beaux jeunes hommes et les abordent.

AJ Lee : Eh, mais c’est le ptit JoMo ! Alors, comment ça va avec Melina ?

John Morisson : Ca irai mieux avec toi ma belle … Une petite virée sous la couette, ça te dit ?

AJ Lee : Un jour, faudra t’apprendre la subtilité … (Aux vigiles) Bon, virez-le moi, ça lui donnera une leçon ! Et ne l’esquintez pas trop.

Les vigiles s’approchent de JoMo et le ceinture, mais ce dernier ne se laisse faire faire ! Il monte sur un bar et s’élance … pour se ramasser un magnifique uppercut en plein vol ! Les vigiles évacuent un John Morisson évanouit ! AJ Lee et Trish Stratus le regardent avec dédain puis passent leurs bras autour de cou de beaux jeunes hommes.

AJ Lee : Allez Trish, on va réellement commencer la soirée !

Promo pour John Cena, Partie 2

Marion Jollès : Bonjour et bienvenue sur le plateau de « Parlons En ! », l’émission hebdomadaire sur tous les problèmes personnels ! Et ce soir, nous allons parler du dégoût de la vie, ce dégout qui se traduit le plus souvent en dépression. Pour cela plusieurs invités vont nous rejoindre, et comme je suis sympa, je vais vous donner les 3 premiers noms en exclusivité : Clément le No-Life, Nak, et la star de la WFA Jooohn Cenaaa ! Avec bien sûr en complément plusieurs témoignages de nos suiveurs réguliers et l’avis de nos experts. Mais accueillons maintenant nos invités, et pour ça je vous demande de faire du bruit !

Un petit groupe pénètre sur le plateau, avec en tête John Cena, qui doit voir les épaules et les bras approximativement trois fois plus larges que tous les autres invités réunis. Derrière suit Nak, qui se balade avec une veste lumineuse autour du plateau en gueulant « Yes ! Yes ! Yes ! ». Ensuite vient Clément le No-Life, avec son PC portable sous le bras. Les autres invités restent en groupe à l’entrée pour intervenir au moment voulu …

Marion Jollès : Heyy, salut Johny ! On s’était vu il y a pas mal de temps, tu te souviens de moi ? Ravi de te revoir en tout cas ! Bon, et les autres, bonjour ….

Nak : Would you please … SHUT THE HELL UP ? (Grand silence pendant que Nak se recoiffe)

Clément le No-Life : Bonjour, et laissez-moi vous dire que votre connection internet est pourrie ! 30 de ping sur Modern Warfare 3, faudrait pas déconner …

John Cena : Oui, bien sûr que je me souviens de toi ! Ravi de te revoir, même si j’aurais préféré que ce soit en d’autres circonstances …

Tout le monde se tourne vers Nak

Nak : Ben quoi, ça te suffisait pas tout à l’heure ? N’espère pas avoir ne serait-ce qu’un bonjour !

Marion Jollès : Okayyyy … Bon alors, le petit malin, c’est à toi de commencer : qu’est-ce qui t’amène ici ?

Nak : Mon problème, c’est que les meufs, elles sont comme toi, c’est toutes des salopes. Trop compliqué de conclure ! J’arrive qu’à me taper des vieilles, mais elles elles ne sont bonnes qu’à lâcher du fric … Qu’est-ce que je ne ferais pas pour ne pas rentrer dans la FriendZone. Tout de façon, j’arriverai à rien en restant sur un plateau de merde avec une commentatrice de merde et des invités de merde qui sont là pour faire plaisir à un public de merde sur une chaine de merde D’UN PAYS DE MERDE DANS CE PUTAIN DE MONDE DE MERDE ! (Nak retourne en coulisses)

Marion Jollès : Euuuuh … Suivant !

Clément le No-Life : Mon problème, c’est que personne ne reconnait mes capacités. Je voulais obtenir le Bac avec mention Excellent suite à ma place de leader Français du classement de WoW, mais ces enfoirés sont pas foutus de reconnaitre mon mérite ! Je pense honnêtement que c’est tous des aigris qui sont jaloux de ma réussite. Et je voulais partir habiter en Corée mais mes parents veulent pas me payer l’hôtel, ces bâtards ! Ils croient quoi, qu’un joueur de ma trempe va rester moisir dans un petit appart ? Ca vaut bien un post sur Vie De Merde ça ! Ah, escusez-moi, j’ai une réunion de team pour Diablo 3, du coup je me retire en coulisses …

Marion Jollès : Bon … C’est à nous John, dites-nous tout !

John Cena : Vous savez, quelque soit la maladie, vivre avec n’est jamais facile ! Ça vous ronge 24h/24, sans aucune pause ! Et puis, avec la dérive du système capitaliste et la dénaturalisation des valeurs, le nombre de gens se sentant coincés entre leurs exigences professionnelles et leurs rêves personnels augmente. Regardez-moi par exemple ! J’ai donné beaucoup pour réussir, et rien ne manquait sur le papier : le palmarès y est, l’implication aussi, sans parler des qualités naturelles évidentes … Et pourtant, les dirigeants de la WFA n’y croient pas ! Ils préfèrent faire confiance à un Ted DiBiase, qui a pour seule qualité d’avoir les poches pleines de billets ; ou à Christian et Jericho, simplement pour éviter de payer un avocat. Si même à la WFA, la cupidité et la corruption règnent en maitre, où va-t-on ? Quid des lutteurs animés de justes valeurs ?

Marion Jollès : Écoutez John, je comprends votre ressenti. Je suis moi-même confrontée à cette situation dans la vie de tous les jours. Le monde part à la dérive avec la WFA en tête de proue ! Je vous propose d’écouter un expert. Pour cela, j’appelle tous les experts devant leurs télés à nous appeler à notre numéro spécial ! Mais apparemment quelqu’un à pris les devants, je vais vous demander d’être attentif à cette conversation par téléphone !

Philippe Lucas : Allô ? Ouai, je voulais dire, pour votre truc là, faut pas s’étonner ! Ça fait un bail qu’on sait que les Italiens trichent et que les Espagnols se dopent, sans parler des autres ! Il n’y a que les Français de clean, et regardez le résultat … La Ligue 1 est aussi passionnante que les bouquins de tricot de ma belle-mère et apparemment, ne rien prendre a déglingué le cerveau de l’équipe de France ! Moi jvous dit, un bon coup de pied au cul de l’invité c’est tout ce qu’il mérite et pis c’est tout.

Marion Jollès : Euh … Merci … Personne d’autre pour intervenir ?

??? : Allô ? Oui bonjour, je vous propose de discuter de tout ça dans mon cabinet Samedi matin. Je transmets le numéro au standard si vous êtes partants. Et amenez le patient, ça pourrait lui faire du bien !

Marion Jollès : Merci de votre coup de fil, je m’occupe de ça après l’émission ! Une réaction du plateau pour conclure sur les interventions ?

??? : Ouai ! T’es bonne, reste pas avec ce type, vient voir un vrai homme !

Marion Jollès : Bon, nous n’aurons le droit à aucune réaction apparemment … Je vais clore l’émission là-dessus, et je vous dis à la prochaine ! Quand à toi John, ça te dirai un petit resto un de ces quatre ? On pourrait discuter !

John Cena : Avec plaisir Marion ! Merci à tous les auditeurs et rendez-vous à Destination-X pour troller sur les bookers !

PROMO BATISTA : Final Chapter

BLAM ! BLAM ! BLAM ! BLAM ! La hache de Bautista s’abattait encore et toujours sur la porte. Mélina le provoquait toujours derrière la barricade. La hache traversa la porte de part en part d’un coup et laissa un trou béant d’une vingtaine de centimètres de diamètre. Mélina vit avec épouvante l’œil rouge du monstre y apparaître ainsi que sa langue démesurée tenter de s’y faufiler. Elle entendait ses grognements dégueulasses, ses halètements, et le mot « FAIM » qu’il répétait à tue-tête. « Faim, faim, faim, faim, FAIM ! » Quand elle vit l’énorme main calleuse de la créature arracher un nouveau morceau de la porte, elle comprit que le moment était venu. Elle pointa le canon du pistolet-lanceur de fusée de détresse sur le trou béant et attendit de voir le colonel le combler de son corps. Ca ne manqua pas, elle devina le buste du monstre de l’autre côté et elle pressa la détente. Le coup partit et le bolide fusa sur Bautista qui fut projeté en arrière sur le porche, et dans son élan, chuta lourdement sur les marches de l’escalier avant de finir affalé devant le chalet. Mélina alla se poster à la fenêtre et vit le monstre se relever, la fusée plantée dans son pectoral droit, toujours fumante. Bautista se l’arracha du corps et un liquide noir dégoulina de la plaie. Il se remit à sourire. Il chercha sa hache, la repéra sur le porche… Il n’eut pas le temps de faire un pas que deux puissants moteurs vrombirent !

Mélina avait parfaitement joué son rôle et fait diversion, pendant que Mike et Seth sortaient du chalet par la fenêtre de la chambre du jeune Mollins sur la face sud du chalet. Ces derniers avaient alors accès à leurs Harley Davidson, ainsi qu’à un placard contenant des outils situé près du tas de bois sur la face ouest. Avec de la corde et du ruban adhésif, ils avaient eu le temps de se confectionner des lances de fortunes, plaçant des couteaux au bout des manches de rateaux, pelles et pioches. La joute pouvait commencer ! Bautista se tournait en direction de l’endroit d’où venait le son de moteur et les deux « chevaliers » montés sur leurs chevaux d’acier apparurent pour foncer sur la créature leurs lances et leurs piques bien tendues ! Pris par surprise, le monstre n’eut pas le temps de les éviter. Mike et Seth embrochèrent l’Animal et l’emmenèrent avec eux ! Ils prirent le sentier qui menait à la rivière. Bautista beuglait des borborygmes incompréhensibles au bout de leurs piques, ses yeux cramoisies irradiaient de rage, de fureur, d’indignation.

Seth : « Il n’a pas l’air très content le colonel, hein ? »

Mike : « C’est vrai, on sent qu’il n’est pas très à son aise ce salopard. Rassure-toi mon grand, on va te délivrer ! A trois on pile ensemble, comme on a dit, ok ? »

Seth : « Ok ! »

La rivière était en vue. Il y avait pas mal de courant car quelques centaines de mètres plus en aval, il y avait des chutes où l’eau tombait depuis une butte d’une vingtaine de mètres avant de poursuivre sa course sans fin. Les motards cessaient d’accélérer, ils maintenaient leur vitesse et commençaient leur décompte alors que Bautista tentaient désespérément de se défaire des piques qui le transperçaient au niveau de l’abdomen. « 1 ! 2 ! 3 ! » Mike et Seth fonçaient vers la rivière ou plutôt sur un rebord qui surplombait l’eau et ils freinèrent d’un coup sec ! Les lois de la physique firent le reste : Batista fut libéré des lances et éjecté au loin ! Un « PLOUF » tonitruant ponctua sa chute au sein de la rivière. Les pneus avant des deux Harley étaient dans le vide, dépassant de la rive. Il s’en était fallu de peu que les deux amis accompagnent la bête dans les eaux sauvages. Mike et Seth eurent juste le temps d’apercevoir Bautista être chahuté par le courant avant de disparaître au loin. Ils perçurent un long cri de fureur quand le monstre fut précipité vingt mètres plus bas par les chutes.

Mike : « Bonne noyade, fils de pute ! »

Seth : « Allez, on retourne chercher Méli et on se tire ! »

Peu après, ils étaient de retour au chalet et se laissaient aller à éprouver de la joie après cette victoire. Mélina les embrassait, pleurant de soulagement. Ils récupérèrent ce qu’ils pouvaient sans s’attarder outre mesure et ce fut l’heure du départ. Mike enfourchait sa bécane, seth faisait de même avec la sienne, Mélina s’installa derrière Mollins, se cramponnant à lui. Ils reprirent alors la route laissant derrière eux deux des leurs et ce maudit chalet…

******

Dans la base, l’ambiance était exécrable…

Theub : « C’EST UNE CATASTROPHE ! Il faut les reprendre ! Tout de suite ! Protocole 10 enclenché ! »

Dissette : « Bien monsieur. Georges, tu m’aides pour le calibrage ? »

Baccafleur : « Bien sûr. Dis, tu crois que le Matou est mort ? »

Dissette : « J’en sais rien. Est-ce que les zombies savent nager ? »

Theub : « Une équipe est partie tenter de le récupérer. Jusqu’ici il a survécu à tout… il est invincible en théorie ! Nom de dieu ! »

Baccafleur : « En théorie… Comme il était en théorie impossible pour les souris de survivre à ses assauts à lui. »

Theub : « Georges ça suffit ! C’est un impondérable. Nous modifierons le scénario pour la prochaine séquence. »

Dissette : « S’il y a une prochaine fois… »

Theub : « Il ne tient qu’à nous de réparer les torts. Là ! Ils entrent dans le tunnel, soyez prêts ! »

Dissette : « Manœuvre programmée et lancée, monsieur. »

Baccafleur : « Calibrage nickel. »

Le professeur essuya nerveusement les gouttes de sueur qui perlaient à son front et observa les écrans…

******

Le sourire aux lèvres, Mike et Seth filaient à travers le tunnel, ils seraient bientôt sortis de cet enfer. Ils alerteraient les autorités et l’opinion publique, il y aurait des investigations et… La déflagration aussi subite qu’inattendue faillit leur faire perdre le contrôle des motos. Ils pilèrent comme face à la rivière tout à l’heure, évitant d’énormes morceaux de roche qui dégringolèrent à quelques mètres d’eux. Un éboulement avait été provoqué par une explosion. Le tunnel était maintenant bloqué et la seule issue connue bouclée.

Mike : « Putain de merde ! C’est pas possible ! C’est un cauchemar ! »

Seth : « Quelque chose ou quelqu’un nous en veut personnellement. »

Mélina : « Et s’il y avait des caméras partout et pas seulement dans le chalet ? Ce n’est pas du tout naturel. Il n’y a rien de naturel dans ce coin ! On nous surveille, on veut nous tuer… Mais pourquoi à la fin ? POURQUOI ? »

Mike : « Pourquoi ? J’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’il faut décamper au plus vite. Cette issue c’est mort. Il faut en trouver une autre c’est tout. »

Seth : « Ok mais on la trouve où ? »

Mike : « On va essayer de chercher du côté du chalet. Maintenant qu’on est débarrassé du colonel, on a le temps de fouiller cette putain de baraque à la recherche d’une issue cachée, non ? »

Mélina : « Tu as raison. S’il y a des caméras planquées dans les murs et un peu partout, pourquoi pas un passage secret ? »

Seth : « On vient de provoquer un éboulement exprès pour nous, il doit bien y avoir des gens pour appuyer sur des boutons quelque part dans le coin. »

Mike : « Allez, on y retourne ! »

Ils remontèrent en selle sur leurs bolides, firent demi-tour et prirent de la vitesse. Mike se porta à la hauteur de Seth.

Mike : « Une petite course ? Le premier sorti du tunnel ! Prêt ? GO ! »

Socks partit en trombe et mit trente mètres dans la vue de Seth. Trente mètres cruciaux qui allaient permettre à Mollins d’éviter le piège… contrairement à Mike Socks. Celui-ci ne vit la herse hérissée de pointes tranchantes sortir du sol qu’au dernier moment. Ses pneus furent déchiquetés, il perdit le contrôle et chuta lourdement, sa jambe coincée sous sa Harley, il fut trainé ainsi sur plusieurs dizaines de mètres. Seth voyant ce qui s’était passé eut le temps de freiner et arrêta sa Harley juste avant la herse. Ils allèrent prendre des nouvelles de Mike. S’il avait hérité de multiples contusions un peu partout sans gravité, sa jambe gauche, elle, était cassée à plusieurs endroits. Il fallait le ramener au chalet et lui procurer les premiers soins. Les deux autres hissèrent Mike sur la Harley en bon état et Seth le ramena vaille que vaille au chalet avant de repartir chercher Mélina. Avec la hache, Seth découpa des planches dans les restes de meubles et Mélina confectionnait une attèle pour la jambe meurtrie de Mike. Ils trouvèrent de la morphine dans une trousse de premier secours et un balai servit de béquille. Seth et Mélina fouillèrent de fond en comble le chalet. Ils trouvèrent tout un tas de caméras, de micros, de dispositifs de surveillance divers, les détruisant et les neutralisant au passage. C’est aux premières lueurs du jour que, sur une intuition de Mike, ils jetèrent un œil sous les lits. C’est sous le lit de la chambre de John et Mélina qu’ils découvrirent une trappe habilement camouflée dans le plancher.

Ils l’ouvrirent avec un pied de biche de fortune avant de s’engouffrer dans l’ouverture. Il y avait des échelons innombrables à descendre. Il faisait sombre dans le goulot mais Seth et Mélina avait chacun un briquet. Mike souffrait le martyre durant la descente, laissant sa mauvaise jambe pendre dans le vide. La morphine ne suffirait bientôt plus à soulager la douleur. La fièvre allait bientôt le gagner. Il serra les dents et continua, encouragé par ses compagnons. La descente fut plus brève que prévu, finalement et ils débouchèrent tous les trois dans une pièce sphérique aux murs crépis. Il y avait une porte unique, ils l’empruntèrent et se retrouvèrent dans ce qui ressemblait à l’intérieur d’une base secrète souterraine, un immense bunker avec de l’oxygène en conserve, des dédales de couloirs, des zones avec des codes couleur. Le blanc et régnait partout, il y avait quelques rares gardes en faction ici et là. Quelques panneaux fléchés attiraient leur attention : « zone de quarantaine », « salle de contrôle », « zone de test », « accès restreint », « infirmerie », « laboratoires », « zone de confinement », « bureaux stratégiques », « centrale d’approvisionnement » etc. Ils se contentèrent de se diriger en fonction des rondes effectuées par les gardes, mais ils n’allèrent pas bien loin dans la base high-tech. Au bout de cinq minutes, l’alerte fut donnée et une sirène retentit. Des gyrophares rouges s’allumèrent aux plafonds, ils pressèrent le pas mais Socks ne pouvait pas aller aussi vite qu’eux, ils entrèrent dans une salle au hasard. Celle-ci s’avéra déserte. Mais lorsqu’il franchir la porte suivante, trois gardes étaient là qui leur tombèrent dessus !

Mélina sortit un couteau de derrière son dos et trancha la gorge du premier, Socks se rua sur le deuxième mais pour un résultat pitoyable puisqu’il tomba. Le troisième garde était à la lutte avec Seth… Mélina fut désarmée par le deuxième garde. Mike tentait de frapper avec depuis le sol… C’est à cet instant que Mollins céda la place à son alter égo occulte dans un nouvel épisode de « crise ». Ses yeux se révulsèrent, il marmonna quelque chose à l’oreille du garde qu’il combattait et ce dernier se mit à pleurer des larmes de sang. Il cria qu’il ne voyait plus rien, qu’il était aveugle et Seth lui brisa la nuque. Il disposa du deuxième garde d’un superkick surpuissant qui projeta sa victime au fond de la salle. Puis Mollins redevint lui-même. Il avait subitement mal à la tête. Mélina et lui relevèrent Mike. Ils continuèrent leur chemin jusqu’à entendre du remue-ménage tout près. Il y avait maintenant un grand couloir avec deux ascenseurs bien gardés qui se faisaient face.

Mélina : « Merde ! Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? C’est une impasse… »

Seth : « Regardez, vous lisez comme moi l’inscription là-bas ? »

Mike : « ‘‘Vers le Temple du Démon’’… qu’est-ce que c’est ? »

Seth : « J’en sais rien… mais c’est très curieux. Où est-ce qu’on est putain ? »

Mélina : « On s’en fout, il faut se tirer d’ici. »

Seth : « Oui mais où est la putain de sortie ? J’aimerais bien que… »

Voix dans un haut-parleur : « ALERTE ! NOUVEL INTRUSION REPEREE ! DANGER ! DANGER ! »

L’annonce provoque la panique chez les gardes au niveau des ascenseurs. Ils appuient nerveusement sur les boutons d’appel. Un ascenseur arrive, les portes s’ouvrent et les gardes se bousculent pour entrer dans la cabine… puis des cris d’effroi sont poussés ! Le sang gicle, des coups de feu sont tirés… Mais les balles ne servent à rien car la créature qui émerge de la cabine est morte depuis longtemps, seulement elle est animée par une force maléfique venue des profondeurs. Bautista, couvert du sang de ses victimes, plus fort que jamais, sort de l’ascenseur et fait un véritable massacre, tranchant les carotides avec les dents, arrachant des membres, fracassant des crânes contre les murs, étripant à mains nues... Les trois amis décident de profiter du carnage pour avancer, des gardes prennent la fuite et ne s’occupent même pas d’eux et les dépassent. Seth et Mélina pressent le pas jusqu’aux ascenseurs, Mike Socks suit vaille que vaille et serre les dents. Bautista bataille avec trois gardes. Mélina et Seth se faufilent doucement vers l’autre ascenseur et Mike prend du retard sur eux. Mélina appuie sur le bouton d’appel fébrilement et se met à prier pour que les portes s’ouvrent le plus vite possible. L’Animal arrache la tête d’un garde, s’empare de son poignard et plante la lame dans le cœur d’un autre avant de la retirer pour la planter à nouveau dans la gorge du dernier adversaire. Mike a rejoint ses compagnons, les portes de l’ascenseur s’ouvrent enfin. Mélina et Seth s’engouffrent dans la cabine… Mais ils voient leur ami blessé être poussé et Bautista leur fait face ses yeux rouges menaçants et sa bouche hérissée de crocs et de dents effilés dégoulinante de sang. Il brandit le poignard pour l’abattre sur Seth mais Mike vient à la rescousse et immobilise le bras de l’Animal avant de tenter de le frapper.

Mélina : « Mike !!! NON ! »

Seth : « Putain MIKE ! »

Mike : « ALLEZ-Y ! FUYEZ ! »

Mélina : « NOOON ! »

Mike : « BARREZ-VOUS JE VOUS DIS ! »

Seth appuya sur le seul et unique bouton qu’il vit et retint Mélina pendant que les portes se refermaient. Mais le monstre se dégageait et enfonçait le poignard dans le ventre de Mike avant de pousser sa victime en avant vers l’intérieur de la cabine, de sorte que la tête de leur ami barbu fut coincée entre les portes. Il vomissait du sang. Bautista continuait de le planter derrière les battants.

Mike : « Arghlhrg… ça va… aller… adieu… »

Mélina : « NOOOOOOON ! »

L’ascenseur se mit en branle. La tête de Socks s’éleva doucement jusqu’en haut des portes, Seth et Mélina détournèrent les yeux juste avant que la tête de leur ami ne soit tranchée et chute à leurs pieds. Les portes se refermèrent complètement. L’appareil continuait sa descente inexorable. Mélina pleurait et Seth serrait la jeune femme dans ses bras, tremblant.

******

Dans la salle de contrôle, c’est l’inquiétude…

Baccafleur : « Vous avez entendu les alertes, non ? Il faut qu’on évacue ! Tout est foutu ! »

Dissette : « Les souris 4 et 5 vont au Temple, ce n’est peut-être pas fini. Par contre, avec le Matou qui rôde dans la base, je dis qu’il faut évacuer, ça oui ! »

Theub : « Restez calme. Je vous demande quelques minutes de patience, avant de prendre une décision, je vais contacter le Big Boss. Elle nous dira quoi faire, elle ! »

Le professeur sortit de la salle et gagna une annexe à l’écart où se trouvait un téléphone rouge. Il décrocha le combiné et pressa l’unique touche blanche… et une voix féminine et doucereuse lui répondit.

Theub : « Big Boss ? Ici Theub. La situation est critique ici ! Les dernières souris sont en route pour le T… »

Big Boss : « … le Temple, oui je suis déjà au courant. Je sais aussi que le Matou se promène par chez vous. »

Theub : « Qu’est-ce que je dois faire alors ? »

Big Boss : « Ne vous en faites pas. Il y a un petit changement dans nos plans mais notre objectif sera atteint. L’objectif est toujours atteint. Il le doit, de toute façon. Je vais m’occuper personnellement des nos souris. »

Theub : « Très bien, mais… Puis-je évacuer avec mes techniciens ? Vous serait-il possible de m’indiquer un trajet sécurisé, s’il vous plaît, madame ? »

Big Boss : « Bien sûr. Itinéraire B-4. Je vous télécharge ça sur votre tablette tout de suite. »

Theub : « Merci infiniment, madame. Bonne chance, madame. »

Big Boss : « Bonne chance à vous. Terminé. »

Le professeur raccrocha à la hâte et se précipita dans la salle de contrôle.

Theub : « Venez ! Le Big Boss prend le relai. Nous évacuons. »

Dissette : « On a un trajet sécurisé ? »

Theub : « Affirmatif. Itinéraire B-4. Elle me l’a envoyé sur mon Ipad. Allez les gars, on se tire d’ici ! Baccafleur ? Qu’est-ce qui ne va pas ? »

Baccafleur : « C’est que cet itinéraire ne me dit rien du tout à moi. Vous êtes sûr qu’il existe ? »

Theub : « Puisque je vous dis que c’est elle qui l’a validé ! Il doit s’agir d’un itinéraire connu d’elle seule… Ecoutez, soit vous venez avec nous, soit vous restez ici mais c’est maintenant qu’il faut choisir, Georges ! »

Baccafleur : « C’est bon, je viens. »

Les trois hommes en blouse blanche quittèrent la salle de contrôle et suivirent les indications du professeur, lui-même guidé par le plan affiché par sa tablette. Ils passèrent différents sas de sécurités, déboulèrent dans des couloirs, des cadavres gisaient au sol, il y en avait de plus en plus au fil de leur progression.

Theub : « A droite à présent… »

Baccafleur : « Hey Serge ! A droite on te dit ! Serge ! Qu’est-ce qui se passe, pourquoi tu t’arrêtes ? SERGE ! »

Georges Baccafleur s’approcha de Dissette et lui prit le bras mais ce dernier ne bougeait pas. Il contourna son collègue pour lui faire face et vit le poignard planté dans l’abdomen de Serge, puis le sang commença à affluer…

Dissette : « Georges… t’avais… raison… B-4… n’existe p… »

Baccafleur : « SERGE ! »

Baccafleur vit son ami s’affaisser sur lui et le long du mur jusqu’à être assis. Theub s’était arrêté net, sous le choc. Georges alla vers le professeur et lui agrippa le col.

Baccafleur : « THEUB ! ELLE VOUS A PIEGE, PUTAIN ! Cette salope veut se débarrasser de nous ! Elle nous a mené droit dans la gueule du loup ! Il faut qu’on trouve un autre chemin ! THEUB ! REPONDEZ AU MOINS ! »

Theub : « Là… derrière, c’est foutu… c’est foutu… En plus, plus il est proche de la source, plus il est fort… c’est terminé, Georges. Désolé. »

Baccafleur se retourna et Bautista plongea sa main dans le bide du technicien. L’Animal émit un rire démoniaque en retirant les intestins et en les exhibant à leur propriétaire, il mordit dedans et en arracha un morceau qu’il avala goulument. Il mordit ensuite le pauvre Georges à la nuque et Bautista le balança au loin. Theub s’était résigné. Il tourna le dos au monstre, tomba à genoux et se mit à prier tout haut. Le colonel se posta derrière lui. Les deux mains de la créature agrippèrent les mâchoires du professeur et tirèrent, tirèrent, tirèrent jusqu’à ce que ses joues se déchirent et que sa tête s’ouvre en deux, sa langue agitée devenant le nouveau point culminant de son corps…

******

Seth et Mélina quittèrent la cabine d’ascenseur en prenant soin de ne pas regarder la tête de leur ami Mike, celui qui s’était sacrifié pour eux, pour leur permettre de continuer… Les portes se refermèrent derrière eux et la cabine remonta… Ils entrèrent alors dans un nouvel univers. Finis les murs blancs, le bunker, la base high-tech. Le Temple était une caverne creusée au cœur du Mont Destination X. Il y avait des torches et des bougies placées un peu partout, des peintures sanglantes couvraient les parois. Ce qu’elles représentaient ? Des mises à mort, des tortures, des viols, des actes de barbarie, des atrocités, mais aussi des monstres inconnus, à l’apparence dérangeante… à trop les contempler, ces dessins risquaient de rendre fou n’importe quel être humain, même le plus endurci, le plus endurant. Des ossements humains bizarrement agencés comme pour composer des sculptures ornaient différents recoins de la caverne. Seth et Mélina marchaient en silence, main dans la main, comme dans un rêve… ou plutôt un cauchemar. Ils parvinrent finalement jusqu’à une ouverture plus étroite dans la roche. Mélina s’y engouffra la première, suivie par Seth. Ils étaient dans la pénombre mais au loin fusait un pâle rai de lumière. Ils entendirent des sons allongés, sinistres, on aurait dit les longs gémissements d’une bête gigantesque, sans âge, qui leur venaient depuis le centre de la terre. Le passage s’élargissait sur la fin, et de la lumière filtrait derrière de grands rideaux faits d’un cuir léger. Mais en touchant ces rideaux, ils se rendirent compte avec dégoût que ce n’était pas du cuir ordinaire mais… de la peau humaine. D’ailleurs, il suffisait d’attarder son regard sur les peaux pour remarquer des nombrils et des tétons. Ils passèrent les « rideaux » et ils se retrouvèrent dans une salle dépouillée, il y avait dans le fond une sorte de large crevasse dans le sol, une sorte de puits. Les sons affreux émanaient de l’abysse. Au centre de la salle, il y avait une sorte de glyphe dessinée. En son centre, on avait allumé un feu. Derrière celui-ci se tenait quelqu’un dans une bure noire, assis sur un banc constitué de crânes humains. La figure se dressa, ôta son capuchon, révélant les traits d’une femme d’une quarantaine d’années aux cheveux châtains. Elle accueilli les deux visiteurs…

Big Boss : « Venez à moi, petites souris ! Vous voulez des explications, des réponses ? Vous les aurez. Je m’y engage… Mais ne vous faites aucune illusion. L’un de vous deux, voire aucun de vous, ne quittera cet endroit en vie. »

Un révolver qu’elle dissimulait dans l’une de ses manches apparut dans sa main. Elle pointa l’arme dans la direction de Mélina, puis de Seth, l’arme revint sur Mélina. Le coup partit et Seth émit un cri de douleur. La balle s’était logée dans sa cuisse droite. Il s’affala au sol et Mélina s’assit à côté de lui, préoccupée.

Big Boss : « J’ai visé de façon à ce que la balle ne touche pas l’artère fémorale. Tu ne mourras pas de ma main, Seth, si ça peut te réconforter… Ceci c’était juste pour m’assurer de ta docilité. »

Mélina : « Qui êtes-vous ? Quel est cet endroit ? Qu’est-ce qui se passe ici au juste ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi nous ? »

Big Boss : « Les réponses les voilà, Mélina. Je suis Stéphanie. Je dois veiller à ce que le Rituel soit accompli tous les ans, ici, afin de l’apaiser. Tel sont les termes du Pacte. »

Mélina : « Quel pacte ? »

Stéphanie : « Celui qui vise à protéger l’humanité entière. Tu vas comprendre… Le Veilleur, celui qui s’est présenté à vous sous le nom de Ric Glair, il vous a conté notamment l’histoire de ce colonel sudiste nommé Bautista qui a tout laissé tomber pour un trésor : la guerre, l’honneur, la morale, la raison, sa propre humanité. Ses hommes et lui avaient commis les pires atrocités pour s’emparer de l’or caché dans la montagne. Ils se sont donnés du mal, ils ont creusé le Mont Destination X, mais ils ont creusé trop loin, trop profond. Jusqu’à ce point précis. Cette crevasse derrière moi c’est là le début des ennuis. Ils ont réveillé quelque chose qu’il fallait laisser reposer, qu’il fallait ignorer. Mais le Démon est sorti de son sommeil. Il s’empara du colonel corps et âme, en fit son porte-parole, son prophète et son prêtre. Le Démon avait faim de sang, de sang humain… Bautista s’adonna à des sacrifices humains, offrant des dépouilles à l’Abysse, ici-même, satisfaisant l’appétit du Démon… Mais après presque un an, les exactions du colonel parvinrent aux oreilles des autorités et l’armée américaine donna l’assaut. Mais quand les généraux découvrirent ce qu’il y avait ici, ils firent un drôle de rapport au président. Il fut décidé de communiquer avec le Démon. Les généraux se firent aidés de shamans indiens… Il y eut palabre pendant un jour et une nuit entre l’Ancien et les mortels dans la caverne où nous nous trouvons. Et à la fin, un Pacte fut conclu. Le Démon étant d’une puissance incommensurable, ne pouvant être anéanti et constituant une menace pour l’humanité toute entière… »

Mélina : « Comment ça ? »

Stéphanie : « Disons qu’il fit comprendre aux représentants humains qu’il n’était pas le seul de son genre ici bas et que d’autres forces sommeillent en plusieurs endroits dans ce monde… et qu’il saurait les réveiller eux aussi pour dominer et asservir le genre humain. Mais dans son immense magnanimité, le Démon s’est engagé à rester ‘‘sage’’ et à se contenter de ‘‘peu’’. C’est le Pacte. De son côté, l’humanité s’est engagée à pratiquer chaque année le Rituel. »

Mélina : « Le Rituel ? Alors c’est ça ce qui se passe ici ? Un rituel ? »

Stéphanie : « Exact. Chaque année, au début de l’été, nous offrons à la ‘‘Main’’ du Démon, ce bon vieux colonel Bautista, cinq jeunes gens répondant à certains critères. Nous utilisons le Veilleur comme rabatteur, le chalet et ses alentours comme ‘‘terrain de chasse’’ et nous accomplissons le Rituel dans les règles qui nous sont imposées par le Démon depuis bientôt 200 ans. Evidemment, nous avons profité d’avancées technologiques avec le temps… »

Mélina : « Alors vous dites que vous accomplissez le Rituel pour sauver l’humanité de la destruction ? »

Stéphanie : « C’est cela. Nous offrons son tribut au Démon et lui épargne l’humanité. C’est un accord gagnant-gagnant. Ca fonctionne depuis deux siècles. Mes prédécesseurs s’en sont bien sortis et je compte faire de même. »

Seth : « Ce sont des humains qui tuent d’autres humains car ils ont peur de combattre une force qu’ils ne comprennent pas… C’est tout. C’est du meurtre organisé. Ce Temple est un abattoir ! »

Stéphanie : « Silence ! Tu ne comprends rien. Ces choses vous dépassent, elles me dépassent, elles nous dépassent tous. La survie de l’humanité a un coût… et il est raisonnable. »

Seth : « Bullshit ! Ne l’écoute pas Méli ! Le monstre est entré dans leur base, ils ne maîtrisent rien, des innocents meurent ici ! »

Stéphanie : « Silence ! Tu veux une balle dans ton autre jambe ? Certes, nous avons eu ce petit désagrément aujourd’hui et la bête a outrepassé ses droits… Mais il n’en reste pas moins qu’il faut accomplir le Rituel. Maintenant il ne reste plus que vous deux… HEY ! »

Seth balança le caillou qu’il avait ramassé discrètement en plein sur le visage du Big Boss et Mélina se jeta sur Stéphanie ! Au terme d’un catfight bref mais échevelé, la latina réussit à s’emparer du flingue ! Mélina pointe à présent le canon sur Stéphanie.

Mélina : « C’est fini ! On va quitter cet endroit et rentrer chez nous… »

Stéphanie : « Tu te trompes, chérie. Tu te trompes lourdement ! Tu condamnes le genre humain ! Nous allons tous périr par ta faute ! Tu en es bien consciente au moins ? L’intérêt général prime sur l’intérêt particulier. Sacrifions quelques uns pour sauver notre monde. Il n’y a pas de meilleure option. Accomplis le Rituel ! Il ne reste plus que vous deux… Mais il y a une chose que je ne t’ai pas dite… »

Seth : « Méli, arrête de la laisser débiter ses salades et demande-lui où est la sortie ! »

Stéphanie : « J’ai une bonne nouvelle pour toi, Mélina. Figure-toi que le prochain qui doit mourir, selon le protocole, c’est lui, pas toi ma douce. Et il arrive assez souvent que le Démon se contente de quatre victimes, ayant une certaine tendance à épargner la femelle. D’ailleurs, Seth peut le confirmer. Il a rencontré la dernière femelle à avoir été préservée lors du Rituel. Elle s’appelle Kate. Ils ont discuté lorsqu’il est entré dans la maison du Veilleur pour uriner, il me semble. »

Mélina : « Est-ce que c’est vrai, Seth ? C’est la vérité ? »

Seth : « Je… o… oui. J’ai vu Kate… mais… »

Stéphanie : « Tu vois, Mélina, je ne te raconte pas de bobard. Tue-le, confronte-toi au Démon, et tu auras la vie sauve ! Tu auras fait le bien, sauvé le monde, sauvé l’humanité ! Tue Seth, c’est ta porte de sortie… »

Les larmes roulèrent le long de ses joues, mais Mélina pointait maintenant l’arme en direction de Seth Mollins, au grand désarroi du jeune homme.

Seth : « Ce regard… tu as le même regard qu’elle ! »

Mélina : « Le même regard que qui ? »

Seth : « Que Kate… Crois-moi, il ne faut pas que tu cèdes ! Réfléchis bien… Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui est plus humain ? Se soumettre aux exigences du mal, se damner pour survivre… et pourquoi ? Pour vivre dans la peur ? Regarde-moi Méli, je suis blessé mais c’est de te voir pointer cette arme sur moi et douter qui me fait le plus souffrir là ! Alors avant que tu te décides, je veux juste te poser une question… »

Stéphanie : « Mais tue-le ! Il essaie de sauver sa peau, de t’embrouiller ! »

Mélina : « Vas-y, Seth… Pose-la ta question. »

Seth : « Je te l’ai déjà posée il y a quelques heures… L’anniversaire de Mike, tu m’as embrassé… tu t’en souv… »

Mélina : « Oui, je m’en souviens de ce baiser. Il était volontaire, je faisais semblant d’être éméchée… voilà… Je… »

Mais elle ne put achever car des grognements se firent entendre, des halètements, des bruits de pas… ces yeux rouges... Bautista émergea du double rideau fait de cuir humain, il s’avança vers Seth. Mélina fit feu sur le monstre, qui recula de quelques pas sous les tirs mais les trous créés par les balles dans son épiderme se rebouchèrent et les bouts de métal ratatinés furent expulsés de son corps, tombant sur la roche. Après cela, le colonel adressa un sourire carnassier aux trois humains. Le Big Boss se faufila jusqu’à l’Animal et l’implora à genoux, lui baisant les mains. Stéphanie se releva doucement en caressant le buste de la créature. Une fois amadoué, sembla-t-il, elle lui chuchota à l’oreille de tuer Seth et Mélina.

Mélina : « SALOPE ! »

La latina fit feu sur Stéphanie mais il n’y eut qu’une série de « clics ». Le chargeur était vide à présent ! Le Big Boss, euphorique, embrassa Bautista fougueusement, puis lui désigna Seth et la fille. Le colonel redemanda un baiser à Stéphanie, qui approcha à nouveau sa bouche. Le monstre l’empoigna fermement l’embrassa et quelque chose n’allait plus. Le Big Boss ouvrit de grands yeux et essaya de se dégager, elle griffait, poussait sur ses bras en essayant de crier… La chose dévora ses lèvres, sa langue, puis le nez. Ses énormes paluches se plaquèrent de chaque côté du crâne sanguinolent de Stéphanie puis Bautista tourna d’un coup sec, rompant la nuque. Il jeta ensuite le corps dans la crevasse en riant.

Mélina : « SETH ? Qu’est-ce que tu fous ? SETH ! »

Mollins avait les yeux révulsés, il parlait à l’Animal d’une voix qui n’était pas la sienne dans un langage d’un autre temps et l’autre lui répondait dans le même idiome. Mélina avait beau ne pas comprendre un seul des mots qui étaient à présent prononcés dans la caverne, elle saisit que le ton montait et qu’ils allaient bientôt engager le combat…

Mélina : « Seth, il est trop fort, tu vas te faire tuer… »

Seth : « Je ne suis pas le Seth que tu connais, je suis l’autre en lui, je suis Seth l’Ancien, le Dieu du Chaos ! Et je ne laisserai pas un misérable Démon asservir l’humanité et dominer ce monde qui m’est destiné ! FUIS ! PARS, MORTELLE ! Retourne à l’ascenseur ! »

Mélina vit alors un halo doré prendre forme tout autour de Seth. Les yeux rouges de Bautista furent sur lui et les hostilités démarrèrent. Le Démon et le Dieu se frappèrent, lorsque l’un prenait l’ascendant, l’autre contrait et reprenait l’avantage. Les longs gémissements venus de la crevasse se multipliaient à présent. La jeune femme rebroussa chemin, tournant le dos aux deux bélligérants, elle traversa l’étroit passage, fila à travers le Temple, rentra dans la cabine de l’ascenseur et pressa le bouton. Les portes se refermèrent. Mélina n’assista pas à la fin. Elle ne vit pas Seth charger Bautista, l’agripper, lui faire quitter le sol rocheux pour les précipiter tous deux dans la crevasse, le puits, l’Abysse. Les gémissements se transformèrent en une plainte déchirante assourdissante. Quelque chose explosa quelque part très profond, une intense lumière rouge irradia du trou béant, puis ce fut de l’or, enfin, ce fut un magma de sang qui jaillit de la crevasse. Le caverne trembla, convulsa, des pans de roche se disloquèrent puis chutèrent. Le Mont Destination X implosa petit à petit… et tout fut terminé.

******

Glair : « Où tu vas comme ça ? Tu fais tes valises ? Tu veux quitter ton mari ? Qu’est-ce que je vais devenir sans ma petite femme ? »

Kate : « Je ne suis pas ta femme, Ric ! C’est fini, il s’est passé quelque chose là-bas, tu le sais. Il y a eu une nouvelle donne. Fais ce que tu veux, reste ici si ça te chante. Moi je m’en vais. »

Glair : « Ils te retrouveront où que tu ailles… Reste ici avec moi. »

Kate : « Non ! Ma décision est prise. Je m’en vais. »

Glair : « Tu ne vas nulle part, je te dis. Tu vas être gentille avec moi ! WOOO ! HAHA ! »

Kate : « Lâche-moi ! NOOOON ! »

Le Nature Boy sortit un couteau et promena la lame sur la joue de la jeune femme qui commença à pleurer… Elle garda le silence quand il l’allongea sur le vieux lit au matelas grinçant, elle ne dit rien quand il se dénuda, elle était résignée quand la lame trancha sa robe et mit sa poitrine à nue… Elle le voyait ce vieux pervers qui prenait déjà son pied rien qu’à l’idée de la violer, il bavait. Qu’est-ce que ce serait quand il la prendrait ? Maintenant que la base ne répondait plus, le Veilleur pouvait disposer d’elle comme il lui convenait… Les coups de klaxon fusèrent dans la cour et le vieux Glair cessa de sourire.

Glair : « Toi tu bouges pas. J’y vais. Ensuite je reviendrai et on continuera tout ça ! »

Le vieux regarda par la fenêtre et poussa un juron. A la grande surprise de Kate, Ric ne prit pas le temps d’enfiler quoi que ce soit sur son corps nu. Il ouvrit précipitamment l’armoire de la chambre, en sortit un fusil et une boîte de cartouches avant de se précipiter à l’extérieur en proférant des insultes. Kate quitta le lit et regarda à la fenêtre. Elle vit une jeep militaire et Ric qui insérait fébrilement deux cartouches dans son fusil de chasse. La jeep démarra en trombe et fonça droit sur Glair en tenue d’Adam. Le choc fut terrible. Avec la vitesse, le vioque resta plaqué contre l’avant du véhicule. La jeep continua sa course jusqu’au mur de la vieille masure… Le bruit fut semblable à celui d’une grosse pastèque bien mûre écrabouillée à coup de masse… et Ric fut de l’histoire ancienne. La jeep recula de quelques mètres. Le moteur fut coupé. La jeune femme qui descendit du véhicule appela et prononça son prénom. Kate alla à sa rencontre. Quelques minutes plus tard, la jeep quittait le repère du Veilleur et prenait la route. Mélina et Kate ne savaient pas vraiment où aller ni ce qu’elles allaient faire. Mais l’une comme l’autre s’étaient mises d’accord pour mettre le plus de distance possible entre elles et cet endroit sordide.

THE END

******

Un homme en costume muni d’un casque de chantier parcourt les lieux de l’ “Incident”. Il est accompagné d’une équipe de recherche. Ils sont tous munis de lampes-torches, ils s’enfoncent dans les décombres de la roche. Ils errent dans les galeries… Les rayons balayent les vestiges de la caverne. L’angoisse est à son comble quand un cri retentit. L’homme en costard se retourne et voit l’un des hommes soupirer face à une sculpture en os humains.

« Remettez-vous, Baxter. Ce ne sont que des os. »

La troupe se déploie dans les restes du Temple… Soudain d’autres cris retentissent, les lumières balaient la zone, c’est l’affolement général, une voix rauque, gutturale, rocailleuse gronde alors.

« I AM THE KING… OF… THE… MOUNTAIN ! »

L’homme en costume pivota sur lui-même et les yeux rouges furieux de l'Animal se braquèrent sur lui !

THE END ?

Walà Tomb' avait demandé une dérogation pour la fin de se promo, la session est donc terminée Very Happy

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WFA:

ça aurait été bête de pas avoir la fin. Excellente promo Tomb', bravo Very Happy

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Tricky : Fais gaffe qu'on n'aime pas trop Cena dépressif et qu'on le laisse dans cet état du coup lol

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